Mémoires (Saint-Simon)/Tome 20/Table analytique/N


N.


NADASTI (le comte de), président du conseil souverain de Hongrie, un des principaux chefs de la révolte hongroise ; sa fortune ; sa mort, X, 296 et suiv.

NAGERA Osorio y Moscoso (le duc de), grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 396.

NAGIFERENTZ, secrétaire de la ligue hongroise, est arrêté ; a la tête tranchée avec les comtes de Serin et Nadasti, X, 297.

NANCLAS, est nommé inspecteur général des tronpes en Catalogne, I, 225.

NANCRÉ, lié à Mme d’Argenton et fort mal avec Mme la duchesse d’Orléans, se trouve fort embarrassé de la rupture de M. d’Orléans avec la première et de son raccommodement avec la seconde ; caractère de Nancré ; son esprit, sa friponnerie, VIII, 77 ; autre trait de friponnerie envers M. de Saint-Simon, X, 253 ; il devient le correspondant de l’abbé Dubois et du régent, pendant que le premier est à Londres, XV, 156, 157 ; est envoyé à Madrid avec un projet de traité ; comment ce projet est reçu, XV, 442 ; il agit de concert avec le colonel Stanhope, 103 ; rend suspect à l’Espagne le roi de Sicile ; sa conférence avec Albéroni, 164 ; revient d’Espagne en admiration de ce ministre. XVlI, 202 ; sa mort ; son caractère ; ses intrigues, 376.

NANCRÉ (Mme), veuve du père du précedent, accompagne Mme d’Argenton à Grenoble, où elles voient M. le duc d’Orléans, V, 252.

NANGIS, le favori des dames, épouse une riche héritière fille du frère de l’archevêque de Sens, IV, 237 ; son portrait physique et moral ; il est remarqué par la duchesse de Bourgogne ; répond à ses sentiments ; est épris pour Mme de La Vrillière ; son étrange embarras entre ces deux dames, 353 ; scènes aux quelles il donne lieu, 354 ; Nangis trouve un concurrent dans Maulévrier, 355 ; prévient un éclat en l’évitant et en paraissant peu, 358 ; il ramasse quinze compagnies de grenadiers au combat d’Audenarde et arrive avec elles au camp après avoir soutenu le choc des ennemis, VI, 317 ; montre beaucoup de tête et de valeur dans la retraite qu’il opère lors du passage de l’Escaut par l’ennemi, VII, 7 ; est envoyé à la cour par Villars après la bataille de Malplaquet ; comment il s’y conduit, 385 ; est nommé colonel du régiment du roi, IX, 43 ; il tient du régent la permission de vendre ce régiment au duc de Richelieu, XIlI, 189 ; le marché s’étant rompu entre eux, il refuse de vendre son régiment à Peze ; pourquoi, XVII, 58, se décide enfin à le lui vendre ; détail sur son caractère, sur sa vie, 304 et suiv ; quelles sommes il tire de la vente de son régiment, 307 ; il devient chevalier d’honneur de la reine, chevalier de l’ordre, puis maréchal de France et achève sa vie dans la solitude et sans considération, 307 ; est fait prématurément chevalier d’honneur de la future reine, XX, 85.

NANON, vieille servante de la veuve de Scarron, est fort considérée à la cour par l’amitié et la confiance que Mme de Maintenon conserve pour elle ; sa vie ; ses manières ; par son crédit elle fait nommer Mme du Lude dame d’honneur de Mme la duchesse de Bourgogne, I, 354.

NASSAU (le prince de), gouverneur héréditaire des provinces de Frise et de Groningue, se noie au passage du Mardick, IX, 417 ; son caractère, 418.

NASSAU (un prince de), est tué dans l’Espagne, en combattant contre l’armée du roi Philippe, VIII, 421.

NASSAU (Mme de), obtient la permission de revenir à Paris chez le marquis de Nesle son frère, XIII, 439.

NASSAU, officier général et d’une branche cadette des Nassau, présente au roi un placet contre sa temme, sœur du marquis de Nesle ; celle-ci est conduite à la Bastille, XII, 60 et suiv.

