Mémoires secrets de Bachaumont/1762/Août

Texte établi par M. J. Ravenel, Brissot-Thivars éditeurs & A. Sautelet et Compagnie (Tome I (1762-1765)p. 82-92).
◄  Juillet
Septembre  ►
Août 1762

1er Août. — C’est M. Pigalle qui est chargé de continuer la suite des travaux du Roule. Bouchardon a écrit une lettre[1] à la Ville, dans laquelle il désigne cet artiste pour lui succéder. Cette générosité est d’autant plus louable, que ces deux grands hommes n’étaient point amis, et que la jalousie, trop souvent le partage des petits talens, avait élevé quelques nuages entre eux.

3. — Le bruit court depuis quelque temps que les Jésuites comparaîtront au jour indiqué, et feront plaider leur cause. Un avocat, nommé Domyné de Verzet, doit leur être défenseur. Si cela est, on assure que la réplique, très-courte, est toute prête, « Domine, salvum fac Regem ! » lui dira-t-on.

6. — Il court dans le monde une lettre au sujet d’un nommé Calas, roué à Toulouse, pour avoir assassiné, dit-on, son fils par fanatisme de religion, etc. On prétend que ce père infortuné est innocent. Il est question de travailler à réhabiliter sa mémoire. On attribue à M. de Voltaire cette lettre, qui n’a pas la touche forte et pathétique dont ce sujet était susceptible en de pareilles mains[2].

7. — Il paraît un Nouvel Appel à la Raison[3]. C’est un libelle des plus atroces et des plus furieux. C’est un enragé, qui dans son désespoir ne connaît plus ni frein ni bornes. Cet auteur est fort pour les péroraisons. Celle de ce livre-ci est très-pathétique. Les Jésuites désavouent celui-ci ; ils vendent le premier chez eux, et l’adoptent comme une production émanée de leur sein.

8. — On doit donner demain aux français une comédie nouvelle intitulée les Deux Amis, en trois actes et en prose. Elle est tirée du conte de La Fontaine qui porte le même titre. Un nommé Dancourt, acteur de province, en est auteur. C’est celui qu’on appelle l’arlequin de Berlin, qui s’est avisé de rompre une lance contre Rousseau[4].

Enfin le dernier coup est porté aujourd’hui à la Compagnie de Jésus. La Société est dissoute : ses membres sont exclus pour jamais de l’éducation de la jeunesse, à moins qu’ils ne prêtent un serment dont on leur donnera le formulaire. Cette époque est d’une grande importance dans la littérature.

9. — Jamais on n’a joué sur les boulevards une parade plus obscène, plus grossière, plus impertinente que la comédie d’aujourd’hui ; c’est le comble du ridicule. Il est inconcevable que des comédiens, qui s’érigent en juges des pièces, aient assez peu de goût pour hésiter même à renvoyer une aussi détestable drogue. Que dira-t-on, quand on saura que ce tripot appelle du jugement du public, et persiste à regarder cette farce comme pleine de sel et d’un excellent comique ! Quelle honte pour les auteurs dramatiques, d’être jugés par un aussi ridicule aréopage !

10. — Les plaisans s’exercent sur le compte des ci-devant soi-disant Jésuites. Entre les mauvaises choses qui courent sur eux, on distingue le distique suivant :

Que fragile est ton sort, société perverse !
Un boiteux[5] t’a fondée, un bossu[6] le renverse[7] !

11. — Les États-Généraux ont aussi défendu chez eux l’introduction d’Émile[8]. Si Rousseau a voulu faire parler de lui et se singulariser, il a pris une excellente route. Du reste, son livre est qualifié de toutes les épithètes malsonnantes qu’il pouvait désirer.

