faire accepter par les entrepreneurs de spectacles, concerts et music-halls, avec un relèvement des salaires, une réglementation des emplois. En 1912, existaient 28 syndicats de province, affiliés à la Fédération, qui comptait près de 5 000 adhérents.
Syrinx, n. gr. de l’instrument nommé aussi Flûte de Pan (voy. ce mot).
Système, n. m. *Assemblage de plusieurs sons se suivant, dans la musique antique, en formant un tout organisé : une octave est un système formé de deux tétracordes ; le grand système parfait comprenait l’ensemble des sons de l’échelle diatonique non transposé, comprenant quinze sons, avec le si ♭ éventuel du milieu :
Syzygie, n. f. T. de métrique ancienne. Couple de deux strophes chantées sur une même mélodie, qui par conséquent se répète deux fois. Ce terme a été employé par les auteurs modernes et notamment par M. Dorsan van Reyschoot, dans leurs analyses des compositions instrumentales classiques de Beethoven et ses contemporains.
T
T. Lettre employée par Frescobaldi dans ses œuvres d’orgue et de cembalo pour indiquer la place d’un trille court, ou tremoletto ; Pachelbel en fait le même usage en 1699 ; Gottlieb Muffat (1727) combine la lettre t avec d’autres signes et lui donne une forme particulière pour indiquer le trille court avec terminaison en grupetto : (Voy. aussi trille.).
Table, n. f. table d’harmonie, et par abréviation table. Surface plane sur laquelle est appliquée l’anche libre dans les instruments à vent ; — au-dessus de laquelle passent les cordes, dans les instruments à cordes frappées, frottées ou pincées à manche ; la table des instruments à cordes à manche est percée d’ouïes ou de rosaces ; on la fait de sapin. La table du piano est en sapin, son rôle est d’intensifier la sonorité des cordes ; sa qualité dépend du grain du bois de sapin, du sens des fibres, de la position que le facteur donne au barrage.
Tablier, n. m. *Devantière de cuir portée par les joueurs de tambour, pour y appuyer leur caisse.
Tabulature, n. f. Notation musicale conventionnelle usitée pour certains instruments, du moyen âge jusque vers le xviiie s. Les notations alphabétiques (voy. ce terme) ont été à l’origine une véritable T. La musique pour instruments à clavier semble avoir été couramment écrite en notes usuelles, en France et en Italie. Cependant, en Angleterre, au xive s., les organistes se servaient d’une notation spéciale, combinant les notes usuelles et la notation alphabétique.
Mais longtemps encore, les organistes et clavecinistes conservèrent le nom de T. aux partitions écrites pour ces instruments, tantôt avec deux portées de cinq lignes, tantôt avec une
seule de onze lignes portant les trois
clefs, ou des portées au nombre variable.
Frescobaldi use volontiers
à la main droite d’une portée de six
lignes, à la gauche de huit lignes.
Au xve s., l’Allemagne usait d’une T. par lettres, modification de la notation alphabétique et qui subsista jusque dans le xviie. Elle est expliquée en détail par Ammerbach dans son Livre d’orgue (1571). Pour une étendue de quatre octaves, les lettres de A à G (avec l’H remplaçant le B, voy, bémol), ou selon d’autres, de C à H, étaient répétées quatre