NASSAU-SARREBRUCK (le comte de), meurt retiré dans son château ; ses emplois ; sa fortune ; son extérieur ; son caractère ; sa religion, X, 314.

NAVAILLES (M. de), commandant la compagnie de chevau-légers du cardinal Mazarin, se fait beaucoup d’honneur par son attachement et son invariable fidélité au cardinal ; son avancement ; ses emplois ; son extérieur ; ses naïvetés, II, 370 ; pourquoi il perd toutes ses charges, excepté le gouvernement de La Rochelle ; est rappelé de son exil ; devient maréchal de France, 372 ; ses filles, 373.

NAVAILLES (Mme de), ancienne dame d’honneur de la reine mère, fait murer une porte secrète par laquelle le roi venait la nuit dans la chambre des filles d’honneur. II, 371 ; est exilée avec son mari ; est rappelée. 372 ; sa vertu ; son avarice ; sa mort, 373.

NEERWENDEN (bataille de), relation qu’en fait le duc de Saint-Simon et qu’il envoie à sa mère et à quelques amis, I, 81 et suiv. ; noms de ceux qui y furent tués ou blessés de part et d’autre, 91 et suiv.

NEMOURS (Mme de), veuve du dernier des ducs de Nemours de Savoie ; son caractère extraordinaire ; en haine de ses héritiers, elle déterre un vieux bâtard obscur du dernier comte de Soissons, l’appelle auprès d’elle, le fait nommer prince de Neuchâtel et le propose pour mari de la fille de M. de Luxembourg, I, 228, 229 ; perd son procès contre M. le prince de Conti, II, 227, 228 ; refuse toutes les propositions qu’il lui fait faire ; obtient du roi qu’elle aille à Neuchâtel plaider son droit, 250 ; comment elle y vit et y est traitée, 279 ; est rappelée par le roi ; sa suite nombreuse pendant le voyage ; comment elle est reçue par le roi, 280 ; est exilée en sa maison de Coulomniers, en Brie ; pourquoi, 364 ; sa conduite ferme et toujours active contre M. le prince de Conti ; elle est rappelée de son exil et reçue par le roi, IV, 236 ; sa mort ; détails historiques et généalogiques sur la maison des Nemours, VI, 56 et suiv. ; portrait physique et moral de Mme de Nemours, 59 ; sa haine contre la branche de Condé et contre les Gondy et les Matignon, ses héritiers naturels, 60 ; avant de mourir elle leur envoie demander pardon, 62.

NESLE (le marquis de), épouse la fille unique du duc de Mazarin, VII, 110 ; marie sa sœur à un arrière-cadet de Nassau-Siegen, fort pauvre, IX, 75 ; vend sa compagnie écossaise de la gendarmerie au comte de Mailly ; le roi, mécontent de sa retraite, le taxe à 150 000 livres, XI, 97 ; est envoyé à Calais par le régent pour recevoir le czar qui vient en France, XIV, 425.

NESMOND, archevêque d’Alby, prononce au nom de l’assemblée du clergé un discours éloquent, adroit et hardi, dont le roi paraît fort touché, IX, 315 ; passe à l’archevêché de Toulouse, XVII, 292.

NESMOND, évêque de Bayeux, donne tous les ans 10 000 écus au roi et à la reine d’Angleterre, ce qui n’est su qu’après sa mort, V, 347 ; il meurt à 86 ans ; sa piété ; traits de sa simplicité, XII, 66 ; ses vertus pastorales ; ses aumônes, 67 ; anecdote sur son zèle pour les bonnes mœurs, 67.

NEUCHATEL (les bourgeois de), adjugent provisionnellement leur état à l’électeur de Brandebourg, nonobstant les droits des autres prétendants, VI, 65, 66.

NEUILLANT (Mme de), recueille chez elle Mme de Maintenon, quand elle revient jeune et pauvre fille d’Amérique ; la charge de donner le foin et l’avoine à ses chevaux ; la mène à Paris et la marie à Scarron ; ses enfants, II, 369.

