Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/356

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gnité de l’Été a aquis toute ſa force[1]. La Vallée de Licence ne poſſéde donc pas moins la températue exprimée par Horace à ce ſecond égard, qu’au premier. On en doit conclure que le caractère qu’elle forme ne peut lui convenir plus exactement. Ce caractère eſt le dernier de ceux donc nous avons fait la ſeconde claſſe. Il ne reſte donc à examiner ſi le lieu découvert offre également ceux qu’on peut regarder comme en composant une troisième.


CXI. Troiſième & dernière classe des caractères de la Maiſ. de Camp. d’Hor. ceux de qualité propre & premièrement celui de la totalité qu’elle comprenoit.

Celle ci eſt des caractéres qu’on peut nommer de qualité. Elle comprend en conſéquence toutes ces propriétés que nous avons vu caractériser la Maiſon de Campagne en général & en particulier : en général, c’eſt-à-dire, en tant qu’on la regarde dans ſa totalité, & en particulier, c’est-à-dire, en tant qu’on en conſidére les diverſes parties.

  1. Quinque dies tibi pollicitus me rure futurum,

    Sextilem totum mendax deſideror…
    Quam mihi das Ægro, dabis ægrotare timenti,

    Mæcenas, veniam… Hor. lib. I. ep. 7.
    Ergo ubi me in montes et in arce recepi,
    Nec me perdit… plumbeus Auſter
    Autumnuſque gravis libitinæ quæſtus acerbæ.
                                lib. II. Sat. 6.
    Hæ latebræ dulces etiam (ſi credis) amœnæ
    Incolumen tibi me præſtant Septembribus horis.
                                lib. I. ep. 16.