Mémoires (Saint-Simon)/Tome 20/Table analytique/L


L.


LABAUME, fils du maréchal Tallard, porte au roi la nouvelle de la victoire de Spire, IV, 201 ; est fait brigadier, 202 ; est blessé à la bataille d’Hochstedt et meurt de ses blessures, 312.

LA BLINIÈRE, ancien avocat, est nommé secrétaire du conseil des finances, XIII, 149.

LA BOURDONNAIE, gendre du conseiller d’État Ribeire, succède à la place de son beau-père, X, 262.

LA BRETANCHE, brigadier, est tué au combat d’Audenarde, VI, 318, 319.

LA BRETONNIÈRE, maréchal de camp, est tué à la bataille de Turin, V, 248.

LABRIFFÉ, maître des requêtes, perd sa brillante réputation en devenant procureur général ; il faiblit devant l’autorité du premier président et donne des conclusions favorables à M. de Luxembourg dans son procès de préséance, I, 146 ; son embarras lorsque M. de Chaulnes lui présente le premier factum des opposants à M. de Luxembourg, 147 ; sa mort ; quelle en fut la cause, lI, 427.

LA BRUE, évêque de Mirepoix ; quel ; sa mort, XVIII, 51.

LA CARTE, gentilhomme du Poitou fort pauvre et devenu premier gentilhomme de la chambre de Monsieur, épouse, par le crédit et l’argent de ce prince, la fille du duc de La Ferté dont il prend les armes et le nom, avec le titre de marquis, II, 168.

LA CHAISE (le P.), confesseur du roi ; sa conduite dans l’affaire de l’abbé régulier de la Trappe, 204 et suiv. ; sa dispute avec le roi à ce sujet, 206 ; instruit des calomnies répandues contre Mgr le duc de Bourgogne, il montre au roi la lettre que le P. Martineau, confesseur de ce prince, lui a écrite de l’armée de Flandre et la fait voir à plusieurs personnes, VI, 403 ; sa mort ; son origine ; combien de temps il fut confesseur du roi ; ses maladies de politique à la fête de Pâques ; son esprit ; son caractère juste, sage et modéré, VII, 45 ; sa reconnaissance pour les Villeroy ; son désintéressement ; ses bons choix pour l’épiscopat et les grandes places ; il favorisa toujours l’archevêque de Cambrai et fut toujours ami du cardinal de Bouillon ; eut toujours sur sa table le Nouveau Testament du P. Quesnel, 46 ; son indépendance de Mme de Maintenon ; il voulut plusieurs fois et inutilement se retirer, 47 ; sa lettre au roi avant de mourir ; éloge que fait le roi du P. La Chaise ; services que rendit ce confesseur, 48 ; anecdote à son sujet racontée par Maréchal, chirurgien du roi, 49.

LA CHAISE (Mme de), nièce du P. La Chaise, est nommée par le roi pour aller à Marly ; joie de son oncle, V, 260.

LA CHAISE, capitaine de la porte, frère du P. La Chaise ; sa haute taille ; son honnêteté ; sa mort ; munificence du roi envers son fils et son neveu, II, 42.

LA CHAISE, fils du précédent et capitaine des gardes de la porte, meurt chez lui en Lyonnais, XX, 34.

LA CHAPELLE, un des premiers commis de la marine, est chassé par Pontchartrain et reçoit ordre de se retirer lui et sa femme à Paris, V, 19 : tout ce qu’il y a de considérable à Versailles en hommes et en femmes court chez ces exilés, 19, 20 ; il est nommé secrétaire au conseil de marine, XIII, 153.

LA CHATRE (l’abbé de), est reconnu pour l’auteur des calomnies qui ont fait révoquer la nomination de l’abbé Caudelet à l’évêché de Poitiers ; son caractère ; sa vie licencieuse, II, 102 ; sa fin tragique, 279.

LA COMBE (le P.), est mis à la Bastille à cause de l’affaire de M. de Cambrai, II, 121.

LACONI (le marquis de), grand d’Espagne, XVIII, 436.

LA COUR DES CHIENS, fameux financier, achète la charge d’intendant de l’ordre, III, 58 ; le ministre Chamillart lui donne les meilleures affaires de finance ; il s’enrichit prodigieusement : Son habileté ; son caractère ; mauvais discours des financiers contre lui et Chamillart, VII, 119.

LA CROPTE-BEAUVAIS (Uranie de). Note rectificative, remise par M. de Chantérac pour établir qu’elle était fille légitime de La Cropte-Beauvais et de Charlotte Martel, IV, 441.

LA FARE, capitaine des gardes de M. le duc d’Orléans, meurt d’indigestion ; son énorme grosseur ; sa gourmandise ; ses vers, X, 203.

LA FARE, achète une lieutenance générale de Languedoc du comte de Roure, XVII, 37 ; est nommé par le régent pour aller remercier de sa part en particulier le roi d’Espagne de l’honneur du mariage de sa fille avec le prince des Asturies, XVIII, 247 ; son arrivée à Madrid ; il prétend être conduit à l’audience du roi comme le sont les envoyés des souverains, 335 ; M. de Saint-Simon essaye de le faire renoncer à cette prétention, 336 ; il est reçu à la cour d’Espagne avec toutes sortes de distinctions, mais non comme il le voulait, 337 ; reçoit du roi la Toison d’or ; son mécontentement ; quelle en est la cause, XIX, 135 et suiv, ; il boude longtemps M. de Saint-Simon qu’il regarde comme un obstacle à la grandesse qu’il a désirée, 137 ; revient ensuite à lui, 138.

LA FARE, évêque de Viviers et frère de La Fare, lieutenant général de Languedoc, est transféré à l’évêché de Laon ; ses débauches ; ses escroqueries, XX, 25 et suiv. ; comment il était devenu évêque de Viviers, 26 ; il meurt abhorré et banqueroutier dans son nouveau diocèse, 27.

LA FARE-LOPIS (l’abbé de), grand vicaire de M. de Mailly, archevêque de Reims, travaille avec adresse auprès de l’abbé Dubois à le faire consentir à ce que M. de Mailly obtienne des mains du roi la calotte rouge de cardinal ; son caractère, XVII, 341 et suiv.

LA FAYETTE (Mme de), fille unique de Marillac, doyen du conseil, et belle fille de la célèbre Mme de La Fayette, meurt assez jeune d’une longue apoplexie, X, 222.

LA FERTÉ ( le P. de), jésuite, est nommé par le cardinal de Rohan pour prêcher l’avent à la chapelle du roi ; querelle à ce sujet entre les cardinaux de Noailles et de Bissy ; comment elle se termine, XIV, 103 et suiv. ; le P. de La Ferté vient supplier le régent de le dispenser de prêcher l’avent, ce qui lui est accordé ; son portrait ; ses talents ; comment il s’était fait jésuite ; il est confiné à la Flèche, où il meurt, 104.

LA FERTÉ (le duc de), meurt à 43 ans, d’hydropisie ; sa valeur ; son imagination ; le vin et la crapule le tuent ; les conseils et les reproches du roi ne peuvent le corriger ; ses deux frères ; il vit brouillé et séparé de sa femme, IV, 138.

LA FERTÉ (la maréchale de), meurt à plus de 80 ans ; sa sœur, Mme d’Olonne et elle, firent grand bruit par leur beauté et le débordement de leur vie ; elles se font dévotes quand elles sont vieilles ; anecdote à ce sujet, XI, 55 ; Mme d’Olonne meurt trois mois après sa sœur, 56.

LA FEUILLADE (le duc de), allant à l’armée d’Allemagne, enlève de force à son oncle l’évêque de Metz 30 000 écus en or et beaucoup de pierreries ; le roi s’explique fort durement et en public sur cet avancement d’hoirie, I, 339 ; ses débauches de toute espèce ; sa négligence pour le service ; son portrait physique ; son esprit ; ses manières ; son ambition, III, 335 ; il recherche en mariage la fille de Chamillart ; l’obtient à la fin ; ne vit pas mieux avec cette seconde qu’avec la première, 336 ; est fait maréchal de camp et part pour l’Italie, 383 ; obtient le gouvernement, puis le commandement du Dauphiné ; prend Annecy, IV, 205 ; est fait lieutenant général et destiné pour l’armée de M. de Vendôme, 245 ; succède en tout à M. de Tessé ; prend le fort de la Brunette et reçoit la ville de Suse à capitulation, 287 ; annonce par force courriers ses conquêtes dans les vallées des Alpes, 352 ; vient à la cour, où il est bien reçu ; travaille avec le roi et Chamillart chez Mme de Maintenon ; retourne à l’armée, 421 ; prend Villefranche ; assiége Nice dont il se rend maître, 421 ; est envoyé en Lombardie ; est chargé de la continuation du siége de Chivas qu’il force M. de Savoie à abandonner, V, 50 ; est chargé du siége de Turin, 68 ; pourquoi ce siége ne se fait point, 69 ; perd Asti par une méprise ; essuie un rude combat en voulant reprendre cette place, 71 ; reste chargé du siége de Turin, V, 169 ; s’établit devant cette place, 170 ; se met à courir après le duc de Savoie, 214 ; revient au siége ; retourne à la poursuite du duc, 214 ; sa conduite harasse sa cavalerie et met à bout son infanterie, 214 ; se brouille avec M. de Chamarande qui lui fait des représentations sur ses courses, 215 ; reçoit magnifiquement le duc d’Orléans ; après son départ il fait changer toutes les dispositions que ce prince a ordonnées pour le siége ; se fait détester par ses hauteurs, 215 ; s’attache à se rendre maître de l’esprit du maréchal Marsin, 230 ; contre les ordres du duc d’Orléans, il défend à Albergotti de quitter les hauteurs qu’il occupe pendant la bataille de Turin ; va lui-même sur un petit pont empêcher l’arrivée d’autres troupes que le duc a appelées, 236 ; son désespoir pendant la bataille, 236, 237 ; comment il est encore la cause que les ennemis s’emparent du château de Bar, 243 ; envoie à Chamillart la démission de son gouvernement ; obtient de M. le duc d’Orléans de s’en aller à Antibes, pour se rendre auprès de Médavy et servir sous ses ordres ; sur un contre-ordre du duc, il revient à Briançon, 245 ; son portrait fait par M. le duc d’Orléans, 254 ; est rappelé de l’armée ; se met dans la tête de faire révoquer l’ordre de rappel ; est forcé d’obéir ; est sur le point d’être excommunié à Grenoble par le cardinal Le Camus, 255 ; comment il est reçu par le roi ; il vend ses équipages ; sa conduite dans sa disgrâce le fait mépriser, 256 ; il rend partout et hautement justice à la vérité dans l’affaire qui s’est élevée entre les ducs de Saint-Simon et de Mortemart, VII, 69 ; il demande au roi la permission de suivre Monseigneur à l’armée ; cette permission lui est refusée, 112 ; il essaye de lier Mlle Choin avec son beau-père Chamillart et par vient à l’y décider, 230 ; demande inutilement à son beau-père de l’avancement pour le frère de Mlle Choin, 233 ; le lendemain de la disgrâce de Chamillart, il vient prier le roi de lui conserver le logement que son beau-père lui avait donné ; quelle réponse il reçoit, 259 ; sa liberté d’esprit ne scandalise pas moins à l’Étang qu’elle a indigné à Versailles, 260 ; sa conduite dans l’affaire de d’Antin le couvre de mépris et de ridicule, IX, 59 ; son affliction à la mort de Monseigneur, 280 ; comment il se réconcilie avec le régent par l’entremise de Canillac, XIII, 312 ; il est nommé ambassadeur à Rome, 314 ; vend au régent, pour M. le duc de Chartres, le gouvernement de Dauphiné ; prix énorme qu’il en retire, XVII, 244 ; sa monstrueuse ingratitude, 244.

LA FEUILLADE (la duchesse de), meurt fort jeune de la poitrine ; son mérite fort peu apprécié de son mari, II, 43.

LA FEUILLADE (la duchesse de), deuxième femme du duc, meurt de la petite vérole, dans le dernier abandon de son mari, XIV, 16.

LA FEUILLÉE lieutenant général distingué, est donné pour conseil de Monseigneur à l’armée, I, 189 ; ses bonnes qualités, 189 ; sa mort ; son éloge, II, 256.

LAFITAU, jésuite, arrive à Paris dans la chaise de poste du cardinal La Trémoille et repart sept jours après avec la même promptitude ; pourquoi, XIV, 50 ; ses mœurs scandaleuses ; ses intrigues ; il devient évêque de Sisteron ; prêche un carême à la cour, 204 ; XVII, 292 ; l’abbé Dubois se débarrasse de lui en le faisant nommer à cet évêché, 293.

LA FONTAINE (le fabuliste), meurt en 1695, I, 256.

LA FORCE (M. de), marie son fils avec Mlle de Bosmelet, fille unique d’un président à mortier et d’une fille de Chavigny, secrétaire d’État, II, 168 ; meurt fort vieux après s’être fait catholique, 272.

LA FORCE (le duc de), s’offre pour accompagner le duc d’Aumont à la conférence que M. du Maine a proposée à Sceaux aux ducs, touchant l’affaire du bonnet ; son offre est acceptée avec joie ; son esprit ; son caractère, XI, 416 ; sa conduite à la conférence, 417 et suiv. ; malgré les conseils de M. de Saint-Simon, il entre au conseil des finances en qualité de vice-président, XIV, 114 ; sa brouillerie avec le duc de Noailles, XV, 149 ; il excite Law et le garde des sceaux contre le parlement ; son désir d’entrer dans le conseil de régence, XVI, 296 ; ce désir devient la principale cause du lit de justice tenu contre les arrêts du parlement, 339 ; comment et sous quel prétexte il entre au conseil de régence, 341 ; par quel moyen il y est admis, 342 et suiv. ; il favorise le projet de rembourser toutes les charges de justice avec le papier de Law, XVII, 257 et suiv. ; est nommé ambassadeur à Londres pour aller complimenter le roi Georges sur son raccommodement avec son fils, 477 ; pourquoi cette ambassade n’a pas lieu, 478 ; il est attaqué au parlement par le prince de Conti ; pourquoi, XVIII, 132.

LA FORÊT, gentilhomme français et huguenot, attaché au service du roi d’Angleterre, demande la restitution de ses biens ; sa demande est rejetée, XV, 41.

LA FRETTE, meurt subitement ; lui et son frère avaient été exilés pour duel ; leur extraction, VI, 251 ; le roi s’engage auprès du pape à les laisser revenir en France et à y vivre sous d’autres noms ; Comment il les sauve une fois d’une recherche qu’il ordonne contre eux, 252.

LA GRANGE, intendant de l’armée d’Allemagne, s’oppose à ce que le maréchal de Lorges laisse de l’infanterie en Alsace ; il en écrit au roi qui envoie au maréchal un ordre conforme à son avis, I, 199 ; l’événement fait voir ensuite que l’avis de La Grange était mauvais ; Sa confusion, 200, 201.

LA GRANGE, autrefois page de Mme la princesse de Conti, auteur d’une pièce de vers intitulée les Philippiques, XVII, 141 ; est un des grands favoris de Mme du Maine, est arrêté et envoyé aux îles Sainte-Marguerite, 142.

LA HAYE, ambassadeur à Venise et auparavant à Constantinople, demande au roi son rappel ; sa réputation comme militaire et négociateur, III, 143 ; est fait premier veneur, puis premier chambellan du duc de Berry ; son extérieur, IX, 30 ; la duchesse de Berry veut se faire enlever par lui ; lettres à ce sujet, XI, 88, 89.

LA HILLIÈRE (le chevalier de), gouverneur de Rocroi, ami de Saint-Simon et fort considéré du roi, meurt en 1697, I, 443.

LA HIRE, célèbre astronome, meurt à l’Observatoire à près de 80 ans, XV, 452.

LAIGLE (le marquis de), meurt à 75 ans retiré dans ses terres ; son éloge, X, 481.

LAIGLE (Mme de), est nommée dame d’honneur de Mme la Duchesse, à la place de Mme de Moreuil, I, 416 ; commission dont elle est chargée auprès de Mme la Duchesse à son veuvage, de la part de M. et de Mme de Saint-Simon ; son caractère, VIII, 143.

LAIGLE (Mlle de), est nommée dame d’honneur de Mme la duchesse de Bourgogne, mange avec la princesse, et est de tous les voyages de Marly, III, 137.

LA JAMAIQUE (le marquis de), fils du duc de Veragua, vient en France complimenter le roi ; son extérieur grossier, ses qualités de l’esprit ; on lui offre la vice-royauté de l’île de Sardaigne ; à quelles conditions il l’accepte ; comment il s’y conduit, VI, 305 ; il traite secrètement avec le parti de l’archiduc ; remet l’île et est conduit en Espagne où il est reçu avec acclamations, 305. Voy. Veragua (le duc de).

LALLEMAND (le P.), jésuite, voy. Unigenitus.

LA LUZERNE (M de), épouse la fille du maréchal de Tessé, veuve de La Va renne, XIV, 414.

LA MARCK (le comte de), sa famille ; il épouse l’aînée du duc de Rohan, II, 399 ; va servir de maréchal de camp et de ministre sans caractère public auprès de l’électeur de Bavière, IX, 314 ; est nommé ambassadeur auprès du roi de Suède, XIV, 198.

LA MARCK (la comtesse de), fille du duc de Rohan, meurt de la petite vérole ; son portrait ; son éloge ; regrets qu’elle laisse, V, 110.

LA MARCK-FURSTEMBEBG (la comtesse de), son portrait ; son caractère impérieux ; elle gouverne entièrement le cardinal de Furstemberg chez qui elle loge et qui passe pour être fort amoureux d’elle, II, 393 ; sa prodigalité ; ses dépenses ; sa détresse ; Mme de Soubise et le roi la gagnent pour assurer à l’abbé de Soubise la coadjutorerie de Strasbourg, 394 ; sa colère contre le cardinal de Bouillon à la nouvelle des lettres qu’il a écrites pour empêcher l’élection de l’abbé de Soubise ; elle se plaint au roi, 396.

LAMBESC (le prince de), petit-fils de M le Grand, épouse la fille aînée du feu duc de Duras, VII, 197 ; est fait prisonnier à la bataille de Malplaquet et renvoyé sur parole, 384.

LAMBILLY, conseiller du parlement de Bretagne, est exilé deux fois ; à quel sujet, XV, 295, 296 ; reçoit la permission de retourner chez lui, XVI, 286.

LA MEILLERAYE (la maréchale de), meurt à 88 ans ; sa parenté, VIII, 169 ; anecdote plaisante à son sujet ; sa vanité ; après la mort de son mari, elle épouse secrètement Saint-Ruth, qui de page devient peu à peu lieutenant général, 171 ; et la traite à coups de bâton ; elle se plaint au roi à qui elle fait confidence de son mariage ; comment elle est enfin délivrée de Saint-Ruth ; sa beauté, son esprit ; le cardinal de Retz épris d’elle avait conçu le projet, quoique prêtre et évêque sacré, de l’épouser du vivant même de son mari, 171.

LA MEILLERAYE (le duc de), embarrasse à l’excès M. du Maine par ses questions sur M. le comte de Toulouse, VIII, 158 ; se range du parti de d’Antin dans son procès de duché-pairie, IX, 63.

LA MEILLERAYE (le duc de), fils unique du duc de Mazarin, épouse à 15 ans Mlle de Luxembourg, XIII, 337.

LA MIRANDOLE (le duc de), fils du premier lit de Mme de Cellamare, est fait grand d’Espagne et grand maître de la maison du roi, XIII, 259 ; historique sur sa maison, XVIII, 393 ; son caractère, 393, 394.

LA MIRANDOLE (Mme de), est noyée dans son oratoire par une inondation subite dans son hôtel à Madrid, XX, 25.

LAMOIGNON (le premier président), son extérieur, ses talents ; comment de maître des requêtes il devient premier président ; sa table ; pourquoi il recherche les savants, V, 57 ; est chargé par le roi et par la reine mère de rechercher la conduite passée de Fargues ; le décrète sourdement pour crime de meurtre ; le fait condamner à mort ; la confiscation des biens de Fargues lui est donnée pour récompense, 60 ; extrait du Journal d’Olivier d’Ormesson, relatif à l’affaire de Fargues et qui justifie complétement Lamoignon des faits incriminés par Saint-Simon, V, 434.

LAMOIGNON, président à mortier, fils aîné du premier président, meurt en 1709, VII, 338 ; son caractère ; son fils et son petit-fils, 339.

LAMOIGNON (Mme de), femme du premier président, meurt en 1705 ; sa famille, V, 57 ; fortune considérable qu’elle laisse après elle, 61.

LAMONCLAVA Boccanegra y Portocarrero (le comte), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 454.

LA MOTHE (la maréchale de), meurt en 1709 ; sa généalogie ; sa fortune singulière, VII, 33 ; belles actions du maréchal de La Mothe son mari ; à quel âge elle devient veuve, 33 ; comment elle devint gouvernante de Monseigneur et se conduisit dans cette charge ; elle meurt à 85 ans, laissant de grands biens, après avoir grandement marié ses trois filles, 34.

LA MOTHE (le comte de), appuie librement l’avis de l’électeur de Bavière de rester à Gand et de garder le grand Escaut, à quoi le maréchal de Villeroy s’oppose fortement, V, 177 ; est chargé d’aller couper un convoi venant d’Ostende, VI, 413 ; son caractère, son opiniâtreté ; il attaque imprudemment le poste de Winendal, puis le convoi ; est battu et sa troupe dissipée ; la protection que lui avait valu cette commission par vient à le faire paraître au roi plus malheureux qu’ignorant, 414, est chargé de la défense de Gand, VII, 29 ; se laisse tromper par un capitaine suisse, et capitule au bout de trois jours de tranchée ouverte ; est exilé, 30 ; obtient enfin la permission de venir saluer le roi à Fontainebleau ; reparaît à la cour et dans le monde en liberté, X, 444 ; reçoit la grandesse d’Espagne ; meurt à 85 ans, XIX, 324.

LA MOTHE (le fils aîné du comte de), épouse Mlle de La Roche-Corbon, XI, 110.

LA MOTHE-HOUDANCOURT (Mlle de). Note rapportant divers passages des Mémoires contemporains, VIII, 447.

LANDI (l’abbé), est envoyé à Paris par le duc de Parme comme chargé d’affaires ; son caractère, XIV, 229 ; XVIII, 240.

LANGALLERIE, lieutenant général, passe au service de l’empereur ; pourquoi, V, 156 ; le roi lui fait faire son procès ; il est pendu en effigie, 157 ; comment il sert le prince Eugène avant et pendant la bataille de Turin, 236 ; se met au service du czar, puis se retire à Amsterdam où il se fait protestant ; se joint à un soi-disant comte de Linange ; tous deux veulent établir une nouvelle religion et une nouvelle république ; l’empereur les fait arrêter et mettre à mort, XIII, 448.

LANGEAIS (Mme de), sœur du feu maréchal de Navailles, meurt à 89 ans au Luxembourg, XIV, 165.

LANGERON, lieutenant général des ar mées navales, meurt à Sceaux d’apoplexie, IX, 311.

LANGLÉE, fils d’une femme de chambre de la reine mère, est chargé de dresser un état des dettes de Mme la Duchesse, de toucher les payements du roi et de les faire remettre aux créan ciers de cette princesse ; son bonheur au jeu ; il y gagne un bien immense ; se fait beaucoup d’amis par ses bons procédés ; s’attache à Monsieur ; est de toutes les parties, de toutes les fêtes de la cour, II, 385 ; sa familiarité avec les filles du roi ; il se rend maître des modes, des fêtes, des goûts ; entre dans tous les secrets de galanterie ; son commerce sûr, 386 ; est ménagé par ceux qui sont le moins en rapport avec lui, 387 ; sa mort ; ce qu’il laisse de fortune, VI, 179.

LANGLÉE (l’abbé de), singulier ecclésiastique ; meurt fort peu riche, XV, 139.

LANGUET (l’abbé), aumônier de Mme la duchesse de Bourgogne ; obtient une petite abbaye, VII, 341 ; est nommé évêque de Soissons ; il fait parler de son zèle pour la constitution, XII, 453 ; sa plaisante exclamation en apprenant que M. de Mailly est nommé cardinal ; ce qu’il était avant d’être évêque de Soissons, XVII, 333 ; ses écrits fameux sur la constitution étaient de Tourneli, docteur de Sorbonne, 334 ; il vise au chapeau de cardinal, 335 ; ses infidélités dans les écrits qui sont de lui ; il est transféré à l’archevêché de Sens ; son mandement contre l’évêque d’Auxerre est convaincu de faux, 335 et suiv.