NEVERS (le duc de), arrière-petit-fils de Mme Mancini, sœur de Mazarin, marie une de ses filles au duc d’Estrées, et meurt huit jours après ce mariage, V, 389 ; son caractère ; sa richesse ; il est capitaine de mousquetaires et fort aimé du roi ; quitte les charges et la cour pour le repos et les plaisirs, 390 ; son mariage avec Mlle de Thianges ; il néglige de faire enregistrer son brevet de duc ; ses voyages à Rome ; ses enfants, 390, 391.

NEVERS Mancini (le duc de), grand d’Espagne ; comment il le devint et fut fait duc et pair, XVIII, 396 et suiv.

NEVERS (la duchesse de), meurt à 60 ans ; sa beauté ; son amabilité ; anecdote concernant M. le Prince qui croyant se moquer de M. de Nevers, est moqué par lui, XI, 453.

NICOLAI, premier président de la chambre des comptes, obtient pour son fils la survivance de sa charge, XIV, 286.

NICOLE (l’abbé), connu par sa vie, ses talents et ses ouvrages, meurt en 1695, I, 294.

NINON DE L’ENCLOS, fameuse courtisane ; sa réponse à l’exempt qui lui apporte une lettre de cachet ; sa conduite envers ses amants et ses adorateurs, V, 61 et suiv. ; son billet à La Châtre ; respect et décence observés dans sa société, 62 ; considération dont elle jouit ; ses bonnes qualités ; son intimité avec Mme de Maintenon ; ses réparties admirables, 63 ; elle meurt à plus de 80 ans toujours saine, visitée et considérée, 64.

NOAILLES (le duc de), est fait maréchal de France, I, 39 ; prend Roses, 105 ; passe le Ter, défait le vice-roi de Catalogne, 195 ; prend Palamos et sa citadelle ; force Girone à capituler ; est nommé vice-roi de Catalogne, 196 ; emporte le château de Castelfollit et Ostalrie, 197 ; envoie directement au roi M. de Genlis pour lui faire sentir la nécessité d’assiéger Barcelone, 226 ; comment il est trompé par Genlis qui se laisse gagner par le ministre Barbezieux, 226 ; moyen qu’il imagine pour rentrer dans les bonnes grâces du roi, 259 ; ce moyen réussit, 260 ; il revient à la cour où il est en pleine faveur, 261 ; son dépit contre son frère l’archevêque de Paris ; à quelle occasion, II, 127 ; est nommé par le roi pour remplacer en cas de maladie ou d’absence le duc de Beauvilliers, chargé de conduire le duc d’Anjou et ses frères aux frontières d’Espagne, III, 36 ; quitte le duc d’Anjou à Saint-Jean de Luz, 72 ; accompagne les princes ses frères dans leur voyage au midi de la France, 73 ; détails sur ce voyage, 135 ; M. de Noailles fait perdre une prétention à M. de Duras, 422 ; obtient le consentement de Mme de Maintenon pour céder son duché à son fils le comte d’Ayen, IV, 242 ; tombe malade ; pressé par sa famille il envoie au roi sa démission de sa charge de capitaine des gardes qu’il demande pour son fils, V, 343 ; sa mort ; sa grosseur prodigieuse ; son esprit plus que médiocre ; son caractère ; sa souplesse ; son faste en Languedoc ; sa dévotion extrême quand le roi devint dévot : ses parties secrètes avec Rouillé Ducoudray, grand débauché, VI, 423 ; aventure qui lui arrive avec une fille de la musique du roi ; sa complaisance pour les basses maitresses de Monseigneur, 424 ; Dar quoi il plut au roi et à Mme de Maintenon ; sa femme ; caractère et qualités de cette dame, 425 ; le maréchal ne peut se consoler d’avoir donné sa charge à son fils ; détails sur sa mort, 425.

NOAILLES (la duchesse de), mère de l’archevêque de Paris, meurt en 1697 ; son caractère ; sa vertu aimable, sa piété ; elle se retire du monde et fait de son fils son directeur, I, 438 : ses deux sœurs Mmes de Ligny et de Tambonneau, 439.

