Georges Thone (p. 84-85).

SCÈNE VII.

Le triomphe des roses.


La toile de fond représente un groupe de villas et de vieilles maisons au bord de la route grise, au bord de l’eau. Tout est couvert de fleurs et, dominatrices, éclatantes, les roses ; les coulisses sont de soie, couleur de roses.

Au lever du rideau tombent du cintre des pétales de roses, tandis qu’en coulisse chante Le Chœur :

Toutes les villas, toutes les chaumières,
Toutes les maisons du pays mosan
ont sur leur muraille un peu de lumière
ont squand vient le printemps (bis).

LES DANSEUSES, entrent les bras chargés de roses et dansent.

Ce n’est qu’une fleur aux jardins éclose
Clématite, iris et volubilis
et sceptres royaux, dans l’apothéose
ont sla blancheur des lys (bis).

LES DANSEUSES, rentrent les bras chargés de roses et dansent.

Murs, sentiers, gradins sont couverts de roses,
roses de safran, blanches, rouges, roses.
Ce n’est qu’une rose en la paix des choses
ont saux jardins éclose (bis).

Les danseuses dansent, jonchant le sol de fleurs. Du cintre tombe une pluie de pétales.