esprit dans leur ordre naturel, nous avons négligé bien des choses, ce qui n’aurait pas eu lieu s’il se fut agi d’un travail prémédité.[1] La matière qu’embrasse notre sujet est assez étendue pour qu’il soit nécessaire de la diviser en trois parties que nous résumons ainsi :
1° L’Église ou « les Frères de Plymouth » dans leurs plus beaux jours.
2° Leur déchéance par l’abandon de leur première charité, et les dissensions qui s’en sont suivies.
3° Le Darbysme en France, jugé par l’évidence des faits.
Ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, ne tarderont pas à reconnaître que l’œuvre, bonne à son origine, a été gâtée par les éléments humains qui s’y sont introduits, et verront pareillement comment le Plymouthisme, en se corrompant, a donné naissance au Darbysme. Les sources auxquelles nous avons puisé tous ces renseignements ne sauraient être suspectes. M. Newton et
- ↑ Trois systèmes qu’il est désormais impossible de confondre, sont ici mis en présence. On peut les reconnaître sous les noms de Newton, Darby et Bethesda.✝
- (✝). Bethesda est le nom d’une Église, tandis que N. et D. sont deux hommes qui ont joué un rôle important comme on le verra par la suite.