NOAILLES (le marquis de), frère du maréchal, porte au roi la nouvelle de l’heureux passage du Ter ; est fait brigadier et reçoit 8000 livres de gratification, I, 196 ; meurt de la petite vérole, 340.

NOAILLES (le bailli de), frère du duc et du cardinal de Noailles, succède au bailli d’Hautefeuille à l’ambassade de la religion en France, IV, 139 ; meurt chez le cardinal à l’archevêché ; son caractère, X, 187.

NOAILLES (le comte de), fils du duc de Noailles, épouse Mlle d’Aubigné, nièce de Mme de Maintenon, II, 113 ; détails sur ce mariage, 114 et suiv. ; passe avec Philippe V en Espagne, ayant une suite nombreuse et une musique complète ; scandalise les Espagnols par ses manières libres avec les seigneurs de ce pays et par sa familiarité avec le roi, lII, 72 ; reçoit l’ordre de la Toison, 402 ; porte au roi les drapeaux et les étendards pris à la bataille de Friedlingen à laquelle il n’a point assisté, IV, 26 ; par la mort de son beau-père d’Aubigné, il devient gouverneur de Berry ; tombe en langueur, 126 ; est souvent visité par Mme de Maintenon et par la duchesse de Bourgogne ; fait demander à l’archevêque de Reims son logement à emprunter, 126 ; obtient le duché de son père et prend le nom de duc de Noailles, 242 ; demande à aller commander dans son gouvernement de Roussillon, V, 75 ; s’empare de Figuères ; nettoie le Lampourdan ; se rend maître du pays depuis Girone jusqu’à la mer, 142 ; tombe malade de la petite vérole qui est très-heureuse et le guérit de tous ses maux, 166 ; obtient des miquelets qu’ils n’inquiéteront point la retraite de l’armée du roi d’Espagne, 186 ; dissuade le roi d’entrer en France et lui conseille de pénétrer jusqu’à Madrid, 187 ; est nommé lieutenant général et commandant en chef en Roussillon, t88, accompagne le roi d’Espagne jusqu’à Pampelune ; revient en Roussillon, 189 ; est nommé capitaine des gardes à la place de son père, 343 : commande en chef en Roussillon avec trois maréchaux de camp sous lui, 349, 350 ; fait approuver par Mme de Maintenon le projet sur l’Écosse proposé par l’Anglais Hough, VI, 187 ; revient de Roussillon aussitôt après la mort de son père, 426 ; bat deux fois les ennemis qu’il surprend dans ses quartiers, VI, 355 ; sa politique avec M. le duc d’Orléans ; il fait difficulte de se rapprocher de ce prince, VIII, 76 et suiv. ; de Perpignan il court à Cette avec des troupes et chasse avec Roquelaure les ennemis qui y sont débarqués et se sont emparés d’Agde, 418 ; se rend à Bayonne, par ordre du roi, pour y conférer avec M. de Vendôme, 424 ; va joindre avec lui le roi d’Espagne à Valladolid, 430 ; revient à la cour rendre compte au roi de l’état des affaires d’Espagne ; retourne à Perpignan commander l’armée, 430 ; il reste neutre dans l’affaire de d’Antin, IX, 61, prend Girone, 70 ; est fait grand d’Espagne ; se rend à Saragosse auprès du roi, 70 ; est destiné à commander en Aragon sous les ordres de M de Vendôme, 309 ; sa liaison avec le marquis d’Aguilar ; ils imaginent tous deux de donner une maîtresse au roi d’Espagne, dans quel but, X, 28 ; comment ils s’y prennent, 29 ; la piété du roi est effarouchée ; il les écarte doucement ; parle de leur projet à la reine et à Mme des Ursins, 30 ; le duc de Noailles reçoit ordre de revenir sur-le-champ en France, 31 ; est froidement accueilli à la cour ; embarras de sa situation, 32 ; il a recours à Desmarets ; pense à se lier avec M. de