Modèles de lettres sur différents sujets/Lettres de Nouvelles

Chez Pierre Bruyset Ponthus (p. 422-445).

LETTRES
DE NOUVELLES.



INSTRUCTION.



UNe Lettre de nouvelles n’est pas une gazette. Celle-ci doit être écrite d’une maniere sérieuse & toute simple ; celle-là permet un ton enjoué & un style badin. Là il ne faut pas que le récit soit interrompu ; ici l’on souffre les réflexions, pourvu qu’elles naissent du fond du sujet.

Toutes les nouvelles ne doivent pas être écrites. Il en est que la charité chrétienne, & que l’humanité même toute seule nous obligent à couvrir d’un voile officieux : tel est tout ce qui intéresse l’honneur & la réputation de nos semblables. Il en est d’autres que la prudence nous interdit : telles sont celles qui roulent sur ces matieres d’Etat dont il est sage de parler peu, & dangereux de parler trop tôt.

Toutes les nouvelles ne méritent pas non plus d’être écrites. Elles doivent être intéressantes par elles-mêmes, ou du moins pour ceux à qui vous les envoyez. Sans cela, dit Mme. de Sevigné, elles ont l’air d’une Dame de Province, qui, dans un cercle de Paris, confie des intrigues d’Avignon.

N’écrivez les nouvelles que lorsqu’elles sont bien sûres. Je sais qu’il y a une certaine vanité à être le premier à les savoir & à les répandre ; mais je sais aussi qu’il en coûte beaucoup à l’amour propre de se rétracter lorsqu’on s’est trompé, & cependant c’est un devoir.

Ne vous faites jamais porteur de mauvaises nouvelles ; on vous soupçonneroit de malignité : & lorsque vous êtes chargé d’en annoncer quelqu’une, c’est à la prudence[1] à choisir le moment, & à la sensibilité à donner à vos paroles cet air d’intérêt que les malheureux aiment à rencontrer dans tout ce qui les approche.

Dans les récits, il faut de la chaleur & de la rapidité. La premiere satisfait l’esprit & l’imagination, qu’il ne faut jamais laisser désœuvrés quand on parle aux hommes ; la seconde enchaîne la curiosité.

Une narration doit être courte. Communément la fin d’un conte est ce qu’il y a de plus plaisant ; & l’on préféreroit la sécheresse aux longueurs. Si toutefois on étoit forcé de se les permettre, il seroit bon de ne les faire passer qu’à l’aide de quelque petit correctif.

On peut voir, si l’on veut, dans les faiseurs de Rhétoriques quelles sont les autres qualités du récit ; je me borne à en donner des modeles. Où les exemples parlent, les définitions sont inutiles. On demandoit à Aristote ce que c’étoit que la beauté ; il répondit : Laissez faire cette question à des aveugles.


MODELES
DE LETTRES
DE NOUVELLES.



LETTRE de Mme. de Sevigné
à M. de Coulanges.
A Paris, lundi 15 Décembre 1670.


Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouie, la plus singuliere, la plus extraordinaire, la plus incroyable, la plus imprévue, la plus grande, la plus petite, la plus rare, la plus commune, la plus éclatante, la plus secrette jusqu’aujourd’hui, la plus brillante, la plus digne d’envie ; enfin une chose dont on ne trouve qu’un exemple dans les siècles passés, encore cet exemple n’est-il pas juste ; une chose que nous ne saurions croire à Paris, comment la pourroit-on croire à Lyon ? une chose qui fait crier miséricorde à tout le monde ; une chose qui comble de joie Mme. de Rohan & Mme. de Houteville ; une chose enfin qui se fera dimanche, où ceux qui la verront croiront avoir la berlue ; une chose qui se fera dimanche & qui ne sera peut-être pas faite lundi. Je ne puis me résoudre à vous la dire ; devinez-la : je vous le donne en trois. Jettez-vous langue aux chiens ? hé bien ! il faut donc vous la dire. M. de Lauzun épouse dimanche au Louvre, devinez qui ? je vous le donne en quatre, je vous le donne en six, je vous le donne en cent. Mme. de Coulanges dit : Voilà qui est bien difficile à deviner ! c’est Mme. de la Valiere : point du tout, Madame. C’est donc Mlle. de Retz : point de tout. Vous êtes bien provinciale. Ah ! vraiment nous sommes bien bêtes, dites-vous, c’est Mlle. Colbert : encore moins. C’est assurément Mlle. de Cresqui : vous n’y êtes pas. Il faut donc à la fin vous le dire. Il épouse dimanche au Louvre, avec la permission du Roi, Mademoiselle, Mademoiselle de… Mademoiselle, devinez le nom ; il épouse Mademoiselle, la grande Mademoiselle, Mademoiselle, fille de feu Monsieur[2], Mademoiselle, petite-fille d’Henri IV. Mademoiselle d’Eu, Mademoiselle de Dombes, Mademoiselle de Montpensier, Mademoiselle d’Orléans, Mademoiselle, cousine germaine du Roi, Mademoiselle destinée au trône, Mademoiselle, le seul parti de France qui fût digne de Monsieur. Voilà un beau sujet de discourir. Si vous criez, si vous êtes hors de vous-même, si vous dites que nous avons menti, que cela est faux, qu’on se moque de vous, que voilà une belle raillerie, que cela est bien fade à imaginer ; si enfin vous nous dites des injures, nous trouverons que vous avez raison ; nous avons fait autant que vous. Adieu. Les Lettres qui seront portées par cet ordinaire, vous feront voir si nous disons vrai ou non.


LETTRE de la même au Comte de Bussy.
A Paris, ce 14 Février 1687.


Que prétendez-vous de moi aujourd’hui, mon cher cousin ? vous n’aurez que des morts. J’en ai l’imagination si remplie, que je ne saurois parler d’autre chose. Je vous dirai donc la mort du Maréchal de Crequi en quatre jours ; combien il a trouvé sa destinée courte, & combien il étoit en colere contre cette mort barbare, qui, sans considérer ses projets & ses affaires, venoit ainsi déranger ses escabelles. On ne l’a jamais reçue avec tant de chagrin que lui ; cependant il a fallu se soumettre à ses loix : il a reçu ses Sacrements. Neuf jours après, son frere aîné le Duc de Crequi l’a suivi : ce fut hier matin, après une longue maladie. Voilà cette maison de Crequi bien abattue, & de grandes dignités sorties en peu de jours de cette famille. Le Duc d’Estrées est mort à Rome ; & le jour qu’on en reçut la nouvelle à Paris, la Duchesse d’Estrées sa belle-mère mourut aussi du reste de son apoplexie. Vous voyez bien que rien n’est si triste que cette Lettre. Si j’en écrivois souvent de pareilles, votre belle & bonne humeur, & cette gaieté si salutaire & si nécessaire, n’y pourroient pas résister.


LETTRE de Madame de Maintenon
à Madame la Comtesse de S. Geran.
A Versailles, ce 16 Avril 1691.


Dieu bénit les armes du Roi. Mons est pris. Nice est rendu. Le Roi sera bientôt ici. Vauban & M. de Boufflers sont associés à sa gloire. Ils ont fait des dispositions admirables : ils ont fait plus, ils ont empêché les Mousquetaires de se faire tous tuer. M. de Courtenai avoit souhaité de mourir sous les yeux du Roi ; il est mort. Consolez-vous, ma chère Comtesse, de la perte de M. de Villermont : le Roi l’a fort regretté ; & Mme. de Villermont verra que ces regrets ne sont pas stériles.


LETTRE de M. de Fiesque
à Mme . de Maintenon.


