Mémoires secrets de Bachaumont/1764/Décembre

Texte établi par M. J. Ravenel, Brissot-Thivars éditeurs & A. Sautelet et Compagnie (Tome I (1762-1765)p. 344-356).
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Décembre 1764

Ier Décembre. — M. de Chabanon a publié depuis quelques jours son Éloge historique de M. Rameau : c’est une véritable amplification de collège, et tout le monde s’accorde à regarder cette production comme l’ouvrage d’un écolier. Il a pour épigraphe : Eris mihi magnus Apollo.

2. — On doit se rappeler l’Instruction pastorale de M. l’évêque d’Alais, au sujet des Assertions, dans laquelle il combat avec netteté, précision et évidence, l’erreur pernicieuse sur le principe des actions chrétiennes, et le rapport des actions à Dieu[1]. Cette Instruction, à laquelle a adhéré M. l’évêque de Soissons quelques jours avant sa mort, n’a pas été vue de même œil par M. l’archevêque d’Aix. Ce prélat a adressé plusieurs lettres à M. d’Alais, dans lesquelles il attaque cette Instruction, et les a rendues publiques par l’impression. Son adversaire y a répondu par la même voie. On ne peut assez s’étonner de voir des princes de l’Église aussi peu d’accord entre eux dans des points sur lesquels ils doivent fixer la foi des fidèles.

6. — Les efforts en faveur de l’inoculation redoublent de toutes parts. Les écrits se multiplient : on voit entre autres une Lettre au docteur Maty, médecin anglais, à MM. les auteurs du Journal Étranger, datée dé Calais, le 26 octobre, et insérée dans le Supplément de la Gazette Littéraire. Ce docteur vient à l’appui du docteur Gatti, qui vient de publier des Réflexions sur les préjugés qui s’opposent aux progrès et à la perfection de l’Inoculation en France[2]. Il y apporte de nouveaux argumens très-forts et il réfute l’assertion avancée par quelques anti-inoculateurs, que cette méthode avait été abandonnée à Londres en 1730. Il en fait la chronologie historique, et il prétend prouver que, malgré les contradictions des ignorans, l’inoculation avait toujours été pratiquée à Londres.

9. — La Gazette de France d’avant-hier parle d’un Divertissement de la composition de M. Poinsinet, et exécuté à Trianon, le mercredi 28 octobre, pour l’amusement de nosseigneurs les Enfans de France. Les interlocuteurs sont des personnages moraux, dans le goût de ceux des fables de La Motte, dame Mémoire, damoiselle Imagination, etc. On conçoit combien cela doit être froid.

11. — On parle déjà d’une nouvelle édition du Dictionnaire philosophique, augmenté de plus d’un tiers. Ceux qui connaissent M. de Voltaire, ne sont pas surpris de cette fécondité ménagée. Le livre d’ailleurs est susceptible de toutes les additions qu’on y voudra faire. Il a déjà eu l’honneur d’être brûlé à Genève. Si nous en croyons le compte ou plutôt la notice qu’en donne le sieur Fréron, au lieu de son avis, il cite un prétendu extrait d’une gazette anglaise, L’ Loyd’s Evening Post du 23 novembre. Il faut avouer qu’il rend assez bien l’idée qu’on peut se former de cette production de M. de Voltaire ; il est vrai qu’il ne le présente que sous le côté défavorable, et qu’il y a des éloges à joindre à cette critique amère et judicieuse.

15. — Il paraît un volume de Lettres secrètes de M. de Voltaire publiées par M. L. B,[3]. Elles sont écrites depuis 1734 jusqu’en 1744. Cette production semble, cette fois-ci, vraiment une infidélité : elle contient des choses faites uniquement pour le sein de l’amitié. Quoiqu’on annonce ces Lettres comme très-curieuses, comme relatives aux querelles de M. de Voltaire avec l’abbé Desfontaines, avec Rousseau, avec Le Franc de Pompignan, comme contenant des anecdotes littéraires et de bons jugemens sur les ouvrages du temps, on ne peut qu’attribuer à l’avidité des éditeurs cette publicité. On y trouve peu de faits, noyés dans tous les détails ou dans tout le verbiage auquel se livre un auteur qui écrit dans son déshabillé.

