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La débâcle, tout à l’encan. — Les petits industriels et petits propriétaires. — Divisions entre prolétaires, divisions entre exploiteurs. — Les fautes de la bourgeoisie contribuent à sa ruine. — La révolution est fatale. — L’outillage mécanique doit contribuer à l’affranchissement du travailleur 
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VII. — FATALITÉ DE LA RÉVOLUTION

La peur du lendemain. — Le peuple n’ayant pas de contact direct avec le pouvoir, sa crainte en est augmentée. — Échecs des révolutions politiques. — Le peuple, dans sa crainte du lendemain, prête l’oreille à ceux qui lui promettent une transformation pacifique et sans à-coups. — La concurrence politique des individus bourgeois, les fait travailler à la ruine de leur classe. — L’apathie actuelle de la foule ne prouve pas son immobilité future. — Les révolutions sortent des faits et ne s’improvisent pas. — Nécessité de la révolution pour arrêter l’omnipotence de l’Etat. — L’évolution bourgeoise nous mène à l’état social des abeilles et des fourmis. — L’industrialisme et l’élimination de l’élément homme des ateliers. — Les idées les plus belles ne sont réalisables qu’autant que les individus qu’elles peuvent intéresser auront l’énergie d’en vouloir la réalisation 
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VIII. — DE LA PÉRIODE TRANSITOIRE

Des améliorations progressives ! — Logique socialiste. — La masse ne comprend pas nos idées. — La révolution possible pour le moins mais non pour le plus ! — Il faut un pouvoir fort pour guider l’homme. — Les socialistes conservateurs déjà, avant d’être au pouvoir. — Ils ne sont que des politiciens. — La bourgeoisie ne se laissera pas déposséder par des décrets. — Les propagateurs sèment l’idée, les événements décident de ce qui est applicable. — Nécessité d’organiser la production pendant la lutte. — C’est l’initiative individuelle qui décidera du succès de la révolution. — Les besoins guideront les individus dans leur façon de se grouper. — Le milieu et l’individu se modifient mutuellement. — Les révolutions élargissent les facultés de concep-