la sonorité tend à imiter celle de la Cl. d’orchestre.
Clarinettiste, n. m. Musicien qui joue de la clarinette.
Clarino, n. m. ital., plur. en i.
Nom ancien d’une trompette
Clarino.
aiguë, mal connue de
nos jours et dont les parties
notées dans quelques
ouvrages du xviiie s. ont pu
être confondues avec des parties
de clarinette. E. de Bricqueville
a proposé de reconnaître
le Cl. dans un instrument
en cuivre, à tube droit
d’environ 0 m. 60 de longueur,
avec embouchure et pavillon
de trompette, mais percé de
7 trous, comme la flûte à bec
et le hautbois, que Rubens
a figuré dans son tableau
La Régence de Marie de Médicis.
Classique, adj. et n. m. Auteur ou ouvrage reconnu digne d’être étudié comme un modèle en un genre quelconque et d’être rangé parmi les bases de l’enseignement. || Auteur ou ouvrage appartenant à la période historique qui embrasse partie du xviiie et partie du xixe s. et pendant laquelle ont prédominé des principes de régularité et de symétrie dans les formes, et de modération dans l’emploi du matériel littéraire ou artistique. Cette période s’ouvre, en musique, avec Emmanuel Bach, et se ferme avec Beethoven.
Clausule, n. f. Conclusion, terminaison d’un vers. Chez les théoriciens du moyen âge et dans le chant grégorien, synonyme de cadence (voy. ce mot), ou, parfois, de membre de phrase.
Clavecin, n. m. Instrument à cordes
pincées et à clavier, le principal ancêtre
du piano moderne, caractérisé essentiellement :
1o par le mode d’attaque
des cordes, qui sont griffées en dessous
par des becs de plume faisant
l’office de plectres ; 2o par le nombre
des cordes, simples ou par paires, qui
est égal à celui des touches ; 3o par
la forme extérieure de la caisse, qui
affecte l’aspect d’une harpe couchée
ou, en termes géométriques, d’un
triangle rectangle à hypoténuse concave.
Les points 1 et 2 établissent la
démarcation entre le Cl. et le clavicorde
(voy. ce mot), le point 3 le
différencie de l’épinette et de la virginale
et lui a valu ses dénominations
italienne et anglaise de arpicordo
et harpsichord et celle, allemande,
de Flügel (aile) qui est restée attachée
au piano à queue moderne. Il a porté
en outre les noms de clavicembalo,
gravicembalo (et par abréviation
cembalo) ; clavicymbel ; clavicymbalum,
qui est le nom original. Par le
mot clavicitherium on désigna au
xvie s. en Allemagne une variété
verticale.
Clavecin à deux claviers (xviie s.).
Issu du psaltérion, le Cl.
paraît avoir pris naissance au xive s.
Dès le début du xve s., il possédait
une étendue de 45 sons, soit près
de 4 octaves ; ses cordes doubles, de
laiton, étaient disposées de gauche à
droite du clavier dans l’ordre de longueur
décroissante, et son clavier
occupait, perpendiculairement aux
cordes, l’extrémité la plus large de la
caisse. Telle est encore, un siècle plus
tard, la disposition d’un instrument
fabriqué par Jérôme de Bologne et
daté de Rome, 1521, qui est au South
Kensington Museum. En 1636, Mersenne
donne la double corde à l’unisson
à chaque touche comme l’une
des propriété distinctives du Cl. ;
elle nécessitait la présence, au bout
de chaque levier, d’un double sauterau,
pinçant simultanément les
deux cordes. On essaya de bonne
heure d’agrandir et de modifier le
Cl. Hans Ruckers et ses fils Jean
et André, d’Anvers, se distinguèrent
depuis la fin du xvie s. dans
cette fabrication. Le Kunstgewerbe
Museum de Berlin possède de Hans
Ruckers un Cl. à double clavier formé
de la réunion de deux instruments
dans une caisse de 1 m. 80 de longueur ;
le premier clavier, qui a 4 octaves,
actionne des cordes assemblées par
trois à l’unisson, mais dont la troisième
semble ajoutée ; le second clavier,
qui a une tierce de moins à
l’aigu, correspond à des cordes simples ;
en changeant de clavier, l’exécutant
réalisait des oppositions de sonorité.
On chercha une amélioration du
timbre de l’instrument soit par l’em-