Mémoires (Saint-Simon)/Tome 20/Table analytique/M


M.


MABILLON (le P.), bénédictin, se laisse entraîner par les examinateurs du cartulaire de Brioude ; et prononce en faveur de son authenticité, V, 324.

MACANAS, membre du conseil de Castille, est chargé d’écrire contre une entreprise de la cour de Rome ; l’inquisition d’Espagne fait un décret furieux contre lui et contre son ouvrage, XI, 221 ; reçoit ordre de quitter l’Espagne ; le roi lui continue ses pensions et sa confiance, XII, 11 et suiv. ; est déclaré hérétique par l’inquisition et cité à comparaître dans 90 jours, XIV, 60.

MACANAS, dominicain, frère du précédent, est mis en prison par l’inquisition qui refuse au roi d’Espagne de lui en remettre le procès, XIV, 60.

MACEDA Lancos (le comte), grand d’Espagne ; comment il le devient ; son caractère ; qualité de son fils le comte de Taboada, XIX, 343 ; celui-ci devient capitaine général après la mort de son père et prend son nom, 344.

MACHAUT, maître des requêtes, est nommé lieutenant de police ; son caractère, XV, 266 ; quitte la place de lieutenant de police pour celle de conseiller d’État en expectative, XVIII, 380.

MADAME (titre de), affecté à l’épouse du premier frère du roi et aux filles de France que l’on distingue, quand il y en a plusieurs, par leur nom de baptême, VII, 167.

MADAME, première femme de Monsieur ; anecdote sur sa mort causée par le poison ; le chevalier de Lorraine, d’Effiat et le comte de Beuvron, coupables et complices de cet attentat ; d’Effiat en est l’exécuteur ; conduite de Louis XIV dans cette circonstance ; Purnon, premier maître d’hôtel, est dans le secret, et renvoyé ensuite par la seconde femme de Monsieur, IIl, 180 et suiv., documents et éclaircissements sur la mort de Madame, 448.

MADAME, seconde femme de Monsieur, frère du roi, tire parole du duc de Chartres, son fils, qu’il ne consentira point à son mariage avec Mlle de Blois, I, 20 ; est mandée chez le roi, où elle se voit forcée d’y consentir elle-même ; sa colère contre Monsieur et contre le jeune duc, 22 ; son désespoir dans la galerie quand le mariage est déclaré, 24 ; elle donne en public un soufflet au duc de Chartres, 25 ; sa douleur à la mort de Monsieur, III, 166 ; comment elle vivait avec lui ; son humeur dure et farouche, 170 ; engage Mme de Ventadour de voir Mme de Maintenon pour savoir d’elle la situation où elle va se trouver avec le roi ; reçoit la visite de Mme de Maintenon ; curieuse conversation entre ces deux dames, reproches, explications, plaintes, aveux ; Mme de Maintenon triomphe froidement, réconciliation entre ces deux dames, 174 et suiv. ; Madame est traitée par le roi avec amitié, 177 ; ses pensions sont augmentées ; temps de son deuil ; comment elle le passe, 177 ; le roi lui permet d’ajouter à ses dames la maréchale de Clérembault et la comtesse de Beuvron qu’elle aimait beaucoup, 178 ; congédie ses filles d’honneur avec leur gouvernante, 383 ; assiste à Fontainebleau à la comédie publique dans la deuxième année de son deuil, IV, 22 ; sa colère au sujet du mariage du prince de Talmont avec la fille de Bullion, VI, 142 ; efforts qu’elle fait pour l’empêcher, 142 ; elle n’est point apaisée par le tabouret que le roi accorde à la princesse de Talmont, 143 ; elle apprend avec une joie extrême de M. le duc d’Orléans que le roi est résolu à marier Mademoiselle à M. le duc de Berry, VIII, 281 ; le roi accompagné de Monseigneur et de Mgr le duc de Bourgogne vient lui en faire la demande en forme ; le duc de Berry lui est présenté sur le pied de gendre, 284 ; elle présente Mademoiselle au roi à Marly, puis aux princes ; la mène ensuite chez Mme de Maintenon, 298 ; spectacle bizarre qu’elle offre à la mort de Monseigneur, IX, 124 : obtient du roi 48 000 livres d’augmentation pour sa dépense, X, 478 ; son caractère ; ses bonnes qualités ; son goût pour les chiens, les chevaux, la chasse et les spectacles, XII, 132 ; son amitié pour son fils, pour le duc de Lorraine et ses enfants ; son estime pour sa belle-fille Mme d’Orléans ; son indignation de la conduite de la duchesse de Berry ; ses faiblesses ; ses petitesses, 132 ; sa joie en apprenant que M. le duc d’Orléans son fils est déclaré régent ; elle lui fait promettre qu’il n’emploiera en rien l’abbé Dubois qu’elle appelle le plus grand coquin et le plus insigne fripon qu’il y ait au monde, XIII, 129 ; va rendre visite à Mme de Maintenon, 133 ; veut avoir un capitaine des gardes et en obtient du régent, 255 ; elle assiste à une thèse que soutient l’abbé de Saint Albin, bâtard non reconnu de M le duc d’Orléans et qu’elle a pris en amitié, XV, 268, 269 ; comment elle fait échouer. le mariage de Mlle de Valois avec le prince de Piémont ; sa franchise à ce sujet, XVII, 263 ; elle donne rendez-vous à Mme la duchesse de Lorraine qu’elle veut voir avant de mourir, au sacre du roi à Reims, XIX, 424 ; y voit cette princesse et assiste à toutes les cérémonies, 424 ; ses regrets à son retour de la perte de la maréchale de Clérembault, son ancienne et intime amie, 425 ; elle meurt à Saint-Cloud à 71 ans ; est portée sans pompe à Saint-Denis ; son caractère, 428 ; ses obsèques, 435.

MADEMOISELLE (titre de), affecté à la première petite-fille de France depuis Mlle de Montpensier, fille de Gaston, frère de Louis XIII, VII, 167 ; ce titre fut donné par brevet et par usurpation à Mlle de Charolais, fille aînée de M. le Duc, premier ministre sous Louis XV, 169 et suiv.

MADEMOISELLE DE MONTPENSIER, voy. Montpensier (Mademoiselle de).

MADEMOISELLE, fille de Monsieur, est mariée à M. de Lorraine ; comment sa dot est réglée ; elle paraît d’abord contente de ce mariage, II, 212 ; cérémonie des fiançailles, 215 ; la princesse passe le reste du jour à pleurer chez elle, 215 ; messe du mariage ; M. le duc de Chartres n’ose faire descendre Mme la duchesse son épouse dans la chapelle, 216 ; est saluée par la ville de Paris au Palais-Royal ; son départ ; sa suite ; M. de Lorraine lui est présenté à Vitry ; son mariage se renouvelle à Bar, 217 ; tracasseries qu’y fait naître un siége à dos, 218.

MADEMOISELLE, fille aînée de M. le duc d’Orléans, déclarée future épouse de M. le duc de Berry, est présentée à la cour à Marly ; détails sur cette présentation, VIII, 298 ; célébration de son mariage, 333 et suiv. Voy. Berry (duchesse de).

MADEMOISELLE D’ORLÉANS, voy. Orléans (Mademoiselle d’).

MAFFEI (le comte), est nommé vice roi de Sicile ; son esprit ; sa dextérité dans les affaires ; son caractère ; son attachement au roi de Sicile, Xl, 239 ; par ordre du roi il fait enlever tous les jésuites dans leurs maisons, sans distinction d’âge ni de qualité, et les fait embarquer et jeter sur les côtes de l’État ecclésiastique ; à quelle occasion, XIII, 366 ; se retire à Messine lors du débarquement des Espagnols, XVI, 191.

MAGALHAENS ( le P.), jésuite portugais, est envoyé à Rome par les jésuites de la Chine avec le légat Mezzabarba pour justifier leur désobéissance et leurs violences, et empêcher qu’on ne rende des honneurs à la mémoire du cardinal de Tournon, XIX, 460 et suiv. ; il demande hardiment au pape de retirer les brefs et décrets qui condamnent les rites chinois et la conduite des jésuites à cet égard, 461.

MAGALOTTI, Italien, lieutenant général et gouverneur de Valenciennes, meurt fort âgé ; ses qualités ; sa beauté jusque dans sa vieillesse ; il fut distingué du roi et haï de Louvois qui l’empêcha d’être chevalier de l’ordre, IV, 435.

MAGNAC, premier lieutenant général à l’armée du Rhin, relève le courage de Villars en lui annonçant que les ennemis sont battus, IV, 25 ; gagne avec lui la bataille de Friedlingen, 25 ; meurt dans une grande vieillesse, X, 77.

MAGNY, fils unique de Foucault, conseiller d’État, et intendant à Caen, s’en fait chasser pour ses friponneries ; il devient introducteur des ambassadeurs ; se fait mettre à la Bastille ; pourquoi ; passe en Espagne ; y est fait colonel, puis brigadier, XV, 272 et suiv. ; devient majordome de la reine ; se fait chasser ; repasse en France ; retourne en Espagne où il vit dans l’indigence, 274 ; prend la fuite au moment de la découverte de la conspiration de Cellamare, XVII, 86.

MAHONI, officier irlandais, après s’être bien conduit à l’affaire de Crémone, est envoyé au roi pour lui rendre compte de la retraite des ennemis, III, 376 ; est nommé colonel, 378 ; enlève les grands magasins que l’archiduc a établis près d’Agremont ; rejoint le roi d’Espagne à Belpuch, IX, 420 ; sa mort ; son caractère ; sa liaison avec le duc de Berwick, XI, 43.

MAILLEBOIS, qui s’est distingué au siége de Lille, est fait brigadier, VII, 2 ; comment il s’échappe de Lille où il est retenu en otage ; vient à la cour où le roi l’entretient longtemps, IX, 96 ; obtient la charge de maître de la garde-robe, X, 163.

MAILLEBOIS, lieutenant général en Languedoc, fils de Desmarets, ministre d’Etat, et arrrière-petit-fils d’un laboureur de l’abbaye d’Orcamp, XVII, 245.

MAILLOC (le marquis de), vieux, riche et fort extraordinaire, épouse une fille de la maréchale d’Harcourt, XVIII, 3.

MAILLY (le marquis de), meurt à 98 ans laissant plus de 60 000 écus de rente en fonds de terre ; et une femme âgée de 80 ans ; comment ces deux époux, peu riches d’abord, parvinrent à former une maison opulente, VI, 203.

MAILLY (le comte), sa famille ; son ambition ; il devient favori de Monseigneur ; épouse Mlle de Saint-Hermine ; sa mort presque subite ; son portrait ; son caractère souple, II. 268.

MAILLY (la marquise de), belle-mère de la comtesse de Mailly, danme d’atours de la duchesse de Bourgogne, à la mort de Mme de Nemours se met sur les rangs pour la succession de la principauté de Neuchâtel, VI, 63 ; elle jette les hauts cris contre l’intrusion de l’électeur de Brandebourg dans cette principauté, 67 ; meurt à 86 ans ; elle mena toute sa vie ses enfants à la baguette, X, 310.

MAILLY (la comtesse de), est nommée dame d’atours de la duchesse de Chartres, I, 26 ; son origine ; comment elle devient comtesse de Mailly ; son caractère, 29 ; est nommée dame d’atours de Mme la duchesse de Bourgogne, 351 ; son affliction à la mort de son mari, II, 270 ; comment elle usurpe le droit d’entrée au carrosse de préférence aux dames titrées, IV, 198 ; l’administration de la garde-robe de la Dauphine lui est ôtee ; pourquoi, X, 70.

MAILLY (Mme de), sœur de l’archevêque d’Arles, est nommée abbesse de Poissy ; V, 344 ; elle trouve beaucoup d’opposition parmi les religieuses, 346 ; gagne son procès contre elles au conseil de régence : se fait aimer par sa douceur, son mérite et sa conduite, 346.

MAILLY (Mlle de), fille de la dame d’atours, obtient 6000 livres de pension et 25 000 écus sur l’hôtel de ville, en récompense d’un avis que sa mère donne à Desmarets, VII, 40.

MAILLY (Mlle de), dernière fille de la comtesse de Mailly, épouse le vieux Polignac, VII, 199.

MAILLY (l’abbé de), aumônier du roi, est nommé à l’archevêché d’Arles, II, 73 ; sa première éducation ; son caractère ; il songe de bonne heure au cardinalat, V, 45 ; comment il plaît au roi ; il recherche le vice-légat d’Avignon, 47 ; écrit directement au pape ; en reçoit des brefs, 49 ; lui envoie des reliques de saint Trophime ; est sévèrement réprimandé pour cette correspondance, par ordre du roi, 50, continue son commerce de lettres avec plus de précautions, 50 ; origine de sa haine contre le cardinal de Noailles ; il se lie avec le P. Tellier ; est transféré à l’archevêché de Reims, VIII. 409 ; sa visite à M. de Saint-Simon dans laquelle il lui fait part de ses soupçons contre le duc de Noailles, concernant la mort de Mme la Dauphine, X, 118 ; autres détails sur lui, XVII, 323 et suiv. ; par quel moyen il parvient à se faire nommer cardinal, 328 et suiv. ; le régent lui fait défendre de porter la calotte rouge, 332 ; sa lettre au régent, 49 ; il vient secrètement à Paris, 52 ; a une entrevue avec le prince ; conditions qui lui sont imposées, 56 ; comment il obtient la calotte rouge des mains du roi, 58 et suiv. ; obtient, par M. de Saint-Simon, l’abbaye de Saint-Étienne de Caen, XVIII, 69 ; il meurt dans l’abbaye de Saint-Thierry ; cause de sa mort ; nouveaux détails sur son caractère, 191 et suiv.

