Mémoires d’une danseuse russe/T3-01-4

Sous les galeries du Palais Royal (1 à 3p. 65-89).

Bandeau typographique
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IV

J’ENTRE EN SCÈNE



A u bout de six semaines, j’entrai dans les marcheuses, laissant derrière moi des élèves qui étaient là depuis un an. Le premier soir, je sus ce que c’était de se coucher sans souper. On venait de fouetter six danseuses, l’une après l’autre, sur le billot, quand le surveillant cria à haute voix.

— Mariska !

À l’appel de mon nom, que je ne m’attendais guère à entendre, ne sachant pas quel méfait j’avais pu commettre dans le ballet, un frisson me passa par tout le corps, et je me dirigeai en tremblant vers le pilori entre les six postérieurs palpitants des danseuses fouettées, agenouillées avec leurs maillots retournés au bas des cuises.

Je dus m’agenouiller sur le cousin, les genoux écartés. Une surveillante me rabattit le maillot en un clin d’œil sur les cuises et me fit étendre sur le billot. La directrice m’appliqua vingt neuf-coups de cordes, qui voltigèrent sur mes fesses et sur mes cuisses nues avec l’habileté consommée et la rigueur qui rendaient la correction si douloureuse.

J’avais joué des fesses malgré moi, mais je n’avais pas poussé un cri par un effort de volonté surhumaine, ne voulant pas servir de risée aux grands seigneurs, qui venaient avec leurs dames, après le théâtre, se régaler de cette gigue supplémentaire, si alléchante aux lumières, et qui riaient à se tordre, quand les fesses se secouaient furieusement et que les fouettées criaient comme des brûlées.

On ne me fit pas m’agenouiller auprès des grandes filles qui venaient d’être fouettées, bien qu’il y eût de la place. Je dus m’agenouiller dans la tenue penchée auprès des stalles, les fesses et les cuises nues, le maillot sur les genoux, sans doute pour que les assistants vissent de plus près des fesses neuves pour les lumières. Je vins prendre ma place les yeux secs.

La séance n’était pas terminée. Il y avait encore à fouetter une surveillante qui s’était relâchée dans son service. C’était une femme de trente deux ans, qui, elle aussi, dut se mettre sur le billot. Seulement comme elle était en tenue de ville, ce fut une de ses collègues qui dut venir la trousser.

Elle avait un pantalon collant, fendu par derrière, que bombait un opulent postérieur. Avant de la faire déculotter, la directrice cingla cinq ou six fois la croupe emprisonnée. On voyait les muscles palpiter sous la toile collante. Puis la servante lui baissa le pantalon, et jeta la chemise sur les reins. Les fesses très blanches étaient sillonnées de lignes rouges.

Ainsi posé sur le billot le gros postérieur paraissait très volumineux. Les cordes envolées dans l’espace retombèrent éparpillées au bas des hanches, s’enroulèrent, s’imprimant en rouge vif sur une large surface. Elles voyagèrent, retombant avec un bruit mat sur les deux globes charnus, assommant la chair à chaque coup.

Par exemple ici les spectateurs en eurent pour les yeux et pour les oreilles. Le gros postérieur bondissait et se démenait furieusement, et la chanson, qui avait commencé dès les premières cinglées, s’accentua jusqu’à la fin, arrivant à l’aigu.

Elle reçut ainsi trente-neuf coups de cordes, assénés avec la même violence, les dix derniers sur les cuisses, mais l’un après l’autre, la fouetteuse alternait les coups. Quand c’était la cuisse gauche, les cordes passant sous le creux s’égaraient dans les cuisses, à la grande hilarité des spectateurs, et au grand préjudice du chat maltraité.

Avec les surveillantes, on ne prenait pas les mêmes ménagements qu’avec nos fesses, non plus que pour le reste, qui avaient chez nous un double emploi, comme vous le savez.

Je dus me coucher toute seule, attendant dans mon lit mes compagnes de dortoir. J’endurai une telle souffrance, que mon énergie m’abandonna, et maintenant que je n’avais plus de témoins, je donnai un libre cours à mes larmes, qui ne cessèrent que lorsque mes camarades vinrent se coucher. Mais j’étais étendue sur le ventre, et elles ne pouvaient voir mes yeux rougis de larmes.

J’eus un mal d’estomac affreux toute la nuit. On dit que qui dort dîne ; je n’eus même pas cette ressource, je ne pus fermer l’œil de toute la nuit.