16. — Il court une chanson manuscrite qui paraît venir de Nantes. C’est une paraphrase d’une lettre écrite par M. de L’Averdy, controleur-général, à M. le duc d’Aiguillon, qui tient les États en Bretagne. Cette pasquinade, nécessaire à recueillir comme pièce historique, est moins que rien comme littéraire. Nous donnerons ici la lettre et la parodie.

Lettre de M. le Contrôleur-général à M. le duc
d’Aiguillon.

En vérité, monsieur le duc, la folie de vos États de Bretagne devient incurable. Il ne reste plus d’autre parti à prendre que de faire régler au Conseil l’affaire des trois ordres, et après cette décision solennelle, il n’y aura plus de remède. Demandez donc bien net à l’ordre de la noblesse, et à M. de Kerguesec en particulier, si leur intention est : 1o que toutes impositions cessent en Bretagne, et s’ils comptent que les autres sujets du roi paieront pour les Bretons ; 2o veulent-ils forcer le gouvernement à se monter sur le ton de rigueur et à quitter le ton de douceur qu’il avait pris ? Lorsque la raison et l’honnêteté conduisent les hommes, l’autorité peut céder, parce qu’il n’y a pas d’inconvénient ; mais lorsque la déraison et la révolte s’emparent des esprits, il ne reste d’autre parti à prendre que celui de la sévérité, et il y aurait du danger d’en user autrement. Pense-t-on que le roi laisse avilir à ce point son autorité ? 3o croit-on par-là hâter le retour des mandés ? Si la conduite de la noblesse avait été telle qu’elle devait être, il y a long-temps, monsieur le duc, que le roi aurait accordé cette grâce à votre demande. Mais je ne puis vous cacher, ni vous, monsieur le duc, le laisser ignorer à l’ordre de la noblesse, que le roi s’irrite : et hier encore, il a parlé de manière à faire sentir son mécontentement ; et si avant huit jours l’ordre de la noblesse n’a pris le parti convenable, le roi est prêt à partir. On croira que ce que je vous mande est un conte ; je puis cependant vous assurer que c’est la pure vérité.

Vous connaissez, monsieur le duc, l’attachement et tous les sentimens avec lesquels j’ai l’honneur d’être, etc.

Je vous prie de lire ma lettre à la noblesse.

À Versailles, le 5 décembre 1764.
Parodie.

Les anciens oracles se rendaient toujours en vers, afin qu’on les retînt avec plus de facilité, et par la même raison, on les mettait quelquefois en chant. On a cru devoir les mêmes honneurs aux sacrées paroles du contrôleur L’Averdy, en donnant une traduction en vers français de sa lettre du 5 décembre 1764 au duc d’Aiguillon, lue de sa part en pleins États, par le duc de Rohan, le dimanche 9 du même mois. Les lois scrupuleuses de la traduction ont laissé peu d’essor à l’enthousiasme poétique ; ainsi on prie le lecteur d’excuser le poète en faveur du traducteur. Pour la commodité publique, on a adapté cet hymne à l’air noble et célèbre, accompagné de plusieurs autres.

L’Averdy à d’Aiguillon.

En vérité, monsieur le duc,
Vos États ont le mal caduc
Et leurs accès sont effroyables ;
Sur mon honneur, ils sont si fous
Qu’il nous faudra les loger tous
En peu de jours aux Incurables.

Je vais faire dans le Conseil,
Avec le plus grand appareil,
Juger l’affaire des trois ordres ;
Et puis après ce règlement,
Pas pour un diable, assurément,
On ne pourra plus en démordre.

Votre monsieur de Kerguesec,

Qu’on donne pour un si grand Grec,
Et tout l’ordre de la noblesse,
Pensent-ils nous faire la loi,
Et que tous les sujets du roi
Paieront pour les tirer de presse ?

Je vous dirai, premièrement,
Que les Bretons, certainement,
Doivent être contribuables ;
Et tous ceux qui refuseront,
Aux yeux du Conseil paraîtront
Révoltés et déraisonnables.

