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CHAPITRE XVIII.

De même, si nous faisons

on satisfera à l’équation (1) en faisant

(2 bis )

pourvu que les soient encore définis par les relations (4) et (4 bis).

Il est clair alors que, si est une somme de termes de la forme et on aura une solution particulière de l’équation (1) qui sera une somme de termes de la forme

 ou 

et l’on obtiendra la solution générale en ajoutant à cette solution particulière la solution générale de l’équation sans second membre.

Il y aurait exception dans le cas où l’un des coefficients définis par les équations (4) et (4 bis) du no 184, serait infini ; c’est ce qui arrive, comme il est aisé de le voir, si λ est égal à étant un entier.

Dans ce cas, on peut toujours intégrer l’équation (1), mais le temps sort des signes sinus et cosinus, de sorte que la solution ne conserve pas sa forme purement trigonométrique.

Si l’on suppose, par exemple,

la solution générale sera de la forme

Ainsi la condition nécessaire et suffisante pour que la solution conserve sa forme trigonométrique, c’est qu’aucun des correspondant aux divers termes de ne soit égal à

Si maintenant sans être rigoureusement égal à était très voisin de l’un des sans être infini, deviendrait très grand.

Cela n’aurait pas d’inconvénient si l’équation (1), c’est-à-dire l’équation (6 b) du no 169, était rigoureusement exacte ; mais il