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Découv. de la Maison

Vester, Camena TollorSive liquida placuere Baia L. III. od. 4.
Mutandus locus est, et deversoria nota. L. I. ep. 15.
mais cela ne doit pas empêcher de dire qu’on n’en ſauroit conclurre qu’il y eut une Campagne propre. Les preuves générales ſont celles que j’ai rapportés au ſujet des autres lieux, & qui ne ſont pas d’une aplication moins juſte à Baïes. Les textes eux-mêmes fourniſſent les particulières. Le premier nous inſinue que c’étoit les Muſes qui logerent Horace à Baïes. C’est le ſecond qui donne à ſes maiſons dans ce lieu ce nom qui tendroit à nous l’y montrer dans un de ſes Hôtels où Sénéque ſe repreſente au milieu des incommodités qu’on y avoit, à force de commodités qu’on cherchoit à y L’Épitre 36. de Sénéque contient un détail fort curieux de l’eſpèce d’Hotel-garni, où il était logé à Baïes.reunir pour y attirer le concours. L’ordonnance de l’Hippocrate d’Horace que contient le troiſième, ſans rien ajouter à la difficulté, met la ſolution dans un nouveau jour, en nous donnant occaſion de voir Horace renoncer à Baïes avec une facilité qu’on n’a pas à l’égard des lieux aux quels on eſt attaché par des poſſeſſions : Voïez p. 51.j’ai déja avec quelle promptitude il s’étoit tourné vers Vélie & vers Salerne. Baïes eſt donc, comme nous avons déja vu Tarente, entierement impuiſſante contre le caractère d’unité de la Campagne d’Horace que j’établis.


CXCIII. Lieu conſidérable des Villégiatures d’Horace ; la Plage de la Mer.

Reſte à voir s’il en eſt de