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xiv
TABLE DES MATIÈRES.
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Expressions qui résultent de l’interpolation de ces hauteurs dans l’ensemble de ces quadratures. Le minimum des marées totales suit la quadrature du même intervalle dont leur maximum suit la syzygie. Si le Soleil et la Lune se mouvaient uniformément dans le plan de l’équateur, la grandeur de la marée totale dans son minimum serait de 3m,0990. La comparaison de cette marée à cette même marée dans son maximum donne l’action de la Lune, à très-peu près triple de celle du Soleil, dans les moyennes distances. L’intervalle de deux marées consécutives du matin ou du soir vers les quadratures étant pris pour unité, l’accroissement de la marée totale près des quadratures, à partir du minimum, est égal au carré du temps multiplié par le coefficient 0m,2272, suivant les observations ; il est à très-peu près le même par la théorie. N° 31 
 277
Dans les quadratures des équinoxes, ce coefficient est 0m,3123 ; il est 0m,1421 dans les quadratures des solstices ; la théorie donne à fort peu près les mêmes résultats. L’effet des déclinaisons du Soleil et de la Lune est très-sensible dans les marées vers les quadratures ; il est conforme à la théorie. N° 32 
 285
Les marées du soir l’emportent à Brest sur celles du matin, vers les quadratures de l’équinoxe du printemps ; le contraire a lieu vers les quadratures de l’équinoxe d’automne, conformément à ce qui doit être en vertu des inégalités de la seconde espèce. N° 33 
 287
Expression des heures et des intervalles des marées vers les syzygies. N° 34 
 288
Table des heures des marées totales de la Table I, le jour même de la syzygie et dans les trois jours qui la suivent. Expression de ces heures et de leurs retards d’un jour à l’autre près du maximum. Ce retard est, par les observations, égal à 0j,027052. En le comparant à la théorie, il donne l’action de la Lune à fort peu près triple de celle du Soleil. Confirmation de ce résultat par un grand nombre de marées totales observées loin des syzygies. N° 35 
 289
Le retard des marées d’un jour à l’autre est d’un huitième environ plus grand dans les syzygies des solstices que dans celles des équinoxes, ce qui est à peu près conforme à la théorie. N° 36 
 294
Le retard des marées d’un jour à l’autre vers les syzygies varie très-sensiblement avec les distances de la Lune à la Terre ; une minute de variation dans le demi-diamètre apparent de la Lune donne 258" de variation dans ce retard. Ce résultat est entièrement conforme à la théorie. N° 37 
 295
Expression des heures et des intervalles des marées vers les quadratures. N° 38 
 296
Table des heures des marées totales de la Table IV, relatives aux quadratures. Expression de ces heures et de leur retard d’un jour à l’autre près du minimum des marées. Ce retard, suivant les observations, est égal à 0j,05267 ; il est à très-peu près le même par la théorie. Ce retard est plus grand dans les quadratures des équinoxes que dans celles des solstices, dans le rapport de 13 à 9, suivant la théorie, ce qui est à peu près conforme aux observations. N° 39 
 297
Suivant la théorie, le retard des marées dans les quadratures varie avec la distance de la Lune à la Terre, mais trois fois moins que dans les syzygies, ce que les observations confirment. N° 40 
 301
Expression numérique de la hauteur des marées à Brest. Formule pour déterminer les plus grandes marées totales qui doivent avoir lieu dans nos ports. N° 41 
 303
Formule simple et facile à réduire en Table, pour déterminer l’heure de la pleine mer. N° 42 
 305
Récapitulation des principaux phénomènes des marées et de leur accord avec la théorie de la pesanteur universelle. N° 43 
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