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DU LANGAGE


aux avantages physiques que lui a ou que ne lui a pas donné la nature. » — Ed. Lemoine.

Poser : Mettre en évidence. « Voilà un ménage qui pose une femme. » — Balzac. — « C’est une manière ingénieuse… ça pose un homme. » — L. Reybaud.
Poser : Se laisser mystifier. — « Il croyait toujours qu’on allait ce qui s’appelle le faire poser et se moquer de lui. » — Méry.
Poser sa chique : Garder le silence. — « Le roi règne sans gouverner. Si le nôtre un jour s’en écarte, Qu’il aille interroger la Charte ! Elle lui répondra d’abord : Pos’ta chique et fais l’mort. » — Paris chantant, Jules Leroy. — V. Chique.

Postérieur : Derrière. — On dit aussi, par pure délicatesse, le bas du dos, ou le bas de l’épine dorsale, ou les parties charnues, ou le bienséant, etc.

Postiche : Rassemblement sur la voie publique.

Postillon : « Un postillon est une boulette de mie de pain pétrie entre les doigts et renfermant un avis adressé à un détenu. » — Canler.

Envoyer des postillons : Crachotter sans le vouloir au nez d’un interlocuteur.

Potachien, Potache : Collégien. Allusion au chapeau de soie (pot à chien) qui était d’uniforme dans les collèges avant le képi. V. Bahut.

Pot-au-feu : Entreteneur fournissant de quoi faire aller le pot-au-feu. — « L’Anglais : Lorsque nous aimons, Nous finançons, Afin de plaire. D’où vient qu’en tout lieu on dit : un milord pot-au-feu. » — Désaugiers.

Pot-au-feu : Casanier, arriéré. — « Ce n’est pas cet