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FORMATION DES SOLUTIONS DU DEUXIÈME GENRE.

ment. Là encore les solutions du second genre auraient été réelles pour

370.Dans le cas général, la quantité dont il a été question à la fin du no 368, et dont nous cherchons à déterminer le signe, dépend évidemment de et, si est suffisamment petit, c’est le premier terme du développement qui donnera son signe.

Déterminons la fonction par la méthode de Bohlin et soit

Si est assez petit, ce sont évidemment les deux premiers termes

qui seront les plus importants. Or, si l’on pose

nous avons vu au Chapitre XIX que et ne dépendent ni de ni de mais seulement de et de en désignant par la valeur moyenne de

Reprenons la quantité du no 368 ; le premier terme de son développement dépendra seulement de et et par conséquent de et Il sera donc le même que si l’on avait supposé

le même par conséquent qu’au numéro précédent.

Or, au numéro précédent nous avons trouvé que les solutions du second genre existent seulement pour

Cette conclusion subsiste donc encore dans le cas général, pourvu que soit suffisamment petit.

Quelle est la valeur de pour laquelle cette conclusion serait renversée ?

Reprenons les notations du no 361 qui sont celles du no 275 ; l’exposant qui y figure est développable suivant les puissances du produit

Il se réduit à l’exposant caractéristique pour

Comme nous supposons la solution du premier genre stable