MAINE (M. le duc du), fils du roi et de Mme de Montespan, est marié à la seconde fille de M. le Prince ; détails sur ce mariage, I, 34 ; il fait, sentir au roi le besoin qu’il a de titres enregistrés qui constatent son rang, 171 ; persuadé par le premier président Harlay, il demande et obtient du roi une déclaration qui le place immédiatement après les princes du sang et avant tous les pairs ; obtient aussi de Sa Majesté la promesse que le président Harlay aura la charge de chancelier après la mort du titulaire, 173 ; il est reçu au parlement en qualité de comte-pair d’Eu et prend place au dessous des princes du sang et au-dessus des pairs, 174 ; reçoit la visite de l’ambassadeur de Venise comme les princes du sang, 176 ; est nommé grand maître de l’artillerie, 206 ; commande la gauche de l’armée de Flandre, 273 ; malgré les ordres du maréchal de Villeroy et les instances du lieutenant général Montrevel il laisse échapper l’occasion de bat tre le corps d’armée de M. de Vaudemont, 274 ; mot piquant que lui adresse M. d’Elbœuf à cette occasion, 277 ; fait l’acquisition de la belle maison de Sceaux, 442 ; est envoyé à l’armée comme premier lieutenant général, III, 412 ; manque l’occasion de s’y faire valoir, 418 ; est rappelé, 418 ; il cherche à se rapprocher de Monseigneur par le moyen de Mlle de Lislebonne et Mme d’Espinoy ; son caractère, VI, 3 et suiv. ; sa manière de vivre ; son ascendant sur Mme de Maintenon, 4 et suiv. ; il a peine à contenir sa joie à la mort de Mme de Montespan, 48 ; il prend l’alarme sur la froideur du roi à l’égard de la ligue d’Italie et sur l’envoi très-possible du prince de Conti en Flandre pour y remplacer M. de Vendôme ; pourquoi, 372 ; n’ose refuser à Mme de Maintenon de lancer devant le roi des traits mordants contre Chamillart, VII, 236 ; refuse de s’associer à la cabale de Meudon contre le duc d’Orléans, 316 ; dans le procès de la succession de M. le Prince, lui et la Duchesse ramassent le plus de gens qu’ils peuvent pour les accompagner au palais, XIII, 87 ; il sollicite du roi par le crédit de Mme de Maintenon, pour ses enfants, le même rang et les mêmes honneurs dont il jouit, 145 ; il en obtient la déclaration, 146 ; effet qu’elle produit dans le public, 149 ; refroidissement marqué qu’elle occasionne entre M. du Maine et M. le comte de Toulouse, 151 ; M. du Maine obtient du roi la survivance de sa charge de colonel des gardes suisses et Grisons pour le prince de Dombes, son fils aîné, âgé de dix ans, et pour le comte d’Eu, àgé de six, celle de grand maître de l’artillerie ; nouveau scandale, murmure, 155 ; M. et Mme du Maine sont logés au château dans le bel appartement de feu l’archevêque de Reims, 155 ; compliments, protestations et avances de M. du Maine à M. de Saint-Simon lorsqu’il va faire une visite de félicitation, 156 ; il obtient le consentement du roi pour le mariage du duc de Vendôme avec Mlle d’Enghien ; lui présente seul le contrat à signer, 160, fait la noce chez lui à Sceaux, 160, motif secret qui le porte à presser auprès du roi et de Mme de Maintenon le mariage de Mademoiselle avec le duc de Berry, 224 ; ses soins et ses démarches dans le procès de la succession de M. le Prince, IX, 79 ; il envoie porter au roi la nouvelle du gain de sa cause, 80 ; fait une visite à Mme la Princesse ; n’ose aller chez Mme la Duchesse, 81 ; ses enfants ont pendant toute la semaine sainte rang de princes du sang, 99 ; ils obtiennent d’être visités en fils de France sur la mort de Monseigneur, 174 et suiv. ; sentiments de M. du Maine en cette occasion ; il ne peut cacher sa joie d’être délivré de Monseigneur, 269 ; il recherche et cultive avec adresse la duchesse de Berry ; tombe malade à Marly ; est visité journellement par le roi ; dès qu’il peut marcher, il va voir à Sceaux Mme du Maine, 269 ; raisons qui le portent à entretenir le mécontente ment du roi contre M. le duc d’Orléans, X, 40 et suiv ; la mort de Mme la Dauphine et de M. le Dauphin relève ses espérances, 142 ; il fait croire à Mme de Maintenon que M. le duc d’Orléans est l’auteur de cette double mort ; ses motifs pour répandre ce bruit, 143 et suiv. ; comment il sert M. de Saint-Simon dans ses justes prétentions comme gouverneur de Blaye contre le maréchal de Montrevel, commandant en Guyenne, 439 et suiv, ; il se rend avec Mme du Maine chez le duc de Rohan à la place Royale pour y être témoin des réjouissances faites à l’occasion de la paix ; jette de l’argent au peuple, 477 ; il cache avec peine la joie que lui cause la mort du duc de Berry, xi, 92 ; comment il fait paraître celle qu’il ressent de la déclaration du roi qui le rend, ainsi que M. le comte de Toulouse, vrai prince du sang et habile à succéder à la couronne, 129 ; sa contenance au parlement le jour qu’il y est reçu dans cette qualité décèle toute son hypocrisie, 155 : concert secret et manége avec Mme de Maintenon pour noircir de plus en plus le duc d’Orléans et pour amener le roi à faire un testament selon leurs vues et leurs désirs, 159 à 171 ; sa consternation aux paroles sévères que le roi lui adresse deux jours avant la publication du testament, 172 ; son accablement en voyant l’effet que produit dans le public l’édit enregistré Concernant la remise du testament au parlement, 179 ; il fait piteusement les honneurs de toutes les fêtes que Mme du Maine donne à Sceaux ; ses inquiétudes relativement à la grandeur où il vient d’être élevé, 271 ; il conçoit le dessein de brouiller ses ennemis, 272 ; parle aux ducs d’Antin, d’Aumont, d’Harcourt et de Noailles de l’indécence du premier président à ne pas ôter son bonnet quand il appelle les pairs pour opiner au parlement ; cherche à les exciter à ce sujet, 383 ; offre de les servir et d’en parler au roi ; étonnement des ducs, 384 ; leur embarras, 385 ; leur réponse, 386 ; promesses que leur fait M. du Maine, 386 ; il veut que les ducs présentent un mémoire au roi ; approuve celui que lui lit d’Antin ; 387 ; ses instances auprès de quelques ducs pour les engager dans cette affaire, 388 et suiv. ; quel est son but et comment il espère se mettre à l’abri en y engageant le roi, 410 ; ravi d’avoir mis les ducs hors de toute me sure avec le premier président, mais inquiet sur la conclusion de l’affaire : il propose aux mêmes ducs une conférence à Sceaux avec Mme du Maine seule, 415 ; les ducs s’y refusent opiniâtrement ; le duc d’Aumont se propose pour y aller et veut y aller seul ; le duc de La Force s’offre de l’y accompagner ; il est accepté avec joie par les ducs ; pourquoi, 415 ; conférence à Sceaux ; étranges propositions de Mme du Maine ; à quoi elles tendent ; réponses et répliques du duc de La Force ; conduite du duc d’Aumont ; menaces horribles de Mme du Maine ; comment la conférence se termine, 416 et suiv. ; réflexions sur le but de cette conférence, 422 ; embarras de M. du Maine ; pour en sortir, il met en jeu Mme la Princesse dont il faisait auparavant si peu de cas, 423 ; reçoit une visite de M. de Saint-Simon qui lui reproche en termes durs et fiers de l’avoir trompé lui et les autres ducs, 427 ; réflexions sur les trames odieuses de M. du Maine, 429 et suiv. ; et sur l’affaire du bonnet, 431 ; il prend la qualité de prince du sang dans une requête qu’il adresse au parlement, XII, 63 ; M. le duc et M. le prince de Conti en demandent juridiquement la radiation, une nouvelle déclaration du roi enjoint au parlement de l’admettre, 64 ; il est charge par le roi de faire à sa place la revue de la gendarmerie ; il y fait assister le petit Dauphin, 323 ; son embarras en y voyant M. le duc d’Orléans, 325 ; il veut lui en faire les honneurs, 325 ; son projet concerté avec Mme du Maine d’exciter les gens non titrés contre les ducs et de brouiller ceux-ci entre eux ; facilité qu’ils y trouvent, 333 ; époque de son union intime avec Mme de Maintenon ; son caractère, XIII, 31 ; il se charge lui-même de porter à Mme de Montespan, sa mère, l’ordre de quitter la cour, 32 ; ses plaisanteries à ses confidents sur l’humiliation que le médecin Fagon vient d’éprouver de la part du manant provençal qui est venu apporter son élixir au roi mourant, 83 ; son air joyeux au parlement, avant la lecture du testament et du codicille du feu roi, 115 ; il n’ose dire une parole pour soutenir le testament qui est cassé, 117 ; défend le codicille ; sa dispute avec M. d’Orléans, 121 ; la séance du parle ment est suspendue, puis reprise, 124 ; il soutient mal une seconde fois le codicille qui est abrogé, 126 ; demande à être déchargé de la garde du roi et de conserver seulement la surintendance de son éducation, ce qui lui est accordé, 127 ; est nommé membre du conseil de régence, 164 ; comment il travaille à soulever la noblesse contre les ducs ; ses intrigues dans l’affaire du bonnet, 239 ; il appuie le parlement dans le mépris qu’il fait de l’autorité du régent, 246 ; fait une visite au duc de Saint-Simon ; com ment elle se passe, 321 ; obtient du régent d’entrer au conseil de guerre, 329 ; sa conduite et celle de Mme du Maine pour se faire un parti à l’aide de la confusion qui règne, XIV, 293 et suiv. ; aveuglement de ce parti qui usurpe le nom de noblesse ; but des meneurs ; sottise du grand nombre, 296 et suiv. ; M. et Mme du Maine prétendent ne reconnaître d’autres juges de leur rang que le roi majeur ou les états généraux, 317 ; leurs embarras après les arrêts rendus par le conseil de régence, 333 ; ils font présenter par 39 personnes, soi-disant l’ordre de la noblesse, une requête au parlement pour demander que l’affaire d’entre les princes du sang et les bâtards soit renvoyée aux états généraux, 334 ; cette requête est portée au régent par le premier président, 336 ; sentiment de M. et de Mme du Maine sur l’édit qui ôte aux bâtards l’habilité à succéder à la couronne, 342 ; son intelligence avec Albéroni contre le régent, XV, 246 ; il reçoit ordre du régent de tenir les compagnies du régiment des gardes suisses prêtes pour le lit de justice, XVI, 412 ; se rend en manteau à ce lit de justice, 418 (Voy. l’article Lit de justice) ; sa douleur en apprenant ce qui s’y est passé ; il veut persuader au comte de Toulouse de suivre sa fortune, XVII, 20 et suiv. ; va voir la duchesse d’Orléans, le lendemain ; se retire avec sa femme et ses enfants à l’hôtel de Toulouse, 23 ; s’en retourne à Sceaux avec Mme du Maine, 24 ; reproches et injures qu’il essuie journellement de ses emportements, 25 ; fait de vains efforts pour obtenir une audience du régent, 40 ; achète plusieurs maisons dont il fait l’hôtel du Maine, au bout de la rue de Bourbon, 57 ; conspiration de M. et de Mme du Maine ; quel en est le plan ; quels en sont les moyens, 80 ; il est arrêté et conduit à Dourlens ; details à ce sujet, 96 et suiv ; sa conduite pendant sa détention, 116 ; effet que produit cette détention sur les gens de la cabale, 117 ; la prétendue noblesse qu’il a ameutée s’éparpille et se disperse, 119 ; il obtient de chasser autour de Dourlens, mais sans en découcher, 236 ; comédie jouée entre lui et Mme du Maine ; ils ne trompent personne, 238, 371 ; M. du Maine vient demeurer à Clagny ; farce jouée entre lui et Mme du Maine, 372 ; ils mettent fin à leur apparente brouillerie, 373.

MAINE (Mme du), quitte Mme de Manneville sa dame d’honneur, pour prendre Mme de Chambonas, IlI, 283 ; secoue le joug de l’autorité de son mari ; se ruine en fêtes, en feux d’artifice, en bals et en comédies, V, 78, 79 ; apprend et déclame les plus grands rôles et se donne en spectacle sur un théâtre ; son mari au coin d’une porte fait les honneurs de ces fêtes, 348 ; son caractère, sa conduite avec son mari, VI, 4 ; autre fête et comédie à Clagny, 155 ; elle marie au fils du duc de Brancas Mlle de Moras sa favorite ; caractère de cette personne ; sa naissance ; la noce se fait chez la princesse qui présente la nouvelle duchesse aux premiers jours de l’an, VIII, 95 ; elle prétend au rang de princesse du sang mariée, 127 ; le roi lui fait expédier un brevet de princesse du sang fille, 135 ; elle triomphe à Sceaux de la mort du duc de Berry, XI, 92 ; et de la déclaration du roi qui rend M. du Maine et M. le comte de Toulouse vrais princes du sang et habiles à succéder à la couronne, 120 : ses fêtes et folies à Sceaux, 271 ; ses propositions étranges aux ducs de La Force et d’Aumont, touchant l’affaire du bonnet, 416 ; elle vient se plaindre fort haut au régent de ce qu’elle apprend qu’on lui impute beaucoup de choses, XVI, 289 ; sort contente du cabinet du régent de l’effet qu’elle pense avoir produit, 290 ; son dépit en apprenant ce qui s’est passé au lit de justice ; elle veut persuader au comte de Toulouse de suivre la fortune de son mari, XVII, 21 ; se retire avec ses enfants à l’hôtel de Toulouse ; y reste au lit malade, 23 : s’en retourne à Sceaux, 24 ; ses emportements contre son mari, 25 ; mande le premier président et l’accable de duretés et de mépris, 25, 26 ; est arrêtée et conduite au château de Dijon ; détails à ce sujet, 98 et suiv. ; sa conduite ; ses emportements pendant le voyage, 117 et suiv. ; par le crédit de Mme la Princesse, elle obtient d’être tranférée à Châlons-sur-Saône, 173 ; et de demeurer dans un château voisin, 236 ; elle commence à avouer beaucoup de choses, ce qui est cause que le secrétaire de Cellamare est arrêté et conduit au château de Saumur, 236 ; quels sont ses aveux, 237 ; comédie jouée entre elle et son mari, laquelle ne trompe personne, 288 ; elle obtient de venir au château de Chamlay, par le crédit de Mme la Princesse qui va l’y voir, 258 ; dans les interrogatoires qu’elle subit, elle accuse fortement Cellamare, Laval, etc., sauve tant qu’elle peut son mari, 370 ; veut demeurer à Sceaux ; farce jouée entre elle et M. du Maine, 372 ; ils mettent un terme à leur apparente brouillerie, 313.

MAINE (Mlle du), est envoyée en exil à Maubuisson, XVII, 99.