LANGUET, curé de Saint-Sulpice, refuse de donner les sacrements à Mme la duchesse de Berry dangereusement malade, si Rion et Mme de Mouchy ne sont auparavant renvoyés du Luxembourg ; son entretien avec M. le duc d’Orléans à ce sujet ; le cardinal de Noailles approuve hautement sa conduite, XVII, 178 ; il reste pendant quatre jours près de la porte de la chambre de la malade pour empêcher qu’on ne lui donne clandestinement les sacrements, 181.

LANJAMET, ancien lieutenant aux gardes, publie son mariage fait depuis trois ans en secret avec la fille d’un procureur de Paris ; caractère de ces deux époux, VI, 264 ; Lanjamet reçoit un jour un affront aux états de Bretagne ; à quelle occasion, 265 ; sa femme brouille la famille de M. le Grand et s’en fait chasser, 265.

LANOUE, frère de Teligny, espèce de chevalier d’industrie, épouse la veuve Chevry ; son caractère, le mariage reste secret pendant quatre ans ; bruit qu’en fait la déclaration dans la maison de Mme Chevry, qui devient déserte ; mort de Mme La Noue ; son mari ne profite de rien, XVIII, 467.

LANQUES (le marquis de), de la maison de Choiseul, devient amoureux de la nièce de Saintrailles, fille sage et fort jolie ; blessé à la guerre, il revient mourant à Paris, se fait porter à Saint-Sulpice et l’épouse ; la demoiselle meurt deux jours après, XI, 24.

LANTI (le duc de), est nommé chevalier de l’ordre, I, 300 ; sa basse origine, 300.

LANTI (la duchesse de), meurt à Paris d’un cancer ; sa famille, II, 222.

LANTI, neveu de la princesse des Ursins, obtient la permission du roi d’Espagne d’accompagner sa tante dans sa disgrâce, XII, 7 ; est envoyé par elle à Versailles, chargé de lettres ; voit le roi dans son cabinet, 8 ; reçoit défense de retourner en Espagne ; son embarras, 36.

LANTI (la princesse de), est nommée dame du palais de la reine d’Espagne, XI, 256.

LAPARA, ingénieur et brigadier, est fait maréchal de camp et reçoit 12000 livres pour avoir conduit le siége de Barcelone où il a été blessé, II, 8 ; est envoyé par le roi au siége de Verue pour en accélérer les travaux ; il persuade à M. de Vendôme de couper la communication de la place avec le camp retranché des ennemis, V, 7 ; va commander en chef au siége de la Mirandole ; force cette place à se rendre, 18 ; est tué au siége de Barcelone, V, 166.

LA PARISIÉRE (l’abbé de), est nommé évêque de Nîmes, VIII, 411 ; après avoir trompé tous les ennemis de la constitution Unigenitus par son zèle hypocrite, il envoie au P. Tellier un mémoire contre eux ; accepte en chaire la constitution ; consulte les évêques et les universités d’Espagne, de Portugal et d’Italie ; meurt banqueroutier et abhorré dans son diocèse, XI, 450 et suiv. ; sa disgrâce et son rappel ; sa mort, XV, 140.

LA PÉROUSE, envoyé du roi de Sicile à Londres, lie une négociation directe avec l’empereur ; le mariage d’une archiduchesse avec le prince de Piémont en est un des points, XV, 201 ; Penterrieder, ambassadeur de l’empereur à Londres, lui fait connaître que Sa Majesté Impériale veut avoir de gré ou de force la Sicile, et que la Sardaigne servira de dédommagement au roi son maître, 201 ; il conseille au roi de Sicile de ne pas compter sur les offices et sur la médiation de l’Angle terre ; pourquoi, 204 ; il représente aux ministres anglais que son maître, plein de confiance dans le roi d’Angleterre, devait en espérer un retour réciproque ; réponses évasives des ministres, 230 ; ses protestations au nom du roi de Si cile contre l’échange de ce royaume avec la Sardaigne, 396 ; son étonnement et ses protestations au sujet d’une liaison faite par le roi son maître pour détrôner le roi Georges, XVI, 28.

LA PORTE, premier président du parlement de Metz, meurt à quatre-vingt six ans ; son pays ; ses divers emplois, XIV, 9.

LA QUEUE, capitaine de cavalerie est fait mestre de camp par commission ; son mariage avec une fille du roi et d’une jardinière, IV, 280.

LARCHER, abbé de Cîteaux, gagne son procès au conseil des dépêches, contre M. l’évêque d’Autun qui lui disputait le fauteuil aux états de Bourgogne, II, 359.

LA REYNIE, conseiller d’État, fait de la charge de lieutenant de police une sorte de ministère ; sa grande vertu, sa grande capacité ; il s’acquiert l’estime universelle ; obtient la permission de se retirer à l’âge de 80 ans, I, 410 ; son éloge, II, 300 ; perd sa cause au conseil des dépêches, contre l’archevêque de Reims, au sujet du décanat du conseil, IV, 222, 223 ; en sa qualité de président en chef de la chambre des faussaires, il fait subir divers interrogatoires à de Bar sur le cartulaire de Brioude, V, 325 ; son inflexibilité dans cette affaire alarme les Bouillon, 325 ; sa mort ; son intégrité ; son désintéressement ; son extraction ; vie singulière de son fils, VII, 209.

LAROCHE, est nommé premier valet de chambre du duc d’Anjou, déclaré roi d’Espagne, III, 43 ; puis estampilla du roi ; sa fidélité et son exactitude dans cet emploi, 117, IV, 180 ; son caractère ; sa retenue ; son air de respect plaît aux Espagnols, XVIII, 238, 239.

LA ROCHEFOUCAULD (maison de), l’usage dans cette maison est de n’avoir qu’un successeur pour recueillir tous les biens et toute la fortune du père et de ne marier ni filles ni cadets ; preuves historiques, X, 238 et suiv. ; prétention de cette maison au rang de princes étrangers qu’elle ne peut jamais obtenir, 290.

LAR0CHEFOUCAULD (comté de), érigé en duché-pairie en 1622 par Louis XIII ; anecdote curieuse concernant l’enregistrement des lettres d’érection fait au parlement le jour de la réception du cardinal de Richelieu en qualité de duc et pair, IV, 383 et suiv.

LA ROCHEFOUCAULD (M. de), grand veneur ; sa réponse au roi qui lui reproche de ne point aller aux sermons du P. Séraphin ; le roi lui donne une quatrième place derrière lui, auprès du grand chambellan ; jalousie qu’en conçoit M. l’évêque d’Orléans ; leur brouillerie à ce sujet, I, 322 ; M. de La Rochefoucauld fait des avances auprès de l’évêque qui demeure inflexible et va bouder dans son diocèse, 323 ; offre au roi de céder sa place à l’évêque ; ce que le roi refuse fort durement pour M. d’Orléans, 441 ; comment ensuite le roi apaise M. d’Orléans et le réconcilie avec M. de La Rochefoucauld, 442 ; celui-ci s’applique à perdre dans l’esprit du roi le premier président Harlay ; pourquoi ; y réussit, II, 298 ; se casse le bras à la chasse ; Félix le lui racommode, III, 421 ; obtient la survivance de la charge de premier valet de la garde-robe du roi pour le fils de Bachelier, titulaire ; son amitié pour le père, IV, 109 ; obtient un brevet de retenue de 300 000 livres sur ses charges aux dépens de son fils, M. de La Rocheguyon qui les a en survivance depuis longtemps, 109 ; sa querelle ridicule avec le duc de Tresmes pour un chapeau présenté au roi, V, 261 ; comment M. de La Rochefoucauld gagne l’affection du roi, VII, 190, et devient le confident de ses amours ; sa liaison avec Mmes de Montespan et de Thianges, l’éloigne pour toujours de Mme de Maintenon ; son caractère ; son inimitié avec M. de Louvois, 161 ; réconciliation forcée entre eux ; peu de durée de cette réconciliation, malgré les grands avantages que M. de La Rochefoucauld et son fils y trouvent, 192 ;. sa dureté envers ses enfants ; son aveugle abandon à ses valets dont il fait la fortune ; par quelle sorte d’esclavage il achète sa faveur, 192 ; sa vie sauvage à la cour, 192 ; personne ne fut moins heureux que lui ; son humeur difficile et envieuse ; ses amis et ses valets abusent de sa faveur ; sa vue s’affaiblit. 195 ; il suit le roi à la chasse en calèche ; ses valets le confinent au Chenil à Versailles où il finit misérablement, 195 ; reçoit un billet anonyme atroce contre le roi et vient à Marly le présenter à Sa Majesté ; est fort mal reçu, 219 ; va offrir au roi sa vaisselle d’argent ; comment il s’y prend, 223 ; réponse qu’il reçoit du roi, 223 ; sa prétention au sujet de la garde-robe du nouveau Dauphin ; M. de Beauvilliers l’emporte sur lui, IX, 178 et suiv. ; ses prétentions au droit de préséance comme duc et pair sur M. de Saint-Simon ; raison sur lesquelles il les fonde réfutées par ce dernier, 246 et suiv. ; a force de plaintes et de larmes il obtient du roi des lettres patentes qui donnent le nom et le rang de duc de La Rocheguyon au comte de Durtal son petit-fils, cadet du duc de La Rocheguyon ; obtient ensuite que son autre petit-fils, l’abbé de La Rochefoucauld, aîné du duc de La Rocheguyon, sera mandé par Sa Majesté pour qu’elle l’engage à opter entre l’état ecclésiastique et l’état séculier, X, 292 ; obtient 400 000 livres pour payer ses dettes, XI, 17 ; il meurt à 73 ans dans sa belle maison du Chenil ; sa famille, 30 ; son extérieur, 32 ; cause de sa longue faveur, 33 ; il fut dans l’intimité de toutes les maîtresses du roi, excepté de Mme de Maintenon qu’il ne put jamais souffrir ; ses bonnes qualités ; défauts de son esprit, 33 ; il fut toute sa vie livré à ses valets ; peu de cas qu’il faisait de sa famille, 34 ; MM. de Chevreuse et de Saint-Simon le trouvent un jour chez lui jouant aux échecs avec un de ses valets en livrée, 36 ; de qui il est regretté ; le roi se trouve soulagé de sa mort ; son peu d’esprit fut le principe de sa fortune, 36 ; il ambitionna toujours le rang de prince étranger qu’il ne put jamais obtenir ; il envia les autres favoris et les ministres, 37 ; trait de générosité de sa part en présence du roi, à l’occasion de l’évêque de Saint-Pons, 38 ; son affection et sa vénération pour M. et Mme de Liancourt, 39 ; caractères opposés de ses deux fils qui restent toujours unis, 39.

LA ROCHEFOUCAULD (duc de), fils du grand veneur, marie son fils à Mlle de Toiras, riche héritière, XII, 78 ; est reçu duc et pair au parlement ; refuse de protester, comme le premier président le lui propose, contre le jugement rendu par le feu roi entre lui et M. de Saint-Simon, XIII, 114 et suiv. ; reçoit du régent toutes les pierreries de la garde robe qui ne sont pas de la couronne, 288 ; obtient pour son fils la survivance de grand maître de la garde-robe, XVII, 37 ; son attachement à la famille de Villeroy me l’empêche point d’être très-souple devant le régent ; cause de son désintéressement dans les affaires de la Banque, XVIII, 45.

LA ROCHEFOUCAULD (cardinal de), quelques détails sur lui, extraits des Mémoires inédits d’André d’Ormesson, VII, 447.

LA ROCHEFOUCAULD (l’abbé de), oncle de M. de La Rochefoucauld, est pourvu de toutes les abbayes de feu l’abbé de Marsillac ; son goût passionné pour la chasse lui fait donner le nom d’abbé Tayaut, II, 116 ; il meurt à 74 ans ; son amitié pour son neveu ; son caractère, VI, 44 t : sa passion pour la chasse ; ses abbayes, 441.

LA ROCHEFOUCAULD (l’abbé de), fils aîné du duc de La Rocheguyon, possédant plus de 60 000 livres de rentes en bénéfices, ne veut jamais entendre parler d’entrer dans les ordres, X, 289 ;, il refuse de quitter le petit collet et déclare qu’il demeurera abbé et aîné, pour faire en temps et lieu ce qui lui convient davantage ; précautions de sa famille à ce sujet ; comment il les supporte, 290 ; après la démission qu’a faite son père du nom et du rang de La Rocheguyon en faveur du comte de Durtal son frère cadet, il est appelé chez le roi qui l’engage à opter et finit par céder à ses raisons ; sa famille obtient du pape un bref qui l’autorise à aller à la guerre en conservant ses bénéfices ; il va en Hongrie et meurt en arrivant à Bude de la petite vérole, 292, XIV, 293.

LA ROCHEFOUCAULD (Mlle de), l’aînée des sœurs de M. de La Rochefoucauld ; son esprit ; sa vertu ; sa mort, X, 17.

LA ROCHEFOUCAULD (Mlle de), sœur du duc de La Rochefoucauld favori du roi, meurt à 84 ans, fort considérée dans le monde et dans sa famille, XVIII, 208.

LA ROCHEGUYON (le duc de), perd peu à la mort de Monseigneur, IX, 279 ; il se démet de son duché en faveur de son fils cadet, le comte de Durtal, dont il conserve néanmoins les revenus, et obtient à cet effet des lettres patentes du roi, X, 292 ; prend le nom de La Rochefoucauld à la mort de son père ; son caractère ; il se fait porter dans le cabinet du roi, ayant la goutte, deux jours après la mort du duc de La Rochefoucauld, XI, 39 ; vend à M. de Toulouse la charge de grand veneur ; reçoit du roi 12 000 livres de pension, 40. Voy. La Rochefoucauld (le duc de).

LA RONGÈRE (Quatre-Barbes de), chevalier d’honneur de Madame ; sa noblesse ; sa belle taille ; son honnêteté, sa mort, IV, 217.

LA ROQUE, attaché à d’Antin, est nommé secrétaire du conseil des affaires du dedans, XIII, 157.

LARRÉ, est nommé directeur général des troupes en Italie, I, 225.

LA RUE (le P. de), jésuite prêchant devant le roi s’élève contre la doctrine des quiétistes, I, 430 ; il passe pour nager entre deux eaux dans sa société, 432 ; est nommé confesseur de la duchesse de Bourgogne, II, 418 ; V, 5 ; il exhorte cette princesse malade à se confesser, X, 81 ; sur la répugnance qu’elle lui montre, il va lui chercher le confesseur qu’elle désire et le lui amène, 82 ; il va trouver le roi après la mort de cette princesse, 120 ; est nommé confesseur de M. le duc de Berry, 187 ; fait l’oraison funèbre de M. le Dauphin et de Mme la Dauphine, au service célébré à la Sainte-Chapelle, 191 ; confesse et administre M. le duc de Berry à son lit de mort, XI, 85.

LA SALLE, ancien maître de la garde robe, s’ennuie de son oisiveté ; son caractère ; son extraction ; son grand père vendeur de sabots ; son père devient commandant d’une compagnie de gendarmes, X, 257 ; La Salle sert aussi dans le même corps ; comment il devient maître de la garde-robe, 258 ; pourquoi il vend cette charge, 259 ; puis se marie à une demoiselle de basse Normandie, 260.

LASCARIS, envoyé du roi de Sicile à Madrid, a un entretien avec Albéroni dans lequel il lui reproche de n’avoir pas communiqué au roi son maître ce qui se passerait dans les négociations de la paix, XVI, 22 et suiv. ; lui et les autres ministres de Sicile sont inquiets et alarmés du soupçon qu’ils ont d’une intelligence prochaine du roi d’Espagne avec l’empereur, 115.

LASSAI, fils de Montalais, épouse en troisièmes noces la fille naturelle de M. le Prince et obtient la lieutenance générale de Bresse, 306 ; ses deux mariages précédents ; il s’attache et plaît à M. le Duc, 307 ; marie son fils à sa sœur ; son nom ; chanson faite sur lui par Mme la Duchesse, IX, 97 ; Lassai fils plaît à cette princesse, devient publique ment son maître et directeur de toutes ses affaires, 98 ; que devient le père ; ses filles, 99 ; le fils est destiné pour l’ambassade en Prusse, X, 493 ; le père marie sa fille au fils de M. d’O ; Mme la Princesse fait la noce chez elle, XII, 14 ; le fils chargé particulièrement de faire les honneurs à Chantilly à Mme la duchesse de Berry, XVII, 48.

LAS TORRES (le comte de), est envoyé avec quinze escadrons et trois bataillons contre les révoltés du royaume de Valence, V, 100 ; pourquoi il prend le parti de retourner à Madrid, 101 ; est fait capitaine général, VIII, 430.

LA TOUANE et SAURION, trésoriers de l’extraordinaire des guerres, font banqueroute ; ils sont mis à la Bastille ; le roi prend ce qui leur reste et se charge de payer les dettes, III, 156.

LA TOUR (maison de), originaire d’Auvergne, ancienne et heureuse en grandes successions n’eut et ne prétendit jamais aucune distinction particulière sur les premières maisons de cette province, V, 298 ; Henri de La Tour, vicomte de Turenne, est le premier qui ait eu des prétentions chimériques ; Henri IV le marie à l’héritière de Sedan, Bouillon, Raucourt et Jametz ; à la mort de sa femme, qui ne lui laisse point d’enfants, le maréchal de Bouillon prétend garder tout ce qu’elle possédait ; Henri IV soutient son usurpation, 298 ; marié en secondes noces à une fille du prince d’Orange, le maréchal se jette dans tous les complots ; il prétend à la qualité de prince souverain de Sedan ; état de ses prédécesseurs à Sedan, 299 et suiv. ; Sedan ne fut jamais une souveraineté, 302 ; preuves, 302 ; Bouillon ne fut jamais une souveraineté, 304 ; preuves historiques, 305 et suiv. ; le maréchal est repoussé du banc des ducs à l’assemblée des notables à Rouen, 311 ; il prend toujours dans ses titres la qualité de prince souverain de Sedan et de duc souverain de Bouillon, 312 ; son fils, le duc de Bouillon, obient par le crédit de Mazarin, en échange de Sedan et de Bouillon, le comté d’Évreux et les duchés d’Albret et de Château-Thierri avec la dignité de duc et pair, et le rang nouveau des princes étrangers en France ; le comté d’Auvergne est compris dans cet échange ; il commence à être prince en Italie avant de l’être en France, 312 ; M. de Turenne achève le mariage d’une des nièces de Mazarin avec le duc de Bouillon, son neveu, 313 ; obtient pour lui la charge de grand chambellan, et se fait nommer lui-même colonel général de la cavale rie, 314 ; pour prix de ses services, il est nommé maréchal général des camps et armées de France, 316 ; il quitte le titre de maréchal, reprend celui de vicomte de Turenne et signe tout court Turenne ou Henri de La Tour ; obtient de nouveaux priviléges pour la vicomté de Turenne, 316 ; obtient en outre du roi que sa maison conservera le monseigneur des secrétaires d’Etat, 317 ; marie le comte d’Auvergne, son neveu, à l’unique héritière du prince Hohenzollern ; lui fait accorder les survivances de colonel général de la cavalerie et de gouverneur de Limousin ; obtient pour son troisième neveu le cardinalat et la charge de grand aumônier, 319 ; au milieu de ses splendeurs, il éprouve quelques déplaisirs ; les honneurs qu’il reçut après sa mort n’eurent aucun rapport à sa naissance ; ils furent la récompense de ses vertus militaires, 319 ; à quel dessein le nom d’Auvergne fut ajouté au nom de La Tour du vivant des deux frères, le maréchal de Bouillon et le vicomte de Turenne ; prétentions du cardinal de Bouillon à cet égard, 320 ; on présente à ce cardinal un vieux cartulaire de l’église de Brioude qui fait descendre la maison de La Tour des anciens comtes d’Auvergne, cadets des ducs de Guyenne ; Baluze fait en même temps une généalogie de cette maison qui établit les mêmes preuves, 322 ; conduite artificieuse du cardinal pour tirer parti de ces deux ouvrages, 324 ; ses alarmes lorsqu’il voit que la fourberie va éclater, 325 ; après la condamnation de de Bar, fabricateur du cartulaire, il demande au chancelier et obtient la permission de faire imprimer l’Histoire de la maison d’Auvergne, 326 ; mariages de la maison de La Tour pour se fortifier au dehors, XVIII, 395 et suiv.

LA TOUR (le P. de), oratorien ; son extérieur ; ses qualités ; ses sermons et ses directions le rendent célèbre ; il est haï des jésuites et de Saint-Sulpice ; de Venu confesseur de Mme de Caylus, il lui fait changer de conduite, IV, 416 ; éloge que fait le roi du P. de La Tour, 418 ; soins que ce père se donne pour empêcher Pontchartrain fils d’abandonner les affaires, après la mort de sa femme, détails à ce sujet, VI, 291 et suiv.

LA TOUR-MURAT, branche de la maison de La Tour-Bouillon que celle-ci ne voulut jamais reconnaître, parce qu’elle était demeurée pauvre ; preuves généalogiques de cette alliance, X, 400 et suiv. Le comte de La Tour épouse la fille de Sainctot, introducteur des ambassadeurs, 402.

LA TRÉMOILLE (maison de), sa prétention sur Naples ; digression à ce sujet, VI, 131 et suiv.

LA TRÉMOILLE (la duchesse de), meurt fort jeune et fort jolie ; sa naissance, XV, 27.

LA TRÉMOILLE (M. de), marie son fils unique à Mlle de La Fayette, petite fille de la célèbre Mme de La Fayette ; grand mariage fait par les La Trémoille en 1648 ; avantages qu’ils en retirent, V, 451 ; il profite de la colère que Madame témoigne du mariage de son frère, le prince de Talmont, pour obtenir du roi le tabouret pour sa belle-sœur, VI, 142 ; comment il apprend au roi le passage de l’Escaut par les ennemis, VIII ; il meurt à 54 ans ; son peu d’esprit ; son caractère ; sa droiture ; sa politesse, VII, 207.

LA TRÉMOILLE (la duchesse de), fille unique du duc de Créqui, meurt à 50 ans ; son extérieur, son caractère, VI, 73 ; elle avait manqué épouser le duc d’York depuis Jacques II ; pourquoi elle ne peut épouser le fils du maréchal de Créqui son oncle, 73.

LA TRÉMOILLE (l’abbé de), frère de la princesse des Ursins, est fait cardinal, V, 25 ; son extérieur ; sa débauche ; son genre d’esprit, 29 ; il va à Rome où il est fait auditeur pour la France ; se brouille avec sa sœur Mme des Ursins, 29 ; prend parti contre elle pour le cardinal de Bouillon ; s’enfuit à Naples de peur d’être arrêté, 30 ; se raccommode avec sa sœur ; revient à Rome ; y vit dans le dernier mépris ; comment il devient cardinal, 31 ; sa promotion, V, 113 ; il reçoit la permission du roi de porter le collier de l’ordre, VI, 422 ; est nommé abbé de Saint-Étienne de Caen, VIII, 414 ; puis archevêque de Cambrai, XV, 303 ; meurt à peu près banqueroutier, malgré ses pensions et ses riches bénéfices ; nouveaux détails sur son caractère, XVII, 389.

LAUBANIE, passe le Rhin dans de petits bateaux et emporte la ville de Neubourg l’épée à la main, IV, 24 ; obtient le gouvernement de Landau, 202 ; défend cette place avec courage ; capitule après y avoir perdu les deux yeux, 374 ; obtient du roi une pension de 36 000 livres, 374 ; meurt peu de temps après, V, 196.

LAULLEZ, major des gardes du corps du roi d’Espagne et lieutenant général ; son origine ; son extérieur ; comment il entre dans la familiarité du roi ; il est envoyé en France où il reçoit le caractère d’ambassadeur ; de quel secours il est à M. de Saint-Simon pour son ambassade en Espagne, XVIII, 239 ; il meurt capitaine général de l’île Majorque, 240 ; il fait au roi la demande de Mlle de Beaujolais pour l’infant don Carlos ; détails à ce sujet, XIX, 423.

LAUNAY, lieutenant de roi à la Bastille en est nommé gouverneur, XVII, 72.

