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INVARIANTS INTÉGRAUX ET SOLUTIONS ASYMPTOTIQUES.
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et le calcul s’achèverait comme aux nos 275 et 276 ; on arriverait à la conclusion suivante :

Les et les sont développables suivant les puissances de de trois constantes et de de

Les exposants et sont eux-mêmes développables suivant les puissances de et

Cette généralisation s’applique immédiatement quand il y a degrés de liberté ; le premier cas, celui du numéro précédent, correspond à celui où il y a relations invariantes et une seule relation linéaire entre les moyens mouvements. C’est celui qui nous a occupés au Chapitre XIX.

Le second cas, celui du présent numéro, correspond à celui où il y a relations invariantes définissant une véritable solution périodique et où il y a relations linéaires entre les moyens mouvements. C’est celui des solutions asymptotiques qui nous a occupés au Chapitre VII.

Mais il y a des cas intermédiaires où l’on a relations invariantes, et relations linéaires entre les moyens mouvements. Alors les et les peuvent se développer suivant les puissances positives ou négatives de exponentielles réelles et de exponentielles imaginaires.

Relation avec les invariants intégraux.

278.Supposons donc que les équations canoniques

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admettent une solution périodique de la forme suivante

est une constante d’intégration ; et soit la période, de telle façon que et soient développables en séries procédant suivant les sinus et cosinus des multiples de