Je vous dirai, secondement,
Qu’ils forcent le gouvernement
À prendre un ton des plus sévères,
À se monter à la rigueur,
Et quitter le ton de douceur
Qu’on avait pris dans leurs affaires.

On voit souvent, sans nul danger,
Le maître à ses sujets céder,
Surtout dans le temps où nous sommes,
Quand la raison, l’honnêteté
Vis-à-vis de l’autorité
Conduisent les esprits des hommes.

Mais aussi lorsque le démon
De révolte et de déraison
S’emparera de la noblesse,
Pense-t-on que Sa Majesté
Laisse avilir l’autorité
En reculant avec faiblesse ?

Je vous dirai, troisièmement,
Que les mandés du parlement[4]

Sont quittes de reconnaissance
Vers les gentilshommes bretons,
Qui, se conduisant comme ils font,
Ont retardé leur audience.

Si l’ordre s’était comporté
Comme il devait, en vérité,
Et n’avait pas fait résistance,
Le retour de tous les mandés,
Dès long-temps était accordé,
Monsieur le duc, à vos instances.

Mais je ne dois pas vous céler,
Ni vous leur laisser ignorer
Que tous les jours le roi s’irrite,
Et hier il disait hautement
À quel point il est mécontent
Des États et de leur conduite.

Pour les en faire revenir
Et leur tout faire consentir
Mettez donc toute votre peine :
Si vous ne pouvez réussir,
Je vois le roi prêt à partir,
Monsieur le duc, avant huitaine.

Ceci, de l’un à l’autre bout,
Semble un conte à dormir debout :
Mais cependant je vous assure
Que les trois articles présens,
Et le dernier très-nommément,
Sont la vérité toute pure.

Vous connaissez l’attachement
Et tous les autres sentimens
Avec lesquels j’ai l’honneur d’être
Votre très-humble serviteur,
De L’Averdy, le contrôleur.

Publiez, s’il vous plaît, ma lettre.

Fait en sortant de chez le roi,
Mercredi cinq du présent mois
De mil sept cent soixante-quatre.
Et le tout écrit de ma main
Pour que vous soyez plus certain
Que l’on ne peut en rien rabattre.

Puis sur le dos il est écrit
Et contresigné L’Averdy :
« Que l’on remette la présente
À Vignerod, noble génois[5],
Premier commissaire du roi
Aux États assemblés à Nantes. »

17. — Lettre de Zamon à Zélie. Cette héroïde est remarquable par le fond de l’histoire, qu’on donne comme vraie et tout récemment arrivée. Zamon est un jeune homme de vingt-deux ans, éperduement amoureux d’une fille du même âge : celle-ci répond à sa passion ; mais la fortune les obligeant de se séparer, ils se jurent en se quittant une fidélité inviolable. L’amant apprend bientôt que sa maîtresse se marie : le désespoir de perdre ce qu’il adorait le porte à se marier aussi. Après la mort de Zélie, on apporte chez lui une lettre de sa maîtresse, par laquelle elle lui apprend la nouvelle de son mariage et celle de sa mort en même temps : elle s’est empoisonnée. On sent que cette situation prête infiniment à la poésie et fournit des orages de cœur susceptibles d’une touche tendre et pittoresque.

19. — Timoléon paraît imprimé : on y lit à la fin un Avertissement de l’auteur, où il s’exprime catégoriquement sur les reproches d’ingratitude envers ses maîtres. Il paraît braver la calomnie, et cite pour sa défense le témoignage même de ceux auxquels on l’accuse d’avoir manqué de reconnaissance. Cet Avertissement, qu’il appelle nécessaire, est suivi de Réflexions, qu’il nomme utiles. Tous les lecteurs ne seront pas du même avis.

Cette pièce, qui, à deux reprises, n’a eu que trois représentations ou quatre, est absolument inférieure au Comte de Warwick.