LAURA (donna Piscatori), nourrice de la reine d’Espagne, paysanne du pays de Parme ; devient azafeta de la reine ; son genre d’esprit ; son caractère ; elle regarde Albéroni comme son ennemi, XVII, 353 ; gagnée par l’argent du régent et par l’intrigue de l’abbé Dubois, elle ose l’attaquer auprès de la reine et par elle auprès du roi ; réussit à le perdre, 353, 354 ; ascendant qu’elle sut conserver sur la reine ; intéressée mais point méchante ; ce qu’était son mari, XIX, 27.

LAUTREC, reçoit une grande blessure en faisant une retraite et meurt peu de jours après à Brescia, VI, 403 ; son éloge, 403.

LAUTREC, fils d’Ambres, se marie à la fille cadette du premier président Mesmes ; portrait des deux époux, XII, 78.

LAUZUN, sa folie de n’avoir pas épousé Mademoiselle dès qu’il en eut la permission du roi lui devint fatale, I, 42 ; sa prison à Pignerol ; à quelles conditions il en sort ; il revient à la cour après les grands services qu’il a rendus à la reine d’Angleterre et au prince de Galles ; son deuil à la mort de Mademoiselle déplaît au roi, 43 ; il demande la fille cadette du maréchal de Lorges en mariage et l’obtient au grand déplaisir de la maréchale, 253 et suiv. ; ce mariage ne trouve que des censeurs, 255 ; ses plaintes ; ses caprices ; sa jalousie ; il fait sortir sa femme de la maison de son père et lui en donne une nouvelle ; renvoie tous ses domestiques, 337, 338 ; tour plaisant qu’il joue à M. de Tessé au camp de Compiègne, II, 188 ; initie sa femme chez Mme du Maine ; dans quelle intention ; Mme de Lauzun se rend nécessaire à cette princesse, III, 426 ; pourquoi elle en sort ensuite pour n’y plus rentrer, 428 ; trait plaisant de malignité de M. de Lauzun contre le maréchal de Villeroy, V, 36 et suiv. ; sa joie de voir son neveu l’abbé de Belsunce évêque de Marseille, VII, 137 ; tour qu’il joue au duc de Villeroy et à deux ou trois autres au sujet du départ de Torcy pour la Hollande, 197 ; bon mot de Lauzun au sujet de l’offre de la vaisselle d’argent, 226 ; autre mot plaisant au sujet des costumes du chancelier Voysin, XI, 117 ; il meurt à 90 ans ; son alliance et son habitation avec M. de Saint-Simon ; généalogie de sa famille, XX, 37 ; son portrait physique et moral ; il vient à la cour sous le nom du marquis de Puyguilhem ; y est produit par le maréchal de Grammont ; devient favori du roi, 39 ; par son indiscrétion il manque la charge de grand maître de l’artillerie, 40 et suiv. ; sa témérité pour découvrir la cause de cette perte, 42 ; autre témérité envers Mme de Montespan ; son audace devant le roi ; il casse son épée en sa présence ; belle action du roi ; Puyguilhem est conduit à la Bastille ; refuse d’abord la charge de capitaine des gardes que lui fait offrir le roi, 44 ; l’accepte en suite, sort de la Bastille et prête serment de sa nouvelle charge ; comment il manque son mariage avec Mademoiselle ; est fait lieutenant général ; son amour pour Mme de Monaco ; sa jalousie, 45 ; insulte qu’il fait à cette dame, 45 ; tour plaisant qu’il lui joue, 46 ; en 1670, il commande toutes les troupes que le roi mène avec lui quand il va visiter les places de Flandre ; son intelligence ; sa galanterie ; sa magnificence en cette circonstance, 46 ; en 1671, il est arrêté, conduit à la Bastille, puis à Pignerol où il est enfermé sous une basse voûte ; y tombe malade ; ne veut se confesser qu’à un capucin auquel il tire la barbe tant qu’il peut pour s’assurer qu’il n’est pas prêtre supposé, 47, 48 ; comment il communique avec le surintendant Fouquet enfermé aussi à Pignerol, 48 ; haine qu’il conçoit pour lui et pour sa famille, 49 ; il est mené aux eaux de Bourbon ; y voit Mme de Montespan ; refuse les conditions qu’on met à sa liberté ; est reconduit à Pignerol, 51 et suiv ; est ramené à Bourbon, y revoit Mme de Montespan ; consent à tout, est envoyé en exil à Angers, 51, 52 ; ce qui lui reste des biens de Mademoiselle ; celle-ci obtient au bout de quatre ans que Lauzun revienne à Paris ; il y gagne gros au jeu, 53 ; de mande au roi la permission d’aller se promener en Angleterre ; y est reçu avec distinction par Jacques II ; lors de la révolution de 1688 il amène heureusement à Calais la reine d’Angleterre et le prince de Galles ; pour ce service signalé rentre dans les bonnes grâces du roi qui lui donne un logement à Versailles et Marly, 53 ; obtient l’ordre de la Jarretière ; est fait lieutenant général de l’armée qui passe en Irlande pour le service du roi Jacques ; à son retour est fait duc vérifié, 54 ; comment il vit à la cour jusqu’à la mort du roi ; tout ce qu’il fait pour se remettre en commerce sérieux et intime avec le roi, 55 ; son caractère extraordinaire ; l’ambition empoisonne toute sa vie ; il fut très-bon parent et très-secourable, 56 ; trait de folie envers Mme de Lauzun sa femme ; lui-même en fait l’aveu à Mme de Saint-Simon et lui en dit la cause, 57 et suiv. ; ses traits mordants pour tout le monde, les seuls Grammont exceptés, 59 ; sarcasme lancé à M. le duc d’Orléans au sujet de M. de Belsunce, évêque de Marseille, 60 ; comment il vit avec M. de Saint-Simon ; coup de langue qu’il lâche contre lui, 60, 61 ; dans une maladie grave, il confond d’étonnement le curé de Saint-Sulpice et le duc de La Force, et se moque des deux, 61, 62 ; dans une autre maladie, il se moque encore d’une manière plus plaisante de sa nièce et héritière Mme de Biron, 62, 63 ; sa robuste santé, son grand appétit, 63 ; scènes avec Mademoiselle ; ils se battent et se séparent pour ne plus se revoir ; son humeur triste et difficile ; sa manière de raconter sans suite, 64 ; sa conversation contrainte, 65 ; sa dernière maladie se déclare par un cancer dans la bouche, 65, 66 ; comment il se prépare à la mort ; ses dispositions testamentaires ; ses paroles à M. de Biron ; il est enterré aux Petits Augustins, 66, 67.

LAUZUN (le chevalier de), frère du duc de Lauzun qui lui donnait de quoi vivre et presque toujours mal avec lui, meurt dans l’obscurité ; ses qualités ; ses vices, VI, 146.

LAVAL (les trois maisons de) ; digression généalogique sur ces trois maisons qu’il ne faut pas confondre, IV, 134 et suiv.

LAVAL (la marquise de) meurt à 88 ans, laissant un bien prodigieux à son petit-fils, évêque de Metz ; son esprit ; son caractère, VIII, 416.

LAVAL (M. de), quoique ayant quitté le service, obtient une pension de 6000 livres ; pourquoi ; son attachement à M. et à Mme du Maine, XIV, 321 ; il prétend faussement descendre d’une duchesse d’Anjou reine de Naples et de Sicile, 321 ; son effronterie à ce sujet, 223 ; il drape à la mort du roi sur un fondement évidemment démontré faux ; autre imposture relative à la préséance de sa maison sur le chancelier de France, 329 ; sur quel fait étrange il l’appuie, 330 ; il est mis à la Bastille comme chef d’émeute, XVII, 192 ; interrogé sur les aveux faits par Mme du Maine, il entre en furie contre elle, 397 ; sort de la Bastille enragé contre elle, 373 ; épouse la sœur de Turménies, XVII, 464.

LAVAL (le comte de), maréchal de camp, épouse la sœur de l’abbé de Saint-Simon, XIX, 317 ; caractère de cette demoiselle, 317.

LAVAL (l’abbé de), élevé par M. de Fénelon et son grand vicaire, est nommé évêque par le crédit tout-puissant du P. Tellier ; son caractère ; cette nomination fait concevoir de grandes espérances pour le retour de M. de Cambrai ; l’abbé de Laval meurt peu de temps après avoir été sacré, X, 362.

LA VALLIÉRE (M. de) épouse une fille du duc de Noailles ; la princesse de Conti fait la noce en sa maison dans l’avenue de Versailles, II, 168 ; est fait prisonnier à la bataille d’Hochstedt ; reçoit la charge de commissaire général de la cavalerie, IV, 321 ; Mme de La Vallière est nommée dame du palais de Mme la duchesse de Bourgogne, V, 332 ; M. de La Vallière obtient un brevet de retenue de 150 000 livres sur son gouvernement de Bourbonnais, VII, 197 ; il perd peu à la mort de Monseigneur, et a tout à gagner auprès de la Dauphine ; caractère de sa femme, IX, 279 ; vend à M. de Châtillon sa charge de mestre de camp général de la cavalerie, XIII, 340 ; est fait duc et pair à la majorité du roi, XIX, 437.

LA VALLIÈRE (la marquise de), veuve du frère de la maîtresse du roi ; ancienne dame du palais de la reine ; son caractère ; elle est toujours recherchée ; et toujours aimée du roi ; sa mort, VI, 39.

LA VALLIÈRE (Mme de), meurt aux Carmélites de la rue Saint-Jacques, VIII, 352 ; sa pénitence de corps et d’esprit, cause de sa mort, 352.

LAVARDIN (M. de), lieutenant général en Bretagne, meurt à 55 ans de la goutte et de la gravelle ; son ambassade à Rome ; ses deux mariages ; sa corpulence, son esprit ; son avarice, son intem pérance, III, 209. LA VARENNE, portemanteau de Hen ri IV, sert ce prince dans ses plaisirs et dans ses affaires ; se retire à la Flèche vieux et fort riche ; une pie cause Sa mort ; anecdote à ce sujet, II, 66, et X, 221.

LA VAUGUYON ( M. de) se tue de deux coups de pistolet ; ses noms ; son portrait ; ses talents agréables ; sa liaison avec Mme de Beauvais, I, 111 ; il devient courtisan par sa protection et s’in sinue chez les ministres ; est fait ambassadeur, conseiller d’État, chevalier de l’ordre ; épouse la fille de Saint-Maigrin ; prend le nom de comte ; comment il devient pauvre ; il donne une première marque de folie chez Mme Pelot, 113 ; puis à M. de Courtenay qu’il attaque en duel, 113 ; tous les deux sont conduits à la Bastille par ordre du roi, et sortent de prison au bout de 7 à 8 mois, 114 ; La Vauguyon donne une autre preuve de dérangement d’esprit ; le roi lui permet de reparaître à la cour, 115, la mort de sa femme achève de lui tourner la tête, 116.

LA VÈRE (le marquis de), lieutenant-colonel et officier général, quitte le service d’Espagne ; pourquoi, XIII, 394.

LAVIENNE, baigneur à Paris, devient un des quatre valets de chambre du roi ; par quel moyen ; son caractère brutal et franc ; il découvre au roi que M. du Maine est la cause de la retraite de M. de Vaudemont ; qu’il a refusé d’attaquer, I, 275 ; suite de cette découverte, 276 ; portrait physique de Lavienne ; son caractère, II, 74 ; il meurt à 80 ans, VIII, 425.

LA VIEUVILLE meurt étant sur le point de se marier ; il laisse un grand héritage à Mme Senozan sa sœur, XI, 258.

LA VIEUVILLE, épouse en troisièmes noces la veuve de Breteuil, conseiller au parlement, XIII, 422.

LA VIEUVILLE (Mme de) est nommée dame d’atours de la future duchesse de Berry, VIII, 320 ; comment elle est reçue par le roi et les princesses ; sa naissance, 329 ; son premier état ; son mariage ; son caractère ; son mari, 329 ; premier nom des La Vieuville ; leur origine ; leur fortune, 330 ; Mme de La Vieuville meurt d’un cancer au sein qu’elle a caché jusqu’à deux jours avant sa mort, XIII, 436.

LA VIEUVILLE (le bailli de) est nommé à l’ambassade de Malte, X, 256 ; il meurt de l’opération de la pierre et est universellement regretté ; son caractère, XI, 234.

LAVOCAT, maître des requêtes, frère de Mme de Pomponne, riche et amoureux des plus grandes dames, en éprouve des tours horribles ; son extérieur ; sa mort, II, 373 et suiv.

LA VRILLIÈRE, fils de Châteauneuf, secrétaire d’État, se sert de la princesse d’Harcourt et du crédit de Mme de Maintenon pour obtenir la charge de son père aussitôt après sa mort et la main de Mlle de Mailly ; son extérieur, II, 410 ; colère de Mlle de Mailly de se voir mariée à un petit bourgeois, 411 ; leurs fiançailles ; leur mariage ; M. de La Vrillère reçoit du roi la charge de greffier de l’ordre, 425 ; il brigue la charge de surintendant des bâtiments, VI, 248 ; comment l’espoir qu’il a de l’obtenir est trompé, 250 ; la mort de Monseigneur lui présage un triste avenir, IX, 283 ; il se charge de proposer au roi un règlement qui rende le gouvernement de Blaye, appartenant à M. de Saint-Simon, indépendant du gouvernement de Guyenne, X, 322 ; dresse ce projet de règlement avec M. du Maine et le rapporte au roi qui l’approuve, 325 et suiv. ; il vend sa charge de greffier de l’ordre au président Lamoignon, XI, 17 ; est nommé secrétaire du conseil de régence, XIII, 164 ; son caractère, 164 ; il sollicite M. de Saint-Simon de demander pour lui au régent voix au conseil de régence, et l’obtient, 337 ; après la mort de la duchesse de Berry, il va mettre les scellés dans les maisons de cette princesse, XVII, 232 ; il présente au roi la députation des états de Languedoc, au préjudice de Maillebois, un des lieutenants généraux de cette province, 245 ; dépêche un courrier à Reims à M. de Mailly pour le prévenir des ordres qu’il va recevoir et l’exhorter à s’y soumettre, 337 ; comment il est dupe de l’abbé Dubois et du régent, 340 et suiv. ; excité par sa femme, il travaille secrètement à se faire déclarer duc et pair, XIX, 403 ; en parle au cardinal Dubois, puis à M. le duc d’Orléans, 383 ; est tourné en ridicule par le public pour cette prétention, 470 ; va trouver M. de Saint-Simon pour le prier de ne pas lui être contraire, 470 ; son indiscrétion ; son dépit ; ses menaces contre ceux qui s’opposent à son élévation, 471 ; comment il échoue dans son entreprise, 472 ; averti de l’apoplexie de M. le duc d’Orléans, il court l’apprendre au roi et à l’évêque de Fréjus, puis à M. le Duc, XX, 71 ; propose à M. de Fréjus de faire prêter sur-le-champ devant le roi à M. le Duc le serment de premier ministre, 70 ; va faire visite à Mme de Saint-Simon qu’il scandalise par son ingratitude, 76.

LA VRILLIÈRE (Mme de), fille de Mme de Mailly, fait la conquête de Nangis ; la jalousie l’éclaire sur les sentiments que la duchesse de Bourgogne a pour son amant ; elle veut le lui disputer et l’emporter sur elle, IV, 354 ; ses douleurs et son humeur tourmentent Nangis, 354, peur que lui cause la jalousie de Maulevrier ; ses propos contre lui, 358 ; elle rend Schaub amoureux d’elle, lui fait confidence de ses vues pour le duché-pairie et du besoin qu’elle a de la protection du roi d’Angleterre, XIX, 464 ; moyen concerté entre eux pour faire réussir l’affaire, 465 et suiv.

LAW, Écossais, grand joueur et grand combinateur, vient en France, peu avant la mort du roi ; entretient plusieurs fois M. le duc d’Orléans de banque, de commerce, de finances, etc. ; est adressé à Desmarets ; se lie avec l’abbé Dubois ; après la mort du roi, propose au régent des plans de finances, XIII, 429 ; explique dans une assemblée de finances et de commerce le plan de banque qu’il se propose d’établir, 431 ; ce plan est adopté par le conseil de régence et enregistré au parlement, 432 ; il rend plusieurs visites à M. de Saint-Simon, 433 ; son but en se liant avec lui, 434 ; procès-verbal du conseil extraordinaire de finances tenu le 24 octobre 1715, pour l’institution de sa banque, 469 ; se rapproche davantage de l’abbé Dubois, XV, 235 ; ressource qu’il lui fournit, 335 ; ses démêlés avec le duc de Noailles concernant les finances, 236 ; il travaille à le perdre auprès du régent en s’adressant au maréchal de Villeroy et à M. de Saint-Simon, 237 ; il se rend à la conférence de la Roquette où se trouvent le régent, le chancelier et le duc de Noailles ; il y persuade si bien le prince que celui-ci s’abandonne tout à lui pour les finances, 239 ; se plaint souvent à M. de Saint-Simon des chagrins et des peines que lui donnent le chancelier et le duc de Noailles ; découvre au régent leurs manéges, 253 ; s’unit à l’abbé Dubois, au garde des sceaux et à M. le Duc pour réprimer les entreprises du parlement, XVI, 294 ; danger dont il est menacé par le parlement ; il a ordre du roi de se rendre chez M. de Saint-Simon avec le duc de La Force et Fagon, pour aviser ensemble sur ce qu’il y a à faire, 297 ; sa frayeur ; de l’avis de M. de Saint-Simon il se retire au Palais-Royal, 297 ; retourne chez lui ; changement de résolution à son égard par le parlement, 393 ; le conseil des finances le gêne, XVII, 43 ; sa banque est déclarée royale, 61 ; il fait merveille avec son Mississipi ; est assiégé chez lui de suppliants et de soupirants ; presse en vain M. et Mme de Saint-Simon d’en recevoir sans qu’il leur en coûte rien et sans qu’ils s’en mêlent, 196 ; propose au régent de rembourser avec son papier toutes les charges du parlement, 252 ; engouement général qui fait adopter des mesures réglementaires, XVII, 290 ; les succès de sa banque lui inspirent le désir de s’élever plus haut, 294 et suiv. ; est converti par l’abbé Tencin, 297 ; achète l’hôtel Mazarin et la maison du comte de Tessé pour y mettre sa banque, 3o1 ; ses démêlés avec d’Argenson ; il est déclaré contrôleur général des finances, 378 ; comment il est traité par le prince de Conti, 381 ; il obtient du régent que son fils danse au ballet du roi ; grande rumeur dans le public à ce sujet, 383 ; son système de finances touche à sa fin ; pourquoi, 413 et suiv. ; moyens violents employés pour le soutenir ; ses suites funestes, 414 et suiv. ; exécutions, confiscations, 416 ; Law devient odieux à cause des enlèvements d’hommes faits pour le Mississipi, 462 ; un arrêt du comseil d’État qui réduit les actions du Mississipi et les billets de banque met au grand jour le désordre des finances ; l’arrêt est presque aussitôt révoqué ; pourquoi, XVIII, 6 ; dans quelle situation se trouve Law, 6, 7 ; il est déchargé de l’emploi de contrôleur général ; des Suisses sont mis chez lui pour empêcher qu’il ne lui arrive quelque mal, 9 ; voit le régent en secret ; travaille en suite avec lui, 9 ; il est envoyé avec le chevalier Conflans à Fresnes pour engager le chancelier à venir reprendre les sceaux, 18 ; danger qu’il court en allant au Palais-Royal ; son carrosse est attaqué à coups de pierres, sa maison menacée, 34 ; il part secrètement, est arrêté à Maubeuge, puis relâché par ordre ; parcourt l’Allemagne ; se retire à Venise ; sa femme ou soi-disant telle l’y suit, 83 ; caractère de l’un et de l’autre ; son savoir en fait de calcul, 84 ; sa banque, sa vie sage et modeste à Venise ; sa mort, 85 ; conseil de régence curieux sur les finances et la sortie de Law du royaume, 87.

LEACKE (le chevalier), commandant la flotte anglaise, soumet l’île Minorque et Port-Mahon au parti de l’archiduc, VI, 306.

LE BLANC, est nommé intendant d’Auvergne, IV, 298 ; passe à l’intendance d’Ypres, VI, 262 ; est nommé intendant de frontière pour les vivres, étapes, fourrages, etc., XIII, 152 ; son caractère, 254 ; est nommé secrétaire d’État de la guerre, XVII, 48 ; sa réponse à l’ambassadeur Cellamare qui vient lui redemander un paquet de lettres qu’il avait envoyé en Espagne ; il le reconduit dans son hôtel avec l’abbé Dubois, 81 ; tous deux visitent ses bureaux et ses cassettes et y mettent les scellés, 81 ; son entière dépendance de l’abbé Du bois dans l’affaire de M. et de Mme du Maine, 156 ; pourquoi il encourt la haine de Mme de Prie qui travaille à le perdre, XIX, 396 ; pourquoi le cardinal Dubois veut l’éloigner, 397 ; par quelles qualités il plaît à M. le duc d’Orléans, 398 ; on veut le rendre responsable du désordre · où le trésorier de l’extraordinaire des guerres a mis les affaires, 398 et suiv. ; il a ordre de donner la démission de sa charge et d’aller à vingt lieues de Paris : regrets publics que cause sa disgrâce, 450.

LE BLANC, frère du secrétaire d’État et curé de Dammartin est nommé évêque d’Avranches, XVII, 293.

LE BRUN, manant provençal, vient à Versailles avec un remède qui guérit, dit-il, de la gangrène : en fait prendre au roi qui éprouve un mieux momentané, XII, 377 ; comment il traite le médecin Fagon, 377.

LE CAMUS (le cardinal), sa dignité l’enivre et lui fait perdre la tête dans tout ce qui le regarde, III, 136 ; il meurt à 76 ans ; son esprit ; ses débauches ; son impiété ; sa pénitence ; comment il devient évêque de Grenoble, VI, 121 ; puis cardinal ; sa conduite en cette occasion offense le roi ; il lui est défendu de sortir de son diocèse, 122 ; va à Rome pour l’élection d’un pape ; comment il s’y conduit ; il tient jusqu’à la fin de sa vie au régime des légumes ; intempérance de sa langue ; son testament énorme surprend et scandalise, 123.

LE CAMUS, lieutenant civil, frère du cardinal Le Camus, meurt en 1710 ; ses bonnes qualités ; sa vanité, VII1, 415.

LE COMTE (le P.), jésuite, est nommé confesseur de Mme la duchesse de Bourgogne, I, 352 ; est renvoyé à la suite de la condamnation de son livre sur les cérémonies de Confucius ; est envoyé à Rome par sa société, II, 418.

LE COMTE (M.). Voy. Comte (M. le).

LECZINSKI (Stanislas), devient roi de Pologne, IV, 298 ; est couronné, IV, 430 ; se retire dans le duché des Deux Ponts, XI, 118 ; manque d’être enlevé par un parti ; le régent lui donne un asile à Weissembourg en basse Alsace, XV, 40.

LEDE (le marquis de), est nommé général de l’armée d’Espagne destinée pour l’Italie, XVI, 175 ; debarque en Sicile et prend Palerme, 191 ; fautes que lui reproche Albéroni dans cette expédition, 217 ; il entre dans Messine sans résistance, 221 ; abandonne son camp de Melazzo aux troupes impériales, XVII, 213 ; est fait grand d’Espagne ; passe en Afrique avec son armée ; fait lever le siége de Ceuta ; reprend Oran ; gagne plusieurs victoires ; reçoit l’ordre de la Toison d’or, XVIII, 68 ; grand d’Espagne ; son origine ; son exterieur ; son caractère, 436.

LE DUC (M.), voy. Duc (M. le).

LÉE, blessé au siége de Lille, obtient l’expectative, les marques et la pension de grand’croix de Saint-Louis, VII, 2.

LEFEBVRE, capitaine dans le régiment de Royal-Roussillon, de gardeur de cochons parvient à ce grade à force de mérite, I, 90.

LEGALL, reçoit ordre du maréchal de Villars de surprendre le général de La Tour, campé près de Minderkingen ; rencontre l’ennemi, combat et le renverse dans le Danube, IV, 143 ; est fait lieutenant général, 44.

LEGANEZ (le marquis de), vient se justifier auprès du roi sur son attachement à la maison d’Autriche, III, 435 ; soupçonné d’être chef de deux conspirations formées contre le roi et la reine d’Espagne et contre les Français résidant à Grenade et à Madrid, il est arrêté, mené à Pampelune, puis à Bordeaux et enfermé au Château-Trompette, V, 24 ; meurt à Paris après sa prison de Vincennes, IX, 72.

LE GENDRE, premier chirurgien du roi d’Espagne, est aimé du roi et de la reine ; son genre d’esprit, XIX, 17.