Saint-Simon, 33 ; portrait physique et moral de M. de Noailles ; ses qualités extérieures, 35 ; ses talents agréables, 35 ; ses défauts ; ses vices, son hypocrisie ; son ambition, 36 ; son imagination ; son incapacité pour les grandes affaires ; son mérite comme militaire, 39 ; comment il gagne M. de Saint-Simon et l’engage à se rapprocher de M. le duc et de Mme la duchesse d’Orléans, 39 et suiv. ; lui fait une demi-confidence sur la cause de sa disgrâce en Espagne, 42, 43 ; le prie de le raccommoder avec les ducs de Beauvilliers et de Chevreuse, 44 et suiv. ; sa reconnaissance pour M. de Saint-Simon augmente encore quand il se voit mieux traité par M. le Dauphin, 47 ; il donne à Mme la Dauphine une belle tabatière dont la disparition dans la chambre de la princesse excite de terribles soupçons, 79 et suiv. ; son embarras à la cour après la mort du Dauphin et de la Dauphine ; il va aux eaux de Vichy, 152 ; pour se raccrocher chez Mme de Maintenon, il fait faire une idylle sur la paix, paroles de Longepierre, musique de La Lande, maître de la musique de la chapelle ; le roi la fait chanter plusieurs fois à Marly, X, 428 ; portrait physique et moral du duc de Noailles, XII, 154 ; sa liaison avec M. de Saint-Simon ; ses questions sur l’avenir, après la mort du roi, 158 ; il s’attache Contades et par lui le président Maisons, 158 ; puis Canillac par le moyen du président, 162 ; se lie avec Dubois et avec le marquis d’Effiat, 164 ; puis avec Longepierre, 167 ; mouvement qu’il se donne auprès de M. de Saint-Simon ; pourquoi, 283 ; il est instruit par lui et par M. le duc d’Orléans de la place qui lui est destinée dans le conseil des finances ; ses témoignages de reconnaissance envers M. de Saint-Simon, 303 ; folles propositions qu’il lui fait, 305 ; dégoûte le duc d’Orléans de la convocation des états généraux ; pourquoi, 307 ; il demande à M. de Saint-Simon à être premier ministre, 335 ; vive réponse qu’il en reçoit, 335 ; scène violente qu’il excite chez lui à l’occasion d’une proposition qui a pour but que les ducs aillent en corps saluer le nouveau roi à la suite de M. le duc d’Orléans, 337 et suiv. ; bruit que fait cette proposition à la cour et à la ville, 342 ; le duc de Noailles va répandant que c’est M. de Saint-Simon qui a inventé cette proposition, 343 ; Mme de Saint-Simon le force à avouer que c’est lui-même et que M. de Saint-Simon l’a vivement combattue ; reproches durs que lui fait cette dame, 343 ; il n’en continue pas moins à donner cours à sa perfidie, 344 ; il évite la rencontre de M. de Saint-Simon, 348 et suiv. ; sa bassesse à son égard et son désespoir, 352 et suiv. ; sa conduite avec lui pendant la régence et depuis la mort du duc d’Orléans, 354 ; son désir infatigable de se raccommoder avec lui, 355 ; sa sœur aînée se marie avec le fils aîné de M. de Saint-Simon ; comment se fait leur raccommodement ; suite qu’il a, 357 et suiv. ; n’oublie rien pour mettre le trouble et le désordre dans la formation des conseils du gouvernement ; dans quel but, XIII, 141 ; est déclaré par le régent président du conseil des finances, 143 ; sa conduite envers Desmarets, 167 ; il plaide avec chaleur devant M. le régent la cause des conseillers d’État contre les gens de qualité non titrés, 171 ; après avoir fait le dévot jusqu’à la mort du roi, il prend et entre tient publiquement une fille de l’Opéra, 186 ; ses intrigues et ses menées contre les