12. — On ne peut s’empêcher de consigner ici un bon, ou plutôt un grand mot de M. le Dauphin. On lui faisait la lecture, pendant qu’il était dans le bain, de la Gazette de Hollande, où était annoncée la proscription du livre de l’Éducation. « C’est fort bien fait, dit M. le Dauphin : ce livre attaque la religion, il trouble la société, l’ordre des citoyens ; il ne peut servir qu’à rendre l’homme malheureux : c’est fort bien fait. — Il y a aussi le Contrat Social, qui a paru très-dangereux, ajouta le lecteur. — Quant à celui-là, c’est différent, reprit Monseigneur, il n’attaque que l’autorité des souverains ; c’est une chose à discuter. Il y aurait beaucoup à dire : c’est plus susceptible de controverse, »

12. — Chevrier est décidément mort[9] : les gazettes nous apprennent, ou du moins nous insinuent qu’il a été empoisonné. C’est assez le sort des chiens enragés.

— M. l’abbé de L’Écluse, dans l’édition qu’il avait faite des Mémoires de Sully, ayant trouvé bien des choses défavorables aux Jésuites, dont il était ami, avait supprimé, altéré, défiguré tous ces endroits-là. Aujourd’hui qu’il n’y a plus de ménagement à garder, on vient de donner en un volume une addition ou supplément à ces Mémoires[10]. On y a restitué tout ce qui concernait la Société, et l’éditeur prétend avoir rendu les faits dans toute leur vérité.

13. — Le chevalier de La Morlière, plus connu par ses escroqueries, son impudence et sa scélératesse, que par ses ouvrages, vient enfin d’être mis à Saint-Lazare : sa famille a obtenu cette grâce, de crainte qu’un jour il ne la déshonorât par un supplice ignominieux.

14. — Le parlement a rendu hier un arrêt de brûlure contre un libelle intitulé : Mes doutes sur la mort des Jésuites[11]. Il est très-injurieux au parlement ; cela veut dire qu’il n’est pas fort de preuves. Quand on a des raisons à donner, on n’accable point ses juges d’injures. On disculpe à présent l’abbé de Caveirac de l’Appel à la Raison, et on lui met cette brochure-ci sur le corps.

15. — M. de Voltaire, animé d’un esprit de charité des plus fervens, ne cesse d’écrire en faveur du roué de Toulouse. Il envoie des Mémoires à toutes les personnes de considération, et ces nouvelles tentatives de sa part donnent lieu de croire que la première lettre[12] est de lui. On ajoute qu’il offre d’aider de sa bourse la malheureuse famille de cet innocent.

16. — Il paraît une brochure intitulée : Éloge de M. de Crébillon. Ce livre, écrit par un grand maître, ne remplit nullement son titre. On y dissèque pièce à pièce le Théâtre de cet auteur, et l’on ne fait grâce qu’à Rhadamiste et Zénobie. On regarde tout le reste comme ne pouvant passer à la postérité. On y tombe sur le corps de Rousseau le lyrique, et on le maltraite très-fort. On exalte la bonne intelligence qui a toujours régné entre M. de Crébillon et M. de Voltaire, quoique ce dernier ait refait trois de ses pièces. À tous ces différens traits on croit reconnaître la main qui a travaillé cette brochure : M. de Voltaire ne peut être loué dignement que par lui-même[13].

19. — On parle d’un livre infâme, horrible, exécrable. Il est intitulé, les Trois Nécessités, et se répartit en trois chapitres : Nécessité de détruire les Jésuites en France : Nécessité d’y anéantir la religion chrétienne : Nécessité d’empêcher M. le Dauphin. On prétend que ce libelle affreux est fait en faveur des Jésuites ; que de la première nécessité on en veut inférer la nécessité des deux autres. Quoi qu’il en soit, personne ne dit avoir lu ces horreurs, bien que tout le monde en parle. On présume avec assez de raison que ce livre n’existe que par son titre. C’est un canevas épouvantable, qu’un monstre fanatique aura répandu dans le public pour le donner à remplir à qui l’osera[14].

20. — Il paraît que le procès de Rousseau reste là. On prétend qu’Abraham Chaumeix est auteur du réquisitoire de M. l’avocat général[15] ; il est aussi plat, aussi dénué de bon sens que son auteur.