MAINTENON (Mme de), fait renvoyer Daquin, premier médecin du roi, et le fait remplacer par Fagon, I, 109 ; sa haine contre l’archevêque de Paris ; quelle en fut la cause, 289 ; elle ne cesse de lui procurer des déplaisirs, 290, fait nommer pour lui succéder M. de Noailles, évêque de Châlons : ses motifs, 293 ; gagnée par M. de Fénelon, elle admet à Saint-Cyr Mme Guyon ; la goûte de plus en plus, 309 ; éclairée par l’évêque de Chartres, elle la chasse tout à coup et se refroidit pour M. de Cambrai, 311 ; s’occupe avec le roi de former la maison de Mme la duchesse de Bourgogne ; ses vues : pourquoi elle en exclut les duchesses de Chevreuse et de Beauvilliers, 350 ; sa reconnaissance envers Mme de Richelieu ; elle aime et protège toujours Mme d’Heudicourt et sa fille, 368 ; les démarches de MM. de Beauvilliers et de Chevreuse dans l’affaire du livre des Maximes des saints la blessent et la font résoudre de les perdre tous deux, 426 ; obtient du roi son consentement pour le mariage de Mlle d’Aubigné sa nièce avec le comte d’Ayen, II, 114 ; détails sur ce mariage, 115 ; elle confère continuellement avec MM. de Paris, de Meaux et de Chartres ; dans quel but, 121 ; travaille à renverser MM. de Beauvilliers et de Chevreuse, 121 ; la condamnation de M. de Cambrai sollicitée à Rome, est un moyen dont elle se sert auprès du roi ; ses imprudences à cet égard, 122 ; son dépit de voir son but manqué ; elle plie et dissimule, 127 ; se rend au camp de Compiègne ; assiste au petit siége en chaise à porteurs ; attentions que le roi montre pour elle, 191 et suiv. ; bruit que fait dans le monde sa présence à ce camp, 193 ; elle montre une grande joie de la condamnation du livre des Maximes des saints, 266 ; dans un conseil du roi tenu chez elle pour délibérer sur le testament du roi d’Espagne, pressée par le roi de dire son avis, elle opine d’un air modeste pour l’acceptation, III, 29 ; chante des prologues d’opéra le lendemain de la mort de Monsieur ; a peine à retenir sa joie et plus encore à paraître affligée, 167 ; sa visite à Madame ; curieuse conversation entre elles ; reproches, explications, plaintes, aveux ; Mme de Maintenon triomphe froidement de Madame ; ensuite elles se réconcilient, 174 et suiv. ; comédies saintes représentées chez Mme de Maintenon ; par qui elles sont jouées ; quelles personnes y sont admises, 340 ; efforts de Mme de Maintenon pour pousser le duc d’Harcourt au ministère, 348 et suiv. ; sa correspondance secrète avec la princesse des Ursins, IV, 169 ; elle se moque des cardinaux Portocarrero et d’Estrées qui se plaignent de l’influence de Mme des Ursins dans le conseil de Madrid, 172 ; comment elle parvient à faire croire au roi que Mme des Ursins est nécessaire à la cour d’Espagne, et que par elle il s’y fera obéir, 175 ; quel moyen elle emploie pour obtenir du roi que la princesse des Ursins s’arrête en France et n’aille pas en Italie, 274 ; comment, de concert avec le duc d’Harcourt, elle dispose l’esprit du roi pour permettre à la princesse des Ursins de venir à Paris se justifier, 406 ; reçoit la visite de cette dame ; s’entretient longtemps avec elle, 413 ; engage Mme de Caylus à quitter son confesseur le P. de La Tour, lui promettant une pension de la part du roi, 417 : elle paraît triste et sévère contre son ordinaire avec la duchesse de Bourgogne ; pour quoi, V, 154 ; va voir Courcillon, fils unique de Dangeau, pendant sa maladie ; comment elle est dupe de ses propos de dévotion, 271 ; à quelle occasion elle avoue à la duchesse de Bourgogne qu’elle a chargé Mme d’Espinoy et autres de suivre secrètement sa conduite, 428 ; son traité singulier avec Mme de Soubise, 431 ; ses larmes à la mort de Mme de Montespan, VI, 48, 49 ; elle commence à vouloir du bien à son fils M. d’Antin ; le fait approcher du roi ; va chez lui avec le roi à Petit-Bourg ; y trouve sa chambre disposée tout comme celle qu’elle avait à Versailles, 118 ; plaisanterie un peu amère qu’elle lui fait en quittant Petit Bourg, 119, 120 ; donne avec dépit son consentement au mariage du fils du ministre Chamillart avec Mlle de Mortemart, 167 ; fait consentir le roi au projet sur l’Écosse conçu par l’Anglais Hough, 187 ; travaille avec Mlle Choin à culbuter Chamillart, 259 ; favorise le mariage du fils de Dangeau avec la fille de M. de Pompadour, 263 ; sa colère en apprenant la santé que le duc d’Orléans lui a portée à Madrid ainsi qu’à la princesse des Ursins ; elle jure sa perte, 302 ; gagnée par la duchesse de Bourgogne et touchée de tout ce que la cabale de M. de Vendôme fait contre le duc son mari, elle se concerte avec M. le duc de Beauvilliers pour éclairer le roi qu’elle ébranle en l’instruisant de tout ce qui se passe, 350 ; elle cherche à faire rappeler M. de Vendôme et à lui substituer le prince de Conti, 371 ; est touchée de la douleur de la duchesse de Bourgogne et piquée au vif de n’avoir pu triompher de la cabale de M. de Vendôme, 406 ; son indignation contre Chamillart après son retour de Flandre, VII, 3, 4 ; en apprenant du roi le projet de reprendre Lille, conçu par Chamillart, elle a l’adresse de cacher sa surprise et de dissimuler son dépit ; en parle à Chamillart et loue son zèle et son travail, 28 ; comment elle fait avorter ce projet, 37 ; elle obtient des ducs de Beauvilliers et de Chevreuse que l’évêque de Chartres et le curé de Saint-Sulpice seront admis par eux à conférer sur le choix d’un confesseur du roi, 51 ; elle reprend ses anciennes idées et veut faire rentrer d’Harcourt au conseil ; en obtient la promesse du roi, 103 ; le projet conçu ayant manqué, elle s’en explique avec le roi qui lui ôte tout espoir à cet égard, 109 ; obtient du roi que M. de Vendôme ne paraisse plus à Marly, 184 ; son crédit se relève par la chute de M. de Vendôme, 189 ; elle propose de la part du roi à Mlle Choin une grosse pension et un logement à Versailles ; dans quel but ; pourquoi l’une et l’autre sont refusées, 234 ; elle redouble d’instances auprès de Mlle Choin et de Monseigneur pour faire attaquer Chamillart auprès du roi ; paraît favoriser les vues de d’Antin et du prince, 237 ; comptant sur la perte de Chamillart, elle croit n’avoir plus de mesures à garder envers Monseigneur ni d’Antin, 244 ; comment elle apprend la disgrâce de Chamillart, 249 ; elle obtient que Voysin le remplace, 253 ; elle est piquée à l’excès que la disgrâce de Chamillart ne l’ait pas privé d’une quantité de visites, 267 ; seconde secrètement la princesse des Ursins en Espagne, et pousse la cabale de Meudon contre M. le duc d’Orléans, 315 ; le prince lui demande une audience, · VlII, 37 ; il lui fait part de sa résolution de rompre avec Mme d’Argenton, 40 ; elle s’oppose à ce que cette dame se retire à Gomerfontaine, 69 ; manége et détours qu’elle emploie pour obtenir du roi ce qu’elle veut ; exemple qu’en cite le duc de Noailles, 78 et suiv. ; elle visite le maréchal de Villars, 97 ; entre dans les désirs de M. du Maine et obtient du roi une déclaration qui donne aux enfants du duc le même rang et les mêmes honneurs dont il jouit, 145 ; son séjour à Meudon pendant la maladie de Monseigneur et tout le temps que le roi y reste, IX, 106 et suiv. ; ses sentiments pour Monseigneur et pour le duc et la duchesse de Bourgogne, 155 ; elle dispose le roi à se décharger sur M. le Dauphin d’une partie des affaires, 303 ; son assiduité auprès de Mme la Dauphine malade, X, 81 ; elle la quitte peu avant qu’elle expire ; sa douleur, 83 ;. elle cherche à raccommoder le maréchal de Villeroy avec le roi ; motifs qui l’y portent, 136 et suiv. ; elle y réussit, 138 ; elle accuse devant le roi M. le duc d’Orléans d’être l’auteur de la mort de M. le Dauphin et de Mme la Dauphine ; elle soutient et répand cet horrible bruit ; pourquoi, 144 et suiv. ; elle donne chez elle des scènes de comédie de Molière pour amuser le roi ; se sert aussi pour le même but du maréchal de Villeroy, 286, 287, 305 ; la prétention de Mme des Ursins à une souveraineté la choque et l’éloigne d’elle, XI, 64 ; est poussée à bout de jalousie au bruit qui se répand qu’elle veut épouser le roi d’Espagne, 66 ; sa joie d’avoir obtenu du roi une déclaration qui rend M. du Maine et M. le comte de Toulouse vrais princes du sang et habiles à succéder à la couronne, 129 ; concert secret et manége avec M. du Maine pour noircir de plus en plus le duc d’Orléans et pour amener le roi à faire un testament selon leurs vues et leurs désirs, 159 à 171 ; elle est indignée de l’effet que produit l’édit enregistré concernant la remise du testament au parlement, 178 ; cherche à amuser le roi chez elle par des dîners, des musiques et quelque jeu, 225 ; elle décide en secret avec le roi la perte de la princesse des Ursins ; ses griefs contre elle, XII, 2 ; sa présence auprès du roi pendant les derniers jours de sa vie, 366 ; elle s’en va à Saint-Cyr ne comptant plus en sortir, 378 ; est rappelée à Versailles par le roi, 382 ; retourne à Saint-Cyr pour n’en plus sortir, 383 ; à quelle époque elle prit le nom de Maintenon ; anecdote à ce sujet, XIII, 12 ; comment le roi en devint amoureux ; comment elle supplanta Mme de Montespan, 13 ; son mariage secret avec le roi, 15 ; sa toute-puissance, 16 ; son caractère, 17 ; sa légèreté d’esprit, 18 ; son goût pour la direction ; sa dévotion ; quelle en était la nature, 19 ; son ignorance lui fait persécuter le jansénisme ; comment elle augmente dans l’esprit du roi l’aversion qu’il avait déjà pour ce parti, 20 ; de concert avec lui elle détruit Port-Royal, 21 : fait révoquer l’édit de Nantes, 23 ; son établissement de Saint-Cyr ; ses vues en le faisant, 27 ; elle manque deux fois de faire déclarer son mariage, 28 ; est nommée seconde dame d’atours de la dauphine de Bavière, 28 ; Bossuet et Fénelon font manquer pour toujours la déclaration de mariage, 30 ; elle doit à Bossuet d’être entièrement délivrée de Mme de Montespan, 30 ; son union intime avec M. du Maine, 31 ; sa vie particulière, sa conduite, 33 ; ses audiences aussi difficiles que celles du roi ; ses matinées, 34 : ses occupations à Saint Cyr, à Fontainebleau, à Marly, à Trianon ; à quelles heures elle y recevait le roi, 35 ; son souper et son coucher, ses voyages, 36 ; ses manières ; sa mise ; son intérieur avec le roi, 37 ; ses occupations pendant que le roi travaillait chez elle ; son accord secret avec les ministres, 38 ; comment elle disposait presque de tout, 39 ; ses voyages à part, 48 ; son domestique, 48 ; son ancienne servante Manon, 49 ; sa manière de parler de Mme la Dauphine, de Mme la duchesse de Bourgogne et de leurs maris, 51 ; ses promenades avec le roi dans les jardins de Marly, 51 ; ses espionnages, sa régenterie, 52 ; ses variations ou caprices, 53, son adresse à s’emparer des affaires ecclésiastiques ; ses liaisons avec le cardinal de Noailles, Bissy, Godet, le P. Te llier, 54 et suiv. ; comment elle devient la dupe de Bissy dans l’affaire de la constitution, 60 ; quel intérêt elle y prenait, 61 ; ses sentiments à la mort du roi, 102 ; elle tombe dangereusement malade sans que cette maladie soit presque sue, XIV, 212 ; sa manière de vivre à Saint-Cyr ; quelles personnes elle voit, XVII, 184 et suiv. ; ses occupations, 185 et suiv. ; ses revenus, 188, 189 ; la chute de M. du Maine cause sa mort, 189.

MAISNE (M.), vivant à la Trappe, comme les religieux, instruit M. de Saint-Simon de tout ce qui regarde la conduite de l’abbé régulier de cette maison, II, 201.

MAISON du roi d’Espagne en 1722 ; charges et noms de ceux qui les remplissent, XIX, 4 ; appointements attachés à ces charges, 7.

MAISON de la reine d’Espagne ; charges et noms des personnes qui les remplissent, XIX, 25 ; un mot sur quelques señoras de honor, 27 ; appointements attachés aux charges, 7.

MAISONS (le président), se laisse gagner par l’argent de M. le duc de Luxembourg qui ne l’épargne pas à Mme Bailly sa maîtresse, et par l’autorité du premier président Harlay ; sa partialité contre les ducs et pairs opposants, I, 327 ; meurt fort vieux, après s’être démis de sa charge en faveur de son fils, IV, 436.

MAISONS, président à mortier, fils du précédent ; son extérieur ; son esprit ; ses manières ; caractère de sa femme ; sa beauté, XI, 121 ; le président s’attache par sa conduite à gagner l’estime et l’affection des gens de robe ; il sait aussi se ménager et attirer chez lui les principaux de la cour, 123, se lie avec M. le duc d’Orléans ; recherche par le moyen de ce prince l’amitié de M. de Saint Simon, 124 ; emploie dans le même des sein M. le duc de Beauvilliers ; assigne un rendez-vous à M. de Saint-Simon, 124 ; but de ce rendez-vous qui commence leur liaison, 125 ; autre rendez vous dans lequel lui et le duc de Noailles apprennent à M. de Saint-Simon que le roi déclare ses deux bâtards vrais princes du sang et habiles à succéder à la couronne, 126 ; leur fureur subite à cette occasion, 127 ; le président donne à dîner à huis clos à M. du Maine et au comte de Toulouse, 154 ; son extraction ; son crédit dans le parlement, 394 ; pour quoi il prend le parti de cette compagnie dans l’affaire du bonnet, 395 ; assiste au dîner donné chez d’Antin ; son embarras ; il se lie de nouveau avec M. du Maine, 400 ; joue chez lui une scène de comédie en lui présentant le président d’Aligre qui demande grâce pour le parlement, 407 ; il essaye de gagner M. de Saint-Simon, d’Antin et quelques autres ducs, 407 ; il se lie par vanité et par intérêt au duc de Noailles, XII, 159 ; rapproche Canillac du duc, 162 ; étrange proposition qu’il fait à M. de Saint-Simon et à M. le duc d’Orléans concernant le testament du roi ; comment elle est reçue par tous deux, 293 ; soupçons fondés auxquels cette proposition donne lieu, 296 et suiv. ; le président et sa femme élèvent leur fils dans l’impiété, 300 ; mort du président ; quelle en est la cause, 301 ; la présidente lui survit douze ans, et meurt d’apoplexie ; son fils meurt quatre ans après de la petite vérole, 301 ; son petit-fils meurt à dix-huit mois, 302.

MAISONS royales du roi d’Espagne ; noms des gouvernenrs, XIX, 6 ; notice sur chacune de ces maisons, 9, 10.

MAJORDOME-MAJOR du roi d’Espagne ; quelles sont ses attributions, III, 105 ; ses priviléges, 106 ; majordome major de la reine ; ses fonctions, 112.

MALAUSE (Mlle de), choisie par M. Pontchartrain pour épouse de son fils, ne peut le devenir, à cause du refus que le roi fait de consentir à ce mariage, I, 417 ; naissance et famille de cette demoiselle ; motif du refus du roi, 418.

MALEBRANCHE (le P.), son savoir ; ses ouvrages ; son caractère, XVII, 240 ; son amitié pour M. de Saint-Simon, 240 ; sa liaison avec MM. d’Allemands, Lou ville et le petit Renaud, 241.

MALPLAQUET (bataille de), détails sur cette journée ; événements qui la précédèrent ; dispositions des armées, VII, 372 et suiv. ; retraite de l’armée française entre Valenciennes et le Quesnoy, 381 : perte des ennemis, 381.

MALTE (le grand maître de), craignant une attaque des Turcs, fait un appel à tous les chevaliers ; tous les préparatifs faits en France sont contremandés et de viennent inutiles, XII, 18.

MANCERA (le marquis de), membre du conseil d’Espagne, demande vingt-quatre heures pour penser à la proposition faite au conseil sur la succession à la couronne ; opine ensuite pour la France, III, 17 ; est nommé membre de la nouvelle junte composée par la princesse des Ursins, IV, 209 ; veut suivre le roi et la reine qui abandonnent Madrid pour la seconde fois ; malgré ses cent ans, il fait quelques lieues en chaise à porteurs ; sur les ordres réitérés du roi et de la reine, il rentre à regret dans Madrid, VIII, 426 ; refuse avec fermeté de prêter serment à l’archiduc, et renvoie le lord Stanhope qui est venu le lui proposer, 428 ; sa mort, XII, 12.

MANCHESTER (le comte de), ambassadeur d’Angleterre en France, ne paraît plus à Versailles depuis que le roi a reconnu le prince de Galles pour roi d’Angleterre, et se retire sans prendre congé, III, 331.

MANCINI ( Olympe), voy. Soissons (comtesse de).

MANNEVILLE (Mme de), est faite dame d’honneur de la duchesse du Maine, I, 36 ; meurt d’un cancer, XIV, 51.

MANRIQUEZ (don Boniface), lieutenant général, est arrêté à Madrid dans une église, VII, 315.

MANRIQUEZ (Alonzo), premier écuyer du roi d’Espagne, est fait grand d’Espagne sous le titre de duc del Arco ; son attachement invariable pour le roi ; son extérieur ; ses belles qualités ; sa conduite prudente et sage. XII, 39 et suiv. ; est fait grand écuyer, 40.

MANSART, premier architecte du roi, neveu du fameux Mansart ; obtient du roi l’intendance des bâtiments, II, 248 ; il meurt subitement à Marly ; bassesse de sa naissance ; son esprit, son adresse ; comment il se fait connaître du roi et parvient à lui plaire ; son ignorance dans son métier ; son caractère ; ses privautés avec le roi, les princes et les grands seigneurs ; faiblesse que le roi montre pour lui ; anecdote sur le pont de Moulins construit par Mansart ; gains énormes qu’il fait sur ses ouvrages et ses marchés ; Monseigneur ne veut plus se servir de lui pour Meudon ; soupçons sur la cause de sa mort ; refus que Mansart éprouve peu de jours avant de mourir, de la part du contrôleur général et de la part du roi ; revenus de Mansart, VI, 241 et suiv.

MANSFELD (le comte de), président du conseil de guerre à Vienne, est disgracié et exilé, IV, 186.

MANTOUE (le duc de), vient saluer Philippe V à Crémone, III, 429 ; assiste au combat de Santa-Vittoria et s’y distingue, 430 ; vient à Paris ; est logé au Luxembourg ; accueil qu’il reçoit à Versailles, IV, 278 et suiv. ; la raison principale qui l’attire en France est d’y épouser une princesse ; les princes de Lorraine veulent lui donner Mlle d’Elbœuf, 332 ; le prince de Condé veut lui donner sa fille, Mlle d’Enghien, 334 : M. de Mantoue recherche la jeune duchesse de Lesdiguières, 335 ; ses instances auprès du roi et de M. Duras, père de la duchesse, 338 ; celle-ci résiste à toutes ses sollicitations ; M. de Mantoue est forcé d’y renoncer ; les princes de Lorraine viennent à bout de lui faire goûter Mlle d’Elbœuf, 338 et suiv. ; il quitte Paris ; se marie comme malgré lui dans une hôtellerie à Nevers, 341 ; renouvelle solennellement son mariage à Tortone, 344 ; sa sévérité envers sa femme, 344 ; comment il se voit forcé de se retirer en diligence à Venise ; il envoie sa femme en Suisse, V, 4 ? 2 ; meurt à Padoue, VI, 300 ; ses richesses mobilières ; pensions accordées à sa veuve, 300.

MANVILLE, gouverneur du château de Pierre-Encise, est poignardé avec ses soldats par cinq prisonniers d’État qui se sauvent, V, 20.

MARSIN (M.), est nommé ambassadeur en Espagne en remplacement du duc d’Harcourt ; son portrait ; son caractère ; son origine ; sa liaison avec M. de Cambrai et les ducs de Chevreuse et de Beauvilliers fait sa fortune, III, 192 ; le roi fait tous les frais de son équipage, 193 ; gagné par M. de Savoie, il fait préparer deux fauteuils dans l’appartement où le roi d’Espagne doit recevoir ce prince, 408 ; fait nommer M. de Vendôme ministre d’Espagne, 430 ; se distingue à la bataille de Luzzara, 431 ; quitte le roi d’Espagne à Perpignan ; refuse la grandesse et l’ordre de la Toison, 434 ; est bien reçu par le roi et par Mme de Maintenon, lV, 64 ; est nommé chevalier de l’ordre, 76 ; achète le gouvernement. d’Aire, 107 ; investit Landau, 191 ; reçoit l’ordre d’aller en Bavière ; refuse de s’y rendre ; pourquoi, 193 ; sur un ordre nouveau, il obéit ; est fait maréchal de France ; assiége et prend Augsbourg avec l’électeur de Bavière, 194 ; ne songe qu’à plaire à l’électeur et à Tallard, 303 ; se soutient avec avantage contre le prince Eugène, à la bataille d’Hochstedt, 306 ; averti de la déroute de l’armée de Tallard et d’une grande partie de celle de l’électeur de Bavière, il opère sa retraite sans être poursuivi, 210 ; va commander en Alsace, V, 6 ; s’abouche avec Villars à Phalsbourg, 165 ; reçoit ordre de joindre en Flandre le maréchal de Villeroy, 171 ; reçoit ordre d’aller commander en Italie sous M. le duc d’Orléans, 213 ; refuse au duc d’Orléans d’aller empêcher le passage du Tanaro aux ennemis ; pour quoi, 229 ; s’oppose encore à ce que le duc aille se saisir des passages de la Doire, 231 ; combat une nouvelle proposition du duc, 232 ; conseil de guerre assemblé : son opposition y est approuvée par les officiers généraux, excepté par M. d’Estaing, 233 ; il refuse au duc de marcher à l’ennemi qu’on annonce prêt à passer la Doire, 235 ; est blessé et fait prisonnier à la bataille de Turin, 236 ; meurt après s’être confessé ; son caractère ; son peu de capacité ; son origine, 242.

MARCIEU (le chevalier de), est envoyé par le régent aux frontières d’Espagne pour y attendre Albéroni et l’accompagner jusqu’au moment de son embarquement en Provence pour l’Italie, XVII, 355.

