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ce Père faisoit de M. Descartes : et l’estime que M. Descartes faisoit des Jésuites.

Chapitre 6 M. Descartes envoye son petit écrit de Méchanique à M. de Zuytlichem. Imperfection de cet écrit, quoique préférable aux gros volumes des autres. Mort de Madame de Zuytlichem et son éloge. M. Descartes console son mari, et excuse M. de Balzac d’avoir manqué à ce devoir. Mort de M. de Reael. Différence de sentimens entre M. Mydorge et M. Descartes sur la vision. Il refuse d’envoyer sa vieille Algèbre à M. Mydorge, et pourquoi ? Zèle de M. des Argues pour servir M. Descartes, qui s’oppose au dessein du Cardinal de Richelieu touchant la taille des verres et la fabrique des lunettes qu’on vouloit faire sur les règles de sa Dioptrique.

Chapitre 7 M. de Fermat reçoit un exemplaire de la Dioptrique de M. Descartes avant la distribution des autres exemplaires. Eloge de M. de Fermat. Il fait des objections contre cet ouvrage, et le P. Mersenne les envoye à M. Descartes. M. de Fermat fait envoyer aussi à M. Descartes son traité géométrique de Maximis et Minimis pour l’examiner. Origine de la fameuse querelle entre M. Descartes et M. de Fermat. M. Petit fait aussi des objections contre la Dioptrique de M. Descartes. Eloge de M. Petit. M. de Fermat recherche sa connoissance et son amitié.

Chapitre 8 Réponse de M. Descartes aux Objections de M. de Fermat sur la Dioptrique. Ecrit de M. de Fermat de locis planis et solidis. Jugement que fait M. Descartes de l’écrit de M. de Fermat de Maximis et Minimis, et de l’esprit de son Auteur. Sa réponse à cet écrit. Il souhaite que plusieurs la voyent, et pourquoi ? Le Père Mersenne la fait voir à Messieurs Pascal et de Roberval qui répliquent pour M. de Fermat. Réponse de M. Descartes à ces deux Messieurs. Eloge du Président Pascal. Jugement que fait M. Descartes de la Réplique de M. de Fermat sur la Dioptrique.

Chapitre 9 Procédures du différent survenu entre M. Descartes et M. de Fermat. Bureau où leur cause doit être examinée par M. Mydorge et M. Hardy du côté de M. Descartes, et par M. Pascal et M. de Roberval du côté de M. de Fermat. Neutralité du P. Mersenne du consentement des parties. Dénombrement des pièces servant à l’instruction de ce procez. M. Pascal s’éloigne de la ville. M. de Roberval soutient seul la cause de M. de Fermat avec un zèle qui convient peu à la dignité et au nom des parties.

Chapitre 10 M. de Fermat cherche à faire la paix avec M. Descartes dont il demande l’amitié. M. Descartes la luy accorde avec joye, et à M. Pascal. Il l’offre même à M. de Roberval. Il s’excuse sur quelques termes qui avaient paru aigres à M. de Fermat, rend raison de sa conduite, porte son jugement sur la règle de M. de Fermat : et ils s’écrivent pour s’assurer mutuellement de leur amitié. M. de Fermat ne laisse pas de faire revivre secrètement quelques restes de leur dispute. M. Descartes en témoigne de l’étonnement, et fait un abrégé historique de la question