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CAS DES ÉQUATIONS NON LINÉAIRES.
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étant une somme de termes très petits, que l’on peut transformer par les procédés des nos 170 à 172, de sorte que nous pouvons supposer qu’ils ne contiennent que et

C’est donc cette équation (2) que nous allons étudier.

Une remarque est nécessaire avant d’aller plus loin.

Considérons l’équation (1) du no 191 ; nous nous sommes efforcé de développer la solution de cette équation suivant les puissances de dans le Chapitre XVI nous n’avions pas posé le problème tout à fait de la même manière ; nous avions dit qu’il fallait dans le second membre de cette équation remplacer d’abord par 0, puis par sa première valeur approchée et ainsi de suite.

Mais il est aisé de voir que ces deux modes d’approximation reviennent au même ; si en effet nous faisons dans cette équation elle se réduit à

et elle admet alors pour solution particulière ce qui est bien la valeur de que nous avions admise en première approximation ; de même avec l’équation (6 c) du no 169 que l’on peut écrire

Si l’on fait l’équation admet comme solution particulière or au Chapitre XVI nous avons précisément admis comme première approximation

Les deux modes d’approximation sont donc encore équivalents.

Il n’en est plus tout à fait de même en ce qui concerne l’équation (1) du présent numéro que nous avons écrite

Si l’on fait elle se réduit à

(3)

et elle admet évidemment comme solution particulière