Livre:Bréhier - Schelling, 1912.djvu

TitreSchelling
AuteurÉmile Bréhier Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionFélix Alcan
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1912
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TABLE DES MATIÈRES

Bibliographie 
 v
PREMIÈRE PARTIE
LES PREMIERS TRAVAUX
CHAPITRE PREMIER
PHILOSOPHIE ET CRITIQUE.
La famille de Schelling ; son éducation ; ses travaux scolaires. — Holderlin et Hegel. — Le traité Du moi et ses rapports avec Fichte : ce qu’est la philosophie. — L’unité du savoir : idéalisme et ontologisme. — Spinoza et Kant. — Polémique contre les Kantiens. — La conscience. — L’intuition. — L’autonomie du savoir. — La révolution idéaliste. — Polémique contre Rheinhold et contre les théologiens. — La liberté 
 1-19
CHAPITRE II
LES DÉBUTS DE LA PHILOSOPHIE DE LA NATURE.
§ I. — Schelling à Leipzig : Schelling précepteur. — Son éducation scientifique à l’université de Leipzig. — Voyages à Berlin et à Iéna. — Visite à Schiller 
 20-21
§ II — Caractéristiques de la philosophie de la nature. — Abandon du mécanisme. — Le Sage. — Lichtenberg. — Les découvertes : Chimie, magnétisme, galvanisme. — Herder. — Kant. — Caractères de leur physique. — Le sentiment de la nature 
 22-26

{{table|titre= III. — Les Idées pour une philosophie de la nature. — Idéalisme et dynamisme chez Kant. — Dogmatisme et mécanisme. — Critique du mécanisme. — L’organisme. — L’expérience : le sens qu’elle a dans Schelling. — L’action chimique comme action universelle : l’oxygène et la combustion : la lumière, la chaleur ; l’électricité, le magnétisme. — La Physique théorique ; la construction kantienne de la matière ; caractère intuitif et qualitatif de la physique dynamique ; l’antinomie sur la composition de la matière ; critique de la dynamique de Kant ; généralisation de la dynamique|page= 26-37}}

§ IV. — L’âme du monde. — L’unité de l’énergie : différence de point de vue avec la science. — La méthode expérimentale : physique théorique et physique expérimentale : elles s’opposent mais ne s’excluent pas ; la théorie chez Claude Bernard et dans Schelling. — L’unité des forces physiques : la loi de polarité, source de l’hétérogénéité ; la lumière, la combustion. — Théorie des fluides. — L’électricité. — Le magnétisme. — L’activité organique : rapports et différences de la théorie de Schelling avec celle de Brown et de Haller. — Le végétal et l’animal. — La loi de Kielmeyer. — Être inorganique et être vivant 
 38-46

DEUXIÈME PARTIE
SCHELLING A IÉNA
CHAPITRE PREMIER
SCHELLING ET LES ROMANTIQUES.
Visite à Gœthe et à Schiller à Iéna. — Nomination à l’université d’Iéna. — Le milieu d’Iéna. — Le cercle romantique d’Iéna : les frères Schlegel, Novalis, Tieck. — Ce que les romantiques attendent de Schelling. — Le caractère de Schelling dépeint par Caroline et Benjamin Constant : la raideur et l’étroitesse. — Influence du romantisme à la vision esthétique du monde. — Le cynisme romantique. — Caroline : sa vie à Mayence et à Iéna ; mort de sa fille Augusta ; divorce avec Schlegel ; mariage avec Schelling. — L’unité de la période d’Iéna 
 46-55
CHAPITRE II
LA PHILOSOPHIE DE LA NATURE.

{{table|titre= Esquisse du système. — La nouvelle conception de la nature : la nature et le moi. — Abandon de la théorie des fluides. — L’activité infinie de la nature et les êtres finis : l’atomisme dynamique. — L’organisme premier produit de la nature : la sexualité et la spécificité ; l’excitabilité. — L’être inorganique : critique du système de l’attraction universelle ; cosmogonie. — Les faits dynamiques : pesanteur, magnétisme, chimisme, électricité. — L’activité organique ; la sensibilité et l’irritabilité. — Rapports des actions inorganiques et dos activités organiques ; l’unité de leur principe. — L’Introduction à l’Esquisse. — La Déduction universelle. — Matière et forces. — Les trois forces, magnétique, électrique et chimique, constitutives de la matière. — La construction de la qualité. — Jugements contemporains sur le système|page= 56-70}}