21. — Les Italiens ont donné aujourd’hui la première représentation du Serrurier, comédie en un acte mêlée d’ariettes. Les paroles sont de M. Quétant, et la musique de M. Kohaut, Allemand, qui s’exerce pour la première fois dans ce genre-là. Il paraît qu’on est assez d’accord sur la méchanceté de ce drame. Quant à la musique, les sentimens sont partagés ; on convient pourtant, en général, qu’après le Maréchal il était difficile de travailler en pareil genre, sans rentrer dans la musique imitative de cette pièce. Le temps nous apprendra dans quel rang il faut fixer la production allemande.

Lettre à M. de ***, docteur en Sorbonne, sur la pièce qui a remporté le prix à l’Académie Française[6]. Brochure nouvelle, où l’auteur prétend démontrer qu’on trouve dans la pièce de M. Chamfort les principes de Rousseau, de M. de Montesquieu, de M. Helvétius, etc., enfin de tous les philosophes modernes, qui s’efforcent depuis long-temps d’étendre leur complot secret contre la religion. Il s’étonne que l’Académie, en couronnant cet ouvrage, paraisse en adopter tacitement la morale scandaleuse. Ce censeur, homme d’esprit, colore très-bien sa critique. On ne peut excuser le poète que par ce lieu commun, argument ordinaire de ses confrères, qu’une pièce de vers n’est pas un ouvrage théologique. Avec une pareille réponse on glisse ce qu’on veut. Cette Lettre est pleine de chaleur et d’un style énergique.

23. — On commence à exploiter fortement les mines littéraires allemandes. Un M. d’Antelmy, professeur à l’École Royale Militaire, vient de nous donner une traduction des Fables de M. Gothold Ephraïm Lessing, et de cinq Dissertations sur la nature de la fable[7]. Les idées de l’auteur allemand sur ce genre sont trop différentes des nôtres pour les adopter. Ces fables, pleines d’esprit et de sel en général, approchent plus de la manière de La Motte que celle d’aucun autre de nos fabulistes. Il y a des idées neuves, fines, philosophiques dans ses Dissertations ; mais il y règne une métaphysique fort déplacée dans un genre aussi simple, et surtout une pédanterie révoltante. On ne peut pardonner à cet Allemand son humeur contre les Italiens, les Français, et même ses compatriotes : on ne lui passe pas surtout ses critiques de La Fontaine. Au reste, il est curieux de voir sur cet article la façon de penser d’un étranger, et sa tournure d’esprit.

25. — On annonce dans le monde une nouvelle production de M. Rousseau de Geriève, les Lettres écrites de la Montagne. Cet ouvrage, magnifiquement imprimé en deux volumes, roule sur le gouvernement de Genève. On se doute bien que l’auteur y déploie toute son amertume contre une patrie ingrate à laquelle il a été obligé de renoncer. Il y fait en conséquence l’apologie de ses ouvrages, surtout de ceux qui lui ont attiré des persécutions si violentes. On prétend qu’il n’y dément en rien ses principes hétérodoxes et sa manière d’écrire hardie et pleine de feu.

27. — La nouvelle édition du Dictionnaire philosophique portatif, attribué à M. de Voltaire, paraît enrichie de huit articles nouveaux et de plusieurs changemens dans les anciens. Quoique proscrit presque partout et même en Hollande, c’est de là qu’il nous arrive.

Nous citerons à ce propos une anecdote relative à ce livre. Au mois de septembre dernier, MM. de l’Académie des Belles-Lettrés ayant été présenter au roi leur nouveau volume : « Eh bien ! dit le roi au président Hénault, chef de la députation, voilà encore votre ami qui fait des siennes. » Le Dictionnaire venait de pàraître. « Le malheureux, dit le président à ses confrères, il travaillait dans ce moment même à revenir en France. » C’est ce qui a donné lieu au désaveu envoyé par M. de Voltaire à l’Académie Française[8], et que personne n’a cru.