MARCILLAC, maître de camp, au siége de Chivas, reçoit plusieurs blessures, V, 41.

MARCILLY, officier, est dégradé des armes par un conseil de guerre pour avoir rendu Brisach ; il se réfugie à Lyon, IV, 200, 247.

MARCK (La), voy. La Marck.

MARDICK (le canal de), imaginé par l’intendant Le Blanc et adopté par Pelletier, chargé de l’intendance des fortifications et du génie, s’exécute malgré les cris et les menaces des Anglais, XI, 98.

MARÉ (Mme de), gouvernante des enfants de M. le duc d’Orléans, refuse d’être dame d’atours de Mme la duchesse de Berry, VIII, 337 ; ses motifs d’excuse ; avantages que lui fait le roi dans sa retraite ; véritable cause de cette retraite bientôt connue, 337.

MARÉCHAL, chirurgien célèbre, fait l’opération de la pierre au médecin Fagon : est nommé premier chirurgien du roi, III, 337 ; IV, 121 : sa capacité, sa droiture ; ses autres qualités, 121 ; est appelé à Port-Royal des Champs pour couper la jambe à une religieuse ; ce qui lui arrive à cette occasion, 122 ; il rend compte au roi de tout ce qu’il a vu et entendu à Port-Royal ; son récit donne à réfléchir au roi, 123 ; il guérit le duc de Saint-Simon d’une maladie grave et le raccommode avec le roi, 255, il a le courage de dire au roi tout ce qui se passe en 1709 à l’occasion du blé dans les marchés ; et de faire connaître l’opinion sinistre que le public en conçoit, VII, 123 ; obtient du roi qu’il écoutera le duc de Saint-Simon dans une audience particulière, 443 ; fait l’opération de la pierre à M. le comte de Toulouse, laquelle réussit parfaitement ; reçoit 10 000 écus, X, 16 ; soutient contre Fagon et Boudin qu’il est fort douteux que la Dauphine soit morte de poison ; ses motifs, 135 ; soutient la même opinion concernant la mort du Dauphin, 139 ; en explique au roi les raisons ; avertit M. de Saint-Simon d’une cabale qui prétend faire tomber sur M. le duc d’Orléans tout l’odieux du poison, 140 ; se récrie avec courage devant le roi et Mme de Maintenon contre ceux qui en accusent ce prince, 144 ; il fait révoquer au roi la permission de recevoir à la Bastille le chimiste Humbert, 162 ; avertit Mme de Maintenon sur le danger où se trouve la santé du roi ; comment son avis est reçu, XII, 312 ; fait l’ouverture du corps du roi, 384.

MARÉCHAL DE SALON ( le) ; ses visions ; son voyage à Versailles ; ses entretiens avec M. de Pomponne, puis avec le roi ; comment il est traité ; parole du roi à son sujet ; son retour à Salon ; son secret reste ignoré du public, II, 187 et suiv.

MARÉCHAUX DE FRANCE ; leurs prétentions ; leurs tentatives de juridiction sur les ducs détruites par l’autorité du roi ; historique à ce sujet ; anecdote extraite des Mémoires de Mademoiselle, X, 403 et suiv.

MARESCOTI (le cardinal Galeas) ; sa famille ; ses divers emplois ; sa réputation de piété et et de savoir ; à l’âge de 80 ans, il cesse tout commerce ordinaire et se renferme chez lui, XII, 29 ; il partage tout son temps entre la prière et les lectures spirituelles ; ses aumônes, 30 ; les papes l’honorent de leur visite ; il meurt à 99 ans, fort regretté des pauvres ; le pape assiste à ses obsèques, 31.

MARIE-ANNE D’AUTRICHE, seconde femme de Philippe IV, roi d’Espagne, meurt d’un cancer, en 1696, I, 324 ; elle remplit de troubles la minorité de son fils ; rend malheureuse la fille de Monsieur, épouse de ce prince ; sa haine contre la France ; elle passe ses dernières années dans un palais particulier et vit peu considérée, 324.

MARIE-BÉATRIX, femme du roi Jacques II, meurt à Saint-Germain ; comment elle supporta ses malheurs ; sa piété ; son caractère ; elle est enterrée aux filles de Sainte-Marie de Chaillot, XV, 332.

MARIE-LOUISE DE SAVOIE, seconde fille de M. le duc, est mariée à Turin avec le roi d’Espagne ; s’embarque à Nice, III, 220 ; achève son voyage par terre à travers la Provence et le Languedoc ; ses grâces ; sa présence d’esprit ; ses larmes en se séparant de sa maison piémontaise ; est mariée à Figuères par l’évêque diocésain ; souper scandaleux, 221 ; refuse de coucher avec le roi qu’elle ne revoit que le lendemain habillée, 222 ; le second soir elle est fort affligée de ce que le roi ne paraît point ; enfin la troisième nuit réunit les époux, 223 ; obtient des états d’Aragon tout ce qu’elle veut ; retourne à Madrid où elle est à la tête de la junte ; son affabilité et ses grâces, 411 ; obtient des gardes pour sa sûreté, 436, 437 ; elle se livre tout entière à la princesse des Ursins ; son éducation ; son esprit sage et ferme ; ses grâces naturelles, IV, 167 ; soutient Mme des Ursins contre l’abbé d’Estrées ; à quelle occasion, 263 ; son désespoir d’être séparée de la princesse des Ursins, 268 ; elle la conduit jusqu’à deux lieues de Madrid, 269 ; ne cesse par ses lettres d’intercéder pour qu’elle soit écoutée à Versailles ; demande le rappel du duc de Berwick, 332 ; accorde toute sa confiance à Maulevrier ; lui fait obtenir les entrées chez le roi ; comment elle prépare avec lui le retour de la princesse des Ursins, sans qu’il soit question de cette dame, 405 ; sort de Madrid avec ses enfants pour aller à Burgos, V, 189 ; confie toutes les pierreries du roi et les siennes à Vaset, pour les porter en France, 189 ; rentre à Madrid après le roi, 190 ; en sort une seconde fois avec lui ; harangue le peuple, VIII, 426 ; elle se gagne tous les cœurs par sa conduite et ses discours, 428 ; elle se retire à Vittoria avec le prince et les conseils ; envoie toutes ses pierreries à Paris pour qu’on les mette en gage, 430 ; sa joie à la nouvelle de la victoire de Villaviciosa, 440 ; attaquée des écrouelles, elle ne s’applique pas moins au rétablissement des affaires, IX, 309 ; elle écrit avec amertume à sa sœur, la Dauphine, contre le duc de Noailles qui a essayé de donner une maîtresse au roi son mari, X, 30 ; elle accouche d’un prince qu’on nomme don Philippe, 205 ; d’un quatrième qui est nommé Ferdinand, X, 76 ; se trouvant à l’extrémité, elle prie le roi de France, par un courrier, de lui envoyer le médecin Helvétius, XI, 44 ; change son confesseur jésuite et prend un dominicain ; meurt avec beaucoup de courage et de piété ; est universellement regrettée en Espagne, 45.

MARILLAC, doyen du conseil, meurt le dernier de la famille des Marillac, XVII, 279.

MARILLAC, conseiller d’État, colonel et brigadier d’infanterie, est marié avec la sœur de second lit du duc de Beauvilliers, fille du duc de Saint-Aignan, IV, 76 ; abjure lors de la révocation de l’édit de Nantes ; exerce avec Vérac des cruautés contre les huguenots ; voit mourir ses deux fils sans enfants ; et sa fille et sa petite-fille, IV, 297.

MARIN, brigadier de cavalerie et lieutenant des gardes du corps, fait part au roi du service signalé que le duc de Saint-Simon vient de lui rendre, I, 10.

MARINI (le comte), aventurier, propose de concert avec le comte Schleibert, autre aventurier, une ligue entre le roi d’Espagne et le roi de Prusse ; Albéroni se défie d’eux, XVI, 190.

MARINIER. Mémoire rédigé par lui, où se trouvent toutes les dépenses des bâtiments faites par Louis XIV, XII, 507.

MARIVAUX, lieutenant général ; sa naissance, sa généalogie, VII, 407 ; son mariage ; son esprit ; son caractère ; il manque un jour de se noyer dans la Marne ; comment il est sauvé, 4o8 : il meurt fort vieux ; son fils ; sa sœur épouse Cauvisson, lieutenant général du Languedoc, 408.

MARLAIGNE (monastère) ; les solitaires de ce lieu ne peuvent déguiser leur douleur de la prise de la ville et du château de Namur, I, 12 ; description et origine de ce monastère, 12.

MARLBOROUGH (le comte), auparavant milord Churchill, favori du roi Jacques ; à quoi il doit son élévation ; trahit son maître et est prêt à le livrer ; III, 417 ; il est envoyé par la reine Anne. en qualité d’ambassadeur en Hollande ; puis nommé général de l’armée qu’on y forme ; est fait duc et chevalier de la Jarretière ; sa femme favorite de la reine, 717 ; est fait prisonnier sur la Meuse, et relâché aussitôt par la sottise du partisan qui l’a pris, IV, 51 ; est fait duc avec 5000 livres sterling de pension, 76, s’avance vers Coblentz ; passe le Rhin, 291 ; arrive à Ulm, confère avec le prince Eugène et Louis de Bade, 292 ; arrive avec le prince Eugène dans la plaine d’Hochstedt ; leurs dispositions pour livrer bataille, 305, 3o6 ; Marlborough bat et enfonce l’armée de Tallard et celle de l’électeur de Bavière, 307 ; ses égards et ses complaisances pour les officiers français prisonniers, 312 ; reçoit les patentes de feld-maréchal général des armées de l’empereur et de l’empire, 324 ; s’empare de Trêves ; assiége et prend Traarbach ; voit les électeurs de Brandebourg et d’Hanovre, 373 ; emmène en Angleterre le maréchal Tallard et les autres prisonniers de marque, 388 ; est reçu avec de grands honneurs à Londres, 402 ; n’ose attaquer Villars posté à Circk, quoiqu’il y ait des forces supérieures à lui ; son dépit de voir ses projets avortés, V, 34 ; retourne en Flandre ; force les lignes des Français entre Lawe et Heylesem, 35 ; est fait prince de l’empire ; refuse la charge de vicaire général de l’archiduc aux Pays-Bas, 331 ; arrive à la Haye ; en repart pour aller visiter les électeurs de Saxe, de Brandebourg et le duc d’Hanovre, VI, 79 ; ne juge pas à propos de de rien risquer en Flandre ; pourquoi, 88 ; préside au combat d’Audenarde ; s’informe le lendemain au duc de Biron, prisonnier du prince de Galles, 320 ; apprend avec grand plaisir le bien qu’on lui en dit, 321 ; sa parcimonie, son accord parfait avec le prince Eugène ; il ne prend aucune jalousie de la préférence qu’on témoigne pour lui, 321 ; il envoie prier le duc de Bourgogne de lui vouloir accorder un passe-port pour ses équipages, 416 ; il passe l’Escaut à Gavre et à Berkem, VII, 4 ; vient camper près de Gand, 9 ; investit cette ville, 20 ; la prend par capitulation, 31 ; ainsi que Bruges et le fort de Plassendal ; se rend à la Haye avec le prince Eugène, 31 ; gagne avec ce prince la bataille de Malplaquet ; détails sur cette journée, 372 et suiv. ; menacé d’un funeste revers à sa cour, il cherche à ranimer son parti par quelque grand coup, IX, 438 ; avec le prince Eugène il entreprend d’aller assiéger Bouchain ; passe l’Escaut, 438 ; se félicite publiquement d’avoir échappé à un grand danger : forme le siége de Bouchain, est dépouillé de toutes ses charges ; obtient la permission de passer la mer avec la duchesse sa femme, X, 60 ; revient en Angleterre, XI, 159 ; est rétabli dans toutes ses charges et commandements par le nouveau roi, 225 ; sa mort ; ses obsèques ; il est inhumé à Westminster, XIX, 324.

MARLY. Mémoire des dépenses qu’y a faites Louis XIV, jusqu’en 1690, XII, 515.

MARO (del), ambassadeur du roi de Sicile en Espagne, travaille à persuader le roi d’Espagne qu’une étroite intelligence entre lui et son maître est nécessaire pour leurs intérêts communs, XIV, 456 ; les offres de l’ambassadeur de Hollande lui font soupçonner que l’Espagne, l’Angleterre et les États généraux veulent dépouiller son maître de la Sicile ; il élude en conséquence de répondre à la question que lui fait cet ambassadeur, 456 ; ses inquiétudes sur l’entreprise de la flotte d’Espagne, 200 ; il cherche inutilement à avertir son maître des soupçons qu’il en conçoit, XV, 80 ; sa sagacité est odieuse à Albéroni, 159 ; il ne cesse d’avertir le roi de Sicile qu’il a tout à craindre des projets de l’Espagne, 223.

MARSAL, capitaine des guides ; sa belle conduite dans la reconnaissance que le lieutenant général Bretesche fait vers Rhinfelz ; il est nommé capitaine d’infanterie ; son origine, I, 203.

MARSAN (M. de), demande au roi le commandement du duc de Saint-Simon qu’il croit dangereusement malade ; réponse du roi, IV, 255 ; sa mort, son caractère avide, bas, rampant ; prenant de toutes mains ; ses deux femmes, IV, 429 et suiv. ; maladie singulière dont il meurt ; ses pensions, 431.

MARSAN (Mme de), veuve de M. de Seignelay, meurt en couches d’un transport de colère ; son humeur haute et impérieuse, II, 359.

MARSILLAC (l’abbé de), frère de M. de La Rochefoucauld, meurt fort regretté de ses amis ; son esprit, son bon sens, son goût de la bonne compagnie, II, 116.

MARTINEAU (le P.), confesseur du duc de Bourgogne, visite les retranchements du duc de Marlborough, à la suite des princes ; sur ce fait la cabale de M. de Vendôme bâtit une fable contre Mgr le duc de Bourgogne, VI, 403 ; le P. La Chaise pour détruire la calomnie montre au roi la lettre que le P. Martineau lui a écrite à ce sujet, 404 ; il est nommé confesseur du petit Dauphin, X, 187.

MARTINET, officier français au service du roi d’Espagne, fait dans la mer du Sud une riche prise sur des contrebandiers dc Saint-Malo, XVI, 76, 77.

MARTINVILLE, qui s’est distingué au siége de Lille, est fait brigadier, VII, 2.

MARTON, fils de Blanzac et colonel du régiment de Conti, obtient à 24 ans une pension de 1000 écus ; il est baptisé et est tenu par le prince de Conti et la duchesse de Sully, XVII, 193.

MASSEI, camérier et confident du pape, vient apporter la barette au cardinal Bissy ; son extraction ; son éloge ; il devient nonce en France, puis cardinal, XII, 72 ; voir aussi XVII, 478 et suiv.

MASSERAN (la princesse de) est nommée dame du palais de la reine d’Espagne, XI, 256.

MASSERANO ou MASSERAN FERRERO. (le prince de), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIlI, 416 ; son caractère ; comment il s’élève à la cour, 416 ; son mariage ; il est fort aimé et considéré ; son voyage en Italie, en France, 417.

MASSILLON, père de l’Oratoire, célèbre par ses sermons, est nommé évêque de Clermont, XV, 139 ; il est sacré à la chapelle du roi ; Sa Majesté assiste à cette cérémonie ; débats à cette occasion entre les évêques et les cardinaux sur les carreaux à la chapelle, XVII, 88 et suiv. ; le nouvel évêque reçoit 10 000 écus de gratification, 90 ; sert d’assistant au cardinal de Rohan, à la cérémonie du sacre de l’abbé Dubois, XVII, 432 ; il fait l’oraison funèbre de Madame, XIX, 435.

MATIGNON (le comte de), se voit au moment d’être condamné à payer 1 200 000 livres à un va-nu-pieds qui lui a intenté un procès sur des pièces qui sont enfin reconnues fausses, III, 210 ; union des Matignon avec Chamillart ; détails sur cette famille ; leur fortune, IV, 192 ; Matignon, à la mort de Mme de Nemours, part pour Neuchâtel pour en recueillir la principauté, VI, 62 ; il est appuyé dans ses prétentions par le ministre Chamillart, 64 ; il projette de marier son fils unique avec une fille du prince de Rohan, moyennant qu’il sera duc d’Estouteville, 259 ; il achète la terre d’Estouteville, mais le duché lui échappe ; pourquoi, 263 ; ses plaintes contre le duc de Chevreuse, 263 ; il obtient la permission de se démettre en faveur de son fils de ses charges de Normandie en en retenant le commandement et les appointements, X, 420 ; son procès avec le prince de Pons, fils du comte de Marsan ; à quelle occasion, XVII, 464 ; pourquoi il le perd ; il meurt chez le maréchal son frère, 466.

MATIGNON (le maréchal) est nommé par le roi pour commander l’armée de Flandre sous le duc de Vendôme ; on se récrie publiquement à la cour sur cette destination, VI, 234 ; réflexions à ce sujet tirées de l’histoire, 235 ; il obtient du régent que le gouvernement de la Rochelle soit réuni au gouvernement du pays d’Aunis dont son fils a la survivance ; obtient encore une augmentation de brevet, XIV, 192 et suiv. ; puis une augmentation d’appointements de 6000 livres, XVII, 290.