LÉGISTES (les), sont appelés par saint Louis aux assemblées tenues par les pairs et les hauts barons, pour faciliter les jugements par les lumières qu’ils leur communiquaient, XI, 281 ; quels étaient ces légistes ; ils étaient assis sur le marche-pied du banc où se plaçaient les pairs et les hauts barons ; d’où leur est venu le nom de conseillers, 282 ; les rois leur donnent ensuite voix délibérative pour les affaires contentieuses qui ne regardaient point les affaires majeures et les grandes sanctions de l’Etat ; 283 ; ils assistent au parlement quand le roi les appelle et en tel nombre qu’il veut, 283 ; à quelle époque les commissions de légistes conseillers devinrent des offices à vie, 284 ; monument remarquable de l’état des légistes séants aux pieds des hauts barons ; du marche pied où ils étaient placés ils ont fait un banc, et de ce banc ils sont montés en suite aux hauts siéges, excepté lors des lits de justice, 284 ; premier état des légistes, 363 ; deuxième état qui commença sous saint Louis, 364 ; troisième état ; ils jugent avec le peu de nobles et d’ecclésiastiques qui se trouvent aux parlements, 364 ; quatrième état ; ils jugent sans eux, mais toujours assis sur le marche-pied des nobles, 365 ; cinquième état ; ils demeurent seuls membres des parlements et seuls juges des procès, 365 ; sixième état, quand le parlement fut devenu fixe et sédentaire à Paris, 365 ; septième état, lorsque leurs offices devinrent vénaux, puis héréditaires, et que les autres parlements du royaume furent établis, 365. Voy. Parlement.

LÉGITIMATION (lettres et autres actes de), qui élèvent successivement et par degrés les enfants du roi et de Mme de Montespan à la capacité de porter la couronne par droit de naissance, XI, 132 à 144 ; réflexions sur ces actes, 144 ; comparaison entre le crime de lèse-majesté au premier chef, qui consiste à attenter à la vie d’un roi et celui qui tend à détruire dans sa racine le droit le plus saint, le plus important, le plus inhérent à la nation entière, 148 et suiv.

LE GRAND (M.), dénomination donnée au grand écuyer du roi, voy. Armagnac et Charles de Lorraine.

LELONG (le P.), de l’Oratoire, meurt à 56 ans ; sa Bibliothèque historique ; sa Bibliotheca sacra, XVIII, 185.

LEMOS (le comte de), est nommé capitaine d’une des deux compagnies espagnoles des gardes du corps, IV, 210 ; est arrêté avec son épouse pendant qu’il se rend auprès de l’archiduc, V, 191.

LEMOS Portugal y Castro (le comte), grand d’Espagne ; historique sur sa maison ; vice-roi de Sardaigne et capitaine général des galères à Naples ; son caractère, XVIII, 454 ; qualités de sa femme, 455. Voy. aussi Infantado.

LE NORMAND (l’abbé), official du cardinal de Noailles, est chassé honteuse ment pour des trahisons ; est nommé évêque d’Évreux, VIII, 411.

LE NÔTRE, célèbre par ses jardins, meurt à 88 ans ; son éloge, II, 429 ; comment il salue le pape en l’abordant ; sa réponse au roi sur Mansart, 426 ; son opinion sur les parterres, 426.

LÉON (le prince de), fils du duc de Rohan, devient amoureux d’une comédienne nommée Florence ; son extérieur ; son caractère ; son goût pour la dépense ; il refuse l’offre que lui fait son père s’il veut renoncer à la comédienne, VI, 152 ; résiste aussi au roi qu’il gagne par son esprit et sa souplesse ; devient furieux quand il sait Florence enlevée et mise dans un couvent, 153 ; son mariage projeté avec la fille aînée du duc de Roquelaure est rompu ; pourquoi, 266 ; le prince de Léon fait consentir Mlle de Roquelaure à un mariage secret et l’enlève, 267 ; leur mariage ; fureur des deux familles à la nouvelle de ce mariage ; leurs démarches pour le faire annuler ; le roi intervient, et fait célébrer de nouveau le mariage publiquement ; détails sur cette affaire, 268 et suiv.

LÉOPOLD, empereur d’Allemagne, fait part au roi, plus de trois mois après, du mariage du roi des Romains, son fils, avec la seconde fille de la duchesse d’Hanovre, II, 274 ; refuse les propositions que lui font les rois de France et d’Angleterre concernant le partage de la succession de la monarchie espagnole, 403 ; fortifie son parti en Espagne par le moyen de la reine sa belle-sœur, 405 ; déclare à la France, à l’Angleterre et à la Hollande qu’il ne peut, durant la vie du roi d’Espagne, entrer en aucun traité touchant sa succession, 435 ; s’engage à ne point envoyer de troupes dans les États de l’Espagne, 436 ; se prépare à la guerre ; s’assure de la maison de Brunswick et gagne celle de Brandebourg, III, 47 ; cherche à acheter des secours de tous côtés ; s’efforce d’empêcher que le pape donne l’investiture de Naples et de Sicile au nouveau roi d’Espagne ; déclare l’archiduc roi d’Espagne ; ôte la présidence du conseil de guerre au comte de Mansfeld, pour la donner au prince Eugène, IV, 186 ; manque être surpris dans un château par les mécontents de Hongrie ; fait apporter à Vienne la couronne de Hongrie qui est à Presbourg, 234 ; tourne toute son attention vers la Bavière, 290 ; fait avec l’électrice un accommodement qui est rejeté par les gouverneurs des places de Bavière et par la cavalerie, 373 ; sa mort ; ses enfants ; sa laideur ; sa simplicité ; il sut régner avec une grande autorité, V, 16 ; moyens qu’il fit servir à sa politique, 17.

LE PELLETIER, voy. Pelletier.

LE PRINCE (M.) voy. Prince (M. le).

LERME (ducs de), généalogie de cette maison d’Espagne, XVIII, 346.

LESCALOPIER, intendant de Champagne, imagine de faire réparer les chemins et les ponts par corvées, sans même donner du pain ; il est fait conseiller d’État, VII, 127.

LESDIGUIÈRES (le duc de), fait ses premières armes au siége de Barcelone, II, 7 ; il meurt à Modène ; est fort regretté du roi ; son caractère, IV, 184.

LESDIGUIÈRES (le duc de), voy. Canaples.

LESDIGUIÈRES (la duchesse de), sa liaison intime avec l’archevêque de Paris ; leurs entrevues journalières ou chez elle ou à Conflans, I, 290 ; il meurt à Paris, laissant des biens immenses ; son bel hôtel ; son genre de vie ; ses legs, XIII, 330.

LESDIGUIÈRES (la duchesse de), jeune veuve, est recherchée par M. de Mantoue ; elle témoigne à M. de Duras, son père, toute sa répugnance pour ce prince ; résiste avec une fermeté inébranlable à toutes les sollicitations qu’on lui fait pour ce mariage, IV, 336 ; consent à se laisser voir une fois par M. de Mantoue, 337 ; s’ouvre à M. de Chamillart pour le prier de faire trouver bon au roi qu’il ne soit plus parlé de ce mariage ; ce qu’elle obtient, 338.

LE TELLIER, père de M. de Louvois, réponse qu’il fait à son fils qui vient lui apprendre le succès de sa menée contre M. de Pomponne, II, 326 ; son portrait d’après les Mémoires de Saint-Hilaire, XII, 501.

LE TELLIER (la chancelière), meurt à 90 ans, laissant 3 millions de bien, II, 223.

LE TELLIER (l’abbé), frère de M. de Louvois, est fait coadjuteur de Langres, du consentement de l’abbé de La Rivière, évêque titulaire, puis coadjuteur de Reims par le crédit d’Antoine Barberin, archevêque de cette ville, II, 163.

LEUDES FRANCS. Note Sur les terres qui leur furent distribuées après la conquête. XI, 457.

LEUVILLE (Mme de), meurt à 67 ans ; sa famille ; son caractère, XVII, 210.

LEVASSOR, sous-précepteur du duc de Glocester, a laissé une histoire de Louis XIII, où, malgré sa rage contre la religion catholique et sa passion contre le roi, on trouve beaucoup de vérité et d’exactitude ; il est d’abord prêtre de l’Oratoire ; est chassé de cette congrégation pour avoir servi d’espion aux jésuites, II, 433 ; se retire à la Trappe, puis à l’abbaye de Perseigne ; sa cruauté sur les poules des moines ; il passe en Hollande, 434 ; abjure sa religion ; est recherché par le docteur Brunet, qui le fait connaître au roi d’Angleterre, 435.

LÉVI (le marquis de), épouse Mlle de Chevreuse ; son caractère, II, 84 ; le jour de son mariage, il est baptisé, fait sa première confession et sa première communion, 85 ; est nommé maréchal de camp pour l’expédition de l’Écosse, VI, 193 ; est fait prisonnier et conduit à Londres, puis envoyé à Nottingham, 190 ; est déclaré lieutenant général, 198 ; est nommé par le régent membre du conseil de guerre, XIII, 150 ; puis commandant de Franche-Comté en conservant ses places, XV, 339 ; est fait duc et pair à la majorité du roi, XIX, 437.

LEWENHAUPT, général suédois ; est entièrement défait par les Moscovites, VI, 432.

L’HÔPITAL (la maréchale de), meurt fort vieille ; ses trois mariages ; son caractère, X, 17.

LICERA y Aragon, grand d’Espagne, XVIII, 382.

LICHTEINSTEIN (le prince de), est blessé et fait prisonnier au combat de l’Orbe, IV, 245.

LIEUTENANTS civil et criminel, lieutenants de police ; quelles étaient leurs attributions dans l’ancienne monarchie, III, 445.

LIGNE (le prince de), en Flandre ; grand d’Espagne, XVIII, 415.

LILLE, assiégée en 1708 par le prince Eugène et défendue par le maréchal de Boufflers ; détails sur ce siége mémorable, VI, 408 et suiv. ; la place capitule après deux mois de tranchée ouverte, 417.

LINANGE (le comte de), est tué au combat de Cassano, V, 42.

LINARÈS A lencastro, évêque de Cuença, grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 382.

LINIÈRES (le P. de), jésuite confesseur de Madame, est fait confesseur du roi, XIX, 311 ; le cardinal de Noailles ayant refusé de lui donner des pouvoirs, le cardinal Dubois s’adresse à Rome et les obtient, 311, 312.

LIRIA (le duc de), fils du duc de Berwick, est d’une grande utilité au duc de Saint-Simon pendant son ambassade en Espagne, XVIII, 233 ; son esprit ; son caractère ; ses ambassades, 234 ; est grand d’Espagne, historique sur sa maison, 382 ; son talent particulier pour les langues ; son ambassade en Russie, 383 ; il meurt à Naples, 384 ; il est chargé de porter les présents du roi d’Espagne à sa future belle-fille au lieu où se doit faire l’échange des princesses de France et d’Espagne, XIX, 107.

LISLEBONNE (Mme de), dans une terre à l’extrémité de la Franche-Comté, le bailli, les curés et les officiers de cette dame trament une conspiration tendant à livrer la province aux impériaux ; comment cette conspiration est découverte et déjouée, VII, 365 et suiv. ; Mme de Lislebonne meurt à 82 ans ; sa naissance ; son caractère ; son ambition ; son esprit des Guise, XVII, 439.

LISLEBONNE(Mlle de), sa liaison avec Chamillart ; son caractère ; son intimité avec le chevalier de Lorraine, III, 195 ; elle et sa sœur Mme d’Espinoy font leur cour à la princesse de Conti ; sont logées chez elle ; plaisent à Monseigneur ; entrent dans sa confidence, 196 ; sont traitées avec distinction par le roi et ménagées par Mme de Maintenon, 197 ; le maréchal de Villeroy les unit à Chamillart ; conséquences de cette union, 197 ; caractère de Mlle de Lislebonne, V, 426 ; son extérieur ; sa liaison avec le chevalier de Lorraine, avec le maréchal de Villeroy, avec Monseigneur ; confiance qu’elle inspire au roi par le moyen de ce prince, 427 ; et par suite à Mme de Maintenon, 427 ; sa liaison avec Monseigneur soutenue et respectée par Mlle Choin et par Mme la Duchesse, 430 ; son union avec elles ; ses liaisons avec M. de Vendôme, VI, 2 ; elle presse Chamillart de se lier avec Mlle Choin ; réponse qu’elle en reçoit, VII, 231 ; rapport fidèle qu’elle en a fait à Mlle Choin, 231 ; demande inutilement au ministre de l’avancement pour le frère de cette demoiselle, 233 ; à la mort de Monseigneur elle se retire en Lorraine avec M. de Vaudemont ; devient abbesse de Remiremont, IX, 273. Voy. Remiremont (l’abbesse de).

LISOLA (le baron de), agent de l’empereur à Rome, entretient une correspondance secrète touchant une conspiration formée contre la personne du roi d’Espagne Philippe V ; on saisit chez lui une cassette qui renferme des preuves précises sur le projet de l’exécution, III, 406.

LISTENOIS, épouse une fille de la comtesse de Mailly, V, 78 ; comment il escroque 12 000 pistoles à sa belle-mère, VI, 126 ; il reparaît à la cour, 127 ; obtient l’ordre de la Toison ; par quel crédit, VII, 339 ; est tué au siége de Saint-Venant, VIII, 362.

LIT DE JUSTICE, origine du nom, cérémonial ; toutes les séances royales en parlement n’étaient pas lits de justice ; séance royale pour la condamnation du prince de Condé en 1654, XI, 460 ; lit de justice tenu aux Tuileries en 1718 ; conseil de régence extraordinaire qui le précède ; incidents curieux avant la tenue du conseil ; MM. le duc du Maine et le comte de Toulouse y paraissent en manteau et en sortent après quelques moments ; pourquoi, XVI, 415 à 427 ; plan de la salle du conseil de régence, 427 ; le régent ouvre le conseil et en annonce l’objet, 428 ; contenance des membres du conseil, 429 ; discours du régent sur la nécessité de casser les arrêts du parlement et de le faire par un lit de justice, 439 ; le garde des sceaux développe les raisons du régent et lit l’arrêt de cassation, 431 ; comment cet arrêt est approuvé par les membres du conseil, 432 ; ton ferme du régent ; il annonce au conseil qu’il veut finir le procès qui s’est élevé entre les princes du sang et les légitimés et faire justice aux pairs de France, 433 et suiv. ; expression des visages à cette annonce, 435 ; le garde des sceaux lit une déclaration à ce sujet ; M. de Saint-Simon dépose aussitôt après sur le bureau la requête imprimée des pairs contre les bâtards, 435, 486 ; comment la déclaration est adoptée par le conseil ; opinion de M. de Saint-Simon, 437 et suiv. ; le régent propose une exception en faveur de M. le comte de Toulouse, 438 ; le garde des sceaux en lit la déclaration qui est adoptée par le conseil ; étonnement et impressions diverses qu’elle y produit, 439 et suiv. : M. le Duc demande pour lui la surintendance de l’éducation du roi ; comment cette demande est reçue par les membres du conseil, 44 t ; plainte de M. de Villeroy ; réponse vive et ferme du régent, 442 ; opinion du garde des sceaux concernant le parlement s’il refuse de se rendre aux Tuileries pour le lit de justice, 443 ; cette opinion est adoptée par le conseil ; comment, 444 ; ordres du régent au garde des sceaux concernant les déclarations à lire au lit de justice et leur enregistrement immédiat ; le maréchal de Villars termine le conseil par un rapport particulier ; manière libre et mette dont il s’en acquitte, 445 ; ce qui se passe de particulier dans le conseil jusqu’à la tenue du lit de justice, 446 et suiv. ; d’Antin obtient la permission de ne point assister au lit de justice, 447, 448 ; M. de Saint-Simon fait rassurer M de Villeroy par le maréchal de Tallard sur les in quiétudes qu’il a montrées, 449 ; témoigne à M. le Duc de la part de M. de La Vrillière sa satisfaction et sa joie, et l’assure de son attachement, 450 ; ses courts entretiens avec M. le régent en attendant le parlement, 451 ; arrivée du parlement aux Tuileries ; soins de M. le régent, de M. le Duc et de M. de Saint Simon pour empêcher les conférences particulières et les sorties des membres du conseil, 452 et suiv ; marche du roi au lit de justice, 454 et suiv. ; dispositions de la salle où il se tient, 455 ; entrée de M. de Saint-Simon au lit de justice ; détails particuliers, 456 et suiv. ; étonnement et silence du parlement, 458 ; entrée du roi, 459 ; contenance du régent ; air majestueux et gracieux du roi, 459 ; effet que produit sur le parlement la présence de M. d’Argenson, garde des sceaux, 459 ; son premier discours ; lecture de ses lettres ; son second discours relatif à la cassation des arrêts du parlement ; effet qu’il produit sur cette compagnie, 460 ; lecture de la déclaration, présence d’esprit de Blaneménil, premier avocat général ; remontrance du premier président pleine de malice, 460, 451 ; le garde des sceaux prononce en jetant les yeux sur lui : le roi veut être obéi et obéi sur-le-champ, 463 ; troisième discours du garde des sceaux ; lecture de la déclaration concernant la réduction des bâtards au rang de pairs ; effet qu’elle produit sur le premier président, 463 ; joie incroyable de M. de Saint-Simon, 464 ; autre déclaration en faveur du comte de Toulouse ; mouvements divers qu’elle cause 465 ; M de Saint-Simon au nom de tous les pairs refuse d’opiner, comme étant parties intéressées et rend grâces au roi de la justice qu’il veut bien leur faire ; le garde des sceaux prononce l’arrêt de l’enregistrement ; M. le Duc demande la surintendance de l’éducation du roi ; M. le régent approuve et appuie cette demande, 466 ; M de Saint-Simon donne sa voix tout haut ; le garde des sceaux fait enregistrer et signer sous ses yeux les déclarations, 467 ; indifférence du roi pour M. du Maine, 468 ; M. de Saint-Simon triomphe de l’abattement du premier président, 469 ; sortie du roi du lit de justice, 469 ; heureux effet que produit ce lit de justice au dedans et au dehors du royaume, XVII, 28 et suiv.

LITURGIE MOSARARIQUE, détails sur ses différents rites encore en usage à Tolède, XIX, 208 et suiv.

LlVONIE (le prince palatin de), sa mort, XIV, 441.

LIVRY, premier maître d’hôtel du roi obtient 60 000 livres d’augmentation sur sa charge et la survivance de sa capitainerie de Livry pour son fils qui est marié à la fille du feu président ltobert ; parenté de ce président avec M. de Louvois ; son caractère, V, 267 ; Livry court risque de perdre sa charge et ne la conserve que par la fermeté de son beau frère M. de Beauvilliers, VIII, 141 ; il obtient pour son fils la survivance de sa charge et conserve un brevet de retenue de 450 000 livres qu’il avait dessus, XIV, 100 ; il meurt à 80 ans ; son caractère, XX, 34.

LOBINEAU, bénédictin, fait une histoire de Bretagne, dans laquelle M. de Soubise, coadjuteur de Strasbourg, fait insérer que les Rohan descendent d’un Conan Mériadec, prétendu roi de Bretagne dans les temps fabuleux ; comment, malgré sa résistance ouverte, Lobineau est forcé à cette complaisance, V, 295 et suiv.

LŒWENSTEIN (le comte de), frère de Mme de Dangeau, est fait prince de l’empire, X, 180 ; est député par le chapitre de Strasbourg, dont il est grand doyen, pour traiter avec le roi de quelques adoucissements à apporter aux droits d’entrée au chapitre de cette ville ; quels sont les adoucissements adoptés, 320 ; est nommé évêque de Tournay, 374.

LOIRE (inondation de la) en 1707 ; ravages qu’elle occasionne ; les débordements désastreux de ce fleuve sont dus au duc de La Feuillade, depuis qu’il a fait sauter les rochers qui étaient au dessus de Roanne dans la Loire, VI, 85 ; autres inondations en 1709 ; ravages et pertes qu’elles causent, VII, 227 ; nouvelle inondation en 1710 ; elle renverse une seconde fois le pont de Moulins, rebâti par Mansart. IX, 27.

LOI SALIQUE. Comment et pourquoi cette loi qui s’appliquait d’abord à tous les fiefs fut ensuite restreinte au fief des fiefs qui est la couronne, XI, 277.

LOMÉNIE, ses Memoires. Voy. Brienne (Mme de).

LONGEPIERRE, revenu à la cour, s’attache aux Noailles ; fait sa tragédie d’Electre, qui est jouée sur un magnifique théâtre chez Mme la princesse de Conti ; son caractère ; il entre chez M. le duc d’Orléans, III. 340 ; devient secrétaire des commandements de la duchesse de Berry, X, 435 ; sa liaison avec le duc de Noailles, XII, 167.

LONGUEVAL, lieutenant général, est emporté d’un coup de canon en Catalogne, I, 341.

LONGUEVILLE (l’abbé de), meurt à l’abbaye de Saint-Georges, où il était renfermé pour cause de folie ; en lui s’éteint la fameuse maison de Longueville, I, 184.

LOPINEAU, commis de Chamillart, perdu depuis trois mois, est retrouvé assassiné dans la rivière près du pont de Neuilly ; sa douceur, sa politesse, sa probité, III, 342.

LORGES (le maréchal de), passe le Rhin. prend la ville et le château d’Heidelberg : s’opiniâtre, malgré Monseigneur, à attaquer Heilbronn, I, 103 ; sa belle retraite en deçà du Rhin, 193 ; il reçoit ordre du roi de ne point laisser de troupes en Alsace, 199 ; est nommé gouverneur de la Lorraine, 206 ; ses talents et ses succès aux armées ; sa probité ; sa franchise ; considération dont il jouit ; intérieur de sa maison ; sa famille, 247 et suiv. ; il tombe dangereusement malade au camp d’Unter-Neisheim,. 261 ; les médecins désespèrent de lui ; Saint-Simon lui fait prendre des gouttes d’Angleterre qui réussissent ; l’armée déclare par ses officiers qu’elle ne fera aucun mouvement tant qu’elle saura son chef en danger, 261 ; elle fait éclater sa joie de sa convalescence par des festins et des feux allumés à tous les camps ; le maréchal est transporté à Philippsbourg, au milieu de la fleur de l’armée, 263 ; réjouissances incroyables quand le maréchal revient parfaitement guéri à son camp, 282 ; il tombe en apoplexie ; part pour Vichy avec la maréchale, 282 ; revient à Versailles ; accueil distingué que lui fait le roi ; ce prince lui fait entendre, par M. de La Rochefoucauld, que sa santé chancelante ne lui permet plus de commander, 296 ; ne cesse de proposer le siége de Mayence et d’emporter les lignes d’Heilbronn ; pourquoi le roi s’y refuse toujours, 336 ; chagrin que lui donne M. de Lauzun, 338 ; il est attaqué de la pierre, IV, 34 ; subit une opération longue et cruelle, 35 ; sa mort ; regrets de sa famille et surtout de Mme de Saint Simon ; il porte les armes à 14 ans ; son attachement pour M. de Turenne, son oncle, 36 ; il suit le parti de M. le Prince ; revient servir sous M. de Turenne ; veut s’éclaircir sur ses doutes en matière de religion ; consulte Bossuet et le ministre Claude, 36 ; s’ouvre à M. de Turenne sur son projet d’abjurer le protestantisme, 38 ; se convertit cinq ou six mois après son oncle, : 38 ; obtient les commandements les plus importants dans la guerre de Hollande ; fait sauver le maréchal de Bellefonds ; sa retraite d’Altenheim après la mort de Turenne est hautement louée par le grand Condé, 39 ; il refuse le commandement en chef de l’Alsace que Louvois lui fait offrir, 41 ; est fait maréchal de France ; son mariage ; son épouse, 41 ; il devient capitaine des gardes du corps, 42 ; son opinion dans le conseil des maréchaux tenu par le roi devant Bouchain, 43 ; compli| ment qu’il en reçoit de la part du prince d’Orange ; il est envoyé en Angleterre pour complimenter le roi Jacques II sur sa victoire contre les rebelles, 44 ; est fait chevalier de l’ordre et commandant, en chef de la Guyenne ; peu après commandant de l’armée du Rhin ; il insiste vainement pour porter la guerre en Allemagne ; Louvois persuade au roi le contraire, 45 ; estime que le prince Louis de Bade conçoit pour le maréchal ; trait de ce prince qui le prouve, 46 ; éloge de M. de Lorges, 47.