ducs parmi lesquels il parvient à faire un schisme, 240 et suiv. ; il est accusé de trahison en pleine assemblée, 244 ; il conseille et soutient le parlement dans l’affaire du bonnet, 247 et suiv. ; son ingratitude envers Desmarets, 315 ; comment il le persécute, 315 ; il propose au conseil de régence le surhaussement des espèces, 318 ; il fait établir par le conseil de régence une chambre de justice contre les financiers ; fait délivrer une assignation contre d’Auneuil, maître des requêtes, 347 ; est obligé de l’apporter au régent qui lui défend d’inquiéter d’Auneuil, 347 ; projets qu’il suggère au régent en faveur de l’Angleterre, 371 et suiv. ; il propose Louville pour l’envoyer au roi d’Espagne faire connaître la résolution du roi d’Angleterre de lui rendre Gibraltar, XIV, 56 ; pourquoi ce choix était maladroit ; son embarras pour faire la lettre de M. le duc d’Orléans au roi d’Espagne, 57 ; et pour rédiger l’instruction à donner à Louville, 58 ; il demande au régent et obtient la place de chancelier pour d’Aguesseau, procureur général, 174 ; se fait donner l’administration des biens de la maison de Saint-Cyr, 176 ; n’ayant pu faire détruire Marly, il persuade au régent d’en faire vendre le mobilier, 200 ; marie sa fille au prince Charles de Lorraine, qui obtient un million de brevet de retenue sur sa charge de grand écuyer, ; suites de ce mariage, 290 ; il fait donner le gouvernement de Saint-Malo à Coetquen, son beau-frère et son agent, 321 ; il demande au régent la convocation des états généraux ; pourquoi, 346 ; il lit au conseil de régence un long mémoire sur les finances ; idée de ce mémoire, 409 ; chargé de faire un rapport sur les plaintes des habitants de Périgueux contre les actes tyranniques de l’intendant Courson, il diffère le plus qu’il peut ; comment il y est enfin forcé par M. de Saint-Simon, le comte de Toulouse et le régent, XV, 31 et suiv. ; son rapport ; ses conclusions, 33 ; en sortant du conseil de régence où l’arrêt a été rendu, il se met au lit et est pris de la fièvre ; ses paroles à l’égard de M. de Saint-Simon, 35 ; il fait donner aux dépens du roi à M. le chancelier une belle maison sur la place Vendôme, laquelle maison est devenue la chancellerie, 61 ; ses divisions avec Law sur les ordres du régent ; il se raccommode ou fait semblant de se raccommoder avec lui ; il obtient la capitainerie de Saint-Germain, 129 ; sa brouillerie avec le duc de la Force, 149 ; ses manéges contre Law, 233 ; ce qu’il fait pour regagner M. de Saint-Simon, 235 ; Law et l’abbé Dubois travaillent à sa perte, 236 ; comment avec le chancelier il arrête et fait échouer les opérations de Law, 253 ; averti de la disgrâce du chancelier, il va trouver le régent ; son entretien avec lui ; il apprend qu’il est remplacé dans la présidence des finances ; est nommé du conseil de régence ; comment il reçoit cette nomination, 260 et suiv. ; obtient la survivance de sa charge et de ses gouvernements pour son fils âgé de cinq ans, 265 ; sa conduite équivoque après la découverte de la conspiration de Cellamare et la détention de M. du Maine, XVII, 118 ; achète de Bloin pour son second fils la survivance d’intendant des châteaux et parcs de Versailles et Marly, XVIII, 3 ; est grand d’Espagne par le crédit de Mme de Maintenon, 397 ; est exilé dans ses terres du vicomté de Turenne ; il s’y fait moquer par sa conduite, XIX, 322 ; est rappelé, XX, 25.