CHAPITRE III
l’idéalisme transcendental.
Son rapport avec la théorie de la science et avec la philosophie de la nature. — Divergence avec Fichte ; la conclusion de Schelling est non pas une philosophie de l’action, mais une philosophie de l’art. — Signification de l’action chez Fichte et Schelling ; l’histoire. — L’harmonie du sujet et de l’objet 1° dans la nature : organisme ; 2° dans l’esprit : l’art ; la psychologie romantique du génie ; la place de l’inconscient ; critique de Schiller 
 70-78
CHAPITRE IV
LA PHILOSOPHIE DE l’IDENTITÉ.
§ I. — Schelliag et Fichte : la correspondance. — Les objections d’Eschenmayer ; la nature et le moi ; le reproche de réalisme ; la nature chose en soi. La philosophie de l’identité, effort pour concilier le naturalisme avec l’idéalisme 
 79-82
§ II. — La Raison et l’Identité. — La nouveauté du système. — Les difficultés d’exposition. — La notion d’identité dans la science moderne. — Impressionnisme et rationalisme : leur conciliation dans le système. — La raison, vision de l’universel ; l’identité de l’essence et de la forme, du sujet et de l’objet. — L’acosmisme. — Les influences : Herder et l’unité du type organique ; Gœthe, Steffens, Baader ; l’idée de métamorphose. L’essence et l’accident. — Les différences des êtres ramenées à des différences quantitatives de subjectivité ou d’objectivité. — Le sujet et l’objet sont des concepts limites. — Le langage de Schelling. — La théorie des puissances ; la nature et l’esprit résultent d’une oscillation autour de l’Identité absolue. — L’indifférence distinguée de l’identité. — La méthode de construction 
 83-9

{{table|titre= § III. — Spinozisme et platonisme. — Rupture avec Fichte. — L’influence de Spinoza. — Le Spinoza romantique. — Herder et Jacobi. — L’erreur de Schelling dans l’interprétation du spinozisme ; ce qu’il en ignore — Le Platonisme : le Bruno ; le Platon de la Renaissance ; signification et portée de la théorie des idées. — Rupture avec Fichte : l’objection de Fichte contre l’absolu : ce que Fichte redoute surtout, c’est une philosophie delà nature indépendante du moi. — Le malentendu entre Fichte et Schelling. — Caractère foncièrement spéculatif du système de Schelling ; pour lui, Fichte est un idéaliste subjectif. — Appréciation de Hegel sur leur différend. — Rheinhold 98-108