MATIGNON, fils, épouse la fille de M. de Monaco et est fait duc et pair de Valentinois ; à quelles conditions et par le crédit de qui, XII, 48 et suiv.

MAUBEC (le prince de), fils du prince d’Harcourt et colonel de cavalerie, meurt à Guastalla, V, 227.

MAULEVRIER, ne peut survivre à la douleur de n’avoir pas été fait maréchal de France, I, 41.

MAULEVRIER, fils, épouse une fille du maréchal de Tessé ; son extérieur ; son esprit d’intrigue ; son ambition ; il s’aperçoit des sentiments de la duchesse de Bourgogne pour Nangis ; s’introduit auprès de la princesse ; ose soupirer pour elle ; lui écrit des billets et en reçoit, IV, 355 ; fait le malade ; parle à l’oreille de la princesse et cherche à la détourner de Nangis, 356 ; la jalousie et la rage lui font faire une folie ; il menace la princesse de faire tout savoir au roi, à Mme de Maintenon et au prince son mari, 357 ; est emmené en Espagne par son beau-père, 359 ; voit la princesse des Ursins à Toulouse ; comment il gagne sa confiance, 404 ; et par son crédit est reçu à la cour d’Espagne ; donne à la reine des conseils dont elle éprouve l’utilité, 405 ; obtient par elle les entrées chez le roi ; comment il prépare avec elle le retour de la princesse des Ursins, sans qu’il soit question de cette dame, 405, s’insinue de plus en plus dans la confiance du roi et de la reine ; par quels moyens ; vise à la grandesse et l’obtient, V, 11 ; est appelé à Gibraltar par son beau-père le maréchal Tessé ; reçoit du roi défenses expresses d’accepter la grandesse, 12 ; après un court séjour à Gibraltar, il revient à Madrid ; dans quel but ; reçoit ordre du ministre Torcy de revenir sur le-champ en France ; arrive à Versailles et obtient d’aller à Marly, 12 ; revoit la princesse des Ursins, Mgr le duc et Mme la duchesse de Bourgogne ; s’introduit auprès de Mme de Maintenon qu’il entretient souvent dans de longs tête-à-tête, V, 150 ; ses prétentions sur la duchesse de Bourgogne augmentent ; l’amour, la jalousie et l’ambition lui tournent la tête ; comment il traite la maréchale de Cœuvres ; ses actes de folie, 151 ; il querelle la duchesse de Bourgogne ; ses visions ; ses accès, 152 ; il se jette d’une fenêtre dans sa cour et s’écrase la tête, 153 ; sa veuve reçoit une lettre de la duchesse de Bourgogne et les visites des dames le plus avant dans la confiance de cette princesse ; les accueille froidement ; se brouille avec Mme de La Vallière, 154.

MAULEVRIER (le chevalier de), apporte au roi un billet de M. de Vendôme annonçant la victoire de Calcinato, V, 162 ; apporte la nouvelle de la capitula tion du château de Lérida, 410.

MAULEVRIER (Mme de), femme d’un grand mérite, meurt laissant un fils gendre du comte de Tessé, II, 374.

MAULEVRIER, fils du lieutenant général de ce nom, est tué au siége de Namur, I, 278.

MAULEVRIER (l’abbé de), aumônier du roi, grand ami des jésuites, détourne M. de Pontchartrain fils de se retirer à l’institution de l’Oratoire, VI, 291 ; comment, sur les instances du chancelier, il travaille à empêcher qu’il n’abandonne les affaires après la mort de sa femme, 293 et suiv ; nommé à l’évêché d’Autun, il le rend au bout d’un an sans avoir pris de bulles ; obtient l’abbaye de Moutiers-Saint-Jean en Bourgogne ; son extérieur ; son origine ; son attachement pour M. de Cambrai, VIII, 412 ; sa liaison intime avec le P. de La Chaise ; son caractère ; ses liaisons avec les jésuites ; ses démêlés avec le cardinal de Noailles, 413 ; il se lave auprès du roi de tout ce dont il est accusé ; il reste brouillé avec le cardinal de Noailles et reste ami des cardinaux de Coislin et de Janson, 414 ; demande au régent et obtient pour son neveu la survivance d’aumônier du roi, XIV, 195.

MAULEVRIER-COLBERT (le chevalier), maréchal de camp, meurt fort jeune de la petite vérole, aimé et estimé à la guerre, IX, 420.

MAULEVRIER-COLBERT, petit-fils du maréchal Tessé, épouse une fille du comte d’Estaing, XIX, 449.

MAULEVRIER-LANGERON, neveu de l’abbé Maulevrier, anmônier du roi, est destiné à porter le cordon bleu à l’infant don Philippe, XVII, 453 ; sa famille, 453 ; est nommé ambassadeur en Espagne, XVIII, 82 ; son dépit et sa jalousie de voir arriver en Espagne M. de Saint-Simon en qualité d’ambassadeur extraordinaire, 262 ; il signe avec lui le double contrat de mariage de France et d’Espagne, 271 ; sa conduite à l’audience solennelle qui est donnée à M. de Saint-Simon, 293 ; son procédé perfide envers lui au sujet des instruments du contrat de mariage, 294 ; sa grossièreté, son humeur et sa bêtise ; traits qui les prouvent, XIX, 55 et suiv. ; il devient par la suite maréchal de France, 58 ; sa mauvaise humeur au mariage du prince des Asturies ; quelles en sont les causes, 134 et suiv. ; il est reçu chevalier de la Toison d’or ; dégoût qu’il essuie à sa réception, 288 et suiv. ; revient d’Espagne ; est médiocrement reçu à la cour ; s’en va dans sa province, 448.

MAUNOURRY, l’un des petits commissaires nommés par le premier président pour examiner l’affaire de préséance intentée par M. de Luxembourg, communique aux parties adverses un factum secret distribué aux petits commissaires, I, 153.

MAUPEOU, maître des requêtes, achète de Ménars, président à mortier, sa charge à un prix et à des conditions extraordinaires, XIV, 285 ; XV, 311.

MAUPERTUIS, capitaine de la première compagnie des mousquetaires, ses prétentions ; son avancement dans la carrière militaire ; son caractère ; il conduit M. de Lauzun à Pignerol, le ramène à Bourbon, I, 5.

MAUPERTUIS, lieutenant général, gouverneur de Toul, meurt à 87 ans, XVIII, 159 ; sa valeur ; ses petitesses ; sa pédanterie, 159.

MAUREPAS (le comte de), fils de M. de Pontchartrain, obtient la survivance de sa charge de secrétaire d’Etat, I, 116 ; est marié avec la fille du comte de Roye ; détail sur ce mariage ; présents du roi ; M. de Pontchartrain père fait appeler son fils comte de Maurepas, 421 et suiv. Voy. Pontchartrain fils.

MAUREPAS, fils du précédent, obtient du régent la charge de secrétaire d’État de son père ; détails à ce sujet, XIII, 261 et suiv. ; son mariage avec la fille de M. de La Vrillière ; son éloge, XV, 298, 299.

MAURESSE, professe dans un couvent de religieuses de Moret, inconnue à tout le monde et visitée par les princes, par Mme de Maintenon, etc. ; sa naissance est une énigme, II, 75, 76.

MAXIMILIEN (le duc), oncle paternel de l’électeur de Bavière, meurt dans une grande piété et dans une grande retraite, IV, 437 ; sa veuve meurt bientôt après, V, 195.

MAZARIN (le cardinal), fautes et félonies de son administration, XIX, 378.

MAZARIN (le duc de), reste neutre dans l’affaire de d’Antin, IX, 63 ; sa mort ; son caractère ; fortune immense que sa femme, nièce de Mazarin, lui avait apportée, X, 277 ; sa piété ridicule : ses folies ; nom de sa famille ; son extraction ; historique sur les avocats La porte, Bouthillier et sur Barbin, procureur du roi, 278 et suiv.

MAZARIN (la duchesse de), meurt en Angleterre où elle vivait depuis plus de 25 ans ; elle n’est regrettée que de Saint-Evremond ; son mari fait rapporter son corps en France et le fait enterrer à l’église du collége des Quatre-Nations, II, 293.

MÉAN (le baron de), doyen du chapitre de Liége et son frère attachés tous deux au roi Guillaume, sont enlevés avec leurs papiers et conduits au château de Namur, III, 337.

MECKELBOURG (la duchesse de), sœur de M. de Luxembourg, ne rougit point de proposer à son frère le chevalier de Soissons. vieux bâtard obscur du dernier comte de Soissons, pour mari de sa fille, I, 229 ; elle meurt peu de jours après et de la même maladie que son frère, sans secours spirituels. selon la prédiction du P. Bourdaloue, 33.

MÉDARD (saint), les soldats assiégeant le château de Namur déchirent et brûlent les images de ce saint, parce qu’il a plu à verse le jour de sa fête, I, 8.

MÉDAVY, maréchal de camp, est blessé à la bataille de Marsaille, I, 107 ; bat le prince de Hesse-Cassel dans une plaine en avant du château de Castiglione delle Stivere, lui fait passer le Mincio et reprend Goito, V, 250 : est fait chevalier de l’ordre. 250 ; se maintient en Italie sans que les ennemis osent l’attaquer ; propose deux moyens de s’y maintenir longtemps ; lesquels bons tous deux ne sont point adoptés, 419 et suiv. ; il reçoit l’ordre de traiter de concert avec M. de Vaudemont du libre retour des troupes françaises en Savoie, 422 ; arrive avec lui et 20 000 hommes de troupes à Suse, vient saluer le roi à Marly : reçoit le gouvernement du Nivernais ; va commander en chef en Savoie et en Dauphiné, 423 ; marie sa fille à son frère Grancey et obtient de faire passer sur sa tête son gouvernement de Dunkerque, en s’en réservant les appointements, XI, 42 ; obtient 50 000 livres sur une vieille prétention d’un brevet de retenue du maréchal Grancey son grand-père, XV, 241.

MÉDICIS (le cardinal de), frère du grand-duc, est traité à Naples avec toutes sortes d’égards par Philippe V, suit ce prince jusqu’à Livourne et ne se sépare de lui qu’avec larmes, III, 405 ; quitte le chapeau et se marie à une sœur du duc de Guastalla, V, 164 ; VII, 332 ; sa mort, IX, 72.

MEDINA-CELI Figuerroa y La Cerda (le duc de), grand d’Espagne ; historique sur sa maison ; son ancienneté, XVIII, 384.

MEDINA-CELI (le duc de), vice-roi de Naples, se conduit très-bien dans une révolte qui était sur le point d’éclater ; est rappelé en Espagne et nommé président du conseil des Indes, III, 332 : est arrêté et conduit au château de Ségovie, puis transféré au château de Bayonne ; quatre commissaires sont chargés d’instruire son procès, VIII, 419 ; sa mort, IX, 71.

MEDINA DE RIOSECCO, Enriquez y Cabrera (le duc de), grand d’Espagne ; et amirante de Castille, XVIII, 392. Voy. Amirante.

MEDINA-SIDONIA, Guzman (le duc de), fils du précédent ; grand d’Espagne ; historique sur sa maison ; son caractère, XVIII, 392 et suiv.

MEDINA-SIDONIA (le duc de), est nommé par Philippe V grand écuyer et gentilhomme de la chambre en exercice, III, 119 ; est nommé membre du conseil du cabinet, VII, 334, 335 ; sa mort, XI, 25 : sa haute naissance : son mérite, 26.

MÉHÉMET EFFENDI TEFDERDAR, ambassadeur extraordinaire du Grand Seigneur à Paris, vient complimenter le roi sur son avénement au trône ; son entrée, XVIII, 135 et suiv. ; sa réception, 137 et suiv. ; son audience de congé, 169 ; détails sur son séjour à Paris ; son extérieur ; sa politesse ; son air de grandeur, 170 ; fêtes qu’on lui donne dans les principales vilIes lorsqu’il s’en retourne, 172.

MEILLERAYE (La), voy. La Meilleraye.

MEJORADA, est envoyé par Philippe V, avec 500 chevaux, à Madrid d’où les Portugais se sont éloignés ; y est reçu avec les plus grendes acclamations, V, 190.

MELAC, gouverneur de Landau, bat un gros parti des ennemis, I, 201 ; après une longue défense il livre cette place par capitulation ; les conditions qu’il propose sont acceptées ; le roi des Romains le fait manger à sa table, IV, 7 ; vient à la cour où il est fort bien traite par le roi ; demande de nouveaux honneurs et les voyant donner à qui ne les avait pas mérités, il se retire à Paris et se consume de chagrin dans l’obscurité ; son caractère ; ses talents pour la guerre, 19 : Son emportement contre le chevalier d’Asfeld avec lequel on parvient à le raccommoder, 20 ; sa mort subite, 281.

MELFORD (milord), chevalier de la Jarretière, exilé de Saint-Germain, écrit à son frère milord Perth une lettre qui est portée à Londres ; objet de cette lettre ; le roi Guillaume en fait un grand usage contre la France : Melford est envoyé à Angers et fort soupçonné, III, 84 ; est rappelé et fait duc ; lui et sa femme ont en France le rang et les honneurs de duc et de duchesse, IV, 434 ; sa mort, XI, 43.

MÉLIANT, rapporteur dans le procès de M. de Saint-Simon contre M. de Bris sac, est nommé intendant à Pau, puis à l’armée d’Espagne ; par le crédit de M. de Saint Simon il devient plus tard conseiller d’État, V, 93 ; XVIII, 133.

MELPHE, Doria (le prince de), grand d’Espagne, XVIII. 418.

MELUN (le duc de), épouse une fille du duc d’Albret, XIII, 336.

MELUN (la duchesse de), fille du duc d’Albret, meurt toute jeune, en couches, XIV, 287.

MELUN (Mlle de), née Rohan, ne cède pas sa place à une duchesse. et manque s’attirer un affront du roi, II, 180 ; est la seule qui ose faire sentir à Monseigneur le mauvais effet qu’a produit sa présence à l’Opéra pendant l’agonie du prince de Conti, VII, 90 ; elle lui conseille, pour réparer le scandale, de faire une visite au mourant ; ce conseil est suivi. 91.

MÉNAGER, gros négociant, est nommé négociateur de la paix à Utrecht avec le maréchal d’Huxelles et l’abbé de Polignac. X. 15 ; revient saluer le roi après la paix. 398 ; service qu’il rendit à ses deux collègues ; il reçoit une pension de 10 000 livres, 399 ; il meurt à Paris d’apoplexie, XI, 162.

MENARS, président à mortier, meurt à Ménars sur-Loire ; son extérieur ; son caractère, XV, 311 ; le cardinal de Rohan achète sa précieuse bibliothèque qui était celle du célèbre de Thou, 311.

MEND0ZE, évêque de Ségovie et grand inquisiteur est exilé par Philippe V sur la demande du cardinal Portocarrero ; son peu de capacité ; son crime, III, 87.

MENGUY ET GŒSLARD, conseillers de la grand’chambre sont nommés du conseil des affaires du dedans, XIII, 157.

MENILLE, gentilhomme servant du feu roi et ami de Brigault, est conduit à la Bastille, comme complice de la conspiration de Cellamare, XVII, 90.

MERCY, général, à la tête d’un corps de Hongrois, traverse le Rhin à Rhinfels ; paraît près de Brisach, VII, 307 ; est attaqué par le comte du Bourg et complètement défait ; se sauve avec peine à Basse, ayant perdu son carrosse et sa cassette, 368 ; envoie prier le comte du Bourg de lui renvoyer sur parole un officier lorrain, ce qui lui est galamment accordé, 369 ; on trouve dans sa cassette un mémoire du prince Eugène tendant à remettre la France hors d’état d’inquiéter jamais l’Europe et de sortir des limites auxquelles on voulait la rappeler, 371.

MÉRINVILLE (l’abbé de), petit neveu de Godet, évêque de Chartres, est choisi par lui pour être son coadjuteur ; voyant son oncle mourant, il le conjure de se décharger de ce fardeau ; Godet persiste dans son choix ; après sa mort le coadjuteur presse Mme de Maintenon de faire nommer un autre évêque ; il est sacré à 27 ans, malgré lui et conserve la même direction de Saint-Cyr qu’avait son oncle, VII, 404 ; son austérité ; ses vertus, 405.

MESGRIGNY, maréchal de camp, mandé à la cour pour rendre compte du siége de Namur, reçoit 6000 livres de pension et le cordon rouge, I, 281 ; est fait lieutenant général, 281 ; il déshonore sa vieillesse en se donnant aux ennemis qui lui conservent le gouvernement de la citadelle de Tournai, VII, 380.