NOAILLES (le comte de), frère du duc de Noailles, meurt de la petite vérole à Perpignan, IX, 2.

NOAILLES (le comte de), second fils du duc de Noailles, est tué d’un coup de mousquet sur le bord du Rhin, IV, 51.

NOAILLES, évêque de Châlons, est nommé archevêque de Paris ; son innocence ; son assiduité dans son diocèse, ses bonnes œuvres, I, 293 ; il est nommé par le crédit de Mme de Maintenon ; refuse d’accepter ; y est forcé par des ordres réitérés, 293 ; consulté par le roi sur le renvoi de M. de Beauvilliers que Sa Majesté voudrait remplacer par M. de Noailles son frère, il se récrie contre ce dessein et y fait renoncer le roi, II, 125 ; demande pour l’abbé Fleury l’évêché de Fréjus ; paroles prophétiques du roi en le lui accordant avec regret, 227 ; est nommé cardinal, 412 ; devient président de l’assemblée du clergé par la démission de l’archevêque de Reims ; la gouverne sans peine et y acquiert beaucoup de réputation, 423 ; il étonne par ses discours improvisés, par son érudition et par l’ordre et la netteté de ses idées ; sa simplicité, 423 ; à quelle occasion le roi prend contre lui de forts soupçons de jansénisme, V, 125 et suiv, ; le cardinal pour les dissiper dénonce du Charmel et le fait exiler, 127 et suiv. ; par ordre du roi il fait signer aux ecclésiastiques de son diocèse la constitution contre les jansénistes ; il la fait signer aussi aux filles de l’abbaye de Gif ; la propose aux filles de l’abbaye de Port-Royal des Champs, VII, 419 ; sur leurs refus réitérés et constants, il leur ôte les sacrements, 420 ; la destruction entière de cette abbaye l’accable de douleurs sans le mettre mieux avec le molinistes, 423 ; à la mort de l’archevêque de Reims, il devient proviseur de Sorbonne, VIII, 118 ; il est vivement attaqué dans un mandement de deux évêques, IX, 92 (voy. l’art Unigenitus) ; il est nommé par le régent chef du conseil de conscience ou des affaires ecclésiastiques, XIII, 142 ; changement qui se fait dans l’opinion contre la constitution, 143 et suiv. ; le cardinal interdit tous les jésuites de son diocèse, à l’exception d’un très petit nombre ; pourquoi, XIV, 30 ; il se démet de sa place de chef du conseil de conscience et fait son appel sur la constitution ; éclat que produit cet appel, XVII, 46 ; il publie un mandement à ce sujet, 47 ; approuve hautement le refus que fait le curé de Saint-Sulpice de donner les sacrements à Mme la duchesse de Berry, dangereusement malade, si Rion et Mme de Mouchy ne sont renvoyés du Luxembourg, 178 ; il sort de chez la princesse en réitérant ses ordres au curé, 181 ; ses dissentiments avec le cardinal de Mailly, 327, 328 ; refuse à l’abbé Dubois un démissoire pour son ordination, 423.

NOAILLES, évêque-comte de Châlons, frère du cardinal de Noailles, meurt presque subitement ; sa piété, sa fermeté contre la bulle Unigenitus, XVIII, 51.

NOAILLES (la maréchale de), marie sa fille au fils du maréchal de Châteaurenaud et obtient pour son gendre sa lieutenance générale de Bretagne, X, 305, 306.

NOBLESSE (la) ; son opposition aux honneurs accordés à quelques familles, V, 438 ; d’où elle est venue ; elle donne des portions de terre aux serfs, à diverses conditions ; d’où sont venus les divers droits des terres, XI, 274 ; la noblesse qui était le corps unique de l’État, laisse les évêques et les abbés en former un second qui devient le premier, 275.

NOBLET, un des premiers commis de M. de Torcy, est nommé secrétaire pour le voyage du duc d’Anjou, déclaré roi d’Espagne se rendant en ses Etats ; III, 43 ; revient rendre compte au roi de ce qui s’est passé dans le voyage, 73.

NOCÉ, son extérieur ; son caractère, par quoi il plaît à M. le duc d’Orléans ; son genre de vie, XII, 262 ; pourquoi il déplaît à l’abbé Dubois avec lequel il était lié d’abord, XV, 157 ; est exilé à Blois, XIX, 312 ; est rappelé, reçoit de M. le duc d’Orléans un présent de 5000 livres et 2000 écus de pension, XX, 25.

NOËL (le P.), récolet, est amené par le P. La Rue à Mme la Dauphine ; la confesse ; l’administre, X, 82 et suiv.

