tenir 2 000 personnes ; elle a été livrée au public le 8 juin 1828. Prix des places en 1843 : avant-scène des 1res, 5 fr. ; id. des 2es, 2 fr. 50 c. ; balcon des 1res 2 fr. ; stalle de balcon, 2 fr. ; stalles d’orchestre et de 1re galerie, 2 fr. 50 c. ; 1re loge de face, 3 fr. 50 c. ; 1re de côté et 2e de face, 2 fr. 50 c. ; baignoire de face, 2 fr. 50 c. ; baignoire de côté, orchestre et 1re galerie, 2 fr. ; 2e galerie, 1 fr. 50 c.; parterre, 1 fr. 25 c.
Amboise (impasse d’).
Elle a pris son nom de l’hôtel d’Amboise qui y était situé au XIVe siècle.
Une décision ministérielle du 6 vendémiaire an XIV, signée Champagny, a fixé la largeur de cette voie publique à 7 m. les constructions riveraines sont soumises à un retranchement qui varie de 1 m. 40 c. à 1 m. 80 c. — Le collége grec ou de Constantinople était anciennement dans cette impasse ; il fut fondé en 1206, et réuni, en 1420, au collége de la Marche, dont nous parlerons à l’article Geneviève (rue de la Montagne Sainte-).
Amboise (rue d’).
Des lettres-patentes, à la date du 14 octobre 1780, autorisèrent le percement de cette rue sur les terrains appartenant à M. Étienne-François de Choiseul, duc de Choiseul-Amboise, pair de France, marquis de Stainville et de la Bourdaisières, et ministre d’état. Ces lettres-patentes portent que la rue nouvelle sera nommée rue d’Amboise ; ce percement, dont la largeur était fixée à 25 pieds, a été exécuté en 1781 sur une dimension de 8 m., qui a été maintenue par une décision ministérielle du 3 frimaire an X, signée Chaptal. Toutes les constructions riveraines sont alignées. — Éclairage au gaz (compe Anglaise). (Voyez Opéra-Comique, théâtre de l’).
Ambroise (église Saint-).
Cette église, bâtie en 1659, servait autrefois de chapelle aux religieuses Annonciades du Saint-Esprit. L’ordre des Annonciades fut fondé par Jeanne de France, fille de Louis XI et première femme de Louis XII. Établies d’abord à Bourges, ces religieuses quittèrent cette ville pour venir à Paris, rue de Sèvres, occuper une maison qu’elles cédèrent peu de temps après à l’Abbaye-aux-Bois. Le 12 août 1636, elles s’installèrent à Popincourt, où elles demeurèrent jusqu’en 1780, époque de la suppression de leur communauté. En 1781, deux rues furent tracées sur l’emplacement de cette maison. — La première a pris le nom de rue Saint-Ambroise (voir cet article) ; la deuxième, appelée de Beauharnais, a été supprimée par décision ministérielle du 9 octobre 1818. La chapelle, qui était propriété nationale, fut vendue le 2 prairial an V, et devint en 1802 la seconde succursale de la paroisse Sainte-Marguerite.
L’église Saint-Ambroise a été rachetée par la ville de Paris, le 31 août 1811, moyennant 67 500 fr.
Elle a été restaurée et considérablement agrandie par M. Godde, architecte ; elle a été bénite le 15 novembre 1818.
Ambroise (impasse Saint-).
Cette impasse, qui est une propriété particulière, a été formée il y a une vingtaine d’années.
Ambroise (rue Saint-).
Elle a été percée, vers 1783, sur l’emplacement du couvent des religieuses Annonciades du Saint-Esprit ; sa largeur fut alors fixée à 9 m. 74 c. En 1802, elle reçut la dénomination de rue Saint-Ambroise, en raison de sa proximité de l’église des Annonciades, dédiée à saint Ambroise. Une décision ministérielle du 6 pluviôse an IX, signée Chaptal, a maintenu la largeur de 9 m. 74 c. Les constructions ne sont pas soumises à retranchement. — Conduite d’eau. Éclairage au gaz (compe de Belleville). (Voir Ambroise, Église Saint-).
Amélie (rue).
Les sieurs Wauthy et Fabus de Maisoncelle, propriétaires de terrains situés entre les rues Saint-Dominique et de Grenelle, au Gros-Caillou, obtinrent, le 6 septembre 1772, des lettres-patentes qui autorisaient le percement d’une rue de 24 pieds de largeur. Ces deux propriétaires devaient concéder gratuitement, et chacun par moitié, l’emplacement nécessaire à l’exécution du percement. Ces lettres-patentes furent enregistrées au parlement, le 23 août 1774. Un seul propriétaire exécuta cette condition ; il en résulta que la rue ne fut ouverte que sur la moitié de la largeur fixée par les lettres patentes. Cet état de choses durait encore en 1823 ; à cette époque, M. Pihan de Laforest, propriétaire riverain, et un grand nombre d’habitants, s’adressèrent à