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CAS DES ÉQUATIONS LINÉAIRES.

Mais alors

restera fini. Les développements de

et

seront donc beaucoup plus convergents que ceux de et On aura donc avantage à s’en servir et à en tirer ensuite et par une équation du second degré.

Observons, en terminant, que la discussion de la forme des courbes et dans le voisinage des points

sera singulièrement facilitée si l’on se sert du développement de et de au lieu de celui de

Ce qui précède constitue la théorie complète de notre équation (1). Je dois toutefois parler des diverses méthodes qui ont été proposées pour l’intégrer et qui sont celle qui est fondée sur l’application des théorèmes de Jacobi, et celles de MM. Gyldén, Bruns, Hill et Lindstedt.

Méthode de Jacobi.

181.On peut appliquer à l’équation (1) la méthode exposée en détail au Chapitre IX avec cette différence que les séries seraient certainement convergentes. L’équation (1) rentre en effet comme cas particulier dans l’équation (3) du no 2. Or nous avons vu que cette équation du no 2 pouvait être ramenée à la forme canonique des équations de Jacobi.

Si donc nous posons

et

l’équation

(1)