NOGARET(Mme de), est nommée dame du palais de Mme la duchesse de Bourgogne, I, 351 ; son mari ; sa famille ; son esprit, son air simple et naturel ; sa fortune ; ses amis, 362.

NOGENT (Mme de), sœur du duc de Lauzun, meurt à 88 ans ; sa fille épouse Biron, devenu duc, pair et maréchal de France, XVIII, 67 ; elle place l’argent des brevets de retenue de la dépouille de son frère enfermé à Pignerol ; prend soin de son bien ; en accumule les revenus ; a la permission de l’aller voir, XX, 50 et suiv.

NOGENT (le chevalier de), ancien aide de camp du roi, meurt fort vieux ; sa faveur auprès de M. de Louvois ; galanterie que lui fait ce ministre, au retour d’une de ses campagnes ; sa famille ; son extraction, VI, 178.

NOINTEL, fils de Bechameil, intendant en Bretagne, est fait conseiller d’État par le crédit de Monsieur, IV, 118, son caractère ; sa mort, XVII, 104.

NOIRMOUTIERS (M. de), de la maison de La Trémoille, épouse en secondes noces la fille d’un président à la chambre des comptes : à 20 ans, la petite vérole le rend aveugle ; il devient fort savant en toutes sortes d’histoires ; sa maison devient le rendez-vous de la meiileure compagnie, II, 383 ; quoique pauvre, il se bâtit une maison charmante à Paris, dont lui-même a réglé la distribution et les proportions, 384 ; autres détails sur lui, V, 26 ; ses conférences avec l’archevêque d’Aix au sujet de sa sœur Mme des Ursins ; tous deux se mettent à la tête des affaires de cette dame et dirigent ses conseils et ses démarches, 28 ; M. de Noirmoutiers est fait duc vérifié au parlement ; sa femme prend tabouret à la cour, 29 ; il reste neutre dans l’affaire de d’Antin, IX, 63.

NOJA-CARAFFA (le duc de) et le prince de Trebesaccio, Napolitains, chefs d’une conspiration tramée contre Philippe V, roi d’Espagne ; leurs projets ; leurs complices, IlI, 433.

NORRIS (le cardinal), Irlandais et savant, meurt bibliothécaire de l’Église, place dans laquelle il avait succédé au cardinal Casanata, IV, 250.

NOVION (le premier président) est remplacé dans sa charge à cause de ses iniquités criantes, I, 141 ; IV, 15, 19 ; son aventure avec le duc de Coislin, 15 ; il meurt à 73 ans dans l’abandon et dans l’ignominie, 19 ; affront qu’il reçoit un jour chez le roi, de la part du duc d’Aumont, XI, 414.

NOVION, président à mortier ; comment il gagne le président Maisons dans l’affaire du bonnet, XI, 397 et suiv. ; est nommé premier président par M. le Duc ; son peu de capacité ; son humeur solitaire et sauvage, XX, 87 ; anecdote curieuse à son sujet, 87, 88 ; est fait greffier de l’ordre ; se démet de sa charge ; meurt dans sa terre de Grignon, à 71 ans, 89 ; son petit-fils, âgé de 15 ans est fait président à mortier, 89.

NOYAN, gentilhomme de Bretagne est mis à la Bastille, XVII, 303.

NOYELLES (le comte de) fait raser Lawe et Saint-Wilet, dont il s’est rendu maître, V, 36.

NYERT, amuse Louis XIII par sa jolie voix et sa musique, I, 62 ; le duc Claude de Saint-Simon le propose au roi qui le fait son premier valet de chambre, 64 ; autres détails sur Nyert, XVII, 215.

NYERT, fils du président et premier valet de chambre, va en Espagne par curiosité et à son retour entretient longtemps le roi, III, 247 ; son méchant caractère ; sa laideur ; sa mort, XVII, 373 ; son fils honnête homme et modeste, 215.

NYSTADT (paix de), elle met fin à la longue guerre du nord ; dans quel état elle réduit la Suède ; conditions de cette paix, XVIII, 310 et suiv.