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péchés ; c’est pour nous qu’il a souffert ; ce sont ses plaies qui nous ont guéris. (Is. 51, 4-5.) Ne soyons donc pas ingrats envers notre bienfaiteur qui nous dit encore par la bouche de son Prophète : Ce sont les iniquités de mon peuple qui l’ont conduit à la mort ; je donnerai les méchants pour prix de sa sépulture, et pour sa mort je livrerai les riches. (Id. 9, Sept.) C’est ce qui a fait dire à l’Apôtre en termes plus précis et plus clairs, que Jésus-Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures, qu’il avait été enseveli et qu’il avait ressuscité le troisième jour suivant les Écritures. (1 Co. 15, 3-4.)
XXXV. Vous demandez sans doute où il a été enseveli ; si son tombeau a été fait de la main des hommes ; si, comme celui des rois, c’est un monument qui, dédaignant la terre, s’élève vers le ciel ; s’il a été construit de pierres entassées les unes sur les autres ; quelle était son épitaphe. Prophètes, répondez-nous, dites-nous où était son tombeau, faites-nous-en la description, indiquez-nous le moyen de le découvrir. Ceux-ci vous répondent : Écoutez-moi, vous qui marchez sur les pas du juste et qui cherchez le Seigneur, regardez dans ce roc que vous avez taillé, dans ce trou de mort que vous avez creusé. (Is. 51, 1-2 Sept.) Regardez et voyez. (Sir. 2, 10 Sept.) Comparez maintenant le Prophète avec l’Évangéliste. Joseph le déposa enveloppé d’un linceul dans un sépulcre taillé dans le roc. (Mc. 15, 46.) Et ensuite ? Quelle porte y avait-il à ce tombeau ? Un autre Prophète vous l’apprendra : Après m’avoir tué, ils m’ont mis dans un tombeau fermé d’une pierre. (Lam. 3,53.)