J’ai l’honneur, Madame, de vous écrire en grande hâte pour vous supplier de conjurer le Roi de faire ici le Général & non le soldat. Hier, sans un gabion, une balle nous l’auroit emporté. M. le Comte de Toulouse reçut le coup : il en fut quitte pour une contusion. Le Roi lui demanda s’il étoit blessé : Je crois, répondit en riant le jeune Prince, je crois qu’une balle m’a touché. C’est répondre à la Bourbon. Je ne finirois point, Madame, si je vous disois les noms de tous ceux qui ont été blessés ou tués auprès ou à côté du Roi. Au nom de Dieu, Madame, qu’il nous laisse le danger, & qu’il se contente de la gloire.


LETTRE de Racine à Boileau.
Au Camp devant Namur, le 3 Juin 1692.


Namur, cette place si terrible, a vu ses dehors emportés en fort peu de temps, sans qu’il en ait coûté au Roi plus de trente hommes. Ne croyez pas pour cela qu’on ait eu affaire à des poltrons. Tous ceux de nos gens qui ont été à ces attaques, sont étonnés du courage des assiégés. Mais vous jugerez de l’effet terrible du canon & des bombes, quand je vous dirai, sur le rapport d’un Officier Espagnol qui fut pris hier dans les dehors, que notre artillerie leur a tué en deux jours douze cents hommes. Imaginez-vous trois batteries qui se croisent, & qui tirent continuellement sur de pauvres gens qui sont vus d’en haut & de revers, & qui ne peuvent pas trouver un seul recoin où ils soient en sûreté. On dit qu’on a trouvé les dehors tout pleins de corps dont le canon a emporté les têtes, comme si on les avoit coupées avec des sabres. Cela n’empêche pas que plusieurs de nos gens n’aient fait des actions de grande valeur. Les Grenadiers du Régiment des Gardes Françoises & ceux des Gardes Suisses se sont entr’autres extrêmement distingués. On raconte plusieurs actions particulieres que je vous redirai quelque jour, & que vous entendrez avec plaisir. Mais en voici une que je ne puis différer de vous dire, & que j’ai oui conter au Roi même.

Un soldat du régiment des Fusiliers, qui travailloit à la tranchée, y avoit porté un gabion : un coup de canon vient qui emporta son gabion. Aussi-tôt il en alla poser à la même place un autre, qui fut sur le champ emporté par un autre coup de canon. Le soldat, sans rien dire, en prit un troisieme & l’alla poser : un troisieme coup de canon emporta ce troisieme gabion. Alors le soldat rebuté se tint en repos. Mais son Officier lui commanda de ne pas laisser cet endroit sans gabion. Le soldat dit : J’irai, mais j’y serai tué. Il y alla, & en posant son quatrieme gabion eut le bras fracassé d’un quatrieme coup de canon. Il revint soutenant son bras pendant avec l’autre bras, & se contenta de dire à son Officier : Je vous l’avois bien dit. Il fallut lui couper le bras, qui ne tenoit presque à rien. Il souffrit cela sans desserrer les dents ; & après l’opération, dit froidement : Je suis donc hors d’état de travailler, c’est maintenant au Roi à me nourrir. Je crois que vous me pardonnerez le peu d’ordre de cette narration ; mais assurez-vous qu’elle est vraie.


LETTRE de Racine le fils
à M. Brossette.
Paris, ce 15 Janvier 1741.


Ne croyez pas, Monsieur, que notre ami[3] soit ressuscité ; il est vrai seulement qu’il n’est pas encore enterré, mais on ne le peut compter, ni parmi les morts, ni parmi les vivants. J’en ai reçu des nouvelles par son ancien & fidele domestique. Sa Lettre m’apprend que son maître est à Anvers dans un lit d’auberge, & privé de l’usage de ses membres, & même de la parole. Il ne lui reste qu’une foible connoissance dont il donne de foibles signes. En allant de la Haie à Bruxelles il tomba en apoplexie. On le porta à Anvers, où se trouva le P. Berruyer, Auteur de l’histoire du Peuple de Dieu, qui, par les fréquentes visites qu’il lui rendit, témoigna l’intérêt qu’il prenoit à son malheur. Il reçut ses Sacrements avec beaucoup de marques de piété. L’apoplexie est dégénérée en paralysie. Son domestique m’assure que sans un ami (M. Boutet sans doute) qui lui fait tenir cent florins par mois, il périroit de misere ; & qu’il n’a nul autre secours. Voilà l’état de cet illustre Poëte, qui prouve maintenant ce qu’il a dit autrefois, que l’homme est un parfait miroir de douleurs ; & dans peu on dira de lui : Il meurt enfin peu regretté. Il ne le sera que des partisants du bon goût, dont le nombre s’éclaircit de jour en jour. J’ai l’honneur d’être, &c.