LORGES (le duc de), fils du maréchal, est marié avec la troisième fille de Chamillart, IV, 69 ; célébration de ce mariage, 71 ; il est peu heureux pour les deux époux, 73 ; M. de Saint-Simon obtient pour lui la charge de capitaine des gardes dont le maréchal d’Harcourt veut se défaire, XIII, 273 ; il rompt le marché qui a été conclu avec ce maréchal, et la charge est donnée au fils de celui-ci, 279 ; se remarie avec la fille du premier président de Mesmes ; colère de M. et de Mme de Saint-Simon ; comment se fait la réconciliation entre les deux familles, XVIII, 77 et suiv.

LORGES (la duchesse de), troisième fille de Chamillart, meurt en couches à 28 ans ; son extérieur ; son esprit ; son naturel simple et vrai ; son amour pour le plaisir ; ses manières négligées ; elle altère sa santé à force de jeu, de courses et de veilles, XI, 98.

LORGES (Mlle de), fille aînée du maréchal de Lorges, est mariée au duc de Saint-Simon ; détails à ce sujet, I, 247 et suiv. Voy. Saint-Simon.

LORRAINE (anciens ducs de), leur état à la cour de France ; historique à ce sujet, II, 337 et suiv.

LORRAINE ET DE BAR (duchés de), historique sur la succession de ces duchés, VI, 5 et suiv.

LORRAINE (cardinal de), premier ministre de Henri III, fut l’instigateur de la Ligue, pour transférer la couronne de France dans sa maison, XIX, 376, 377.

LORRAINE (le chevalier de), pour faire sa cour au roi, travaille auprès de Monsieur à le faire consentir au mariage de M. le duc de Chartres avec Mlle de Blois ; demande pour son frère M. le Grand et lui le cordon de l’ordre et l’obtient, I, 18 ; reçoit du roi une lettre de remercîment pour le zèle qu’il a montré en allant à Dieppe au secours de MM. de Choiseul et de Beuvron, 197 ; propose à Monsieur que M. et Mme de Chartres soient exclus de la cérémonie du mariage de Mademoiselle avec M. de Lorraine, II, 214 ; mène Monsieur toute sa vie ; est comblé d’argent et de bénéfices ; pour quoi il est touché de la mort de Monsieur ; son logement au Palais-Royal et à Saint-Cloud, III, 171 ; envoie d’Italie du poison pour empoisonner Madame, première femme de Monsieur, 182 ; il meurt d’apoplexie à l’âge de 60 ans ; ses services militaires ; ses abbayes, IV, 60.

LORRAINE (le duc de), rétabli par la paix de Ryswick, vient demander au roi Mademoiselle en mariage, II, 73 ; il en voie la demander par M. Couronges ; fait présenter à la princesse pour 400 000 livres de pierreries, 212 ; la voit incognito à Vitry ; leur mariage se célèbre de nouveau à Bar, 218 ; tracasseries au sujet d’un siége à dos, 218 ; le duc imagine de faire surmonter sa couronne ducale de quatre bars, 219 ; et de se faire donner le titre d’Altesse Royale, 220 ; il demande excuse de ce que la justice de Bar a osé nommer le roi dans ses sentences le roi très-chrétien, 220 ; il vient à Paris avec Mme de Lorraine pour faire hommage-lige au roi du duché de Bar et de ses autres terres mouvantes de la couronne, 337 ; il est décidé qu’il y sera sur le pied de l’incognito ; pourquoi, 339 ; détails sur la cérémonie de l’hommage, 340 et suiv. ; en quittant l’Opéra M. de Lorraine prend la poste et s’en retourne chez lui, 345 ; petite vérole de Mme de Lorraine ; impatience que témoigne cette princesse pour s’en retourner, 346 ; le duc accepte les propositions qui lui sont faites concernant le partage de la succession de la monarchie espagnole, 403 ; le roi, pour s’assurer de la Lorraine, ayant fait occuper Nancy, il va s’établir à Lunéville à son grand regret, IV, 406 ; ses menées secrètes en France avec M. de Vaudemont depuis qu’il l’a déclaré l’aîné, après ses enfants, VI, 26 ; va voir le prétendant à Commercy et le prie civile ment de sortir de ses États ; dépêche à Londres pour faire valoir cette conduite, XIII, 443 ; il vient à Paris incognito avec Mme la duchesse de Lorraine ; comment il y est reçu par Madame et par le régent, XV, 269 et suiv. ; détails sur leur séjour à Paris et sur les fêtes qu’on leur donne, 402 et suiv. ; l’objet du voyage de M. de Lorraine est d’obtenir du régent un agrandissement en Lorraine et le traitement d’Altesse royale ; raisons qu’il fait valoir pour l’un et pour l’autre, 275 ; raisons péremptoires à y opposer, 276 et suiv. ; il obtient ce qu’il demande au conseil de régence ; s’en va aussitôt après l’enregistrement fait au parlement, 287 ; écrit au roi d’Angleterre et aux États généraux pour demander d’être indemnisé de ses prétentions sur le Montferrat, XVI, 91 ; sollicite l’érection d’un évêché à Nancy ; pourquoi il échoue dans ce dessein, XVII, 249.

LORRAINE (le bailli de), fils de M. le Grand et chef d’escadre, est tué au combat de Malaga, IV, 329.

LORRAINE (le chevalier de), frère du Prince de Pons, quitte la croix de Malte et se marie à Mlle de Beauvau, est fait grand maître de la maison de M. le duc de Lorraine ; prend le nom du prince de Lixin ; son caractère, XVIII, 172 ; tue en duel M. de Ligueville ; est tué lui-même en duel par M. le duc de Richelieu, au commencement du siége de Philippsbourg, 172.

LORRAINE (le prince de), frère du duc de Lorraine, est élu coadjuteur de l’évêque de Trèves, par la protection de l’empereur et par l’argent de son frère, IX, 1.

LORRAINE (l’abbé de), est nommé évêque de Bayeux, XV, 302.

LORRAINS (les seigneurs) essayent d’entreprendre sur les droits de préséance des duchesses de France ; par le conseil du chevalier de Lorraine, la princesse d’Harcourt et Mme d’Armagnac commencent à faire valoir ces prétentions, II, 236 et suiv. ; artifice et mensonge employés à cet effet, 241 ; comment cette entreprise se termine, 244, 245.

LOSPITAL (Mme), maîtresse de poste à Nonancourt, sauve le prétendant que l’ambassadeur Stairs, veut faire arrêter ; détails à ce sujet, XIII, 292 et suiv. ; est appelée à Saint-Germain où la reine d’Angleterre la remercie et lui donne son portrait ; le prétendant lui écrit et lui envoie aussi le sien, 295.

LOTERIE établie à la cour ; le gros lot de 4000 louis tombe à un garde du corps, II, 409.

LOUIS XIII, aime les gens de qualité et cherche à les connaître et à les distinguer, de là le proverbe des trois statues et des trois places de Paris, I, 51 ; son amitié pour le duc Claude de Saint-Simon, 51 ; sa fermeté et sa résolution dans le conseil qu’il tient après la prise de Corbie par les Espagnols étonnent ses ministres et le cardinal lui même et sauvent la France, 55, 56 ; il réprimande le duc de Saint Simon dans deux occasions, 56 ; donne une grande preuve de sa vertu, 57 ; fait dame d’atours de la reine Mlle d’Hautefort, 58 ; force lui-même malgré les obstacles naturels et artificiels et malgré l’industrie du cardinal, le fameux pas de Suze qu’il emporte à l’escalade, 62 ; son courage et sa piété au lit de mort ; ses dispositions pour l’administration de l’État après lui, et pour ses obsèques, 66 ; fait merveilleux de ce prince mourant rapporté par Priolo, 67.

