Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 3, 1899.djvu/113

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
101
INVARIANTS INTÉGRAUX ET SOLUTIONS ASYMPTOTIQUES.

D’autre part, et sont des constantes, mais qui sont développables suivant les puissances de et et qui se réduisent à et pour

Nous pouvons alors écrire, par exemple,

et développer ensuite le second facteur suivant les puissances de ce second facteur se trouvera alors, en outre, développé suivant les puissances de

C’est pour cela que, dans le Chapitre VII, nous avions vu le temps et ses puissances sortir des signes exponentiels et trigonométriques, ce qui pouvait, dans certains cas, produire une difficulté ; l’analyse précédente montre que cette difficulté était purement artificielle.

Si je veux maintenant comparer notre résultat avec ceux du Chapitre XIX, j’envisagerai les courbes

dont j’ai rappelé la définition à la fin du no 273. Pour obtenir les équations de ces courbes, je n’ai qu’à prendre les expressions de et et à y donner à une valeur constante. Alors et sont développables suivant les puissances de

En faisant varier on voit bien que les courbes ont la forme que j’ai décrite à la fin du no 273.

Je rappellerai, en terminant, que tous ces résultats ne sont vrais qu’au point de vue formel ; les séries ne sont convergentes que dans le cas des solutions asymptotiques dont on obtient les équations en faisant

je veux dire en faisant

ou bien encore en faisant