Quatre jours après, je dus de nouveau venir parader sur le billot. Bon ! pensé-je, encore une nuit sans souper. Je reçus vingt-neuf coups de cordes sur mes fesses nues, qui frétillèrent tout le temps de la correction qui fut très sévère.

Je dus m’agenouiller cette fois à côté de l’échafaud, et si je ne vis pas fouetter mes camarades, j’entendis le concert des fustigées, en même temps que les coups de cordes bruyants de l’archet, qui battait la mesure sur la chair claquée. Mes fesses se tortillèrent tout le temps qu’on fouetta la demi-douzaine de danseuses condamnées.

Quand on nous délivra, au lieu de reprendre ma place dans les rangs, on me conduisit dans un appartement, où je me trouvai en présence du jeune lieutenant des Gardes, qui avait fessé en public la jeune marcheuse de quatorze ans et demi. Il était enveloppé dans une robe de chambre en flanelle.

Je pense que tu ne seras pas aussi rebelle que ta jeune camarade, Mariska. Avec des appas comme les tiens, tu ne peux manquer d’être une luronne. Puis tu supportes si stoïquement les cordes, que tu dois être une fille énergique. Mais tu vas te restaurer pour avoir des forces cette nuit.

Je lui fus si reconnaissante de l’offre qu’il me faisait de partager son souper, qu’il dut lire dans mes yeux l’amour dont j’allais le payer de sa gracieuseté.

Je dus me mettre toute nue et m’asseoir à nu sur ses cuisses, mes fesses brûlantes appuyées contre son beau vit, qui bandait déjà superbement, et qui se mit à bander à tout rompre, sous ce brasier. Il était surpris lui aussi de l’épaisseur de ma toison à mon âge, il parcourut tous mes charmes, palpant les reliefs pendant que je mangeais.

Il ne toucha à rien. Mais quand j’eus fini, il fit sauter un bouchon de champagne, il m’en fit vider plusieurs coupes, j’en bus plus de la moitié.

Cette boisson mousseuse, que je buvais pour la première fois, me causa une demi-griserie, qui, ajoutée au feu qui ardait déjà mes fesses, firent de moi un vrai volcan. Et avec mes dispositions naturelles, vous devinez ce que furent les premières joutes de cette nuit. Pendant deux heures, il n’y eut pas de cesse dans le frétillement de mes fesses, dans mes épanchements, dans la valse enragée de mes tétons.

Lui aussi fut surpris d’une pareille sarabande. Il est vrai qu’il avait le droit de l’être plus qu’aucun de mes précédents enfileurs, car aucun ne s’était trouvé à pareille fête, la griserie, l’incendie de mes fesses, l’amour uni à la reconnaissance, et ce qui ne gâtait rien, au contraire, le fouteur était un jeune et beau garçon, vigoureux, et bien outillé. Tout çà contribuait à m’entretenir dans une verve endiablée.

Nous nous endormîmes collés l’un à l’autre lui derrière moi, insinué comme l’onde à mon corps. Quand il se réveilla au matin, il m’appliqua cinq ou six claques qui m’éveillèrent en sursaut.

Cette fois, il voulut s’étendre sur moi pour se reposer sur mes tétons. Il me pénétra lentement, les mains accrochées à mes fesses. Il fut surpris de les sentir frétiller à peine logé.

— On n’a pas idée d’un pareil tison.

Il resta une heure étendu sur mes seins, mes fesses toujours dans ses mains, jouissant trois fois. Je ne comptais pas combien de fois je goûtai du plaisir, mais ce fut assurément plus souvent que lui.

Le soir il me fit mander de nouveau dans sa chambre. Lui, qui ne passait jamais deux nuits de suite avec la même compagne de lit, ne pouvait pas se passer de moi. Mais avant de nous coucher, comme je n’avais pas reçu le fouet, après le champagne, il m’appliqua entre ses cuisses une solide fessée qui m’incendia le postérieur. Je gardai mon plus gracieux sourire.

Quand nous eûmes fini nos passes amoureuses, qui avaient duré près de deux heures après tout ces excitants, je pris le vaillant champion dans mes lèvres. Il grossit aussitôt, s’enfonçant dans ma bouche. Il se demandait si ce que je faisais là, n’était pas une passion chez moi avec mon tempérament de feu.

Quand il fut en état, je me retournai, lui disant en lui présentant, sous mes fesses levées, le logis naturel entrebâillé, me souvenant de mon dépuceleur :

— Logez-le là, monseigneur, il aura un gîte chaud toute la nuit.