25. — Cette après-midi l’Académie Française a tenu sa séance publique, peu brillante aujourd’hui, et l’on a vu, au grand étonnement de tous les spectateurs, deux filles, mademoiselle Mazarelli et sa compagne, dans la loge du Directeur Moncrif. Depuis quand le temple des Muses devient-il celui des courtisanes ?

M. Thomas a remporté le prix de poésie. C’est pour la quatrième fois qu’il est couronné. Son Ode est intitulée, le Temps. C’est du galimatias. Il y a deux strophes de sentiment qui méritent d’être distinguées, mais encore sont-elles gâtées par l’enflure du style.

Il avait fait une seconde Ode[16] qui se trouve avoir balancé le prix. Il y a plus de philosophie, et elle est moins bouffie. M. d’Alembert a relevé tout cela par sa déclamation magistrale et pédantesque. Il a également régalé le public de différentes bribes des autres Odes qui ont paru les moins mauvaises. Il a fait ensuite ce qu’on peut appeler la parade. Il a lu une suite des Réflexions sur la poésie et sur l’Ode en particulier[17] : de mauvaises plaisanteries mêlées de beaucoup d’amertume, faisaient tout le fond de sa dissertation. Elle a fait rire à gorge déployée.

On a annoncé pour sujet du prix de l’année prochaine l’Éloge de M. le duc de Sully, surintendant des finances. On a battu des mains à cette annonce, et quelqu’un a dit avec esprit : « Voilà l’Éloge fait. »

M. Saurin a fini la séance par la lecture du premier acte d’une tragédie, à laquelle il travaille : c’est un sujet tiré de l’anglais[18], intitulé dans l’original, Tancrède et Sigismonde. Il a changé ces noms en ceux de Blanche et de Guiscard. Les huées soutenues ont empêché d’entendre cette lecture, qui ne promettait rien de satisfaisant, l’auteur n’étant pas un grand tragique. Le ton déclamatoire et l’enthousiasme avec lequel il a débité cette drogue, a beaucoup fait rire : il ne s’est point décontenancé de cet accueil peu favorable, et a fini son acte jusqu’au dernier vers, sans doute sans s’apercevoir du mauvais succès qu’il avait[19].

26 — Hier, dans la séance de l’Académie, on lut une Ode sur la patience, où il y avait des idées, du sentiment et de la philosophie. Elle était peu lyrique. On la donna comme méritant des éloges, sans dire le nom de l’auteur. On le connaît aujourd’hui, c’est M. Lemière[20].

27. — L’abbé de Radonvilliers, sous-précepteur des enfans de France et ex-Jésuite, se met sur les rangs pour être de l’Académie. Il ne peut faire valoir en sa faveur que son poste à la cour. Aucun mérite de littérature ne milite pour lui, et de ce côté il est fort inférieur à son concurrent, l’abbé de Voisenon[21].

28. — Il se publie dans les rues un long Mandement[22] de M. l’archevêque contre le livre de l’Éducation de Rousseau, fort bien fait. Les raisonnemens ne sont pas d’une force péremptoire, et de ce côté-là le livre ne reste pas pulvérisé : mais on lance les foudres de l’Église sur quiconque oserait lire un pareil ouvrage. Cette censure vient un peu tard, Émile étant entre les mains de tout le monde, et ayant produit tout le mal dont le lecteur est susceptible. Au reste, c’est une affaire de forme.

Les Pourquoi, ou Questions sur une grande affaire, pour ceux qui n’ont que trois minutes à y donner. Cette plaisanterie, qui a couru long-temps manuscrite, imprimée aujourd’hui, est attribuée à M. de Voltaire. Elle roule sur la dissolution de la Société : elle porte un caractère d’aisance et de gaieté, digne de son auteur.