MESMES (M. de), est nommé premier président du parlement par le crédit de M. du Maine, X, 53 ; sa généalogie ; sa famille, 54 ; son extérieur, 56 ; sa manière de vivre ; son goût pour la dépense ; comment il s’introduit auprès de M du Maine et s’y conduit, 57, sa connaissance du barreau ; ses qualités ; son caractère ; ses mœurs, 59 ; par quoi il se rend ridicule, 59 ; il ose proposer que le roi lui paye les intérêts d’un brevet de retenue de 500 000 livres, et l’obtient, XI, 42 ; aspire à la charge de chancelier, mais l’appui de M. du Maine lui manque ; pourquoi, 117 ; sa joie indiscrète lorsque M. du Maine et M. le comte de Toulouse sont reçus au parlement comme vrais princes du sang et habiles à succéder à la couronne ; il leur donne un grand dîner, 156 ; sa réponse favorable aux ducs d’Aumont et d’Antin sur l’affaire du bonnet, XII, 386 (voy. les art. Parlement et Maine (le duc du) ; renvoie à d’Antin, sans billet, le mémoire des ducs sur cette affaire, 387 ; paraît à plusieurs ducs tout différent de ce qu’il s’est montré d’abord sur cette affaire ; paye M. le duc d’Orléans de respects généraux à cet égard, 390 ; voit le roi, sort d’avec lui tout échauffé et fait une réponse fort sèche aux ducs, 390 ; assemble chez lui plusieurs membres du parlement, leur lit le mémoire que le roi lui a remis et le premier les excite contre, 392 ; tombe malade ou le fait ; s’absente pendant deux mois ; à son retour, reçoit la visite des ducs de Noailles et d’Antin ; effleure légèrement l’affaire du bonnet, 393 ; leur fait deux propositions nouvelles ; comment elles sont reçues, 393 et suiv. ; invité à un grand dîner chez d’Antin, il promet de s’y rendre, 399 ; s’excuse en suite d’y aller sous prétexte d’incommodité, 400 ; est mandé à Marly chez le roi ; plaintes et reproches qu’il en essuie ; sort du cabinet du roi tout enflammé ; pourquoi, 406 ; quel était son but en prolongeant l’affaire, 411 ; trompé dans son espérance, il fait au roi la plus atroce délation contre les ducs, 411 et suiv. ; il reçoit deux affronts journaliers, se plaint au roi, en particulier, du duc de Tresmes ; à quelle occasion, 413 ; le roi ne veut se mêler de rien, 414 ; le premier président obtient par le crédit de M. du Maine une pension de 20 000 livres, 434 ; obtient du régent qu’il lui fasse payer les 500 000 livres de son brevet de retenue, en conservant toutefois sa pension ; M. et Mme du Maine et lui se moquent de la facilité du régent, XIV, 195 ; informé des progrès de ce que trament M. et Mme du Maine en Bretagne et partout, il met tout son art à se conduire au parlement en conséquence, mais de manière à se rendre nécessaire au régent, à le rançonner et à le trahir, XV, 245 ; est mandé chez Mme du Maine, après le lit de justice qui a réduit les bâtards aux rangs de pairs et est accablé par elle de mépris et de duretés, XVII, 25, 26 ; son inquiétude lors de la détention de M. et de Mme du Maine ; il obtient une audience du régent ; lui fait mille protestations d’attachement et de fidélité ; reste confondu à la vue d’une lettre signée de lui que lui montre le prince, 405 et suiv. ; son effronterie ; ses bassesses ; il tire du régent plus de 100 000 écus pour la translation du parlement à Pontoise, où il tient table ouverte et se moque du prince, XVIII, 40 et suiv. ; négocie avec le régent dont il tire encore beaucoup d’argent pour le rappel de sa compagnie ; à quelle condition il obtient le rappel, 76 ; il meurt d’apoplexie à 61 ans, XX, 21.

MESMES, mariage du duc de Lorges avec sa fille aînée, 77 et suiv. ; Saint-Simon se réconcilie peu à peu avec lui, 79 et suiv.

MESMES (le bailli de), frère du premier président, est nommé ambassadeur de Malte, par le crédit de M. du Maine, XI, 234 ; ses mœurs dissolues ; son incapacité, 234 ; à la sollicitation du roi et séduit par M. du Maine, il va visiter le prince de Dombes, fils de celui-ci, comme les autres princes du sang, XII, 64 ; se joint au grand prieur pour soulever tous ceux de l’ordre de Malte qui sont à Paris et les réunir à la prétendue noblesse qui s’élève contre les ducs, XIV, 299.

METTERNICH (le baron de), élu canoniquement évêque de Munster, est appuyé par les Hollandais et rejeté par l’empereur, VI, 434 ; il porte son affaire à Rome qui décide en sa faveur ; l’empereur obtient un examen nouveau, contre toutes règles ; Metternich gagne une seconde fois ; l’empereur cède enfin, et le nouvel évêque prend possession, 435.

MEUSE (le marquis de), de la maison de Choiseul, épouse la fille de Zurlauben, lieutenant général distingué, X, 200 et 286.

MEUSE, colonel de cavalerie, est tué au combat livré en avant de Landau, IV, 201.

MEZIÉRES, capitaine de gendarmerie, épouse une Anglaise catholique, dont la mère avait été blanchisseuse de la reine, femme de Jacques l1 ; caractère de la fille, V, 361 ; difformité de Mezières ; sa vanité ; son avancement, 362 ; devient lieutenant général et gouverneur d’Amiens ; son extérieur ; sa valeur ; son esprit ; son effronterie ; sa galanterie ; sa femme ; ses enfants ; sa mort, XVIII, 159.

MEZZABARBA, patriarche d’Alexandrie et légat a latere, est envoyé en Chine pour y réduire les jésuites à l’obéissance des décrets du saint-siége concernant les rits chinois ; son voyage, XIX, 457 ; obstacles qu’il rencontre dans l’exécution des ordres qu’il a reçus, 457 ; comment il se voit forcé par les jésuites à rendre un décret qui suspend toute exécution de ceux de Rome ; il revient en Europe avec le P. Magalhaens, jésuite portugais et avec le corps du cardinal de Tournon ; explique au pape ce qu’il a fait, ce qu’il a éprouvé et les obstacles insurmontables qu’il a rencontrés dans sa mission, 458 et suiv. ; est exilé loin de Rome, 460.

MIDDLETON, remplace auprès du roi Jacques II le comte Melford en qualité de ministre ; son caractère ; son esprit de ruse ; quoique protestant, il est soutenu par sa femme catholique qui gouverne la reine d’Angleterre ; craignant que Melford ne reprenne son ancienne place, il déclare à la reine qu’il est converti, se fait catholique et est maintenu, IV, 434 ; secrétaire du roi Jacques III, il accompagne ce prince dans son entreprise sur l’Écosse, VI, 19t ; son caractère ; comment il gagne la confiance de la reine d’Angleterre ; caractère de sa femme, 192 ; conduite équivoque de Middleton dans l’expédition, 197 ; ses fils faits prisonniers sont fort accueillis en Angleterre, 197 ; il accompagne le roi à Marly ; salue Louis XIV et en est reçu gracieusement, 199 ; est violemment soupçonné d’avoir averti les Anglais, 199.

MIGNARD (le peintre), meurt en 1695 ; sa fille unique parfaitement belle était le sujet sur lequel il travaillait le plus volontiers ; elle est répétée dans plusieurs de ses tableaux historiques, I, 256.

MIGNARD (Mlle), fille du célèbre peintre ; depuis longtemps entretenue par Bloin, premier valet de chambre du roi, épouse un frère de M. de Feuquières, I, 307.

MILLAIN, attaché à M. le Duc, auparavant secrétaire du chancelier Pontchartrain ; son caractère ; sa probité ; son mérite, XVI, 373, 374 ; il montre à M. de Saint-Simon, par ordre de M. le Duc, trois projets d’édit concernant la surintendance de l’éducation du roi, le rang intermédiaire et la réduction des bâtards au rang de pairs, 384 ; est chargé par M. le Duc et par le régent d’engager M. de Saint Simon à accepter la place de gouverneur du roi ; ses instances réitérées auprès de lui à ce sujet sont sans succès, XVIII, 103 et suiv.

MIMEUR, officier général, meurt fort regretté ; sa naissance ; son esprit plaisant et orné ; son caractère, XVII, 150.

MINISTRES ; dangers pour les États et pour les princes d’avoir un premier ministre ; exemples des premiers ministres en tous pays, XIX, 375 et suiv. ; quel est nécessairement un premier ministre et quel devient le prince qui le fait, 382 ; sur les ministres ecclésiastiques, voy. Cardinaux. Eclésiastiques.

MIOSSENS (Mme de), meurt à 78 ans au Luxembourg ; son caractère : son extérieur ; sa piété : sa vie retirée ; son mari, frère cadet du maréchal d’Albret, fut tué en duel par Saint-Léger-Corbon, XI, 49. Voy. Bâtards d’Albret.

MIRAMION (Mme de), sa naissance, son mariage ; après la mort de son mari elle est recherchée par Bussy Rabutin qui l’enlève ; elle lui déclare en public qu’elle a fait vœu de chasteté ; Bussy la remet en liberté ; son caractère ; ses établissements utiles aux veuves et aux jeunes filles ; vénération du roi pour elle, I, 320, 321 : sa mort ; sa fille aigre, altière et dévote, 321.

MIRANDA, Chaves (le comte), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 456.

MIRAVAI, (le marquis de), gouverneur du conseil de Castille ; sa naissance ; ses emplois ; son caractère, XIX, 30.

MIREBAUT, est fait prisonnier au combat de Cassano, V, 43.

MIREPOIX (le marquis de), marié en secondes noces à la fille d’un cabaretier d’Alsace, meurt dans ce pays, dans l’obscurité, Il, 292.

MIREPOIX (la marquise de), veuve de Mirepoix, sous-lieutenant des mousquetaires, meurt assez jeune, ruinée et dans la retraite, X, 365.

MISSISSIPI, projets d’établissements dans ce vaste pays ; enlèvements faits dans tout le royaume de gens sans aveu et de mendiants valides, violence avec laquelle il se fait, XVII, 461 ; l’inhumanité et la barbarie avec lesquelles on traite les gens enlevés excitent de si fortes réclamations qu’on renonce au projet, 562.

MODENE (le duc de), refuse de donner sa fille au prétendant ; pourquoi, XV, 196.

MODÈNE (la duchesse de), de la maison Barberine, meurt fort âgée, II, 296.

MODÈNE (la duchesse de, belle-sœur de l’empereur et fille de la duchesse de Hanovre. menrt à 39 ans, IX, 2.

MOLÉ, président à mortier, meurt fort mal dans ses affaires, après avoir obtenu sa survivance pour son fils fort jeune, VII, 33.

MOLÉS, ambassadeur d’Espagne à Vienne, est congédié ; s’y fait arrêter, III, 141 ; déclare qu’il n’a été arrêté que de son consentement, et qu’il a toujours été du parti de l’empereur ; récompense qu’il reçoit de cette déclaration, IV, 118.

MOLINEZ, doyen de la Rote et auditeur à Rome pour la Castille, encourt la colère du pape pour avoir voulu s’opposer à ce que le pontife envoyât un légat à l’archiduc, comme roi d’Espagne ; il est interdit de toutes ses fonctions, même de dire la messe, X, 21 ; est fait grand inquisiteur d’Espagne, XIV, 240 ; est arrêté à Milan en se rendant en Espagne, par ordre du prince de Lœwenstein, XV, 13 ; sort du château de Milan, est gardé dans un collége de la ville par des soldats de l’église, 117.

MOLINISME, naissance et progrès de cette secte ; les jésuites en sont les plus ardents propagateurs et défenseurs, VII, 410.

MOLINOS, prêtre espagnol, chef de la secte des quiétistes, meurt à Rome dans les prisons de l’inquisition, I, 423.

MONACO (M. de), obtient le rang de prince étranger pour lui et ses enfants, I, 305 ; est nommé ambassadeur à Rome : il prétend que M de Torcy lui donne dans sa correspondance le titre de monseigneur ; le roi, après le lui avoir accordé, le lui refuse ; arrivé à Rome, il prétend au titre d’Altesse, ce qu’on lui refuse encore, II. 257 : refuse le titre d’Excellence à qui il le doit et à qui ne lui donnera pas celui d’Altesse ; le roi souffre cette fantaisie qui nuit à ses affaires. 367 ; danger qu’il court en voulant apaiser une émeute suscitée à Vaïni ; il y est tiraillé par son cordon bleu ; sort de Rome avec éclat ; demande réparation, III, 44 : sa mort ; son caractère ; sa corpulence ; ses chagrins domestiques, 64.

MONACO (le prince de), fils du précédent, après la mort de son père ramène sa femme à Monaco ; son ménage n’en est pas plus concordant ; cherche à faire pour sa fille aînée un mariage qui plaise au roi, afin d’obtenir la continuation de sa dignité pour son gendre ; obtient à cet égard de la part du roi des grâces insolites, X, 419 ; le fils du comte de Roucy est choisi pour gendre ; comment Mme de Monaco, de dépit contre son mari, fait rompre de mariage, 50 et suiv. ; son séjour à la cour ; peines et ennuis qu’elle y éprouve, 52 ; marie sa fille au fils de Matignon ; à quelles conditions, XII, 48 et suiv.

MONACO (l’abbé de), est nommé archevêque de Besançon, XX, 27.

MONASTEROL, envoyé de l’électeur de Bavière, devient amoureux de la veuve de La Chetardie, gouverneur de Béfort ; portrait de cette dame, VI, 202 ; Monasterol l’épouse et bientôt est honteux de le déclarer, 203 ; obtient du roi que s’il vient à mourir sa femme conservera 20 000 livres de sa pension, X, 361 ; son caractère ; son grand état ; il est rappelé à Munich pour rendre compte de sa gestion, XV, 316 ; se brûle la cervelle ; sa veuve tombe dans l’obscurité, 317.

MONCAULT, soldat de fortune, meurt lieutenant général et gouverneur de la citadelle de Besançon, XV, 65.

MONCHAMP, major général du duc d’Orléans, meurt au siége de Tortose, VI, 304.

MONCHY, (M. de), achète une charge de maître de la garde-robe de M. le duc de Berry, IX, 31.

MONDEJAR, Ivannez (le marquis de), grand d’Espagne, XVIII, 437.

MONGEORGES, capitaine aux gardes, ami de Mme Ticquet : est soupçonné d’avoir, de concert avec elle, fait assassiner son mari, II, 362 ; ses amis le servent si bien qu’il n’est fait aucune mention juridique de lui, 362.

MONSEIGNEUR (le titre de), usurpé par les ministres secrétaires d’État ; M. de Louvois est le premier qui se le fit donner, II, 257 ; Louis XIV est le premier qui, en badinant ou à dessein, ait donné au Dauphin le titre de Monseigneur et qui en ait ainsi rendu l’usage général, VII 170 ; comment ce titre fut donné ensuite aux évêques, aux princes, aux maréchaux, etc., 171 et suiv.