— Voyez donc les bonnes idées qu’elle a cette petite putain là.

Il se logea dans le repaire, s’appuyant sur mes fesses brûlantes. Il eut l’occasion avant de s’endormir d’éprouver deux fois le frétillement de mes fesses. J’eus encore quelques rêves réalisés pendant la nuit. Je crois que lui aussi y participa une fois.

Il lui arriva à lui aussi de bander plus fort en se réveillant. Seulement, comme il était jeune et vigoureux, il me servit deux fois sans désemparer.

Depuis ces deux nuits, il me prend de temps en temps dans son lit, quand je viens d’être fouettée. Il sait que ma reconnaissance pour le souper que je lui dois, augmente ma ferveur, et que l’incendie allumé dans mes fesses par vingt-neuf coups de cordes sévères dure jusqu’au matin.

Pendant deux ans je passai par tous les grades, encouragée par les cordes et le martinet, toujours suspendus sur mes fesses nues. Il n’y avait guère de semaine, où je n’eusse à danser quelque ballet avec la douleur cuisante de la cravache ou de la baguette.

Quand je fus dans les premières danseuses, j’avais acquis une souplesse, et une agilité, qui me permettaient de danser d’une façon impeccable. Çà ne m’empêchait pas de recevoir de temps en temps vingt-neuf coups de cordes à la fin de la répétition générale sur mes fesses nues, qui alors ne revenaient jamais au bercail d’une heure ou deux. On me fouettait la plupart du temps sans motif plausible, simplement pour augmenter le plaisir des débauchés qui m’avaient retenue.

Le soir, quand on me fouettait après la représentation, je ne me couchais jamais sans souper, car c’était toujours mon motif. Mes locataires de la nuit, quelques-uns par bon cœur, le plus grand nombre par égoïsme, me faisaient partager leur souper, pour que je ne faiblisse pas pendant les ébats nocturnes.

Je crois que mes aptitudes physiques avaient dû passer de bouche en bouche, car j’étais la plus demandée, surtout depuis que j’avais dix-huit ans. Pendant les trois dernières années de mon contrat, je ne reçus jamais le fouet sur mes fesses nues, pendant ou après la répétition, sans passer par les mains de quelque débauché.

Je fus même mandée un jour par un couple, mari et femme, qui me firent m’étendre sur le ventre. La dame s’étendit à cul nu sur mes fesses brûlantes, tandis que l’époux agenouillé entre mes cuisses, fourrageait le noble con de sa moitié. La croupe de la dame dansait sur la mienne à chaque coup de cul que donnait l’enfileur. Elle sentit mes fesses frétiller sous les siennes.

En se relevant, ils vinrent constater le phénomène, en y portant les doigts.

Le mari s’assit à cul nu sur mon postérieur. L’épouse enfourcha la monture, et chevaucha le plus allègrement du monde. Les fesses dures du monsieur s’enfonçaient dans les miennes, les élargissant à chaque descente de la cavalière. Mon frétillement précéda leur épanchement, et ne cessa qu’avec la chevauchée.

Ce n’était pas fini ainsi. Le mari me présenta le postérieur satiné de sa femme, que je dus embrasser dans le bas, et le darder de petits coups de langue. Puis il la renversa sur ses cuisses, je dus m’agenouiller devant le chat de la jeune femme, que je dus bouffer pendant une demi-heure, pour tirer trois fois des perles à son petit clitoris.

Ces deux époux s’étaient si bien trouvés du bon matelas charnu, très large, et, ce qui ne gâtait rien, toujours brûlant, ainsi que de ma langue experte, qu’ils faisaient monter de temps en temps le bon sommier élastique. La séance se terminait toujours par une conversation en trois points, qui durait une demi-heure plus ou moins.

Un jour les Grands-Ducs donnèrent une fête intime à leurs amis. J’avais alors dix-neuf ans, et tous mes charmes s’étaient richement développés. Comme c’était en plein été, le ballet se dansa sur une pelouse ombragée de grands arbres, qui se trouvait au milieu du parc qui entourait l’Institut, où nous allions respirer l’air dans la journée, car nous vivions ainsi que vous le savez comme des recluses.

Nous étions en tenue de répétition. L’orchestre était au grand complet. Le plus grand nombre des musiciens n’avaient jamais assisté à un ballet répété dans cette tenue. Aussi ils reluquaient avec des yeux concupiscents ces maillots de chair humaine qui les fascinaient.