29. — On parle différemment du sort du frère Berthier, si plaisanté par Voltaire[23]. On a prétendu depuis quelques jours qu’il était instituteur des Enfans de France. Ce bruit est faux. M. le duc de La Vauguyon avait la meilleure volonté du monde de le pousser à ce poste, mais il y a apparence qu’il sera tout au plus à la bibliothèque de M. le Dauphin, ou à celle du roi : jusqu’à présent il est chez ce seigneur.

29. — Personne, dans le monde littéraire, ne doute que l’Éloge de M. de Crébillon dont on a parlé, ne soit de M. de Voltaire. Il est fâcheux que ce grand homme ne puisse se guérir de la basse jalousie qu’on lui reproche si justement : il la marque dans cet ouvrage, au point de tronquer, de mutiler les vers du Sophocle français pour les rendre ridicules. C’est une chose aisée à vérifier par quiconque fera la comparaison. M. de Voltaire ne peut surtout digérer que son rival ait été imprimé au Louvre, tandis qu’il n’a pas encore joui de cet honneur.

30. — Il court dans le monde une plaisanterie de l’abbé de Voisenon. Il faut expliquer le fait. M. l’abbé de Boismont, le Mirebalais de l’Académie[24], ne paie point ses dettes. Un certain doyen de Valenciennes, auquel il doit une pension sur une abbaye qu’il a, ne pouvant arracher rien de ce gros bénéficier, est venu en personne exiger son dû. Ayant demandé où demeurait cet abbé, il s’est fait une méprise, et au lieu de lui donner l’adresse de l’abbé de Boismont, on l’a envoyé chez l’abbé de Voisenon, à Belleville. N’ayant pas trouvé ce dernier, M. le doyen a laissé un billet qui expliquait la cause de sa venue : sur quoi l’abbé de Voisenon a répondu par la lettre suivante, qui court aujourd’hui tout Paris.

« Je suis fâché que vous ne m’ayez pas trouvé, Monsieur : vous auriez vu la différence qu’il y a entre M. l’abbé de Boismont et moi. Il est jeune, et je suis vieux ; il est fort et robuste, et je suis faible et valétudinaire ; il prêche, et j’ai besoin d’être prêché ; il a une grosse et riche abbaye, et j’en ai une très-mince ; il s’est trouvé de l’Académie sans savoir pourquoi, et l’on me demande pourquoi je n’en suis pas ; il vous doit une pension enfin, et je n’ai que le désir d’être votre débiteur. Je suis, etc. »

— On ne peut voir de plus mauvaise tragédie que l’Ajax qu’on a joué aujourd’hui ; il ne mérite point la moindre analyse. La plus pitoyable intrigue, des caractères faux et bas, un Ajax infâme, pas le moindre intérêt, des vers d’un ridicule à faire éclater de rire, voilà ce que c’est que ce drame. Les acteurs ont fort mal joué, entre autres Le Kain faisant le héros de la pièce, et beuglant comme un taureau qu’on égorge. Au cinquième acte un confident vient apprendre à Ajax qu’Ulysse est le possesseur des armes d’Achille : « Seigneur, tout est perdu, » s’écria-t-il. À l’instant des battemens de pieds et de mains qui ne tarissaient point, ont annonce à l’auteur[25] qu’il était plus malheureux que son héros.

  1. On trouve cette lettre dans le Mercure de France, septembre 1762, p. 163. — R.
  2. Wagnière fait remarquer, avec raison, que le jugement que l’on porte ici sur cette lettre de Voltaire est contradictoire avec ce qui sera dit dans les articles des 13 décembre 1762 et 13 mars 1765. Nous aurons plus d’une fois à signaler de semblables contradictions. — R.
  3. Bruxelles, Van Den Berghem, 1762, in-12. M. Barbier attribue cette seconde partie à l’abbé de Caveirac, connu par son apologie de la Saint-Barthélemy. — R.
  4. Dancourt, né vers 1725, mort à Paris le 29 juillet 1801, a répondu à la Lettre de J.-J. Rousseau à d’Alembert par une apologie du théâtre intitulée : L. H. Dancourt, arlequin de Berlin, à J.-J. Rousseau, citoyen de Genève ; Amsterdam, 1759, in-8o. L’unique représentation des Deux Amis eut lieu le 9 août. Cette pièce n’a point été imprimée. — R.
  5. Saint Ignace.
  6. L’abbé de Chauvelin.
  7. Cette épigramme se lit ainsi dans la Correspondance littéraire de Grimm, 15 août 1762 :

    Veux-tu savoir le sort de la secte perverse ?
    Un boiteux rétablit, un bossu la renverse. — R.