LETTRE Mlle . de l’Enclos
à M. de S. Evremont.


Monsieur de Charleval vient de mourir ; & j’en suis si affligée, que je cherche à me consoler par la part que je sais que vous y prendrez. Je le voyois tous les jours : son esprit avoit tous les charmes de la jeunesse, & son cœur toute la bonté & la tendresse desirable dans les véritables amis. Nous parlions souvent de vous, & de tous les originaux de notre temps. Sa vie & celle que je mene présentement avoient beaucoup de rapport : enfin c’est plus que de mourir soi-même, qu’une pareille perte. Mandez-moi de vos nouvelles. Je m’intéresse à votre vie à Londres, comme si vous étiez ici ; & les anciens amis ont des charmes que l’on ne connoît jamais si bien que lorsqu’on en est privé.


LETTRE de Madame la Duchesse d’Aiguillon
à M. l’Abbé Comte de Guasco.
De Pontchartrain, ce 17 Février 1755.


Je n’ai pas eu le courage, Monsieur l’Abbé, de vous apprendre la maladie, encore moins la mort de M. de Montesquieu. Ni les secours des Médecins, ni la conduite de ses amis n’ont pu sauver une tête si chere. Je juge de vos regrets par les miens : Quis desiderio sit pudor & modus tam cari capitis. L’intérêt que le public a témoigné pendant sa maladie, le regret universel, ce que le Roi en a dit publiquement, que c’étoit un homme impossible à remplacer, sont des ornements à sa mémoire, mais ne consolent point ses amis. Je l’éprouve : l’impression du spectacle, l’attendrissement se faneront avec le temps ; mais la privation d’un tel homme dans la société sera sentie à jamais par ceux qui en ont joui. Je ne l’ai pas quitté jusqu’au moment qu’il a perdu toute connoissance, dix-huit heures avant la mort. Mme. Duprè lui a rendu les mêmes soins ; & le Chevalier de Jaucour ne l’a quitté qu’au dernier moment. Je vous suis, Monsieur l’Abbé, toujours aussi dévouée.


LETTRE de M. l’Abbé de Chaulieu
à Madame la Duchesse de Bouillon.
A Paris, ce 25 Juin 1670.


La Fare n’est plus. J’ai vu mettre le comble aux amertumes de ma vie, par la mort du plus tendre & du plus fidele ami qui fût jamais. Le penchant, la conformité dans les façons de penser, la sympathie dans tous nos goûts, & même dans nos défauts, nous avoit unis. Pendant quarante ans la raison n’a cessé d’approuver & de cimenter une union, qu’un penchant aveugle avoit commencée. Rien de tout cela n’est plus ; & je ne songerois pas à chercher même à le remplacer, si je ne vous avois plus. Vous savez trop, Madame, combien vous avez toujours été chere à mon cœur : mais enfin, quelque médiocre que soit ce bien, mon pauvre ami l’a toujours partagé avec vous ; & vous n’avez pas même dédaigné ce partage, & d’entrer en tiers dans une amitié qui, avec ses agréments, a trouvé de l’estime. Que cette mort vous rend précieuse pour moi ! elle réunit, en vous seule au monde, toutes mes affections & tout le bonheur de ma vie. Il n’est que vous seule qui puissiez me donner la consolation que je ne trouve point, ni dans ma philosophie, ni dans l’empressement que j’ai retrouvé dans tous mes amis en cette triste occasion.