MONSEIGNEUR, s’oppose à ce que le maréchal de Lorges attaque Heilbronn ; revient de bonne heure a Versailles, I, 103 ; il est déclaré commandant des armées en Flandre, 188 ; se brouille avec Mme du Roure ; pourquoi ; la revoit ; lui envoie 1000 louis quand elle est exilée ; puis fait ses dévotions, 189 ; gagne en Flandre le camp d’Espierres avant que l’ennemi ait pu s’en saisir ; belle marche en cette occasion ; le prince revient à Fontaineblau, 198 ; donne 2000 louis à M. de Sainte-Maure pour réparer ses pertes au jeu, II, 425 ; opine avec chaleur dans le conseil du roi pour l’acceptation du testament du roi d’Espagne, III, 28 ; se met sous sa pendule dans l’impatience d’annoncer à sa cour la déclaration du duc d’Anjou comme roi d’Espagne, 36 ; donne à son fils le titre de Majesté ; sa joie extrême. 37 ; éprouve une violente indigestion ; alarme à la cour, 137 ; les dames des halles viennent s’informer de sa santé ; accueil qu’elles reçoivent, 139 ; le lendemain de la mort de Monsieur, Monseigneur va courre le loup, 167 ; prend soin de consoler Mlle de Lislebonne et d’Espinoy de la perte du prince Thomas de Vaudemont blessé mortellement à la bataille de Luzzara, 432 ; reçoit l’ordre de Saint-Louis en public avec plusieurs officiers qui le reçoivent aussi, IV, 107 ; il traite M. de Pontchartrain, ministre de la marine, d’usurpateur avide ; à quelle occasion, VI, 99 ; de concert avec Mme la Duchesse, il encourage les poursuites de d’Antin pour la charge de surintendant des bâtiments, 249 ; n’en rend pas moins témoignage au roi contre sa probité, 250 ; son insensibilité à l’égard des affaires de la guerre ; preuves qu’il en donne, 400 ; il se laisse entraîner par la cabale de M. de Vendôme ; il loue beaucoup le duc de Berry, sans jamais faire mention du duc de Bourgogne, 401 ; son indifférence à la mort du prince de Conti, VII, 91 ; il éconduit entièrement de Meudon M. de Vendôme, 187 ; ses sujets de mécontentement contre Chanmillart, 230 ; comment il se rapproche de Mme de Maintenon, 234 et suiv. ; lui fait des visites ; ils prennent ensemble les dernières résolutions contre Chamillart : Monseigneur attaque ouvertement ce ministre auprès tu roi, 236 ; il se laisse persuader par d’Antin de travailler à lui faire donner le ministère de la guerre, 237 ; durs propos qu’il tient à Chamillart au sujet de l’état de la frontière et de l’armée de Flandre ; excité de plus en plus par Mlle Choin, il porte le dernier coup à ce munistre, 240 ; une dernière conversation qu’il a avec le roi achève de déterminer le renvoi de Chamillart, 243 ; il le presse pour d’Antin, 244 ; combat dans un conseil tenu à Mariy l’avis de rappeler les troupes d’Espagne, 284 ; parle au roi avec force contre la résolution qui a été prise ; parle hautement dans un nouveau conseil contre le rappel, 286 ; se signale entre tous pour sévir contre M le duc d’Orléans ; toute la cabale de Meudon s’élève contre ce prince, 315 ; Monseigneur insiste pour une instruction juridique et criminelle, 317 ; s’éloigne de plus en plus de lui, 322 ; est plus d’une fois assailli par la populace qui lui demande du pain, 349 ; sa réponse vive à Mme la duchesse de Bourgogne qui le sonde sur le projet de mariage du duc de Berry avec Mademoiselle, VIII, 232 ; paroles du roi en cette occasion, 232 ; intérieur de la cour de Monseigneur, 263 et suiv. ; donne au roi, quoique avec peine, son consentement pour le mariage du duc de Berry avec Mademoiselle, 280 ; il accompagne le roi chez Madame pour faire la demande, 284 ; avec quelle allégresse il reçoit M. le duc et Mme la duchesse d’Orléans, 285 ; dépit qu’il éprouve de la perte du procès de Mme la Duchesse contre les princesses ses filles, IX, 80 ; il va à Meudon ; un pressentiment lui annonce sa maladie, 103 ; il tombe en effet malade, 103 ; le roi vient auprès de lui ; quelles personnes restent à Meudon pendant le séjour du roi, 104 ; les harengères de Paris viennent féliciter Monseigneur sur sa convalescence ; comment il les accueille et les fait traiter, 110 ; il retombe plus mal, 112 ; son agonie, 113 ; sa mort, 115 ; aspect de Meudon après cet événement ; en un moment il se trouve vide, 129 ; La Vallière est le seul des courtisans qui n’abandonne point le prince après sa mort, 130 ; portrait physique de Monseigneur, 131 ; son caractère ; son incurie ; sa taciturnité, 132 ; son arrangement domestique ; son avarice ; ce qu’il donnait par an à Mlle Choin ; il est incertain s’il fut marié secrètement avec elle, 132 ; son peu de lumières ; quelle était sa lecture unique ; sa timidité, fruit de son éducation ; sa crainte et sa gêne en présence du roi son père, 134 ; son crédit nul auprès de lui, 135 ; sa nullité dans les affaires quoiqu’il y fût initié, 136 ; s’il est vrai qu’il avait une appréhension extrême de perdre le roi, 137 ; son éloignement pour Mme de Maintenon ; sa confiance en Mlle de Lislebonne et en Mme d’Epinoy n’allait pas jusqu’à épouser toutes leurs fantaisies ; son amitié pour le duc de Berry, 138 ; sa vénération pour la mémoire du duc de Montausier, 142 ; quelles furent ses maîtresses ; échantillon de sa délicatesse, 142 ; son goût pour la comédienne Raisin, 143 ; quels furent ses courtisans favorisés, 144 ; le maréchal de Villeroy et M. de Lauzun furent ses deux hommes d’aversion, 145 ; son éloignement pour le duc de Bourgogne augmenté par ses confidents, 145 ; efforts et soins de Mme la duchesse de Bourgogne pour se maintenir auprès de lui, 146 ; amitié soutenue de Monseigneur pour le roi d’Espagne, 152 ; résumé concernant le caractère de ce prince ; ses obsèques, 152 et suiv. ; services célébrés à Saint-Denis et à Notre-Dame, 317 ; partage de sa succession ; vente indécente de ses bijoux, 378.

MONSIEUR, titre affecté au premier frère du roi, premier fils de France, de puis Gaston frère de Louis XIII qui le prit et auquel on le donne toujours, VII, 166.

MONSIEUR, frère du roi, son goût pour le chevalier de Lorraine, I, 18 ; il se laisse gagner pour donner son consentement au mariage du duc de Chartres son fils avec Mlle de Blois, 21 ; est mandé chez le roi où il donne ce consentement, 21 ; est maltraité par son épouse, Madame, à ce sujet, 22 ; son air honteux et déconcerté après la déclaration de ce mariage, 24 ; il reproche au roi de l’avoir trompé par un troc forcé qui prévient une vacance prochaine et enlève au duc de Chartres le gouvernement de Bretagne qui lui était promis ; comment le roi apaise Monsieur, 245 ; étonnement de ce prince en apprenant que le roi a nommé Mme du Lude dame d’honneur de Mme la duchesse de Bourgogne ; quelle en est la cause, 354 ; propose à son fils M le duc de Chartres de ne point paraître à la cérémonie du mariage de Mademoiselle avec M. de Lorraine ; sur le refus du duc, il n’ose insister, II, 214 ; embarrassé du murmure qui s’est fait de ce que Mme la Duchesse n’est point descendue à la chapelle pendant la messe du mariage, il déclare publiquement à sa table que M. de Lorraine n’a jamais rien prétendu sur M. de Chartres, et que lui-même ne l’aurait pas souffert, 217 ; schisme à cette occasion parmi les dames lorraines, 217 ; Monsieur propose au roi et obtient que M. de Lorraine, venu pour faire hommage-lige à Sa Majesté, restera sur le pied de l’incognito, 389 ; mène lui-même M. de Lorraine à Versailles ; détails sur la cérémonie de l’hommage, 340 et suiv ; apprend à ceux qui sont à Meudon avec lui que le duc d’Anjou vient d’être déclaré roi d’Espagne, III, 36 ; sa longue conversation avec le roi son frère sur le refus fait au duc de Chartres de servir, 144 ; aigreur de Monsieur ; il cède enfin et songe à arrêter les saillies de la conduite de son fils, 147 ; sa triste situation de cœur et d’esprit ; ses peines sont aggravées par son confesseur, 159 ; scène avec le roi, 160 ; reproches qu’il lui fait au sujet de son fils, 161 ; ses excès dans le manger, 162 ; il tombe en apoplexie, 162 ; rumeur et désordre à Marly, 163 ; Monsieur meurt à Saint-Cloud ; désertion ; cris des premiers officiers et des dames, 165 ; perte que la cour fait par cette mort ; caractère et manières de Monsieur ; liberté dont on jouissait chez lui, 169 ; sa maison à Saint-Cloud ; comment il vivait avec Madame, 169 ; sa faiblesse ; sa timidité ; son humeur tracassière et défiante ; son goût abominable ; plaisir qu’il prenait pour les querelles des dames de sa cour ; ses deux favoris, le chevalier de Lorraine et Châtillon, 171 ; sa conduite avec le roi, 172 ; il ne peut se plier à Mme de Maintenon ; est fort sensible et fort attaché à ce qui lui est dû ; comment il oblige un jour M. le Duc à le servir, 173 ; sa pompe funèbre, 178 et suiv. ; sa protestation contre une disposition seconde du testament du roi d’Espagne, 194.

MONTAL, malgré ses services distingués, ne peut obtenir le bâton de maréchal ; sa modestie à cet égard ; il continue à servir par les espérances qu’on lui donne, I, 40 ; sauve la Kenoque, prend Dixmude et Deinse, 271, 278 ; meurt à plus de 80 ans, 340.

MONTAL, petit-fils de Montal chevalier de l’ordre, épouse une sœur de Villacerf, premier maître d’hôtel de la duchesse de Bourgogne, IV, 424, 425.

MONTALEGRE, Guzman (le marquis de), grand d’Espagne ; son caractère, XVIII, 437 : sa mort, XIX, 309.

MONTARAN, trésorier de Bretagne, se maintient dans sa place par son argent et son crédit, malgré le mécontentement et les réclamations de la province, XVII, 42.

MONTAUBAN (le prince de), meurt dans l’obscurité ; portrait physique de sa veuve ; son caractère ; son avarice ; sa méchanceté ; ses agréments quand elle voulait plaire ; comment elle parvient à être de tous les voyages de Marly, IV, 360 ; elle tire tout ce qu’elle veut de M. le duc d’Orléans ; son fils et sa fille, 361 ; sa flatterie au duc de Berry augmente le désespoir de ce prince, X, 355.

MONTAUBAN (Mlle de), fille d’honneur de Mme du Maine, est conduite à la Bastille, XVII, 99 ; est renvoyée auprès d’elle, 208.

MONTAUSIER (M. de), gouverneur du Dauphin, ne lui dit jamais que Monsieur et ne se contraint point de déclamer contre l’usage mouvellement établi de lui donner le titre de Monseigneur, VII, 171.

MONTBAZON (branche de), généalogie de cette maison ; quand la seigneurie de Montbazon fut érigée en duché-pairie, II, 148.

MONTBAZON (le prince de), colonel du régiment de Picardie, obtient une pension de 10000 livres ; pourquoi, XI, 249.

MONTBAZON (le duc de), honneurs qu’il fait à un valet de pied qui lui est envoyé par le roi Louis XIII ; ce prince raconte souvent ce trait avec complaisance, IV, 241, 242.

MONTBAZON (le duc de), meurt fou et renfermé dans une abbaye de Liége, II, 292.

MONTBAZON (M. de), fils aîné de M. de Guéméné et gendre de M. de Bouillon meurt jeune et brigadier d’infanterie, XIV, 414.

MONTBAZON (la duchesse de), mère du prince de Guéméné et femme du duc de Montbazon, mort fou, meurt à 76 ans ; sa famille ; ses mœurs ; elle fait le duc de La Rochefoucald exécuteur de son testament, V, 196.

MONTBAZON (l’abbé de), est nommé par le roi à la riche abbaye du Gard, près de Metz, XI, 453.

MONTBÉLIARD (le prince de), vient à Paris pour demander que ses enfants qu’il a eus de trois femmes à la fois soient reconnus légitimes et princes, on se moque de cette demande et il retourne chez lui ; la même demande reproduite à Vienne est foudroyée par le conseil aulique ; il marie un de ses fils à une de ses filles ; sa mort, XVII, 480 ; XIX, 453, 454.

MONTBÉLIARD (les bâtards de), disputent au duc de Wurtemberg, cadet de cette maison, l’héritage de la principauté ; viennent à Paris ; sont soutenus par Mme de Mezières, Mme de Carignan et les Rohan, marché conclu entre eux, XVII, 481, 482 ; pourquoi l’affaire est arrêtée, 482 et suiv. ; comment elle est reprise, 483 ; un arrêt contradictoire rendu en la grand’chambre replonge les bâtards dans le néant, 206 ; autres détails sur cette affaire, XIX, 453 et suiv. Voy. Sponeck.

MONTBÉLIARD-ELTZ (la princesse de) vient à Paris et à la cour où elle se fait remarquer par un deuil extraordinaire, II, 316.

MONTBOISSIER (M. de), épouse Mlle de Maillé, belle, riche et de beaucoup d’esprit, IX, 310.

MONTBRON, lieutenant général, fort attaché à M. de Louvois, meurt en 1708 ; son extérieur ; son caractère ; par quoi il amuse le roi ; son extraction ; ses emplois ; il s’avise d’être médecin et chimiste ; de quoi il meurt, VI, 179 et suiv.

MONTBRON, fils de M. de Montbron, gouverneur de Cambrai et lieutenant général ; aventure qui le couvre de ridicule deux fois au bal de la cour, I, 33 ; il obtient le régiment Dauphin infanterie ; son honneur et sa valeur ; sa mort, 33.

MONTCHEVREUIL, lieutenant général, attaque le village de Neerwinden, où il est tué, I, 93, 98.

MONTCHEVREUIL (M. de), gouverneur du duc du Maine, demeure gentilhomme de sa chambre après le mariage de ce prince, l, 35 ; reçoit chez lui son cousin Villarceaux et Mme Scarron ; doit sa fortune à cette dernière, 36 ; son caractère, 37 ; il meurt à Saint-Germain, V, 192.

MONTCHEVREUIL (Mme de), portrait de cette dame ; son empire sur Mme de Maintenon, I, 37 ; Mme de Montchevreuil meurt presque subitement, II, 335.

MONTCHEVREUIL, abbesse de Saint Antoine, sœur du marquis de Montchevreuil, meurt fort âgée, XIX, 307.

MONTELÉON, ambassadeur d’Espagne à Londres, fonde de grandes espérances pour lui eu pour l’Espagne sur le traité de commerce signe entre cette puissance et l’Angleterre, il demande au ministre anglais des éclaircissements sur les liaisons secrètes qui l’inquiètent entre le roi d’Angleterre et l’empereur, XIII, 383 ; lui demande hardiment une explication sur les plaintes qu’a faites le roi au parlement concernant des secours fournis au prétendant, 394 ; comment il empêche la rupture de l’Angleterre avec la France, 401 ; il profite de l’empressement extérieur que le ministère anglais lui montre pour demander une nouvelle explication sur la triple alliance proposée par l’Angleterre entre l’empereur et la Hollande ; réponse que lui fait le ministre Stanhope, 406 ; comment il est intéressé à faire valolr auprès de sa cour les assurances que le ministre anglais lui donne pour véritables concernant le traité de ligue défensive entre l’empereur et le roi d’Angleterre, 453 ; comment il est la dupe de Stanhope et le jouet d’Albéroni, XIV, 73 et suiv. : tous les ministres étrangers s’assemblent chez lui lors de la détention de l’ambassadeur de Suède ; conclusion qu’ils y prennent ; Monteléon blâme publiquement cet acte d’autorité, 238 ; sa situation à Londres, il paraît avoir regagné la confiance du roi d’Angleterre et de ses principaux ministres, XV, 123 ; il vante en Espagne ses services et ses soins, et au duc de Parme l’attention qu’il apporte à ses intérêts, 166 ; comment il est trompé par Stanhope et l’abbé Dubois sur le véritable état de leur négociation, 199 ; il cherche à désabuser Albéroni de l’espérance qu’a ce ministre de voir bientôt des troubles en Angleterre ; assure le roi d’Espagne que les intentions du régent à son égard sont bonnes, 348 ; il ne trouve plus que réserve et mystère dans les discours de l’abbé Dubois dont il se louait d’abord ; comment il est trompé par le ministère anglais, 366 ; il demande en vain au lord Stanhope une déclaration sur la destination de l’escadre anglaise ; sa conversation avec lui sur cet objet, 391 et suiv. ; il agit auprès des membres du parlement pour avoir cette déclaration ; sa sagacité, 393 ; il déclare au nom du roi d’Espagne que si l’escadre anglaise passe dans la Méditerranée, il partira sur-le-champ, 398, 399 ; son adresse ; ses conseils pleins de sagesse à Albéroni, 418 ; reçoit de nouveaux ordres de faire des menaces au sujet de l’escadre anglaise, comment il se laisse amuser par Stanhope, 422, 423 ; et tromper sur les dispositions d’Albéroni, 425 ; ses représentations à ce ministre pour l’engager à la conservation de la paix, 435 ; il en reçoit un mémoire au sujet de l’escadre anglaise, lequel ne suscite aucun obstacle aux desseins du roi d’Augleterre, 436 ; sa conduite sage, 456 ; son erreur sur les dispositions de l’empereur concernant le traité de Londres, XVI, 3 et suiv. ; il ose à peine confier à ses amis ce qu’il pense sur l’état des affaires ; sa conduite avec sa cour, 6 ; il instruit Albéroni du refus qu’a fait le roi d’Angleterre de laisser au roi d’Espagne la possession de la Sardaigne, 37 ; lui donne avis que le roi de Sicile ne se laissera pas dépouiller de son royaume sans faire tous les efforts possibles pour le conserver, 38 ; essaye de convaincre Albéroni du peu de fond qu’on doit faire sur le roi de Sicile et de l’opiniâtreté de la cour d’Angleterre à conserver toutes les conditions du traité, 39 ; il demande aux ministres anglais une déclaration par écrit qu’il sera permis au roi d’Espagne de mettre des garnisons dans les États du grand-duc et du duc de Parme ; conduite des ministres anglais à cet égard, 63 ; il communique à la Pérouse un ordre précis d’Albéroni de déclarer et de prouver que le roi d’Espagne ne peut accepter les propositions qui lui sont faites par la France et par l’Angleterre, 94 ; ses lettres en Fspagne fortifient les soupçons qu’Albéroni a conçus sur sa fidélité ; malgré les injustices dont il se plaint, il n’en témoigne pas moins aux ministres anglais et à l’abbé Dubois l’indignation que ressent Sa Majesté Catholique du projet de traité et de la conduite des négociateurs, 95, 96 ; ses menaces au comte de Stanhope, 104 ; il demande que ce ministre lui remette par écrit la réponse qu’il lui a faite concernant la destination de l’escadre anglaise et l’obtient, 105, sa conduite envers l’agent de Sicile et celui de Palerme, 106 ; son avis à sa cour sur l’escadre anglaise ; il se plaint du changement des ministres anglais à son égard, 127 ; leur demande quelles sont les instructions de l’amiral Bing ; sur la réponse qui lui est faite, il essaye inutilement de les faire changer, 132 et suiv. ; il n’oublie rien pour préparer au lord Stanhope un accueil favorable à la cour de Madrid, 169 ; écrit au roi d’Espagne que le roi Georges se déclarera ennemi de celui qui refusera d’accepter la proposition qu’il a faite ; mais l’assure que cette menace regarde uniquement la cour de Vienne, 169 ; demande que le traité d’alliance lui soit communiqué ; sur la réponse qui lui est faite, il refuse d’en prendre connaissance ; plaintes réciproques des Anglais et des Espagnols, 229 ; Monteléon se rend odieux à Albéroni par ses représentations et ses conseils, 232.7

MONTELÉON (le duc de), grand écuyer et conseil de la reine d’Espagne retiré à Tolède, refuse les offres qui lui sont faites de la part du cardinal Portocarrero, III, 129 ; pressé de faire le mariage de sa fille avec de Montare dont il ne veut point pour gendre, il a recours à Louville, écuyer du roi ; par ce moyen il fait marier sa fille avec le marquis de Westerloo qui était de son choix, 130 ; arrêt épouvantable rendu contre lui par le conseil de Castille, 131 ; comment l’exécution de cet arrêt est empêchée, 132 ; il va se jeter aux pieds du roi et remercier Louville son libérateur, 133.