  8. La reine de Hongrie venait de faire la même défense pour ses États. — R.
  9. Chevrier mourut le 2 Juillet 1762, d’une indigestion. — R.
  10. Supplément aux Mémoires de Sully ; nouv. édit. augmentée (par les abbés de Montempuis et Goujet) ; Amsterdam, 1762, in-12. C’est une réimpression avec des augmentations et une préface, par l’abbé Goujet, des Observations sur la nouvelle édition des Mémoires de Sully, etc., publiée en 1747 par l’abbé de Moutempuis, recteur de l’Université de Paris. — R.
  11. In-12 de 45 pages ; sans date. — R.
  12. V. 6 août 1762. — R.
  13. Cet Éloge est en effet de Voltaire et se trouve dans ses Œuvres. — R.
  14. V. ier et 8 octobre 1762. — R.
  15. V. 9. juin 1762. — R.
  16. Sur les devoirs de la société. — R.
  17. Le 25 août 1760, d’Alembert avait lu, à la séance publique de l’Académie Française, des Réflexions sur la poésie, que l’on trouve ainsi que la Suite dont parlent les Mémoires dans le cinquième volume de ses Mélanges de littérature — R.
  18. De Thompson, qui lui-même avait mis à contribution un épisode du roman de Gil Blas, le Mariage par vengeance. — R.
  19. V. 26 septembre 1763. — R.
  20. L’Ode sur la patience n’a point été imprimée dans les Œuvres de Lemière. — R.
  21. V. 26 mars 1763. — R.
  22. Mandement portant condamnation d’un livre qui a pour titre Émile ou de l’Éducation par J.-J. Rousseau, citoyen de Genève ; Paris, 1762, in-4o. La réponse dont Jean-Jacques a honoré ce Mandement le fera passer à la postérité. Barbier l’attribue à M. Brocqueville, Lazariste. — R.
  23. Voyez dans les Œuvres de Voltaire la facétie intitulée Relation de la maladie, de la confession, de la mort et de l’apparition du Jésuite Berthier. — R.
  24. Nicolas Thyrel de Boismont, né dans un village près de Rouen, vers 1715, mort à Paris le 20 décembre 1786. Il avait, en 1755, remplacé à l’Académie Française l’évêque Boyer. L’ardeur scandaleuse, pour nous servir de l’expression de Collé, avec laquelle la duchesse de Chaulnes sollicitait pour cet abbé, donna lieu à l’épigramme suivante adressée au docte corps :

    Prenez Déjà Livie en votre temple
    PreneÀ mis jadis un guerrier sans talens ;
    Aujourd’hui même encor Julie, à son exemple,
    Pousse un petit collet qu’elle a mis sur les dents.
    Prenez garde qu’enfin quelqu’autre Messaline,
    Prenez N’écoutant que ses intérêts,
    Prenez Pour confrère ne vous destine
    Prenez Un âne de Mirebalais.

    « on entend, dit Collé, par Livie, la duchesse de La Vallière, qui a fait entrer

    à l’Académie M. de Bissy, son amant. Julie est madame de Chaulnes, et le petit collet l’abbé de Boismont, que l’on dit être son souteneur, car elle n’eut jamais d’amants. » Journal historique, t. II, p. 84 et 85. — Nous n’aurons pas besoin sans doute de rappeler au lecteur le genre de mérite qui distingue les ânes du Mirebalais. — R.

  25. Poinsinet de Sivry. — R.