FRAGMENTS
DE LETTRES
DE NOUVELLES.

Lettre de Mme. du Montier.

Rappellez votre soumission aux ordres de la Providence, ma chere fille ; vous n’avez plus de pere[4]. Il est mort de la mort des Saints, & je n’ai sur cet article que des actions de graces à rendre au Seigneur, &c.

Lettre de Me. de Sevigné
à Me. de Grignan.

Enfin, ma fille, après bien des alarmes & de fausses espérances, nous avons perdu le pauvre Chevalier de Grignan. Je vous avoue que j’ai été sensiblement touchée de cette mort. Elle arriva samedi 6 Février[5], à quatre heures du matin. Si une fin véritablement chrétienne doit consoler des Chrétiens, nous devons nous consoler par l’assurance de son salut. Jamais, plus de résignation, jamais plus d’amour de Dieu, jamais plus de graces visibles, &c.

Lettre de M. l’Abbé de Vernot à Mlle. de Launay,
depuis Mme. de Staal.

Je suis bien fâché de vous annoncer la perte que nous venons de faire de feu M. Brunel, votre ami & le mien. Vous perdez, Mademoiselle, plus qu’un autre, parce qu’il vous estimoit plus que personne du monde… Je souhaite que cette austere raison dont je me plains quelquefois, ne vous abandonne pas dans une si triste occasion.

Lettre de Mme. de Maintenon.

Nous venons de perdre une excellente amie en perdant Mme. de Montchevreuil ; mais je vous assure que vous n’avez rien perdu par rapport à moi. Vous savez, & je ne l’oublie point, combien je vous aimois indépendamment d’elle. Je suis la même pour vous. Au milieu de nos embarras, je pense souvent à nos soirées de la rue des Tournelles. Je voudrois bien vous voir encore une fois avant ma mort. Mais pourquoi ne me parlez-vous pas de votre santé ? votre Lettre seroit parfaite.

Lettre de M. Caraccioli.

J’ai une grande nouvelle à vous annoncer, une nouvelle que vous ne devinerez sûrement pas, une nouvelle à laquelle personne ne se seroit attendu, une nouvelle qui vous étonnera lors même que vous n’en pourrez douter… Le Chevalier part pour vous aller joindre, & court la poste à franc étrier.



  1. On raconte des traits où l’indiscrétion fit ce que n’auroit pas fait la prudence ; mais ce sont des exceptions, & une exception n’est qu’une preuve de plus en faveur de la regle.

    Une femme se désoloit de ne point recevoir de nouvelles de son mari qui étoit à l’armée : il y avoit été tué ; mais on craignoit son désespoir, & personne n’osoit le lui annoncer. Quelqu’un fut plus hardi que les autres. Il va la voir ; aussi-tôt elle l’entretient de sa douleur & des craintes qu’elle avoit que son mari ne fût mort. Et s’il l’étoir, que feriez-vous ? Ah ! s’écria-t-elle vivement, je me jetterois par les fenêtres au moment que j’apprendrois cette nouvelle. A l’instant son hôte se leve, & va ouvrir toutes les fenêtres de l’appartement ; cette femme comprit ce qu’il vouloit dire ; mais la maniere donc il le disoit fit taire la douleur, & elle ne put s’empêcher d’en rire.

  2. Gaston de France, Duc d’Orléans, frere de Louis XIII.
  3. J. B. Rousseau.
  4. Une Dame de beaucoup d’esprit, qui s’étoit chargée de l’éducation d’une jeune Demoiselle, ayant eu la douleur de la voir mourir entre les bras, en annonça ainsi la mort à sa mère. « Le plus grand des malheurs, Madame… mes larmes m’empêchent de vous en dire davantage… vous savez comme j’aimois cette enfant. »

    On sait de quelle maniere François I écrivit à la Régente sa mere, après la perte de la bataille de Pavie. « Madame, tout est perdu, hormis l’honneur. »

  5. 1672.