MONTELEON, Pignatelli (le duc de). grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 395.

MONTELLANO, Solis (le duc de), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 394.

MONTELLANO (la duchesse), est placée auprès de la reine d’Espagne en qualité de camarera-mayor par la princesse des Ursins ; son caractère, IV, 268.

MONTENDRE, est fait capitaine des Cent-Suisses de M. le duc de Berry, IX, 30.

MONTENEGRO, escalade Miranda de Duero ; prend la place, le gouverneur, la garnison et 300 prisonniers de guerre, VIII, 429.

MONTEREY (le comte de), grand d’Espagne, se fait prêtre ; sa famille ; ses emplois, X, 175.

MONTESARCHIO (le prince de), à l’âge de 80 ans monte à cheval avec le duc de Popoli et arrête une révolte dans Naples, I1I, 332.

MONTESPAN (M. de), meurt dans ses terres de Guyenne, III, 338.

MONTESPAN (Mme de), sur ce qu’on lui annonce de la part du roi qu’elle ne touchera plus que 8000 louis de pension, elle répond qu’elle n’en est fâchée que pour les pauvres, V, 328 ; ce fut la faute de son mari plus que la sienne, si elle devint maîtresse du roi, VI, 39 ; elle ne pardonna jamais à M. du Maine de s’être chargé de son renvoi de la cour ; sa retraite à la communauté Saint-Joseph ; sa conversion ; ses jeûnes ; ses aumônes ; ses mortifications ; elle choisit le P. de La Tour pour confesseur ; ses espérances secrètes de pouvoir retourner à la cour, 40 ; son amitié pour ses enfants ; son autorité sur eux ; elle demande pardon à son mari et lui offre de retourner auprès de lui ; elle porte le deuil à sa mort, 41 ; travaille pour les pauvres : ses prières ; ses macérations ; ses frayeurs de la mort, son ton de reine et sa beauté conservés jusqu’a sa mort, 42, 43 ; ses qualités ; son esprit ; ses grâces ; sa fantaisie de marier les jeunes filles, 44 ; détails sur ses derniers moments, 46 ; et sur ses obsèques, 46.

MONTESQUIOU (le maréchal de), ses deux lettres contradictoires envoyées par Villars au roi, VIII, 344 ; son secrétaire gagné depuis longtemps par le prince Eugène disparaît et s’en va à Douai avec tous les chiffres et les papiers de son maître, 407 ; il reçoit un démenti du maréchal de Villars ; à quelle occasion, IX, 440 ; est visité de toute l’armée ; se raccommode avec le maréchal, 440 ; envoie au roi un plan d’attaque et reçoit ordre de l’exécuter, même malgré Villars ; s’avance vers Denain, X, 213 ; attaque les retranchements de cette place, les emporte, malgré les ordres réitérés de Villars ; entre dans la ville ; se met en posture de la défendre, 214 ; prend Saint-Amand et l’abbaye d’Hannon ; se rend maître de Marchiennes, 215 ; reçoit tout l’honneur de ces deux conquêtes, jouit avec sagesse et modestie de son triomphe, 216 ; perd son fils unique, XV, 27 ; sa conduite aux états de Bretagne, 153 ; il se voit forcé de les congédier, 154, 242 ; entre au conseil de régence, XVIII, 4.

MONTFORT (le duc de), est dangereusement blessé dans une attaque près de l’abbaye d’Heylesem, I, 90 ; il épouse la fille unique de Dangeau ; plaisanteries sur cette dame ; à quelle occasion, 186 ; obtient la charge de capitaine des chevau-légers de la garde qu’occupait son père M. le duc de Chevreuse, 236 ; est blessé à mort en revenant de conduire un convoi d’argent à Landau ; expire au quartier général ; son éloge, IV, 325 ; comment il était traité à la cour ; sa liaison avec le duc de Saint-Simon, 326.

MONTFORT (la duchesse de), fille unique de Dangeau, de son premier mariage, meurt au couvent de la Conception ; son caractère ; ses fantaisies, XV, 339.

MONTGAILLARD, évêque de Saint Pons ; son éloge ; sa mort, X, 363.

MONTGIVRAULT (le chevalier de), ancien ingénieur, meurt en 1708 ; son caractère ; ce qui lui était arrivé sous M. de Louvois ; ses amis à la cour et à la ville ; ses dépenses à Courcelles, au près du Mans ; sa vanité, VI, 253.

MONTGLAT, chevalier de l’ordre, cité, VII, 200.

MONTGOMMERY, sa haute naissance ; sa pauvreté ; est fait prisonnier par le général Massiette qui le renvoie en le comblant d’éloges ; le roi le fait manger avec lui ; il obtient un régiment de cavalerie ; se signale à la bataille de Staffarde où il est blessé ; est nommé inspecteur de la cavalerie, I, 224.

MONTGON, gentilhomme d’Auvergne, s’attache au service et devient brigadier de cavalerie et inspecteur ; Mme de Maintenon facilite son mariage avec Mlle d’Heudicourt, 368, 369 ; sa conduite peu honorable à l’affaire de Crémone, III, 376.

MONTGON (Mme de), est nommée dame du palais de Mme la duchesse de Bourgogne, I, 352 ; de qui elle était fille, 366 ; est élevée avec les enfants de Mme de Montespan ; Mme de Maintenon la marie, 368 ; sa laideur ; son esprit ; elle divertit le roi et Mme de Maintenon, 369 ; elle meurt en Auvergne ; est regrettée de qnelques amis ; son caractère, V, 332.

MONTI, ami de tout temps d’Albéroni, va à Madrid ; quoique logé chez lui, il a beaucoup de peine à voir le roi et la reine, XV, 214 ; il reçoit ordre par lettre de cachet de sortir du royaume et défense d’aller en Espagne ; son caractère ; sa famille ; emplois importants qu’il remplit par la suite, XVII, 191, 192 ; il meurt dans la misère quoique en grande considération et en grande estime, 192.

MONTIJO, Acuna y Portocarrero, (le comte), grand d’Espagne ; sa famille, XVIII, 457 ; après avoir servi il se retire dans ses terres pour raccommoder ses affaires ; reparaît à la cour ; son caractère ; est nommé ambassadeur en Angleterre et à Francfort ; devient grand écuyer de la reine, puis son majordome major, 458.

MONTMOREL (l’abbé de), autrefois aumônier de la Dauphine ; son mérite ; sa modestie ; ses ouvrages de piété ; sa mort, XVII, 282.

MONTMORENCY (le duc de), allant à l’échafaud fait deux présents, l’un au cardinal de Richelieu, l’autre au duc Claude de Saint-Simon, I, 54.

MONTMORENCY (le duc de), fils de M. de Luxembourg ; à la mort de son père prend le nom de Luxembourg, I, 234 ; ce qu’on doit penser du titre de premier baron de France que prenaient les Montmorency, 234. Voy. Luxembourg (le duc de).

MONTPENSIER (Mlle de), meurt à l’âge de 63 ans ; sa liaison avec Monsieur qu’elle fait son légataire universel ; sa faiblesse pour M. de Lauzun, I, 42 ; ses grands biens servent en partie à l’établissement de M. du Maine ; ses donations, 43 ; sa pompe funèbre ; aventure singulière qui a lieu pendant la cérémonie, 44.

MONTPENSIER (Mlle de), fille de M. le duc d’Orléans, régent, et destinée au prince des Asturies, est baptisée dans la chapelle du Palais-Royal et reçoit le nom de Louise, XVIII, 331 ; reçoit la confirmation et fait sa première communion au Val-de-Grâce, 332 ; reçoit la visite du roi et danse avec lui au bal donné au Palais-Royal, 333 ; part pour Madrid ; sa suite, 110 ; est échangée à l’île des Faisans ; est traitée en princesse des Asturies par la reine douairière d’Espagne, XIX, 114 ; reçoit à Cologols la visite in attendue du roi et de la reine d’Espagne et du prince des Asturies, 119 ; elle arrive à Lerma où elle est reçue par le roi, la reine et le prince des Asturies, 120 ; est mariée dans la chapelle du roi, 121 ; est attaquée d’un érésipèle ; soins que lui donnent le roi et la reine, 143 ; sa conduite étrange envers Leurs Majestés, 190 ; ses humeurs, 191 ; elle refuse d’aller au grand bal préparé pour elle, 192 ; elle se rend avec le roi et la reine et son mari le prince des Asturies à Notre-Dame d’Atocha, 198.

MONTPEROUX, lieutenant général, meurt jeune, dormant partout depuis longtemps, XI, 54.

MONTPIPEAU (Mme de), est nommée abbesse de Montmartre, XV, 64.

MONTREVEL, lieutenant général, presse vivement M. du Maine d’attaquer M. de Vaudemont ; ses prières sont inutiles, I, 274 : par ordre du roi et de l’électeur de Cologne, il fait enlever le baron de Méhan, doyen du chapitre de Liége, et son frère, tous deux attachés au roi Guillaume III, 337 ; est fait maréchal de France, IV, 79 ; par quoi il plaît au roi dont il s’attire ensuite le mécontentement ; son amour du pillage ; sa fatuité ; ses différents commandements, 97 ; est envoyé en Languedoc contre les religionnaires, 106 ; dans quel état il trouve la province, 111 et suiv. ; est envoyé en Guyenne ; avant de quitter le Languedoc, il bat deux fois les fanatiques, 254 ; est nommé chevalier de l’ordre, 393 ; ses prétentions, ses mauvais procédés envers M. le duc de Saint-Simon ; règlement du roi qui y met fin, X, 437 et suiv. (voy. l’art. Saint-Simon) ; il veut ériger à Bordeaux et aux dépens de la ville une statue au roi ; comment il échoue dans son projet, XII, 14 ; est nommé par le régent pour aller commander en Alsace ; pourquoi ce changement le contrarie ; il s’en prend à M. de Saint-Simon ; sa mort, XIII, 426 ; quelle en fut la cause ; ses dettes ; son caractère, XIV, 53.

MONTRIEL, ancien capitaine, est nommé gentilhomme de la manche de Mgr le duc de Bourgogne, II, 128 ; est nommé écuyer du duc d’Anjou, déclaré roi d’Espagne, III, 43.

MORAS (Mlle de), favorite de Mme la duchesse du Maine, est mariée par cette princesse au fils aîné du duc de Brancas ; caractère de cette demoiselle ; sa naissance ; elle est présentée aux premiers jours de l’an comme duchesse de Villars, VIII, 95, comment elle vit avec son mari ; nouveaux traits de son caractère, XIV, 42 ; après la mort du roi elle s’attache ainsi que son mari à Mme la Duchesse, 42, 43.

MOREAU, premier valet de chambre de Mgr le duc de Bourgogne, meurt à 77 ans ; son extérieur ; ses bonnes qualités ; son esprit ; son caractère ; son attachement pour le duc ; éloge qu’il en fait en mourant, VI, 143.

MOREL (l’abbé), ambassadeur à Aix-la-Chapelle ; ses qualités comme négociateur, I, 238 ; il meurt fort vieux : comment il fut connu et employé par Louvois et ensuite par le roi ; son caractère, XVII, 313 et suiv.

MORIAC, brigadier de cavalerie, est tué au combat de Cassano, V, 43.

MORNAY, lieutenant général, meurt presque subitement, XV, 129.

MORNAY (l’abbé de), est envoyé en ambassade en Portugal, X, 374 ; son extérieur ; son caractère, 373 : est nommé archevêque de Besançon, XV, 64 ; meurt en revenant de Portugal ; son mérite ; son extérieur ; pourquoi il ne peut plaire au roi, XVIII, 159, 160.

MORSTEIN, colonel d’infanterie, est tué au siége de Namur, I, 278.

MORTAGNE, chevalier d’honneur de Madame, épouse une des filles de M. de Guéméné, malgré ses parents ; détails à ce sujet, XlV, 207 ; sa mort ; son origine ; son caractère, XVII, 441.

MORTAGNE (Mme de), meurt fort décrépite et abandonnée, X, 69.

MORTEMART (le duc de), est marié avec la fille du duc de Beauvilliers ; étonnement que cause cette union ; portrait de la duchesse de Mortemart éprise des opinions de Mme Guyon ; portrait de son fils, qui ne croit pas en Dieu et qui se pique de le montrer, IV, 214 ; sa noirceur contre M. le duc de Saint-Simon ; il n’ose en faire l’aveu, VII, 63 et suiv. ; commande une sortie au siége de Douai ; tue beaucoup de monde, VIII, 355 ; chasse les ennemis d’une demi-lune ; porte au roi la capitulation de Douai, 356 ; est fait maréchal de camp, 357 ; grosse perte qu’il fait au jeu avec M. d’Isenghien, 406 ; sa conduite indiscrète dans l’affaire de d’Antin le fait exclure de toutes les assemblées des ducs opposants, IX, 56 et suiv. ; ses discussions avec le maréchal de Villeroy à l’occasion de l’ordre du Pavillon, XV, 133 ; et pour des bagatelles de service, 133 ; comment il devient la cause du rappel de l’abbé de Fleury qui s’est retiré à Issy, XVI, 263, 264.

MORTEMART (la duchesse douairière de), marie son fils, le comte de Maure, qui prend le nom de comte de Rochechouart à la fille unique de son frère Blainville ; la folie était comme héréditaire dans la famille de cette demoiselle, V, 144.

MORTEMART (la duchesse de), sa colère aux premières ouvertures que lui font le duc et la duchesse de Beauvilliers de marier sa fille au fils du ministre Chamillart, VI, 163 ; son caractère ; son attachement pour l’évêque de Cambrai, 165 ; elle consent comme malgré elle au mariage proposé, 167.

MORTEMART, Rochechouart (le duc de), fils du duc de Beauvilliers, grand d’Espagne, XVIII, 396.

MORTEMART, prend possession de Cardonne pour le roi d’Espagne, XI, 229.

MORVILLE, fils d’Armenonville, et procureur général du grand conseil, vend sa charge à Hérault, avocat du roi au Châtelet et est nommé ambassadeur en Hollande, XV, 241 ; se montre soumis au conseil des ministres anglais, XVI, 228 ; est nommé plénipotentiaire au congrès de Cambrai, XVIII, 82 ; est fait secrétaire d’Etat, XIX, 312 ; puis intendant des postes, XX, 23.

M0THE (La), voy. La Mothe.

MOTHE-HOUDANCOURT (Mlle de La), voy. sur cette personne les pièces ajoutées au t. VIII, p. 447.

MOUCHER, acception de ce mot, I, 185, note.

MOUCHY, homme de qualité, est marié par Mme la duchesse de Berry à la demoiselle Forcadel, sa favorite, fille d’un commis aux parties casuelles ; la noce se fait chez Mme de Saint-Simon, à la prière de la princesse qui veut en avoir l’amusement, X, 286 et suiv. ; galanteries, noirceur, effronterie, avidité de Mme de Mouchy, XII, 131 ; elle est amoureuse de Rion ; tous deux se moquent de la duchesse de Berry, XVII, 176 ; sa conduite insolente à l’occasion du refus que font le curé de Saint-Sulpice et le cardinal de Noailles d’administrer les sacrements à la princesse dangereusement malade, si Rion et elle ne sont pas renvoyés du Luxembourg, 179 et suiv. ; elle sert merveilleusement Rion dans son projet d’épouser la princesse, 183 ; reçoit de la duchesse mourante son baguier estimé plus de 200 000 écus ; son étonnement à ce don, 226 ; sur le conseil de Mme de Saint-Simon, elle va avec son mari le porter au régent qui le lui fait rendre. 226 et suiv.; après la mort de la princesse, ils reçoivent ordre de sortir de Paris et de n’y pas revenir, 234.

MOURGUES (la princesse de), amène à Paris M. de Monaco et s’en retourne avec lui comblée des bontés du roi et de la reine, I, 304.

MOUSQUETAIRES, note explicative, I, 1.

MOUSSY (Mme de), sœur du feu premier president Harlay et grande dévote, meurt après avoir déshérité son neveu, sans cause de brouillerie ; elle était veuve du dernier Bouteiller, VII, 408.

MURBACH (le prince de), frère de Mme de Dangeau, meurt près de Cologne ; son caractère, XVII. 388.

MURCÉ, lieutenant général, est fait prisonnier à la bataille de Turin et meurt de ses blessures, V, 249 ; sa famille ; son extérieur ; son caractère ; anecdotes plaisantes sur lui ; il était fort protégé par Mme de Maintenon, 249.

MURET, lieutenant général. prend la Seu-d’Urgel. IX, 96 ; fait le siége de Cardone qu’il est obligé de lever, X, 60.

MUSTAPHA, empereur des Turcs, est déposé tumultuairement par les spahis et les janissaires, IV, 188.