LOUIS XIV, fait le siége de Mons en personne, I, 3 ; passe une superbe revue à son camp de Gevries, 6 ; va au siége de Namur, 7 ; sa vigilance pendant ce siége, et celui du château, 7, 9, 11 ; comment il reçoit la triste nouvelle du combat naval de la Hogue, 15 ; prend des mesures pour marier Mlle de Blois à M. le duc de Chartres, 18 ; comment il obtient pour ce mariage le consentement de Monsieur et de Madame et du jeune duc, 21 ; ce mariage est déclaré chez Mme de Maintenon, puis à l’appartement, 23 ; souper du roi après cette déclaration, 24 ; le roi signe dans son cabinet le contrat de mariage ; déclare la maison de la future duchesse de Chartres, 25 ; fait une promotion de six maréchaux de France ; donne à cette occasion un coup de caveçon à Barbezieux, 39 ; déclare qu’il ira commander en Flandre ; distribution de ses armées ; c’est de cette époque que les maréchaux de France commandent les uns aux autres par droit d’ancienneté, 45, 46 ; le roi se met à la tête de l’armée de M. de Boufflers, 86 ; déclare tout à coup qu’il retourne à Versailles : les instances de M. de Luxembourg ne peuvent lui faire changer de résolution ; quelle en était la cause, 86 ; effet incroyable qu’elle produit parmi les soldats et même parmi les peuples, 89 ; le roi institue l’ordre de Saint-Louis et se montre fort jaloux de le faire valoir ; accueil qu’il fait à MM. de Vendôme revenant de l’armée du maréchal Catinat, 117 ; ordonne à M. de Vendôme de se désister juridiquement de sa prétention du rang de la première érection de Vendôme en duché-pairie ; et au premier président, au procureur général et au doyen du parlement de dresser une déclaration en faveur de ses fils naturels revêtus de pairie, pour précéder au parlement et partout, tous autres pairs plus anciens qu’eux, 171 ; ordonne à l’archevêque de Reims d’inviter par une lettre circulaire tous les pairs à la cérémonie qui doit avoir lieu au parlement à cette occasion, 174 ; détails sur cette cérémonie, 174 ; le rei ordonne à MM. de Beuvron et Matignon, lieutenants généraux en Normandie, de donner le titre de Monseigneur au maréchal de Choiseul, commandant de cette province, 188 ; veut que l’évêque de Noyon soit reçu à l’Académie ; et donne des ordres à Dangeau de faire connaître sa volonté aux académiciens ; l’évêque est reçu ; M. le Prince et tout ce qu’il y a de distingué à la cour se trouvent, selon le désir du roi, à sa réception, 213 ; crée huit directeurs généraux de ses troupes et deux inspecteurs sous chaque directeur ; leurs fonctions, leurs appointements, 221 ; ôte au duc de Chaulnes le gouvernement de Bretagne pour le donner à M. de Toulouse ; comment il s’y prend, 243 ; propose à Mme de Louvois l’échange de Meudon pour Choisy ; raisons qui le portent à cet échange qui est aussitôt conclu, 257 ; par quelle voie il apprend que M. du Maine a laissé échapper par sa faute l’occasion importante de battre le corps d’armée commandé par M. de Vaudemont, 275 et suiv. ; sa douleur ; il décharge son dépit sur le dos d’un valet du serdeau ; sa rencontre avec le P. La Chaise, 276 ; donne à M. de la Trappe une abbaye commendataire de 11 à 12000 livres, 294 ; joue avec Mme la Duchesse aux olives ; picoterie des princesses à la suite de ce jeu, 298 ; le roi les menace d’exil si leurs brouilleries continuent, 299 ; ôte le siége pliant aux cardinaux dans les cérémonies et leur rend le banc comme aux autres chevaliers, 300 ; mande le président Maisons et les gens du roi pour leur déclarer qu’il veut que l’affaire du droit de préséance entre M. de Luxembourg et les pairs opposants soit jugée par le parlement, selon les lois et sans tirer à conséquence pour de pareilles matières, 327 ; sa réponse flatteuse pour les pairs opposants à la plainte qu’ils lui font de l’avocat Dumont, plaidant pour M. de Luxembourg, 329 ; il trouve l’arrêt du parlement très-extraordinaire et contre toutes les formes, 334 ; en témoigne sa surprise au premier président, 334 ; fait le mariage de M. de Torcy, fils de M. de Croissy, avec la fille de M. de Pomponne, 346 ; est attaqué d’une anthrax au cou ; affecte de se laisser voir tous les jours ; rappelle avec beaucoup d’amitié M. de La Rochefoucauld qui est en Angoumois, 349 ; sur la demande du duc de Savoie, le roi nomme pour otages de la paix les ducs de Foix et de Choiseul, 35o ; nomme et déclare la maison de Mme la duchesse de Bourgogne, 351 ; va à Montargis au-devant de cette princesse, lui présente Monseigneur, Monsieur et le duc de Chartres, 380 ; lettre de Louis XIV à Mme de Maintenon à l’occasion de l’arrivée de la duchesse de Bourgogne, 447 ; conduit cette princesse à Fontainebleau ; détail sur la réception de la cour ; le roi règle qu’on la nommera tout court la Princesse, jusqu’à son mariage, et comment elle sera traitée jusque-là, 391 ; pense à faire élire le prince de Conti roi de Pologne, 399 ; l’entretient plusieurs fois à ce sujet, 400 ; se venge du comte de Galloway, en confisquant ses biens, 414 ; refuse de consentir au mariage du fils de M. de Pontchartrain avec Mlle de Malause ; et parle de son refus à MM. de Duras, de Lorges et de Bouillon, 417 ; motif de ce refus, 418 ; il trouve fort mauvais que le duc de Chevreuse ait fait le personnage de correcteur d’imprimerie pour le livre des Maximes des saints et que M. le duc de Beauvilliers le lui ait présenté, 426 ; s’explique durement avec le P. La Chaise et le P. Valois sur l’approbation qu’ils ont donnée à ce livre, 430 ; oblige M. de Cambrai à souffrir qu’il soit examiné par les évêques, 433 ; chasse précipitamment toute la troupe des comédiens italiens ; pourquoi, 443 ; annonce au prince de Conti qu’il est élu roi de Pologne et veut le traiter en roi, II, 20 ; sommes qu’il lui donne à son départ ; sa joie de se voir délivré de ce prince, 21 ; sentiments divers parmi les princes et princesses sur cet événement, 22 ; le roi reçoit à Fontainebleau la nouvelle de la signature de la paix à Ryswick, 37 ; raisons particulières qui lui rendent amère la reconnaissance qu’il a été obligé de faire du prince d’Orange pour roi d’Angleterre, 39 ; il indique le jour de la célébration du mariage de Mme la Princesse ; et témoigne le désir que la cour soit magnifique, 58 ; choisit lui-même un dessin de broderie pour la princesse ; supprime toutes cérémonies, pour éviter les disputes et les difficultés, 59 ; ordonne au premier président de mettre fin à la dispute qui s’est élevée entre l’archevêque de Reims et les jésuites, 77 ; s’oppose à la promotion au cardinalat de l’abbé d’Auvergne, neveu du cardinal de Bouillon, 11t ; donne son consentement au mariage de Mlle d’Aubigné, nièce de Mme de Maintenon, avec M. le comte d’Ayen, 114 ; dons qu’il fait aux époux, 114 ; prend le deuil en noir pour M. le prince de La Roche-sur-Yon, fils de M. le prince de Conti, 116 ; donne à M. de Rosen 290 000 livres que M. Bullion offre pour le gouvernement du Maine et du Perche, 117 ; déclare la formation d’un camp à Compiègne ; dans quel but, 120 ; consulte M. l’archevêque de Paris sur le renvoi de M. de Beauvilliers qu’il voudrait remplacer par M. de Noailles, 124 ; belle réponse de l’archevêque, 126 ; décide avec M. de Beauvilliers lui-même la disgrâce de quatre personnes subordonnées au duc, 127 ; paye les dettes de M. de La Rochefoucauld et donne 40 000 écus à M. le Grand et 20 000 au chevalier de Lorraine, 169 ; fait mettre à la Bastille le grand prieur, M. de Vendôme ; pourquoi, 173 ; donne audience à l’envoyé de l’électeur de Saxe qu’il reconnaît publiquement roi de Pologne, 174 ; se rend au camp de Compiègne, 186 ; s’amuse à voir et à faire voir aux dames tous les détails d’un camp, 187 ; il mène dîner au camp le roi d’Angleterre, 187 ; fait faire le siége de Compiègne dans les formes, 19o ; Mme de Maintenon y assiste en chaise à porteurs ; attentions du roi pour elle, 191, 192 ; bruit que fait dans le camp et chez l’étranger le spectacle de cette chaise et du roi debout devant, 193 ; gratifications accordées par le roi au maréchal et à tous les officiers des régiments présents au camp, 194 ; sa dispute avec le P. La Chaise au sujet de l’abbé régulier de la Trappe, 205 ; il porte le deuil du fils de M. du Maine, et ordonne à Mme la Duchesse et à la princesse de Conti de le porter, 213 ; ne veut point porter le deuil du prince royal de Danemark ; pourquoi, 223 ; refuse souvent de faire évêque l’abbé Fleury, 225 ; importuné par l’archevêque de Paris, il le nomme à regret à l’évêché de Fréjus ; ses paroles prophétiques en accordant cette nomination, ? 27 ; entre prend la chapelle de Versailles, l’église des Invalides et l’autel de Notre-Dame de Paris, 228 ; fait fouiller dans la maison du chancelier Le Tellier pour y trouver un trésor qu’on dit y être enfoui ; fait mettre en prison celle qui a donné ce faux avis, 254 ; reçoit un ambassadeur du roi de Maroc ; fait un traité avec ce prince, 260 ; défend à M. de Cambrai de prendre désormais la qualité de précepteur des enfants de France, 264 ; témoigne publiquement sa joie de la condamnation prononcée par la cour de Rome contre le livre des Maximes des saints ; réponse que lui fait le duc de Beauvilliers quand il la lui annonce, 264 ; adresse une lettre à tous les métropolitains du royaume par laquelle il leur mande d’assembler leurs suffragants pour prononcer sur la condamnation de ce livre ; puis fait enregistrer la bulle en conséquence de l’adhésion des évêques de France, 266 ; paye les dettes de Mme la Duchesse, de Monseigneur et fait une pension secrète au duc de Chartres, 276 ; rappelle de Neuchâtel le prince de Conti, les ducs de Lesdiguières et de Villeroy, Matignon et Mme de Nemours ; pourquoi, 28o ; vol considérable fait dans sa grande écurie à Versailles ; les auteurs restent inconnus, malgré toutes les recherches, 280 ; autre vol étrange de crépines et de franges d’or fait dans le grand appartement du roi et rendu d’une manière plus étrange encore ; détails à ce sujet, 281 ; sang-froid du roi, 282 ; il ordonne à M. de Beauvilliers de prendre la place du chancelier à la grande direction, quand celui-ci est absent, 286 ; reçoit en secret un maréchal de Salon en Provence ; ses paroles à M. de Duras sur ce maréchal, 289 ; comment il le traite, 290 ; secret ignoré du public, 291 ; le roi prend parti pour M. de Bouillon contre son fils le duc d’Albret, 292 ; veut que M. du Maine, nommé grand maître de l’artillerie, prenne place à la chambre des comptes entre le premier et le second président, 294 ; accorde de nouvelles distinctions aux filles d’honneur de la princesse de Conti, 294 ; inauguration de sa statue à la place Vendôme, 294 ; il refuse audience au comte de Zezindorf, envoyé de l’empereur ; pourquoi, 295 : refuse de prendre le deuil pour le roi de Danemark, 295 ; dons qu’il fait au maréchal de Villeroy et au duc d’Enghien encore enfant, 320 ; veut aller surprendre Mgr et Mme la duchesse de Bourgogne lorsqu’ils se mettraient au lit ; nomme quatre personnes de la cour pour être assidûment auprès de Monseigneur, 330 ; reçoit l’hommage lige de M. de Lorraine, 340 et suiv. ; lui fait présent d’une tenture de tapisserie de 25 000 écus, 345 ; annonce par un billet de sa main au nonce Delfini, sa promotion au cardinalat, 360 ; met fin aux disputes élevées entre les jésuites et les bénédictins au sujet d’une belle édition de saint Augustin, 361 ; déclare qu’il ne fera plus la dépense des changements que les courtisans font dans leurs logements, 364 ; fait officier l’archevêque de Paris à la chapelle avec sa croix, 367 ; envoie 100 000 livres à Mme de Montespan pour lui aider à faire l’acquisition d’Oiron, 376 ; donne à Mme la duchesse de Bourgogne un collier de perles de 150 000 livres que lui a renvoyé Mme de Montespan, 377 ; bals et fêtes donnés à Versailles et à Marly pour Mme la duchesse de Bourgogne, 378 ; masque à quatre visages qui dans un de ces bals attire sur lui tous les yeux, 378, le roi accepte le plan de partage de la monarchie espagnole que lui fait proposer le roi d’Angleterre, 403 ; donne à M. du Maine la charge de lieutenant général en Languedoc pour en disposer en faveur de qui il voudra, 412 ; paye les dettes de Monseigneur, donne 100 000 livres à Mansart, 416 ; accorde à Mme de Chamillart d’entrer dans les carrosses de Mme la duchesse de Bourgogne et de manger avec elle, 420 ; affranchit par un arrêt l’évêque de Chartres de l’autorité de son chapitre, 422 ; sur les instances de la duchesse de Bourgogne, permet l’entrée de ses carrosses et de manger avec elle, à Mme Villacerf, 425 ; accorde une augmentation de pension à M. le prince de Conti et à M. de Duras, 425 ; rend un arrêt du conseil qui ordonne la saisie de tous les biens laïques et ecclésiastiques du cardinal de Bouillon, 428 ; signe un acte avec plusieurs princes de l’empire, par lequel il s’engage à ne pas reconnaître un neuvième électeur, 436 ; donne des ordres pour une augmentation de troupes, 437 ; juge en conseil extraordinaire un ancien procès entre l’amirauté de France et la province de Bretagne, 441 ; fait l’éloge de M. de la Trappe, 446 ; à la nouvelle de l’état mourant du roi d’Espagne, il donne ordre au marquis d’Harcourt d’aller à Bayonne rassembler une armée, III, 18 : déclare au petit couvert la mort du roi d’Espagne ; tient chez Mme de Maintenon deux conseils sur les dispositions du testament de ce prince, 21 ; les avis y sont partagés, 22 ; le roi se détermine pour l’acceptation ; donne audience à l’ambassadeur d’Espagne, 29 ; demande en riant aux princesses leur avis sur le parti qu’il doit prendre, 32 ; déclare publiquement le duc d’Anjou roi d’Espagne ; son discours à ce prince et à l’ambassadeur d’Espagne, 34 ; fait placer à côté de lui à la messe le nouveau roi ; lui donne le lit du grand appartement, 35 ; fait annoncer cette déclaration au roi et à la reine d’Angleterre, 37 ; adieux touchants du roi à son petit-fils le duc d’Anjou ; détails sur leur séparation, 41, 42 ; se contente de la soumission que lui fait le sacré collége à l’occasion du mauvais traitement fait à M. de Monaco, 45 ; donne 400 000 livres au cardinal Radziewski ; une grosse confiscation de vaisseaux de Dantzick à l’abbé de Polignac ; accorde des pensions à Mme de Lislebonne, à la femme de Mansart, à Mlle de Croissy ; fait ministre M. de Chamillart, 46 ; témoigne à table le jour de la fête des rois, où M. de Barbezieux venait de mourir, une joie bruyante qu’il fait partager aux dames qui pleuraient ce ministre, 56 ; reçoit la nouvelle de l’acte d’investiture de Charles V du duché de Milan et du comté de Pavie ; du passage de ses troupes en Italie accordé par M. de Savoie ; et d’un succès en Flandre, 68 ; il renvoie libres les troupes hollandaises dépostées des places fortes des Pays-Bas espagnols, 69 ; faute qui devient funeste, 69 ; il songe à se préparer à la guerre ; augmente ses troupes ; renouvelle la capitation, 139 ; fait avec le Portugal un traité d’alliance offensive et défensive, qui devint inutile, 141 ; fait un second traité par lequel M. de Mantoue livre ses places et ses États au roi ; un troisième qui déclare M. de Savoie généralissime des forces des deux couronnes en Italie, 142 ; les Vénitiens se déclarent neutres, 143 ; longue conversation du roi et de Monsieur sur le refus fait à M. de Chartres de servir, 145 et suiv. ; le roi apprend avec joie que la Suède a reconnu le roi d’Espagne, 147 ; convient avec le roi d’Espagne que les grands de ce royaume auront en France le rang, les honneurs, le traitement et les distinctions des ducs et vice versa, 157 ; sa querelle avec Monsieur, 160 ; son inquiétude sur la santé de ce prince, 162 ; son affliction à la nouvelle de sa mort, 165 ; paroles tendres qu’il adresse à son fils M. de Chartres ; donne des ordres pour le cérémonial de la mort de Monsieur, 166 ; son discours à M. de Chartres, 166 ; le lendemain de la mort de Monsieur, il se met à jouer avec Mme la duchesse de Bourgogne, chez Mme de Maintenon, 167 ; va chez Madame faire l’ouverture du testament de Monsieur, la traite avec amitié ; sa générosité envers le duc de Chartres, 176 ; donne à M. le Prince tous les avantages de premier prince du sang ; il augmente sa pension de 10 000 écus ; augmente aussi les pensions de Madame et de la nouvelle duchesse d’Orléans, 177 ; drape pendant six mois et fait tous les frais de la pompe funèbre de Monsieur, 179 ; sa conduite envers Burnon qui a empoisonné Madame, première femme de Monsieur, 183 ; malice du roi à l’égard de M. de Lauzun, 205 ; déclare au roi Jacques II mourant et à la reine son épouse qu’il reconnaîtra le prince de Galles comme roi d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande ; mauvais effet produit par cette déclaration, 328, 329 ; va à Saint Germain voir le nouveau roi d’Angleterre, 331 ; reçoit sa visite à Versailles, 331 ; ordonne à ses ministres de s’assembler chez le chancelier et au duc d’Harcourt de s’y trouver pour y débattre le pour et le contre du voyage du roi d’Espagne en Italie, 352 ; se décide pour le voyage, 357 ; fait une nombreuse promotion d’officiers généraux, 360 ; prend hautement et publiquement le parti du maréchal de Villeroy fait prisonnier, 377 ; accorde 1 000 livres de pension au major Mahoni et un brevet de colonel, 378 ; écrit une lettre obligeante au maréchal de Villeroy ; comble de bontés la maréchale, 380 ; nomme Catinat pour commnander l’armée du Rhin ; explication qu’il a avec lui et avec Chamillart sur les affaires d’Italie, 391 et suiv. ; déclare qu’il ne prendra pas le deuil du roi Guillaume et défend de le prendre aux ducs de Bouillon et aux maréchaux de Duras et de Lorges, 397 ; fait choisir dans toutes ses troupes six officiers de distinction, lieutenants-colonels, majors et capitaines pour être toujours auprès du roi d’Espagne son petit-fils, 411 ; donne gain de cause à l’archevêque de Rouen qui prétend soustraire sa métropole à la primatie de Lyon, 419 ; montre son faible pour les jésuites dans un arrêt rendu contre eux, 420 ; nomme chevalier de l’ordre cinq grands d’Espagne, le marquis de Villafranca, le duc de Medina-Sidonia, le comte de Benevente, le duc d’Useda et le cardinal Portocarrero auquel il envoie une croix de plus de 50 000 écus, 421 ; permet au comte d’Albert, à Pertuis et au marquis de Conflans, tous en prison pour duel, d’en sortir, mais sans rentrer au service » IV, 61 ; fait dix maréchaux de France, 79 ; donne 100 000 livres au maréchal de Villeroy pour ses équipages, 107 ; ne veut pas que Mme de Maintenon drape à l’occasion de la mort de son frère, ni que ses valets de chambre et ses femmes soient vêtus de noir, 126 ; accorde au duc de Chartres nouveau-né du duc d’Orléans la pension de premier prince du sang de 150 000 livres, 145 ; vend les charges de l’artillerie ; augmente les appointements de M. du Maine et lui donne 100 000 écus, 146 ; par des mesures secrètes et bien prises il fait désarmer et arrêter les troupes auxiliaires de M. de Savoie, 189 ; sa réponse à M. de Tessé au sujet des demandes que M. de Vendôme a faites à Sa Majesté, 204 ; sa colère contre M. de Saint-Simon au sujet de la quête des dames, 224 et suiv. ; long entretien avec M. de Saint-Simon, 227 ; il se radoucit et lui témoigne qu’il est content, 229 ; ce qu’il dit à Monseigneur au sujet de cet entretien, 232 ; sur la demande que lui fait M. le Grand de précéder les ducs à l’adoration de la croix, il décide que ni ducs, ni princes étrangers n’iront, 249 ; sa réponse à M. de Marsan qui lui demande le commandement de M. de Saint-Simon qu’il croit dangereusement malade, 255 ; fait à la princesse des Ursins une sévère réprimande de la hardiesse qu’elle a eue d’ouvrir les dépêches de l’ambassadeur de France, 265 ; soutient fortement le roi d’Espagne dans la résolution d’aller se mettre à la tête de son armée en Portugal ; s’oppose à ce que la reine l’accompagne ; envoie ordre à la princesse des Ursins de quitter Madrid et de se retirer en Italie, 267 ; accorde au duc de Beauvilliers 500 000 livres de brevet de retenue sur sa charge, 280 ; et un de 400 000 livres à La Vrillière sur sa charge de secrétaire d’Etat, 282 ; refuse d’approuver le choix qu’a fait l’Académie française de Troisville ou Tréville pour un de ses membres, 282 ; donne une grande fête à Marly à l’occasion de la naissance du fils aîné du duc de Bourgogne ; fait des présents magnifiques à la duchesse, 301 ; par qui il apprend la nouvelle de la perte de la bataille d’Hochstedt, 313 ; ses vives inquiétudes à cet égard, 313 ; il promet à M. le Prince tous ses bons offices pour faire réussir le mariage de Mlle d’Enghien avec M. de Mantoue, 335 ; traite en plein conseil l’affaire du mariage de la duchesse de Lesdiguières avec M. de Mantoue ; résolutions qui y sont prises, 338 ; le roi se laisse gagner par M. le Grand pour ne point se mêler du mariage de Mlle d’Elbœuf avec M. de Mantoue, 340 ; trouve très-mauvais qu’on ait osé passer ses défenses en célébrant ce mariage à Nevers dans une hôtellerie, 343 ; accorde au petit comte de La Marche, fils du prince de Conti, une pension de 40 000 livres, 370 ; soutient secrètement Ragotzi, chef des mécontents de Hongrie, 372 ; il essaye de rétablir les cercles que tenait la reine sa mère et qu’il regrettait toujours, 381 ; il nomme chevaliers de l’ordre tous les maréchaux de France ; en quoi il déroge aux instituts de l’ordre ; bon mot de M. de Lauzun à cette occasion, 389 et suiv. ; détails sur la réception de ces nouveaux chevaliers, 398 et suiv. ; fatigué des instances de Mme de Maintenon, du duc d’Harcourt et de l’archevêque d’Aix, il accorde à la princesse des Ursins la grâce de venir à Paris se justifier, 408 ; mouvement que cette nouvelle produit à la cour, 410 ; reçoit la princesse des Ursins ; s’entretient longtemps avec elle, 412 et 413 ; reçoit du roi et de la reine d’Espagne des remercîments sur cette dame, 414 ; juge en conseil l’affaire des ducs d’Elbœuf père et fils, gouverneurs de Picardie, et du maréchal et des ducs d’Aumont, gouverneurs de Boulogne et du Boulonais, en faveur de ces derniers, 421 ; marque beaucoup de religion et de résignation à la mort du duc de Bretagne ; depuis qu’il est pris de la goutte il ne voit plus personne à son coucher, 437 ; tient sa famille dans une cruelle gêne pour la confession, V, 4 ; prend le deuil en violet à la mort de l’empereur Léopold, 18 ; la goutte l’empêche de faire à la Pentecôte la cérémonie ordinaire de l’ordre ; son dépit de l’entreprise de cinq prisonniers d’État enfermés à Pierre-Encise, 19 ; grâces qu’il accorde à la princesse des Ursins au moment de son départ pour l’Espagne, 25 ; il fait duc héréditaire son frère M. de Noirmoutiers ; consent à la promotion du duc de Saxe Zeit, évêque de Javarin, à condition que l’abbé de La Trémoille, autre frère de la princesse, sera fait cardinal, 25 ; propose à Chamillart de charger La Feuillade du siége de Turin, 68 ; augmente chaque compagnie de cinq hommes, et ordonne une levée de 25000 hommes de milice, 71 ; désolation dans les provinces ; comment le roi est trompé par les contes qu’on lui fait à ce sujet, 71 ; il déclare aux premiers jours de l’année 1706 qu’il y aura des bals à Marly, tous les voyages ; il y fait danser hommes et femmes de tout âge ; lui-même y paraît masqué ; but politique de ces bals, 99 ; il prend le deuil à l’occasion de la mort de la reine d’Angleterre, veuve de Charles II, 143 ; donne 20 000 livres de pension au comte d’Évreux pour s’être attaché au comte de Toulouse, 146 ; propose à M. le Grand de faire sa fille, Mlle d’Armagnac, grande duchesse de Toscane, 164 ; inquiet de l’état de l’armée après la bataille de Ramillies, il envoie Chamillart en Flandre, 176 ; sent vivement la perte qu’il a faite ; fait assurer les gardes du corps qu’il est content d’eux, 178 ; plaint et défend le maréchal de Villeroy ; lui écrit pour lui conseiller de demander sa dé mission, 179 ; se fâche et s’irrite ensuite de ses réponses, 181 ; propose à M. de Vendôme de venir commander l’armée de Flandre, 181 ; nomme le duc d’Orléans pour aller commander à sa place en Italie ; rappelle le maréchal de Villeroy, 183 ; approuve le parti qu’a pris le roi d’Espagne ; lui donne des secours d’hommes ; permet au maréchal Tessé de revenir ; nomme le duc de Noailles lieutenant général et commandant en chef dans le Roussillon, 188 ; décide en conseil des dépêches que les huissiers du parlement de Dijon laisseront leurs baguettes chez M. le Prince quand cette compagnie ira le saluer, 198 ; décide encore dans le même conseil, contre M. de Mérinville, que la dignité de baron est attachée à la terre de Rieux, une des baronies des États de Languedoc, et non une dignité personnelle, 199 ; à la prière du duc de Marlborough, il permet que Vanbauze, prisonnier à Reims, aille pour trois mois chez lui à Orange, 200 ; pourquoi et comment le voyage de Fontainebleau sur lequel il comptait est reculé, puis rompu, 226 ; évoque à son conseil l’affaire du prince de Guéméné et du duc de Rohan ; sa déclaration à ce sujet, 282 ; autre déclaration au moment de juger l’affaire, 285 ; son opinion après avoir entendu le rapporteur et les autres juges ; il prononce en faveur du duc de Rohan, 289 ; applaudissements dans tous les appartements du roi, 291 ; pressé par Mme de Soubise, il s’abaisse à demander grâce au duc de Rohan pour M. de Guéméné, au sujet du serment de foi et hommage, 293 ; par amitié pour le duc de Bouillon, il ordonne à la chambre des faussaires de ne pas pousser trop loin l’affaire du cartulaire de Brioude, 425, 426 ; se retranche 10 000 louis d’or de ses étrennes ; fait dire à Mme de Montespan qu’il ne peut plus lui donner que 8000 louis par an, 327 ; écrit au duc de Savoie pour lui faire part de la naissance du duc de Bretagne, 332 ; rend un édit qui établit un impôt sur les baptêmes et les mariages, 36o ; suites funestes de cet édit ; séditions dans le Quercy et le Périgord, 361 ; l’édit tombe, au grand regret des traitants, 361 ; le roi, informé de l’enlèvement du premier écuyer, envoie des courriers partout sur les frontières avertir les gouverneurs de garder les passages, 372, 373 ; reçoit avec plaisir le premier écuyer qui a recouvré la liberté, 375 ; défend à la petite écurie les marques de réjouissance qu’elle veut lui donner ; comment il accueille Guetem qui a fait l’enlèvement, 375 ; il fait un règlement qui fixe le nombre de chevaux d’équipage des officiers généraux, 403 ; il prend plaisir devant M. le Prince et devant M. le prince de Conti à louer M. le duc d’Orléans de la prise de la ville et du château de Lerida, 410 ; contenance de ces deux princes, 411 ; honneurs qu’il fait rendre à M. de Vaudemont, 426 ; lui défend de prendre un siége à dos dans ses salons de Marly, VI, 19 ; lui fait entendre que sa nouvelle qualité de souverain, ni sa nouvelle préséance sur la maison de Lorraine ne changent rien à son rang à la cour de France, 23 ; son indifférence à la mort de Mme de Montespan, 49 ; se déclare neutre dans l’affaire de la succession de la principauté de Neuchâtel, 64 ; envoie ordre à Puysieux, son ambassadeur en Suisse, d’aller à Neuchâtel et d’y employer tout, même jusqu’aux menaces, pour exclure de cette succession l’électeur de Brandebourg, 67 ; est fort irrité contre l’évêque de Fréjus pour les honneurs qu’il a rendus à M. de Savoie, 87 ; n’ose pas se déclarer entre les deux ministres Chamillart et Pontchartrain à l’occasion du débat qui s’élève entre eux, 99, 100 ; sa colère contre Mme de Torcy ; à quelle occasion ; comment il la témoigne plusieurs jours de suite chez Mme de Maintenon, en présence des princesses et dames de la cour, 108 et suiv. ; comment M. de Torcy parvient à l’apaiser, 113 ; il fait souper à son grand couvert à Versailles Mademoiselle, fille de M. le duc d’Orléans ; pourquoi, 115 ; va pour la première fois à Petit-Bourg, chez M. d’Antin ; y est reçu avec la profusion la plus recherchée et la mieux entendue, 118 ; fait secrètement consulter Catinat sur les affaires de Provence : le mande à Versailles ; sa conférence avec lui, 128 ; il le réconcilie avec le ministre Chamillart, 129 ; sur la demande de M. de La Trémoille, il accorde le tabouret à la femme de son frère, le prince de Talmont, mais uniquement pour elle et non pour ses enfants, 142 ; à la prière de Mme de Soubise, il essaye de rendre le prince de Léon, le fils de M. le duc de Rohan, traitable pour le mariage, et fait enlever et mettre dans un couvent la comédienne dont il est amoureux, 153 ; fête des Rois à Versailles ; bal chez le roi, 155 ; il consent forcément au mariage du fils de Chamillart avec Mlle de Mortemart ; ses paroles à cette occasion, 167 ; consent par complaisance au projet sur l’Écosse conçu par l’anglais Hough, 186 ; ses paroles étranges en apprenant que la duchesse de Bourgogne enceinte s’est blessée ; détails sur ce sujet, 214 et suiv. ; il fait les honneurs de ses jardins à Bergheyck ; l’envoie à Clichy avec Chamlay et Puységur pour conférer avec M. de Vendôme sur les opérations de l’armée de Flandre, 238 ; son étonnement à leur retour précipité ; geste expressif qu’il laisse échapper en en apprenant la cause, 239 ; il fait voir ses jardins de Marly à Samuel Bernard ; le comble de caresses, 240 ; obtient de lui ce qu’il voulait, 241 ; son indifférence à la mort de Mansart, 246 ; il se déclare lui-même le surintendant et l’ordonnateur de ses bâtiments, 247 ; en donne la charge à d’Antin, malgré la réponse que Monseigneur lui a faite à une question concernant la probité de d’Antin, 250 ; nomme chevalier de l’ordre M. le duc d’Enghien âgé de seize ans, 288 ; instruit par Mme de Maintenon de tout ce que fait contre le duc de Bourgogne la cabale de M. de Vendôme, donne ordre à Chamillart d’écrire de sa part à M. de Vendôme, à Albéroni et à Crosat des lettres fortes et ordre de demeurer en silence, 351 ; obsédé par Bloin et par M. du Maine, il cède à la cabale et reproche plus d’une fois à la duchesse de Bourgogne son humeur et son aigreur, 353 ; reçoit avec froideur les ouvertures de la cour de Rome sur une ligue de l’Italie contre l’empereur ; se décide lentement à permettre au pape d’acheter des armes, de lever des troupes dans le comtat et de prendre des officiers de ses troupes, 370 ; témoigne qu’il ne veut rien épargner pour la défense de Lille ; dépêche un courrier au duc de Vendôme avec ordre positif de marcher au secours ; sur les représentations du duc, il en dépêche un second avec le même ordre, 380 ; se fâche de la désobéissance du duc et lui dépêche un troisième courrier et un autre ordre particulier au duc de Bourgogne de marcher avec l’armée, malgré M. de Vendôme, 381 ; son inquiétude et celle de toute la cour sur les nouvelles de l’armée de Flandre ; il ordonne des prières publiques, 385 ; flatterie des courtisans, 385 ; il arrive enfin un courrier de Mons-en-Puelle qui apporte des détails sur la position de l’armée, 389 ; colère du roi sur une consultation qu’on lui envoie faire, pour savoir s’il faut combattre ou non ; il dépêche aussitôt des ordres plus pressants que jamais, 392 ; Chamillart part le lendemain pour l’armée de Flandre ; la cabale de Vendôme triomphe avec audace de ce voyage, 395 ; le roi sent profondément l’impuissance où il tombe de jour en jour de résister à ses ennemis : preuves qu’il en donne, 399 ; comment il se laisse circonvenir par la cabale ; il s’étonne plusieurs fois en public et avec aigreur de ce qu’on ne donne point de bataille en Flandre et n’adresse jamais la parole qu’à M. de Vaudemont sur ce qui se passe dans ce pays, 405 ; il réprimande publiquement le prince de Conti d’avoir parlé et raisonné sur les affaires de Flandre, 406 ; ordonne que Monseigneur et la cour prendront le deuil pour huit jours à l’occasion de la mort du troisième fils de M. du Maine, 408 ; donne permission au cardinal de La Trémoille de porter le collier de l’ordre, 422, 423 ; par qui il apprend le passage de l’Escaut par les ennemis ; il interroge Chamillart sur ce passage, VII, 8, envoie au maréchal de Boufflers un ordre signé de sa main de rendre la citadelle de Lille, 10 ; comment il accueille le duc de Bourgogne et le duc de Berry ; détails sur cette réception, 13 et suiv, ; Accueil honorable que fait le roi au maréchal de Boufflers, 22 ; il le fait duc ; autres grâces qu’il lui accorde, 23 ; tout le monde applaudit à ces faveurs, 25 ; il donne 6000 liv. d’augmentation de pension au chevalier de Luxembourg, 25 ; approuve le projet conçu par Chamillart pour la reprise de Lille ; lui promet le secret, 28 ; le confie ensuite à Mme de Maintenon, 28 ; y renonce et envoie ordre à Boufflers de tout cesser et de renvoyer tous les officiers qu’on avait fait retourner en Flandre, 38 ; éloge que fait le roi du P. La Chaise, 48 ; il charge les ducs de Beauvilliers et de Chevreuse de lui chercher un confesseur parmi les jésuites, 50 ; paroles qu’il adresse au P. Tellier son nouveau confesseur, lorsqu’il lui est présenté pour la première fois, 54 ; il prend le deuil pour quinze jours à la mort du prince de Conti ; sentiment qu’il éprouve en cette circonstance, 91 et suiv. ; il donne à Mme de Maintenon sa parole qu’il fera entrer le duc d’Harcourt au conseil, 103 ; comment cette entrée devait s’exécuter, 104 ; pourquoi le roi change d’avis, 109 ; il prend le deuil pour 15 jours d’un fils de l’électeur de Bavière, 109 ; s’irrite de la résolution prise par le parlement concernant la disette des blés ; lui défend de s’en mêler, 124 ; fait la même défense au parlement de Bourgogne qui a pris une délibération à peu près semblable, 124 ; il ordonne la refonte de la monnaie et la rehausse de plus d’un tiers que sa valeur intrinsèque, 129 ; son indisposition le jour de Pâques, 136 ; visite à Versailles, et non à Paris, Mme la Princesse et M. le Duc à l’occasion de la mort de M. le Prince, 157 ; dans une longue conversation qu’il a avec M. de Puységur, il apprend enfin à connaître le duc de Vendôme et se repent de la confiance qu’il a eue en lui, 180 ; il lui fait dire de s’abstenir de paraître à Marly, 184 ; tient pour la première fois un conseil de guerre dans sa cour, 217 ; noms de ceux qui y assistent ; les maréchaux de Boufflers, de Villars et d’Harcourt tombent tous trois sur Chamillart ; Boufflers prouve au roi, contre l’assertion de Desmarets, que les gardes du corps ne sont pas payés depuis longtemps, 217 ; Chamillart tombe à son tour sur Desmarets ; le roi réprimande Desmarets et congédie brusquement le conseil, 218 ; ses inquiétudes au sujet des placards affichés contre lui dans Paris et des insultes faites à ses statues ; billet anonyme atroce, 219 ; il déclare qu’aucun des princes destinés aux armées ne sortira de la cour, 221 ; sa lettre aux gouverneurs des provinces pour ranimer le zèle de tous les ordres du royaume ; heureux effet qu’elle produit, 222 ; le roi parle au conseil des finances de l’offre qu’on lui fait de la vaisselle d’argent et paraît pencher à la recevoir de tout le monde ; débats à ce sujet, 223 ; le roi persiste à la recevoir de ceux qui l’offriront volontairement, et indique deux Voies, son orfèvre Launay et la Monnaie, 225 ; ce que produit ce don volontaire, 225 ; le roi agite de se mettre à la faïence ; envoie sa vaisselle d’or à la Monnaie ; s’explique avec aigreur contre ceux qui ont fait des démonstrations frauduleuses ; avoue ensuite qu’il se repent d’avoir consenti à cette offre, 226 ; adoucit la rigueur de l’exil du cardinal de Bouillon ; ses paroles à Torcy à ce sujet, 227 ; accoutumé d’entendre dire du mal de son ministre Chamillart par Mme de Maintenon et par beaucoup d’autres, il sent sa raison ébranlée, mais son cœur tient encore ferme pour lui, 236 ; dans une dernière audience qu’il lui donne, il montre beaucoup d’embarras ; 243 ; charge le duc de Beauvilliers de dire à Chamillart qu’il est obligé pour le bien de ses affaires de lui demander la démission de sa charge et celle de la survivance qu’en a son fils ; avantages qu’il lui fait, 245 ; sa dissimulation devant Chamillart dans le cabinet du conseil, après qu’il a donné cet ordre, 246 ; accueil touchant qu’il fait à Cani, fils de Chamillart, 261 ; dans un conseil tenu à Marly, il se décide à rappeler les troupes d’Espagne, 284 ; bruit que cause cette résolution, 284 ; le roi étonné et poussé par Mme de Maintenon suspend ses ordres ; tient un nouveau conseil et se décide à laisser 66 bataillons au roi d’Espagne et à faire revenir le reste, 286 ; il écoute le duc d’Orléans sur le prétendu projet qu’on lui prête d’avoir voulu détrôner le roi d’Espagne, 318 ; comment il est obsédé de tous côtés dans cette affaire, 319 ; il ordonne enfin au chancelier d’examiner les formes requises pour procéder à un jugement contre le prince ; 319 ; le roi décide ensuite qu’il n’y aura point de procès, et trouve fort étrange qu’on ait fait tant de bruit dans une affaire où il a vu clair, 321 ; il s’éloigne de plus en plus de M. le duc d’Orléans et le fait paraître en public, 322 ; il entend de ses fenêtres le peuple de Versailles qui crie du pain ! et qui se plaint en termes peu mesurés du gouvernement et de sa personne, 349 ; mesure qu’il prend, d’après l’avis du maréchal de Boufflers pour rétablir l’ordre, 352 ; refuse la Toison d’or offerte pour le maréchal Besons, 354 ; envoie au maréchal de Villars, blessé à la bataille de Malplaquet, son premier chirurgien Maréchal, 390 ; lui prête à Versailles le bel appartement du prince de Conti, 395 ; va le voir, 437 ; accorde une audience au duc de Saint-Simon, VIII, 66 ; témoigne à M. le duc d’Orléans toute sa joie de sa rupture avec Mme d’Argenton, 71 ; refuse au maréchal de Besons son agrément pour la place de gouverneur du duc de Chartres, 83 ; défend aux deux parties plaidantes pour la succession de M. le Prince tout accompagnement au palais, 87 ; le roi ne donne point d’étrennes à sa famille et fait distribuer pour les besoins des frontières de Flandre les 40 000 pistoles qu’il prenait pour les siennes, 95 ; défend au duc d’Harcourt de se faire recevoir pair avant le maréchal de Villars, 100 ; basse complaisance du roi pour les Hollandais, 106 ; il nomme pour protecteur de la couronne de France le cardinal Ottoboni, 107, 108 ; imprudence de ce choix ; il lui offre de grosses abbayes pour le décider à accepter, malgré le refus des Vénitiens ; renvoie l’ambassadeur de Venise, 108 ; il donne à M. le duc d’Enghien le gouvernement, la charge et la pension de feu M. le Duc son père, et déclare qu’il s’appellera comme lui M. le Duc, 121 ; juge du rang entre les princesses du sang mariées et non mariées ; décide en faveur des premières, 131 ; rend d’autres décisions sur les princes du sang, 132 ; déclare son jugement aux parties, 134 ; accorde un brevet de rang de princesse du sang fille à la duchesse du Maine ; 135 ; déclare après un souper que les enfants de M. du Maine auront le même rang et les mêmes honneurs dont jouit leur père ; scène singulière dans cette occasion, 146 et suiv. ; il dit à ceux qui sont présents qu’il sera bien aise que chacun lui marque sa satisfaction en la témoignant au duc du Maine, 148 ; com ment cette déclaration est reçue dans le public, 149, le roi est près de rétracter ce qu’il vient de faire ; pourquoi, 152 ; il consent au mariage de M. de Vendôme avec Mlle d’Enghien ; mais veut qu’il se fasse à Sceaux sans fête et sans bruit, 160 ; fait défendre à M. l’évêque de Metz de prendre les marques et la dignité de duc et pair dont il hérite par la mort de son frère le duc de Coislin, jusqu’à ce que Sa Majesté se soit fait rendre compte de cette affaire ; pourquoi le roi lui fait faire cette défense, 165 ; au bout d’un an il lève cette défense sans en donner d’autre raison que d’avoir voulu mortifier l’évêque de Metz, 168 ; le reçoit honnêtement, 168 ; il déclare qu’il ne nourrira plus les dames à Marly ; pourquoi, 234 ; l’épargne qu’il veut faire devient nulle, 235 ; il dit à M. le duc d’Orléans qu’il est résolu de faire le mariage de Mademoiselle avec M. le duc de Berry, 271 ; l’assure de nouveau qu’il agira incessamment à cet égard, 280 ; parle en effet à Monseigneur et obtient son consentement pour le mariage, 280 ; en informe le duc d’Orléans et lui permet de porter cette bonne nouvelle à Madame et à Mme la duchesse d’Orléans, 281 ; prend en particulier le duc de Berry et lui demande s’il serait bien aise de se marier ; réponse du prince ; 233 ; il mène Monseigneur et Mgr le duc de Bourgogne chez Madame pour faire la demande de Mademoiselle, 284 ; fait lui-même la demande en forme, 284 ; motifs qui le portent à vouloir Mme de Saint-Simon pour dame d’honneur de Mme la duchesse de Berry, 310 et suiv. ; après avoir consulté le P. Tellier sur le prétendu jansénisme du comfesseur de cette dame, il s’affermit davantage dans sa résolution, 315 ; il ne veut point de Mme de Cheverny pour dame d’atours ; pourquoi, 320 ; se détermine pour Mme de La Vieuville ; déclare Mme de Saint-Simon dame d’honneur, 320 ; fait un présent de pierreries fort médiocre à Mme la duchesse de Berry ; donne 500 pistoles au duc son mari pour aller à Marly, 336 ; comment il reçoit la nouvelle de la mort de Mme de La Vallière, 353 ; remet au procureur général d’Aguesseau la lettre du cardinal de Bouillon, et lui ordonne de la porter au parlement et d’y former sa demande contre le cardinal comme coupable de félonie ; met sous sa main tout le temporel du cardinal, 384 : reçoit bien ses neveux et les plaint d’avoir un oncle extravagant ; écrit an cardinal de La Trémoille à Rome et lui envoie copie de la lettre du cardinal de Bouillon pour qu’il la montre au pape, 384 ; réflexions sur la lettre du roi, 386 ; le roi dans son conseil rend un édit qui met au pilon l’Histoire généalogique de la maison d’Auvergne par Étienne Baluze, 388 ; prive le cardinal de Bouillon de toutes ses collations de bénéfices, et Baluze de sa chaire de professeur au Collége royal, 390 ; fait rapporter de Paris, de Fontainebleau, de Saint-Germain et de Versailles tous les registres des curés où la qualité de prince attribuée au cardinal de Bouillon est rayée et biffée ; fait ôter les armes des Bouillon partout où elles avaient été mises à la chapelle de Saint-Denis où M. de Turenne est enterré, 391 ; articles proposés au roi pour obliger M. le duc de Bouillon à se reconnaître sujet de Sa Majesté, 396 ; le roi ordonne au premier président et au procureur général de procéder à la reconnaissance de ces articles par M. de Bouillon, 402 ; fatigué des difficultés sans cesse renaissantes du procureur général, il surseoit à l’exécution de ses ordres, 402 ; défend à M. de Bouillon et à tous les parents du prince d’Auvergne de porter le deuil de ce prince ; commande à l’abbé d’Auvergne de se défaire d’un canonicat qu’il a à Liége, 404 ; il s’épouvante à la proposition que Desmarets lui fait d’un projet d’impôt ; sa tristesse sur la situation des affaires ; anecdote curieuse à ce sujet, IX, 6 ; une consultation des plus habiles docteurs de la Sorbonne met sa conscience au large et le tranquillise, 7 ; son discours au conseil de finances avant que Desmarets y propose son projet de l’impôt du dixième, 10 ; comment l’impôt est adopté, 11 ; le roi règle et fixe l’apanage de M. le duc et de Mme la duchesse de Berry ; sa lourde méprise en géographie à cette occasion, 29 ; il laisse à Mme la duchesse de Bourgogne l’entier gouvernement des affaires de sa maison, ce qu’il n’avait accordé ni à la reine ni à Mme la Dauphine, 33 ; pour cacher le désordre et l’extrémité des affaires, il veut qu’il y ait à Versailles des comédies et des appartements, 37 ; accorde à d’Antin la permission d’intenter un procès pour la dignité de duc et pair d’Épernon à laquelle il prétend, 49 ; essaye par quelques discours d’arrêter l’opposition des ducs, 58 ; pourquoi il se déclare ensuite neutre dans cette affaire, 59, 64 ; il va à Meudon auprès de son fils, Monseigneur qui est tombé malade, 104 ; vie qu’il y mène ; quelques personnes sont exclues de Meudon ; quelles ont permission d’y voir le roi, 106 ; état du roi lorsque Fagon lui a annoncé que Monseigneur est à l’extrémité ; il passe près d’une heure dans le cabinet de l’appartement de ce prince, pendant laquelle dure son agonie, 113 et suiv. ; sa douleur ; il est emmené par Mme de Maintenon, par Mme la Duchesse et par la princesse de Conti ; se rend à Marly, 115 ; en y arrivant il reste près d’une heure à tâtons dans une antichambre, 130 ; quelle est sa douleur ; ses ordres concernant Mgr le duc et Mme la duchesse de Bourgogne qui reçoivent le nom, le rang et les honneurs de Dauphin, et concernant les obsèques et le partage de la succession de Monseigneur, 156 ; il règle que le deuil sera d’un an, 159 ; reçoit à Marly les visites de la cour en manteaux et mantes, 176 ; et à Versailles celles des ministres étrangers ; des ordres religieux et des compagnies, 179 ; il fait suspendre les plaidoiries concernant la prétention de d’Antin au duché-pairie d’Épernon ; pourquoi ; 206 ; cause de son aversion pour les ducs, 215 ; il envoie au parlement un édit concernant la transmission des duchés-pairies et le rang des ducs et pairs, 261 ; visite journellement M. du Maine pendant sa maladie, 270 ; va voir aussi Mme le princesse de Conti malade, 271 ; préparé par Mme de Maintenon en faveur de M. le Dauphin son petit-fils, il ordonne à ses ministres d’aller travailler chez ce prince toutes les fois qu’il les mandera ; effet que cet ordre produit sur eux, 3o4 : les jeux ordinaires recommencent à Marly où le roi est retenu par les petites véroles qui règnent à Versailles, 309 ; sa réponse touchante au discours que l’archevêque d’Alby prononce au nom de l’assemblée du clergé, 316 ; il charge le chancelier et son fils de faire pour la succession de Monseigneur ce que les juges ordinaires font à la mort des particuliers, 378 ; son mécontentement de la conduite de M. le duc d’Orléans ; par quoi et par qui il est entretenu, 394 et suiv. ; il renvoie au Dauphin l’affaire du cardinal de Noailles concernant le jansénisme, 405 ; trait de dureté du roi à l’égard de sa famille, 407 et suiv. ; en arrivant à Fontainebleau, il fait à la Dauphine la galanterie de lui envoyer toute sa musique à la messe, 409 ; confisque tous les biens que le prince de Carignan a en France, et donne dessus 12 000 livres de rente au prince d’Espinoy, X, 9 ; déclare qu’il fera le vidame d’Amiens duc et pair de Chaulnes par une nouvelle érection, 14 ; dîners du roi chez Mme de Maintenon ; petite compagnie qui y assistait, 63 ; le roi visite souvent la Dauphine malade, 80 ; il la quitte peu avant qu’elle expire ; sa douleur, 83, il se rend à Marly, 91 ; son entrevue touchante avec M. le Dauphin ; le roi ordonne à ce prince d’aller se coucher ; va le voir dans sa maladie, 94 ; lui-même est saigné, 95 ; son retour à Versailles ; il y reçoit les princes du sang et les princes légitimés, les hommes et les dames de la cour, 125 ; les cours souveraines ; l’hôtel de ville, l’Académie française, 126 ; il veut qu’on cherche à savoir qui a empoisonné la Dauphine et son mari M. le Dauphin, 135 ; paraît persuadé que M. le duc d’Orléans est l’auteur de l’empoisonnement, 144 ; distribue des pensions aux personnes attachées au Dauphin et à la Dauphine, 163 ; il donne l’appartement qu’occupaient ces deux époux à M. le duc et à Mme la duchesse de Berry et celui de ces derniers aux fils de M. du Maine dont l’aîné obtient la survivance de son père pour le gouvernement de Languedoc, 164 ; il rétablit à Marly son petit jeu chez Mme de Maintenon et le salon à l’ordinaire, 179 ; il prend le deuil pour M. de Vendôme, mais ne fait aucune démonstration en sa faveur et refuse le retour du grand prieur, 209 ; anecdote sur sa conduite avec ses ministres, 211 ; la trêve entre la France et l’Angleterre est publiée en Flandre, 212 ; joie du roi en apprenant la prise de Denain et de Marchiennes, 2 16 ; il donne le gouvernement de Guyenne au comte d’Eu, fils de M. du Maine, 287 ; il règle lui-même la place que les cardinaux occuperont au sermon ; entretient le cardinal Polignac des matières du traité d’Utrecht près de deux heures tête à tête, 3o9 ; gagné par le P. Tellier, il mande plusieurs fois le premier président du parlement et le parquet pour modérer leur zèle contre l’histoire de la compagnie de Jésus par le P. Jouvency, 319 : il signe au contrat de mariage du fils du maréchal de Tallard avec une des filles du prince de Rohan ; sur sa déclaration que sa signature aux contrats de mariage hors de sa famille n’est que pour l’honneur, les secrétaires d’État prennent prétexte de s’abstenir de leur signature aux contrats de mariage qui ne sont point de la famille royale, 335 et suiv. ; apprend la nouvelle tant désirée de la signature de la paix conclue à Utrecht ; fêtes et réjouissances à Paris, 359 ; le roi prend assez bien les éloges que lui fait Maréchal de la conduite magnifique de M. de Cambrai envers ses troupes et les officiers pendant la guerre ; joie des ducs de Chevreuse et de Beauvilliers à ce sujet, 361, 362 ; le roi écrit au pape de la manière la plus pressante pour lui demander une décision relative à l’affaire du cardinal de Noailles et du livre de Quesnel, 381 ; Voy. l’art. Unigenitus ; est très-offensé d’apprendre par Mme la Princesse qu’on veut marier Mlle de Conti avec M. le Duc ; décide sur-le-champ avec elle le double mariage entre ses petits-enfants ; lave rudement la tête à M. et à Mme la duchesse d’Orléans et à Mme la duchesse de Berry, et leur défend de penser davantage au mariage qu’ils ont osé projeter sans lui en parler ; fait connaître à Mme la Duchesse la volonté où il est de marier son fils avec Mlle de Conti, et sa fille aînée avec M. le prince de Conti ; fait la même déclaration à Mme la princesse de Conti, et lui dit qu’il veut être obéi, 416 ; envoie plusieurs fois Pontchartrain à cette dernière et lui ordonne d’employer les menaces ; fait faire les fiançailles dans son cabinet, 417 ; donne la chemise aux deux mariés, 418, donne le gouvernement d’Alais au lieutenant colonel Baudoin ; puis, apprenant que Baudoin est du Languedoc, il le lui retire et le donne au brigadier d’Iverny, 444 ; réforme soixante bataillons et cent six escadrons, XI, 20 ; ne donne aucune étrenne au premier de l’an ; pourquoi ; fait entrer le duc de Berry au conseil des finances, 27 ; permet à la duchesse de Berry, à cause de sa grossesse, de souper avec lui en robe de chambre, 29 ; accorde au premier président les intérêts d’un brevet de retenue de 500 000 livres, 42 ; rend de grands soins à la reine d’Angleterre pendant sa maladie, 43 ; prend le deuil de la reine d’Espagne ; ses regrets de le perte de cette princesse, 46 ; donne 12000 livres de rente d’un droit de péage en Normandie au prince Charles fils et survivancier de M. le Grand, 56 ; dans quels termes il annonce à M. de Saint-Simon qu’il a gagné son procès de préséance contre M. de La Rochefoucauld, 61 ; la prétention de Mme des Ursins à une souveraineté l’offense et l’éloigne d’elle, 64 ; il est alarmé du bruit qui se répand qu’elle veut épouser le roi, 66 ; assiste au Te Deum qui est chanté à l’occasion de la paix conclue avec l’empereur et l’empire, 81 ; visite souvent M. le duc de Berry pendant sa maladie ; refuse à Mme la duchesse de Berry de venir voir son mari à Marly, 83 et suiv. ; ses ordres pour les obsèques de M. le duc de Berry ; pour le deuil, etc., 89 et suiv, , il va voir Mme la duchesse de Berry ; il continue sa vie ordinaire, 90 ; fait entrer le cardinal del Giudice dans son cabinet, le croyant chargé de quelque affaire secrète ; reconnaît le vide de sa mission, 94 ; déclare qu’il veut être tuteur de Mme la duchesse de Berry et de l’enfant dont elle est grosse ; fait faire l’inventaire des pierreries de M. le duc de Berry ; donne à la duchesse 200 000 livres d’augmentation de pension, 97 ; il laisse échapper sur Mme des Ursins un mot et un sourire qui donnent beaucoup à penser aux courtisans, 101 ; satisfait de l’ordre que le roi d’Espagne a envoyé à Utrecht pour la signature de la paix, il fait partir le duc de Berwick pour le siége de Barcelone, 1o1 ; nomme Mme de Saint-Simon pour mener à Saint-Denis le petit corps de la fille de Mme la duchesse de Berry et le cœur au Val-de-Grâce, 103 ; comment il reçoit la communication que lui fait Chalais du mariage du roi d’Espagne avec la princesse de Parme, 111 ; n’accepte qu’avec regret la démission du chancelier Pontchartrain, 113 et suiv. ; nomme à sa place le ministre Voysin, 116 ; déclare ses deux bâtards, M. du Maine et M, le comte de Toulouse, vrais princes du sang et habiles à succéder à la couronne, 127 ; impression que produit cette déclaration sur les autres princes et princesses et sur la cour, 129 ; ses paroles remarquables à M. du Maine en cette occasion, 152 et 153 ; le roi fait payer pour 400 000 livres de dettes à Mme la duchesse de Berry, et lui donne tous les meubles et toutes les pierreries du feu duc de Berry et de feu Monseigneur ; pourquoi cette libéralité, 156 ; comment il est amené par le concert et le manége de M. du Maine et de Mme de Maintenon à faire un testament selon leurs vues et leurs désirs, 159 à 171 ; paroles sévères adressées à M. du Maine quelques jours avant que le testament soit connu, 172 ; ce qu’il dit au premier président et au procureur général en leur remettant son testament pour être déposé au parlement, 173 ; ce qu’il dit encore à la reine d’Angleterre en lui annonçant qu’il a fait son testament, 174 ; dans quel lieu et avec quelles précautions le testament est déposé au parlement, 176 ; édit enregistré concernant la remise de cette pièce, 177 ; consternation générale qu’il produit, 178 et suiv. ; voir aussi sur la remise de ce testament, XII, 391 et suiv. ; le roi dissimule sur l’entreprise du cardinal grand inquisiteur et sur le mariage qui lui est est annoncé du roi d’Espagne avec la princesse de Parme, 222 ; sa mauvaise humeur pour des bagatelles, 224 ; il est fort tourmenté pour l’affaire de la constitution Unigenitus, 239 ; il nomme Amelot ambassadeur à Rome pour demander au pape un concile national, 241 ; taxe les régiments d’infanterie qui étaient montés à un prix excessif, 249 ; il s’informe à Maréchal de l’indisposition du duc d’Orléans ; lui parle en termes honorables de M. de Saint-Simon, 252 ; peint d’un seul trait le caractère du duc d’Orléans, 254 ; il parle le premier à d’Antin sur l’affaire du bonnet, et se montre tout disposé à faire cesser l’indécence du premier président à l’égard des ducs, 386 ; approuve le mémoire que lui lit d’Antin sur ce sujet, 387 ; lui dit qu’il l’a remis au premier président et lui donne les plus flatteuses espérances, 391 ; fait venir à Marly le premier président ; lui reproche sa lenteur à donner une réponse ; s’étonne du changement qu’il fait paraître dans ses dispositions, 406 ; lui ordonne de marquer son mécontentement au parlement des propos tenus par plusieurs de ses membres sur les ducs, 407 ; ce que le roi pensait de M. du Maine, 409 ; il fait à d’Antin le récit de l’atroce délation que le premier président vient de lui faire contre les ducs, et lui permet d’en instruire les ducs eux-mêmes, 413 ; après avoir entendu Mme la Princesse sur l’affaire du bonnet, il déclare à d’Antin qu’il ne veut plus en entendre parler, 424 ; il décide en secret avec Mme de Maintenon la perte de la princesse des Ursins ; ses griefs contre elle, XII, 2 et suiv. ; ne témoigne pas la plus légère surprise à la nouvelle de la chute de cette dame, 9 ; éclaircissements sur la préméditation de cette catastrophe, 9 ; le roi reçoit avec une grande magnificence un ambassadeur de Perse ; détails à ce sujet ; lui seul est la dupe de cette ambassade imaginée par Pontchartrain, 15 ; il va courre le cerf dans la forêt de Marly avec le prince électeur de Saxe, le prince palatin de Livonie et les princes d’Anhalt et de Darmstadt, 46 ; grâces singulières et sans exemples accordées par le roi à M. le Grand en faveur de M. de Monaco, son gendre, 48 ; il fait présent au chancelier Voysin du revenant-bon du non-complet des troupes estimé 50000 livres, 50 ; s’amuse à Marly à voir une éclipse de soleil qui eut lieu le 3 mai 1715 ; le fameux astronome Cassini s’y était rendu avec des lunettes ; le roi fait quitter le grand deuil à Mme la duchesse de Berry et la mène au salon où il la fait jouer, 53 ; va à Marly pour la dernière fois, 57 ; sa santé diminue ; il lit dans une gazette de Hollande des paris faits sur sa mort prochaine, 62 ; impression que cette lecture fait sur lui, 62 ; dans un conseil privé il décide en faveur des jésuites sur la demande qu’ils ont formée concernant la faculté d’hériter, mais avec une modification qui diminue la joie de ces pères, 75 ; petitesse du roi à l’égard de Courtenvaux, capitaine des Cent-Suisses, 79 ; il mande au parlement qu’il ira tenir un lit de justice pour faire enregistrer la constitution, 83 ; sa santé ne lui permet pas de tenir ce lit de justice, 84 ; quitte Marly et revient à Versailles ; a une forte prise avec le procureur général au sujet de la constitution ; détails sur ses derniers jours, 310 ; causes de sa maladie, 311 ; son régime diétique depuis longues années, 313 ; il charge M. du Maine de faire à sa place la revue de la gendarmerie, 323 ; journal de sa maladie, 329 ; il refuse de nommer aux évêchés et bénéfices vacants ; description de l’intérieur de son appartement, 364 ; il se confesse au P. Tellier, 366 ; il fait un codicille d’après les instances de Mme de Maintenon et de M. du Maine ; quelles en sont les dispositions, 367 ; reçoit les sacrements, 359 ; parle au maréchal de Villeroy, au duc d’Orléans à qui il recommande le roi futur, le duc du Maine et le comte de Toulouse, 369 ; ses paroles remarquables aux cardinaux de Rohan et de Bissy ; il ordonne au chancelier d’envoyer chercher le cardinal de Noailles, 371 ; quelle condition les cardinaux présents exigent et obtiennent du roi pour cette visite de M. de Noailles, 372 ; adieu du roi à ses serviteurs, 373 ; il fait le maréchal de Villeroy gouverneur du Dauphin ; ses adieux aux princes et aux princesses du sang, 374 ; ses adieux touchants au Dauphin, 375 ; ordonne au duc d’Orléans d’envoyer après sa mort le roi futur à Vincennes, 376 ; ses paroles à Mme de Maintenon sur la mort, 377 ; détails sur les trois derniers jours de sa vie, 382 ; sa mort, 383 ; ouverture de son corps, 384 ; genre d’esprit du roi, 385 ; où il prit cet air de politesse et de galanterie qu’il conserva toute sa vie, 380 ; l’esprit et la noblesse de sentiments lui deviennent suspects ; il veut régner seul ; mais il règne dans le petit, jamais dans le grand, 388 ; ses premières campagnes ; état florissant du royaume ; véritable cause de la guerre de Hollande ; le roi détruit en un instant le succès de ses armes, 388, conquête de la Franche Comté ; pourquoi il refuse de livrer bataille au prince d’Orange ; anecdote curieuse à ce sujet, 389 et suiv. ; jalousie du roi contre Monsieur vainqueur à Cassel ; époque du comble de gloire et de prospérité pour la France, 392 ; étrange origine de la guerre de 1688, 392 et suiv. ; la retraite du roi de la Flandre compromet tout le succès de la campagne, 394 ; paix de Ryswick honteuse pour la France, 396 ; qualités naturelles du roi, sa première éducation, 397 ; regrets qu’il exprime à cet égard ; son ignorance, 397 ; il redoute la naissance et les dignités ; son amour pour la gloire et pour la louange ; ses ministres s’en servent pour s’élever aux dépens de la noblesse, 398 et suiv. ; sa facilité à s’exprimer en bons termes et avec justesse, 400 ; sa manie des détails, 400 ; pourquoi il élève si haut ses ministres, 401 et suiv. ; son accès difficile, 404 ; ses audiences très-rares, 404 ; sa bonté quand il en accordait, 405 ; sa crainte du diable sert de frein à son orgueil excessif, 407 ; il redoute dans ses ministres la supériorité d’esprit, 426 ; ainsi que dans ses généraux, 428 ; ses fautes dans la guerre de la Succession, 429 et suiv. ; extrémité où la France se trouve réduite, 432 et suiv. ; paix d’Utrecht, 433 ; bonheur du roi en tout, 434 ; son autorité sans bornes ; sa science dans l’art de régner, 436 ; il asservit tout, 437 ; par l’invention de l’ordre du tableau il arrête le développement des talents militaires, 437 et suiv. ; promotions nombreuses ; troupes d’élite, 445 ; création des inspecteurs, 448 ; des directeurs de cavalerie et d’infanterie, 449 ; du grade de brigadier, 450 ; raisons qui lui font abandonner Paris et le fixent à Saint-Germain après la mort de la reine sa mère, 452 ; les petites parties à Versailles font naître peu à peu les bâtiments immenses que le roi y a faits, 454 ; distinctions inventées par lui : le bougeoir, le justaucorps, 454, sa police secrète ; ses préventions, 457 et suiv. ; c’est à sa curiosité que sont dues les fonctions du lieutenant de police, 458 ; et l’ouverture des lettres, 459 ; son talent pour se taire et dissimuler ; anecdote à ce sujet, 460 ; sa politesse sagement mesurée, 461 et suiv. ; il aimait l’exactitude dans son service, 462 ; comment il traitait ses valets intérieurs, 462 ; son air de majesté aux revues, aux fêtes, aux audiences, etc., 463 ; exercices dans lesquels il excellait, 464 ; son goût pour la splendeur et la profusion ; sa politique à cet égard, 465 ; ses bâtiments, 465 ; ses dépenses pour Versailles, 466 et suiv. ; Trianon, 468 ; Clagny ; l’entreprise de détourner la rivière d’Eure entre Chartres et Maintenon coûte des millions et la vie à une infinité de soldats, 468 ; travaux prodigieux pour embellir Marly, 470 ; note sur sa conduite envers Barbezieux, 505 ; mémoire de Marinier, commis du bâtiment du roi sous Colbert, Louvois et Mansart, où l’on trouvera la totalité des dépenses du roi en bâtiments jusqu’en 1690, 50 ; ses amours ; Mme de La Vallière et Mme de Montespan, XIII, 1 ; l’abbesse de Fontevrault et Mme de Thianges ; caractère de ces trois sœurs, 3 ; Mme de Fontange, 4 ; Mme de Soubise et son mari ; leur fortune, 5 ; autre liaison mystérieuse, 6 ; Mlle Ludre, 7 ; Mme Scarron, 7 ; le roi ne peut d’abord la souffrir, 12 ; il lui donne à regret de quoi acheter la terre de Maintenon et en réparer le jardin ; anecdote à ce sujet, 12 ; la lecture des lettres de cette dame commence à diminuer son éloignement pour elle ; les humeurs de Mme de Montespan achèvent de l’en rendre amoureux, 13 ; il se marie secrètement avec Mme de Maintenon ; en présence de quels témoins, 15 ; lui donne un appartement à Versailles vis-à-vis du sien et de plain-pied ; va passer tous les jours de sa vie plusieurs heures chez elle, 16 ; devient dévot par elle ; détruit le Port-Royal ; révoque l’édit de Nantes, 20 et suiv. ; tristes effets de cette révocation, 24 ; comment le roi était gouverné en tout sans presque s’en apercevoir, 38 et suiv. ; luttes plaisantes entre les ministres et quelquefois avec Mme de Maintenon, 44 ; sa dureté envers les dames, lorsqu’il s’agissait pour lui de parties de fête ou de plaisir, 45 ; sa manière de voyager ; agréments qui en résultaient pour les dames, 45 ; anecdote à ce sujet, 47 ; réflexions sur les dernières années du roi, sur sa constance et sa grandeur d’âme au milieu de ses revers et de ses malheurs domestiques ; sur sa faiblesse et sa misère avouées par lui-même pour tout ce qu’il fit en faveur de ses bâtards ; sur son courage et sa résignation à l’article de la mort ; sur l’abandon où il se trouva en mourant, de son confesseur, de Mme de Maintenon, de M. du Maine, des cardinaux de Bissy et de Rohan, 63 à 83 ; vie privée du roi ; ses repas à l’armée ; qui avait le privilége et l’honneur d’y manger à sa table, 86 ; étiquette qui y était observée, 87 ; sa vie privée à la cour ; son lever ; ses occupations jusqu’à la messe, 88 et suiv. ; conseil après la messe ; jours marqués pour les divers conseils ; étiquette du jour des audiences, 90 ; dîner au petit couvert ; par qui le roi était servi, 91 ; dîner de grand couvert très-rare : occupations du roi dans son cabinet après dîner ; ses chiens couchants, 92 ; sa promenade ; son aversion pour les odeurs ; objets de ses sorties ; son adresse à tirer, 93 ; chasse au cerf ; son adresse au jeu de paume et au mail, 95 ; ses loteries pour les dames, 95 ; son travail après le dîner, 96 ; souper au grand couvert, 96 ; après-souper du roi, 97 ; son coucher, 98 ; jours de médecine, 98 ; son exactitude à entendre la messe et à faire maigre le carême ; à le faire observer à la cour et à la ville ; aux sermons de l’avent et du carême ; aux dévotions de la semaine sainte et des grandes fêtes, 99 ; ses autres exercices de religion, 100 ; son habillement ordinaire ; ses voyages à la cour de Saint-Germain, 100 ; comment il recevait cette cour à Versailles, à Marly, à Fontainebleau, 101 ; le roi n’est guère regretté que de ses valets intérieurs ; sentiments des princes et princesses, 102 ; joie dans Paris ; joie scandaleuse du peuple, 104 ; les étrangers louent et honorent sa mémoire, 104 ; ses entrailles sont portées à Notre-Dame et son cœur aux grands jésuites, 131 ; son corps est porté à Saint-Denis sans grande cérémonie, 134 ; ses obsèques se font avec une grande confusion, 233 et suiv. ; ses obsèques à Notre-Dame ; Maboul, évêque d’Alet, y prononce l’oraison funèbre et le cardinal de Noailles officie, 308 ; bout de l’an fait à Saint-Denis avec une petite et courte cérémonie, XIV, 39.

