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de France. — Sympathies qu’excitent les détenus. — Dissidence entre ceux de Paris et ceux de Lyon. — Entrevue à Sainte-Pélagie des deux comités de défense ; ses résultats. — Vifs débats entre la majorité des défenseurs et M. Jules Favre. — MM. Jules Favre, Michel (de Bourges) et Dupont. — Ouverture des débats devant la Cour des pairs. — Protestations des accuses ; scènes étranges. — Le jugement sur pièces proposé. — Lettre des défenseurs. — La Chambre engagée dans la lutte ; MM. de Cormeuin et Audry de Puyraveau incriminés. — Portrait de M de Cormenin. — Débats parlementaires. — M. Audry de Puyraveau livré à la Cour des pairs par la Chambre élective ; son attitude. — Division dans le camp des défenseurs ; MM. Dupent et Armand Carrel. — Procès des défenseurs ; son caractère ; incidents ; discours de MM. Trélat et Michel ( de Bourges ) condamnations. – La Cour des pairs s’abandonnant à toutes les conséquences de l’arbitraire arrêt de disjonction ; évasion des prisonniers de Sainte-Pélagie. — Continuation du procès des accusés d’avril. — Révélations poignantes. — Plaidoirie de M. Jules Favre. — Condamnation des accusés de diverses catégories. — Le parti républicain.
Chapitre XI. 
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Première demande d’intervention de la part de l’Espagne. — Politique extérieure de M. Thiers ; en quoi elle diffère de celle du roi. — Secrètes dissidences ; lutte entre le roi et M. Thiers. — Le roi défini par M. Thiers. — Scepticisme politique de M. Guizot. — L’Angleterre consultée au sujet de l’intervention. — Attitude de l’ambassade anglaise à Madrid. — La demande d’intervention est repoussée. — Complots à l’intérieur. — Bruits sinistres. — Attentat du 28 juillet. — Sang-froid de Louis-Philippe. — Arrestation de l’assassin ; machine infernale. — Impression produite par l’attentat. — Physionomie du Château. — Indigne arrestation d’Armand Carrel. — Exploitation de l’attentat par les ministres. — Funérailles. — Discours de l’archevêque de Paris au roi. — Lois de septembre.
Chapitre XII. 
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Intrigues de Cour. — Le ministère du 11 octobre sourdement miné. — On excite l’ambition de M. Thiers. — Mot de M. de Talleyrand sur M. Thiers. — Mme de Diuo et Mme de Liéven. — M. Thiers insensiblement détaché de ses collègues. — Le Cabinet divisé, au moyen de M. Humann. – Honteuses menées. — Véritable motif de la proposition relative à la réduction de la dette publique. — M, Thiers s’irrite contre M. Gnizot. — Moyens employés pour les séparer à jamais l’un de l’autre. — Propos blessants tenus par les amis de M. de Broglie. — M. Thiers, mis an défi, se décide a rompre ouvertement avec ses collègues et former un nouveau cabinet. — Gravité de cette résolution. — Le ministère du 11 octobre dissous, le gouvernement personnel est fondé. — Conclusion.
Documents historiques. 
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Consultation sur la santé de la duchesse de Berri. — Rapport sur la salubrité de la citadelle de Blaye. — Rapport sur la santé de la duchesse de Berri. — Procès-verbal de l’accouchement de la duchesse de Berri. — Traté d’Unkjar-Skélessi. – Traité concernant le droit de visite. — Règlement du Mutuellisme. — Traité de la Quadruple Alliance. — Arrêt de mise en accusation des accusés d’avril. — Liste des pairs qui ont vote la mise en accusation. – Liste des défenseurs choisis par les accusés d’avril. — Liste des pairs qui répondent à l’appel ; liste des pairs qui ne répondent pas. — Liste des accusés. — Lettre des défenseurs aux accusés d’avril. —Arrêt du 15 juillet 1835.