On exécuta d’abord deux danses de caractère, une valse et une mazurka, qui permettaient de voir l’entrelacement des cuisses, et les postérieurs, tous d’une belle dimension, car il n’y avait que les grandes filles, qui prissent part à ces deux danses. C’était la première fois que je valsais en plein air. Avec la chaleur qu’il faisait sur cette pelouse, cet enlacement des cuisses, la chair moite, nos toisons mêlées, produisirent sur moi un effet désastreux. Je me mouillai, mes fesses se mirent à frétiller malgré moi, refusant d’aller en mesure.

Les Grands Ducs s’apercevant de ce grave manquement à la cadence en présence de leurs amis, interrompirent la valse, et firent approcher les deux délinquantes, qui durent présenter leurs fesses nues à la correction qu’elles allaient recevoir séance tenante.

Comme dans la posture où nous étions, le fouetteur pouvait tout voir, il aperçut au bas de ma toison, quelque chose d’anormal. Il y porta le doigt et constata l’accident.

Il appela ses amis, qui vinrent défiler devant la preuve évidente de mon épanchement, riant de ma facilité à me mouiller, y mettant le doigt, appuyant sur le corps du délit. Cette insistance prolongée des doigts inquisiteurs reproduisit le phénomène, au dixième contact mes fesses se mirent à frétiller de nouveau, au grand ébahissement du doigt qui passait l’inspection en ce moment.

Les doigts continuèrent leur investigation quêteuse. Pendant cette constatation obstinée, le même phénomène se reproduisit encore deux fois.

Comme j’étais la seule coupable, je reçus une douzaine de coups de cordes sur mes fesses nues. Je dus rester à genoux sur le gazon, appuyée sur les mains, sous les yeux des spectateurs qui braquaient leurs lorgnettes sur mes nudités étalées dans leur plein, pendant qu’on reprenait la valse, et qu’on dansait la mazurka. Ma compagne dût prendre une autre valseuse.

J’eus la permission de me relever pour le ballet, sans qu’on m’eût autorisée à prendre un bain de siège, dont j’avais pourtant grand besoin, dans un des bidets qu’on avait rangés autour de la pelouse. Je vis bien pourquoi à la fin de la danse, c’était pour me prendre toute chaude.

On congédia l’orchestre, le maître de ballet, les surveillantes, on garda trente deux filles des mieux roulées dont j’étais, et une douzaine de femmes de chambre, qui n’allaient pas manquer de besogne.

Chacun fouetta celle qu’il avait choisie. Ce fut, pendant quelques minutes, un concert vocal des mieux nourris. Moi, que le Grand Duc qui m’avait fouettée avait choisie, malgré les douze coups de cordes reçus, je subis sans une plainte les vingt-neuf coups de verges dont il se servit pour mon postérieur rose, et qui me torturaient cependant affreusement, venant se greffer sur la récente fessée, mais mes fesses se tortillaient de la belle façon.

Quand les fesses et les cuisses furent partout d’un beau rouge cardinal, les fouettées durent s’agenouiller sur le gazon, toute la pelouse en était couverte. Les amis des Grands-Ducs, qui étaient tous jeunes et vigoureux, se logèrent assez facilement dans l’hiatus entrebâillé, venant s’appuyer sur les croupes incendiées, et joutèrent dans un repaire brûlant, accrochés aux gros tétons de leur monture.

Quand je sentis le noble outil Grand-Ducal pénétrer un peu brutalement entre les lèvres que je lui ouvrais, écartant les obstacles, ma vanité ne connut pas de borne, et quand son ventre princier vint heurter mes fesses brûlantes, elles frémirent de plaisir.

Il fut surpris d’une riposte aussi prompte, l’attribuant sans doute à l’honneur qu’il faisait à mon con de serve d’y loger un outil royal. Que ce fut ça, ou autre chose, il voulut que ses amis les plus vigoureux s’en rendissent compte sur le champ.

Pendant les joutes charnelles les filles de chambre avaient installé sur la pelouse les bidets à côté de chaque jouteuse. Elles couraient de l’un à l’autre pour faire la toilette à leurs bijoux. C’était un spectacle fort amusant de voir bassiner, éponger et essuyer ces postérieurs, tous de grosse dimension, car il y en avait qui s’étaient logés dans les fesses, et ces chats barbouillés, qui se tenaient en l’air, car les amis changeaient de monture.