LOUIS XV, sa naissance ; il reçoit le nom de duc d’Anjou, VIII, 122 ; tombe malade de la rougeole ; est baptisé sans cérémonie, reçoit le nom de Louis, 126 ; prend le nom et le rang de Dauphin, 127 ; est mené à Vincennes après la mort du roi, XIII, 134 ; vient tenir à Paris son premier lit de justice ; est harangué à Vincennes par les cours souveraines, 137 ; revient à Paris ; est harangué par la ville, 319 ; tient un lit de justice aux Tuileries, (voy. l’article Lit de justice) ; va en pompe à Notre-Dame où il est reçu par le cardinal de Noailles, XVII, 211 ; étrange arrangement de son carrosse, 212 : il va voir le feu de la saint Jean à l’hôtel de ville ; conduite pédantesque du maréchal de Villeroy dans cette occasion, 216 ; le roi va aux académies et est harangué par chacun des directeurs, 236 ; son éloignement pour l’abbé Dubois, 360 ; son goût pour le régent, son caractère glorieux et timide, 360 ; il danse un ballet où il s’ennuie tellement qu’il prend en aversion ces sortes de fêtes, 383 ; assiste pour la première fois au conseil de régence ; y revient souvent, 419 ; commence à monter à cheval et à tirer, XVIII, 2 ; va à diverses reprises voir les troupes qu’on a fait approcher de Paris, 46 ; va voir la duchesse d’Hanovre de retour à Paris, 71 ; tombe malade, 180 ; est guéri par une saignée, 181 ; offre à M. de Fréjus l’archevêché de Reims, 196 ; comment il reçoit la nouvelle de la conclusion de son mariage avec l’infante, 217 ; approuve ce mariage au conseil de régence, 219 ; autres détails sur ce qui se passe dans le cabinet du roi quand on lui parle de ce mariage, 219 et suiv. ; le roi va faire compliment à M. le duc et à Mme la duchesse d’Orléans, à Mlle de Montpensier et à Madame, du mariage de Mlle d’Orléans de Montpensier avec le prince des Asturies, 223, 224 ; en signe le contrat, 333 ; va faire visite à Mlle de Montpensier ; assiste et danse au bal donné au Palais-Royal, 333 ; quitte Paris pour aller demeurer à Versailles avec l’infante, XIX, 318 ; comment il reçoit la nouvelle que le régent lui annonce le renvoi du maréchal de Villeroy, 348 ; son vif chagrin de la fuite de M. de Fréjus, 349 ; on l’amuse de l’attaque d’un petit fort dans le bout de l’avenue de Versailles, 401 ; il est sacré à Reims ; détails sur cette cérémonie, 407 et suiv., (voir l’art. Sacre de Louis XV) ; le roi signe le contrat de mariage de Mlle de Beaujolais avec l’infant don Carlos, 423 ; est déclaré majeur ; tient un lit de justice pour cette déclaration ; fin du conseil de régence ; composition du conseil d’État, 437, 438 ; le roi envoie au parlement une déclaration qui rétablit les princes bâtards et leurs enfants dans tous les rangs, honneurs et distinctions dont ils jouissaient à la mort du roi, excepté le droit de succession à la couronne, le nom et le titre de prince du sang qui leur est de nouveau interdit, 445 ; à la mort du cardinal Dubois il déclare M. le duc d’Orléans premier ministre, son amitié pour ce prince, XX, 19 ; ses larmes en apprenant sa mort ; d’après le conseil de M. de Fréjus, il déclare M. le Duc premier ministre, 71.