30. — M. de La Harpe, pour soutenir sa réputation naissante, vient de publier le recueil de ses pièces fugitives, sous le titre de Mélanges littéraires, ou Épîtres et pièces philosophiques. On trouve dans son troisième Discours ces vers remarquables, après un éloge de Voltaire :


Souvent même ses mains, reprenant les pinceaux,
Se ranimaient encor pour peindre les héros…
Et Zoïle marqué du sceau de l’infamie,
Et, pour dernier affront, méprisé par l’envie,
Le cœur rongé d’un fiel qu’il prenait soin d’aigrir,
S’agitait dans sa fange et n’en pouvait sortir.

On prétend que ces vers sont l’origine du dégoût de M. Fréron pour la tragédie de Warwick et pour tout ce qui sort de la plume du jeune poète. On lit avec plaisir les Réflexions sur Lucain. M. de La Harpe cherche à détruire l’apothéose qu’on affecte de faire, depuis peu, de cet auteur ; il le remet à sa véritable place, c’est-à-dire infiniment au-dessous de Virgile ; il fait sentir tout le ridicule, tout le faux des éloges que M. Marmontel prodigue à son héros.

31. — Chanson sur M. le Contrôleur-général[9].

Sur l’air : Avez-vous vu ce héros ?

L’Averdy prêche aux États
L’AvevQu’il est las
De leurs ennuyeux débats[10] :
Il raisonne, dans son style,
Comme un contrôleur habile.

Avez-vous vu son édit
AvezPlein d’esprit ?
En deux mots il a tout dit.
En moyens qu’il est fertile ;
C’est un contrôleur habile.

Qui l’aurait dit ? qui l’eût cru ?
AvezQu’un fétu
Tout prêt à montrer le cu,
Aurait appris à la terre
Ce qu’un contrôleur peut faire ?

La finance des Gaulois
AvezAux abois,
N’avait bientôt plus de voix,
Quand le roi, dans sa détresse,
Vite au contrôleur s’adresse.

Il sait faire en un moment ;
AvezSans argent,
Délirer le parlement :
Aux Choiseul faire la nique
C’est un contrôleur unique.

La finance, dans sa main,
AvezPrend un train
À faire bien du chemin :
Les effets changent de gîte.
Ah ! qu’un contrôleur va vite.

Sans ce Sully bien placé
AvezL’an passé
Dans un carton vernissé[11],
Notre sort était sinistre.
C’est un vigoureux ministre.

Celui qui nous l’a donné
AvezSoit loué,
Quoiqu’on le dise un roué ;
11 jauge, avec connaissance,
Tous les contrôleurs de France.

  1. V. 21 mai 1764. — R.
  2. Bruxelles et Paris, 1764, in-12. Cet ouvrage a été revu, quant au style, par l’abbé Morellet. — R.
  3. Robinet, éditeur de ce recueil, voulait apparemment en faire attribuer la publication à La Beaumelle. Bien que Voltaire, contrarié par cette indiscrétion, ait souvent désavoué les Lettres secrètes, il est indubitable qu’elles sont de lui et que les divers éditeurs de ses Œuvres auraient dû les reproduire toutes. — R.
  4. MM. de La Chalotais, Charette de La Gascherie, de Kersalaun, et de Montreuil, mandés à la suite de la cour. (Note du traducteur.)
  5. Le 17 octobre 1748, la république de Gênes admit M. d’Aiguillon au nombre de ses nobles. Il n’omet jamais ce titre de noblesse dans ses éminentes qualités. (Note du traducteur.)
  6. Par l’abbé Guidi. 1765, in-12. — R.
  7. Paris, 1764, in-12. P. Th. d’Antelmy, né à Trigance, en Provence, le 14 septembre 1730, est mort le 7 janvier 1783. — R.
  8. V. 17 octobre 1764. — R.
  9. Tout le sel de ces couplets consiste dans la répétition, exigée par l’air sur lequel on les chante, des trois premières syllabes du refrain. Les Mémoires secrets contiennent un grand nombre de poésies du même genre, fort en vogue dans ce bon vieux temps, si amèrement regretté de ceux qui proclament la génération actuelle immorale et impie. Nous respecterons assez nos lecteurs pour ne reproduire que celles qui se rattacheront à quelque événement politique.
  10. V. 16 décembre 1764. — R.
  11. V. 13 avril 1764. — R.