Moi, j’y passai douze fois, foutue par derrière, par le frère du Grand-Duc, puis par les dix amis qu’il avait conviés à éprouver la valeur de mes fesses. Je payai comptant à chaque fouteur.

La séance était terminée qu’on me foutait encore. On voyait se dandiner au dessus des bidets, les trente et une paire de fesses cramoisies, qui perdaient le trop plein qui dégouttait sur les cuisses, ici par l’issue d’en haut, là par l’issue du milieu, quelques-unes par les deux. On attendait que j’eusse fini pour nous obliger à faire notre toilette toutes ensemble. Les filles de chambre ne servaient que pendant l’action pour que les jouteurs ne chômassent [pas].

J’étais tellement éreintée, après ces enfilades répétées, et le branlage des trente deux doigts, qu’on me dispensa de la corvée du soir.

Je ne voyais plus aux stalles d’orchestre le jeune lieutenant des Gardes, si bien outillé, et si aimable dans la conversation charnelle. Je ne savais pas ce qu’il était devenu.

Depuis la fête intime, donnée par les Grands Ducs à leurs amis, je reçus pendant deux mois le fouet plus souvent qu’à mon tour, soit pendant ou après la répétition, soit au retour du théâtre, et l’après-midi, comme à minuit, par un ami des Grands Ducs qui bénéficiait de l’incendie allumé dans mes fesses. Il y avait des jours où je recevais le fouet deux fois, la première pendant le répétition, légèrement, car on devait savoir que j’étais retenue pour la nuit et, qu’à cette heure là, le feu n’avait pas besoin de durer longtemps, la seconde fois sévèrement, parce que l’incendie ne devait s’éteindre qu’au matin.

Les Grands Ducs venaient à la répétition deux ou trois fois par mois. Ils n’arrivaient guère que pour la reprise de l’ensemble. Ils choisissaient deux filles plantureuses, ils les aimaient ainsi, que quatre surveillantes venaient fouetter agenouillées devant la loge Grand-Ducale, la tête sur le parquet, les cuisses écartées. Là, elles leur appliquaient en mesure, pendant que l’orchestre jouait une redova, trente-neuf coups de cordes à tour de bras sur les fesses et sur les cuisses, qui s’empourpraient à chaque cinglée rudement détachée.

Elles avaient ordre, pour les châtier des cris qu’elles ne manquaient pas de pousser, pendant que l’archet de cordes battait la mesure sur l’épais métronome de chair, de battre quelques mesures de plus, en supplément entre les cuisses. Ces trois ou quatre battements, sur ce métronome si sensible, leur faisaient terminer le concert par un final aigu.

Ils prenaient des filles plantureuses pour deux raisons. Ils les faisaient mettre toutes nues, puis se faisaient déshabiller par les deux filles. L’une s’étendait sur le ventre, les cuisses élargies. Le fouteur se couchait sur le dos, le derrière sur les fesses brûlantes de la porteuse. L’autre devait venir s’enferrer à reculons, cuisse de ci, cuisse de là, de façon à venir reposer son cul brûlant sur le ventre du fouteur. Elle devait jouer des fesses, se remuer sans s’enlever du clou, roulant sur la colonne, la pressurant, jusqu’à ce que l’issue arrivât.

Elle devait continuer le roulement des fesses, jusqu’à ce que la monture eut cessé de la fesser. Ils encourageaient la croupe à se distinguer par des claques sur les fesses, et sur tout ce qu’ils avaient à la portée de leurs mains, les hanches, les reins, les cuisses. L’éjaculation durait une bonne minute sous cette double pression.

Ils choisissaient des filles aux larges assises pour avoir sous leurs fesses un matelas débordant, et sur le ventre un édredon qui rejoignait le matelas. Ils étaient entre deux brasiers.

Les deux actrices changeaient ensuite de rôle. La seconde devait, pendant qu’il se reposait sur le matelas brûlant, mettre le perforateur en état, en le prenant dans sa bouche, les lèvres sur les réservoirs, remontant peu à peu, quand le gland lui touchait le gosier, jusqu’à ce qu’elle put le prendre dans son con.

À celle-ci, il fallait un peu plus de temps qu’à la première, aussi les encouragements devenaient plus piquants vers la fin de la séance.