LOUIS (le prince) de Bade, général de l’armée ennemie, fait offrir toutes sortes de secours, de médecins et de remèdes pour le maréchal de Lorges, malade dans son camp, I, 262 ; attaque le château d’Éberbourg, II, 30 ; s’en rend maître et traite avec politesse et éloges le commandant d’Arcy pour sa belle défense, 31 ; assiége Landau, IV, 6 ; qu’il force à capituler, 7 ; marche sur Neubourg pour empêcher le passage du Rhin, 24 ; assiége Ingolstadt, 304 ; lève le siége après la bataille d’Hochstedt ; pourquoi, 311 ; reçoit à son beau château de Rastadt le prince Eugène et le duc de Marlborough, 324 ; assiége Landau, 351 ; meurt à 52 ans ; sa famille, V, 329 ; ses succès en Hongrie contre les Turcs ; ses enfants, 330.

LOUIS (saint), appelle aux assemblées tenues par les pairs et hauts barons des légistes, pour débrouiller les procès et les simplifier, et faciliter les jugements par les lumières qu’ils leur communiquaient, XI, 282.

LOUISE HOLLANDINE, abbesse de Maubuisson, près de Pontoise, meurt à 86 ans ; sa naissance illustre ; sa famille, , VII, 69 ; sa vie religieuse ; son talent pour gouverner ; ses bonnes qualités, 70 ; son esprit ; son savoir ; princes et princesses qui la visitaient ; regrets qu’elle laisse, 72.

LOUVILLE, gentilhomme de la manche du duc d’Anjou, est choisi par le duc de Saint-Simon pour demander au duc de Beauvilliers une entrevue secrète relativement à une proposition de mariage ; caractère de ce gentilhomme, I, 119 ; il procure à Saint-Simon une nouvelle entrevue, 122 ; puis une autre avec Mme de Beauvilliers, 123 ; est nommé pour accompagner le duc d’Anjou en Espagne et pour y demeurer en qualité d’écuyer du roi, III, 43 ; devient le dépositaire de ses secrets ; ses qualités ; est le correspondant intime et unique de MM. de Beauvilliers et de Torcy ; gouverne bientôt le roi et l’Espagne, 127 ; obtient du roi, à la prière du duc de Monteleone, une permission tacite de faire enlever sa fille pour la marier en France au marquis de Westerloo, 130 ; instruit de l’arrêt épouvantable rendu par le conseil de Castille contre le duc, il va trouver le roi et en obtient un ordre pour en empêcher l’exécution, 131 ; reçoit le titre de chef de la maison française du roi, 221 ; va sur les frontières du Roussillon faire les compliments du roi à la nouvelle reine, 221 ; vient à Fontainebleau prier le roi de trouver bon que le roi d’Espagne passe à Naples et se mette à la tête de l’armée des deux couronnes en Italie, 333 ; les rapports qu’il fait au roi et à Mme de Maintenon lui aliènent Mme la duchesse de Bourgogne, 347 ; ses réponses aux objections faites contre le voyage du roi d’Espagne en Italie, 354 ; il est dépêché en Espagne pour informer le roi que son grand-père consent à ce voyage, 357 ; obtient du roi la grandesse pour le comte d’Estrées, 401, et l’ordre de la Toison d’or pour le frère du duc d’Harcourt, 402 ; est envoyé à Rome pour presser le pape d’envoyer à Naples un légat à latere ; réussit dans sa mission malgré le cardinal Grimani, 404 ; averti par M. de Vaudemont que M. de Savoie doit avoir un fauteuil devant le roi, il représente à ce prince que MM. de Savoie ne l’ont jamais eu devant les princes de la maison de France, ni prétendu l’avoir, 408 ; le fauteuil est retiré, 409 ; comment, à son retour en Italie, il se voit écarté du roi, IV 176 ; il perd son logement dans le palais, 177 ; reçoit ordre de revenir ; obtient du roi le gouvernement de Courtrai et une grosse pension ; rapporte 100000 livres avec lesquelles il se bâtit une retraite agréable, 179 ; se marie avec une fille de Nointel, conseiller d’État ; belles qualités de son épouse, VI, 265 ; il est choisi par le régent pour aller faire connaître au roi d’Espagne la résolution du roi d’Angleterre de lui rendre Gibraltar, XIV, 56 ; est envoyé au duc de Noailles pour recevoir ses instructions et la lettre du régent au roi d’Espagne ; il les rédige lui-même, le duc de Noailles ne sachant comment s’y prendre, 57 et suiv. ; est envoyé au maréchal d’Huxelles pour lui donner les instructions à signer ; comment il en est reçu, 58 ; il arrive à Madrid, reçoit un ordre d’en partir sur l’heure ; reçoit la visite d’Albéroni qui lui renouvelle cet ordre, 68 ; ne peut voir le roi, 69, retourne en France, 70.

LOUVOIS (M. de), contribue, avec Mme de Montespan, à faire rétracter la permission que le roi a donnée du mariage de Mademoiselle avec M. de Lauzun ; fait arrêter ce dernier et le fait enfermer à Pignerol, I, 42 ; sa politique funeste aux armées, V, 158 et suiv, ; il engage le roi dans la guerre et fait incendier le Palatinat à cause d’une fenêtre de Trianon ; anecdote à ce sujet, VII, 74, et XII, 393 ; à quel degré d’insolence il en vint à l’égard de la noblesse, 401 ; il fut l’auteur et l’âme de toutes les guerres ; sa jalousie contre Colbert, 407 ; ses vues et sa conduite étranges, 409 et suiv. ; comment il s’oppose deux fois à ce que Mme de Maintenon soit déclarée reine et tire deux fois la parole du roi qu’elle ne le sera jamais, 412 et suiv ; il veut en vain persuader au roi de faire brûler Trêves, 415 ; colère du roi à ce sujet, 416, le siége de Mons conçu par Louvois et exécuté par le roi, devient la cause de la perte du ministre, 417 ; ses craintes d’une prochaine disgrâce ; anecdote à ce sujet, 418 ; détails sur sa mort ; comment le roi en reçoit la nouvelle, 419 et suiv. ; Louvois meurt empoisonné ; anecdotes à ce sujet, 422 ; son invention de l’ordre du tableau arrête le développement des talents militaires, 437 et suiv. ; son portrait d’après les Mémoires de Saint-Hilaire, 501 ; note sur sa mort, 503.

LOUVOIS (Mme de), meurt en 1715 ; son éloge ; détails historiques sur la famille Souvré, XIII, 308 et suiv.

LOUVOIS, fils de Courtenvaux et petit-fils du célèbre Louvois, meurt de la petite vérole, à Rambouillet ; le régent donne à son fils, âgé de seize mois, sa charge de capitaine des Cent-Suisses de la garde du roi, XVII, 280.

LOUVOIS (l’abbé de), refuse l’évêché de Clermont ; pourquoi, son caractère, XV, 138 ; il meurt de la taille, XVlI, 52.

LOUVRE, mémoire des dépenses qu’y a faites Louis XlV, jusqu’en 1690, XII, 520.

LUC (le comte du), est nommé ambassadeur en Suisse ; il avait perdu un bras à la bataille de Cassel, VI, 422 ; X, 492 ; est nommé second plénipotentiaire à Bade, XI, 56 ; puis ambassadeur à Vienne et conseiller d’État d’épée, 247 ; conclut le renouvellement de l’alliance avec le corps helvétique, mais avec les catholiques seulement, à cause des divisions du pays, XII, 25.

LUC (le fils du comte de), vient apporter au roi la nouvelle de la signature de la paix à Bade, XI, 225.

LUCE (le comte de), second fils du maréchal de Luxembourg, est fait duc de Chàtillon-sur-Loing, suivant la promesse que le roi en avait faite à son père, mais au grand regret de ce prince, I, 308.

LUDE (la duchesse du), est nommée dame d’honneur de Mme la duchesse de Bourgogne, I, 351 ; sa famille ; ses deux mariages ; son caractère, 352 ; éloignement du roi pour elle, 353 ; par quel moyen elle se fait nommer dame d’honneur, 354.

LUSACE (le comte de), prince électoral de Saxe, fils du roi de Pologne, voyage en différentes parties de l’Europe, sous la conduite du palatin de Livonie et d’un habile jésuite travesti, XI, 230 ; il fait secrètement à Rome abjuration du luthéranisme ; vient en France, est présenté au roi ; son extérieur ; il assiste souvent aux chasses du roi, 231 ; prend congé du roi à Marly, XII, 65 ; reçoit en présent une épée de diamants de 40000 écus ; va voir la maison de Saint-Cyr ; part pour la Saxe ; sa conduite en France, 65 ; il déclare à Vienne sa conversion au catholicisme, XIV, 104 ; épouse l’archiduchesse, fille aînée de l’empereur Joseph, avec les plus fortes renonciations en faveur de la maison d’Autriche, XVII, 278.

LUSERNE(M. de La), voy. La Luserne.

LUSIGNAN (M. de), de la branche de Lezay, meurt à soixante-quatre ans, laissant deux fils, derniers restes de l’ancienne maison des Lusignan ; ses emplois ; son peu de fortune, V, 370.

LUSSAN (Mme de), son procès avec M. de Saint-Simon, quelle en est l’origine, VI, 27 et suiv. ; elle le gagne par le secours du premier président Harlay, 29 ; caractère de cette dame, 30 ; elle est attaquée sur sa naissance par MM. de Disimieu, 31 ; ses chicanes contre eux ; ses déclamations contre M. de Saint-Simon ; le procès est repris et porté au conseil, 34 ; elle perd avec dépens, 35 ; meurt fort vieille, XIV, 50.

LUSSAN, chevalier de l’ordre, meurt à 85 ans, X, 77.

LUXEMBOURG (généalogie des), éclaircissements sur les personnages de cette généalogie, 128 et suiv.

LUXEMBOURG (M. de), rend inutiles tous les efforts que fait le prince d’Orange pour le déposter, I, 11 ; s’oppose inutilement à la résolution que prend le roi de quitter l’armée ; sa douleur à ce sujet, 86 ; sa conduite à la bataille de Neerwinden, 93 ; la victoire qu’il remporte me le met pas à l’abri du blâme, 102 ; il attaque en préséance seize pairs de France ses anciens ; explication de ses prétentions, 127 ; éclaircissement sur les personnages de la généalogie des Luxembourg, 128 et suiv. ; naissance de M. de Luxembourg, auparavant Bouteville, 133 ; son ambition, son esprit, sa difformité, 134 ; il s’attache à M. le Prince qui prend du goût pour sa sœur et la marie avec le fils du maréchal de Châtillon, 135 ; va leur, mœurs, activité de Bouteville ; qu’emploie M. le Prince pour le marier à l’héritière de Piney, 136 ; Bouteville marié prend le nom et l’écu de Montmorency-Luxembourg ; obtient des lettres d’érection de Piney en duché-pairie ; est enveloppé dans l’affaire de l’empoisonneuse Voisin, 137 ; demande et obtient l’ordre du Saint-Esprit ; est substitué au maréchal d’Humières dans le commandement de l’armée de Flandre ; ses campagnes, ses victoires ; ses intrigues et son adresse pour faire réussir son procès de préséance, 138 ; sommaire du procès, 149 ; il distribue à très-peu d’exemplaires un factum secret, qui est connu des opposants, 153 ; ses projets déconcertés par une signification de lettres d’État ; puis par une autre signification du duc de Richelieu, 158 ; il publie un factum contre celui-ci : sa conduite envers le ministère du cardinal son oncle ; est attaqué par M. de Richelieu dans un mémoire, 162 ; fait offrir à M. de Richelieu une excuse verbale avec la suppression entière de son factum à condition de celle de la réponse, 164 ; l’offre est acceptée et l’excuse faite ; les factums sont supprimés, 164 ; étrange mariage que fait M. de Luxembourg en donnant sa fille à un vieux bâtard obscur du dernier comte de Soissons, ce qu’il se proposait par ce mariage, 228, 229 ; sa vie habituelle, 231 ; ses talents en présence de l’ennemi ; sa paresse hors de là ; sa maladie ; le P. Bourdaloue le confesse, 232 ; Roquelaure le raccommode avec le prince de Conti ; sa religion et sa fermeté en mourant, 232 ; avant de mourir il demande inutilement au roi sa charge de capitaine des gardes pour son fils, 232.

LUXEMBOURG (la maréchale de), finit sa triste vie à son château de Ligny, où elle a été tenue presque toute sa vie ; son portrait, III, 208.

LUXEMBOURG (le duc de), fils du maréchal, rompt fort malhonnêtement le mariage qu’il est près de conclure avec Mme de Seignelay ; épouse Mlle de Clérembault, I, 302 ; reprend le procès de son père relativement à ses prétentions de préséance, 325 ; les pairs opposants lui signifient qu’il ait à opter des lettres d’érection de Piney de 1581 ou de celles de 1662, 326 ; il choisit le parti le plus périlleux, 326 ; ses écus font plus de mal aux opposants que son crédit, 327 ; arrêt rendu en sa faveur, 331 : il est reçu au parlement au rang de 1662 ; va visiter les ducs et pairs dont aucun ne veut avoir commerce avec lui ni avec ses juges, 335 ; dans un bal à Marly il demande un masque à M. le Prince qui lui en donne un surmonté d’un bois de cerf ; rires universels que ce masque excite, II, 380 et suiv. ; il est le seul qui ignore la cause du duel de MM. d’Albret et Ranzau ; ses instances pressantes et vaines auprès de M. le prince de Conti pour la savoir, 424 ; il perd sa femme étant à Rouen ; sa douleur ; l’abbé Abeille, secrétaire du feu maréchal de Luxembourg, lui apprend sur cette femme ce que lui seul avait ignoré, et le console subitement, VII, 409 ; prend parti contre d’Antin dans l’affaire de son procès de duché-pairie et se met en même temps en état de recommencer son procès de préséance, IX, 59 ; sa conduite maladroite. lorsqu’il apprend en Normandie l’édit du roi concernant la transmission des duchés-pairies, 265 et suiv. ; ce qu’il perd à la mort de Monseigneur, 279 ; obtient pour son fils la survivance de son gouvernement de Normandie, XVII, 37.

LUXEMBOURG (le chevalier de), maréchal de camp, se jette dans Lille avec 2000 cavaliers et plus de 100 000 livres de poudre, VI, 411 ; il est fait sur-le-champ lieutenant général, 411 ; le roi lui accorde 6000 livres d’augmentation de pension, VII, 25 ; obtient le gouvernement de Valenciennes, IX, 83 ; épouse la fille unique d’Harlay, conseiller d’État, 422.

LUYNES (le connétable de), en épousant la fille du duc de Montbazon, obtient un tabouret de grâce pour elle ; obtient une dispense d’âge pour le frère de sa femme, M. le comte de Rochefort. depuis prince de Guéméné, et qu’il marchera après lui-même ; à quoi se borne toute la faveur de M. de Luynes pour la famille de sa femme, II, 151.

LUYNES (la duchesse de), gagne un procès de 14 ou 1 500 000 livres contre Matignon ; singularité à ce sujet, VIII, 416.

LUYNES (la duchesse de), fille du chancelier d’Aligre et veuve en premières noces de Manneville, meurt à plus de 80 ans ; son mérite ; sa beauté ; XIX, 402.

LUYNES (la duchesse de), fille du maréchal duc de Luxembourg et femme d’un bâtard du comte de Soissons tué à la bataille de Maffé, meurt à 24 ans fort regrettée, XVIII, 129.

LUYNES (le duc de), petit-fils du duc de Chevreuse, reste neutre dans l’affaire de d’Antin, IX, 62.

LYONNE (Mme de), veuve du ministre de ce nom, meurt dans l’indigence ; sa hauteur, sa magnificence ; son peu d’ordre et d’économie ; ses enfants, IV, 250.

LYONNE, fils aîné du ministre Lyonne, meurt dans l’obscurité ; charge qu’il avait remplie ; comment il passa sa vie à Paris ; son fils, VI, 42 et suiv.

LYONNE (l’abbé de), troisième fils du ministre Lyonne et évêque in partibus de Rosalie, meurt à Paris aux Missions étrangères ; ses voyages en Orient ; son grand zèle ; son savoir, X, 427 et suiv.

LYONNE (l’abbé de), fils du ministre d’État, fait un tel abus de ses bénéfices que sa famille lui donne un tuteur ; passe sa vie dans la dernière obscurité ; sa mort, XI, 451 et suiv., XVIII, 160 ; ses bénéfices, son goût pour l’eau, 168.