Il y avait un an que j’étais passée par les mains des Grands Ducs et de leurs amis, j’avais vingt ans, mes appas avaient acquis un développement remarquable. Je dus leur paraître assez plantureuse pour servir à leurs ébats, car je fus une des quatre fouettées devant la loge Grand-Ducale avec le supplément habituel, bien que je n’eusse pas mêlé ma voix à leur trio.

Le postérieur du jouteur était sur mes fesses, la moitié entre mes cuisses, qu’il me recommanda de serrer. Je sentis que la cavalière s’enfourchait. Je le sentis bien mieux, quand ses grosses fesses, débordantes, vinrent se reposer sur le ventre, du fouteur, rejoignant les miennes, et qu’elle commença le roulement obligé.

Je serrais mes cuisses de plus en plus fort, malgré moi le séjour de la volupté se mit à imiter les mouvements de l’écuyère, et mon cavalier sentit bientôt son matelas se remuer sous ses fesses. Il frétillait encore quand les claques cessèrent.

Quand la cavalière eut vidé les arçons, il vint constater avec le doigt l’effet produit. Il se souvint alors de ce qui m’était arrivé la jour de la fête intime qu’il avait donnée à ses amis.

Après les ablutions indispensables pour les deux acteurs, l’édredon devint matelas et je pris le rôle de la cavalière, après avoir mis la monture en état comme je le devais. Je descendis ma croupe incendiée sur le membre quillé. Je dus écarter les poils qui embarrassaient l’entrée, et je m’enfourchai, descendant sur son ventre mes fesses brûlantes.

Ce roulement de mes fesses, sur une quille qui garnissait si bien ma gaîne, eut un effet magique sur mon bouton, qui se mouilla pendant que mes fesses frétillaient, et qu’il se sentait serré dans le vagin qui le tétait. Alors commença la voltige sur mes hanches, sur mes cuisses, sur mes fesses, me pinçant au vif. Mon frétillement durait toujours, je sentis qu’il s’épanchait. La fessée dura deux minutes, il mit tout ce temps à évacuer le sirop.

Quand je fus désenconnée et débarbouillée, il voulut tenter une expérience sur moi. Il obligea ma compagne à me lécher le bouton sur le bord du lit, les pieds à terre. Elle fut obligée d’écarter les obstacles broussailleux, pour mettre au jour le gros clitoris qui nichait dans ces parages.

Il le toucha du bout du doigt appuyant dessus. Le bouton frétilla et se raidit à cette caresse. Il me branla pendant trente secondes avec deux doigts, un seul ne pouvait pas le couvrir. Le bouton frétilla tout le temps et lui mouilla les doigts.

La fille s’agenouilla tenant les lèvres entr’ouvertes, car il voulait tout voir, et elle ne devait se servir que de la langue. Elle était bien experte cette langue, car elle me frottait avec une dextérité merveilleuse, si bien que la minute ne s’était pas écoulée, que le bouton se mit à frétiller. Le Grand Duc se prit d’une main à mon épaisse toison, passant sa main droite sous mes fesses, qu’il trouva frissonnantes, qu’il pinça dans ses doigts, regardant mes tétons bondir sur ma poitrine.

À la seconde expérience, qui fut concluante en peu de temps, ce fut à mes gros seins qu’il s’adressa. Il les prit dans ses mains, qui pouvaient à peine les embrasser en entier, car ils dansaient une véritable sarabande.

Pendant vingt minutes, sa langue infatigable ne cessa pas un instant de lécher mon bouton, qui ne cessa de pleurer. Il se mouilla une douzaine de fois.

Le Grand-Duc était en état après cet exercice prolongé. Il me fit servir de matelas, comptant sur le frétillement dont mon postérieur était coutumier. Il se reposa sur mes vastes assises, et la cavalière vint s’encheviller. Le roulement des fesses avait à peine commencé, que je sentis mon bouton, bien qu’il me cuisit un peu, s’émouvoir, et elle n’était pas à la moitié du voyage, que le matelas se mit à frétiller au grand plaisir des fesses étendues dessus.

Je fus fouettée quinze jours après, devant la loge Grand-Ducale, avec trois de mes compagnes. Cette fois, ce fut dans l’appartement du frère, qui devait être renseigné sur mon compte, que je fus conduite avec une compagne.

Il avait les mêmes procédés que son frère pour encourager la cavalière à chevaucher allègrement sur la quille. Il apprécia sans doute la valeur de mes larges assises, à qui le rôle importait peu pour frétiller, car il me fit fouetter trois fois, depuis cette séance, dans l’espace d’un mois, devant la loge Grand-Ducale.


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