§ IV. — La philosophie de la nature. — La cosmogonie (déduction des lois de Kepler) et la physique : l’ambiguïté de leur rapport. Construction des forces naturelles. — L’espace. — Expansion et attraction. — Diverses théories sur la matière : cohésion ; pesanteur ; états de la matière. — La lumière ; magnétisme, électricité, chimisme. — Identité de la lumière et de la pesanteur ; organisme 
 108-118
§ V. — Philosophie de l’esprit. — La science, la morale, l’art. — Sensation, conscience et évidence. — Concept, jugement, raisonnement. — Espace, temps, éternité. — L’absence d’un système développé de l’esprit ; sa raison dans le point de vue spéculatif de l’auteur. — La méthode des études académiques ; le libéralisme de Schelling dans les questions pratiques 
 118-123
CHAPITRE V
LA PHILOSOPHIE DE l’ART. — L’ART COMME TOTALITÉ INDIVISÉE.
§ I. — Les influences. — L’expérience artistique de Schelling : son étroitesse et ses lacunes. — L’influence de la critique des Schlegel. — Winckelmann et l’art grec ; sa conception de la beauté ; opposition du paganisme et du christianisme ; l’allégorie. — L’idée de l’univers poétique chez les Schlegel ; le rôle et la portée de la mythologie. — L’art et la personnalité ; la manière et le style. — L’art et la nature : leur indépendance et leur correspondance 
 125-135
§ II. — Le système. — Place de l’art dans l’esprit. — Le monde mythologique correspondant au monde des Idées ; influence de Moritz ; le système mythologique chez Homère. — Image et concept. — Mythologie et christianisme ; caractères du christianisme ; l’individualisme. — Mythologie et philosophie de la nature. — L’art et sa matière : leur identité. — L’unité de l’art : le génie. — Les arts plastiques : la musique ; la peinture : dessin, clair-obscur, coloris ; le symbolisme ; le choix des sujets ; étroitesse du goût de Schelling. — La plastique : architecture : le temple grec et l’église gothique ; le bas-relief ; la sculpture. — La poésie ; la définition du genre littéraire ; le problème historique de la succession des genres ; l’antiquité et l’époque moderne. — La poésie lyrique.— L’épopée ; le destin chez Homère ; le roman chez Cervantès et Gœthe. — La Divine Comédie. — Le drame ; influence de Schiller ; la comédie ; Calderon et Shakespeare 
 135-163
TROISIÈME PARTIE
LES PROBLÈMES RELIGIEUX
CHAPITRE PREMIER
PHILOSOPHIE ET RELIGION.
§ I. — Schelling à Wurzburg. — Les polémiques d’Iéna. — État de la Bavière. — Schelling appelé à la nouvelle université de Wurzburg 
 165-167
§ II. — Philosophie et religion. — Difficultés concernant l’existence des êtres finis et de la liberté dans un système tel que celui de Schelling. — Critiques d’Eschenmayor du point de vue religieux. — Réponse de Schelling. — Comment évolue sa philosophie. — Interprétation des idées de chute et de rédemption. — La connaissance de l’Absolu ; intuition intellectuelle et croyance. — Discontinuité entre l’Absolu et les êtres finis ; impossibilité de la création et de l’émanation. — La liberté origine des êtres finis ; ambiguïté de cette notion. — Les conséquences de la liberté. — Nouvelle notion de la nature. — L’Histoire ; la chute et la rédemption. — Il n’y a, dans le procès universel, aucune contingence véritable 
 167-177
§ III. — Polémique avec Fichte. — Les Annales de médecine ; mise en valeur de l’intuition et de l’expérience. — L’intuition de l’absolu ; critique de Fichte sur le manque d’universalité et l’infécondité de cette intuition. — Les réponses de Schelling. — Comparaison de leur vision des choses. — Critiques du naturalisme ; naturalisme et mysticisme ; Baader ; l’opposition des libéraux bavarois ; débuts de l’influence de J. Bœhme 
 177-186
§ IV. — Schelling à MUuich. — Ses fonctions officielles. — Il mène une vie très retirée. — Relations avec Baader. — La mort de Caroline. — Mariage avec Pauline Gotter. — La critique de l’idéalisme en matière d’art et d’éducation. — La conception du christianisme ; critique de Schleiermacher. — Tendances historiques et réalistes 
 186-192
CHAPITRE II
LE PROBLÈME DE LA LIBERTÉ ; TRADITIONALISME ET NATIONALISME.

§ I. — Les Recherches philosophiques. — Elles ne sont pas la continuation du système précédent. — La nouveauté de la forme : forme nar- rative. — Essai de conciliation du rationalisme et de la liberté. — La liberté devient principe suprême. — Critique de Jacobi ; rationalisme et panthéisme. — Définition de la liberté. — Religion et spéculation. — L’idée de devenir et de développement ; l’influence de Jacob Bœhme. — La matière, la nature et l’homme. — L’ori^âne du mal. — Le mal et la passion. — L’égoïsme et l’amour. — L’humanisme de Schelling. — Les résultats de la chute. — Pessimisme ; Schelling et Schopenhauer. — Le mal et la théogonie. — La raison du devenir : son aspect tragique. — Monisme et immanentisme 193-208

§ II. — Les polémiques avec Jacobi et Eschenmayer. — Relations personnelles avec Jacobi. — Nécessité sociale du théisme ; sa conciliation avec la liberté de pensée ; justification de la tradition. — La notion du devenir concilie rationalisme et théisme. — Le point de vue d’Eschenmayer ; agnosticisme, fidéisme. — Réponse de Schelling : la connaissance immédiate du devenir divin et les affirmations anthropomorphiques 
 208-215
§ III. — Schelling et l’Allemagne. — Le nationalisme de Schelling ; différence avec Fichte ; il est contraire à l’unité politique. — Le Journal des Allemands pour les Allemands. — L’Essence de la science allemande ; l’opposition du naturalisme au dualisme et au mécanisme. — Pour l’histoire de la philosophie moderne ; jugement favorable sur l’empirisme français et anglais. — La méconnaissance de l’esprit français. — Contradictions dans la pensée de Schelling ; leur explication 
 215-222
CHAPITRE III
LES ÂGES DU MONDE.
Le plan de Schelling et le système de Spencer. — Opposition à l’idéalisme et au criticisme. — L’anthropomorphisme, équivalent du criticisme. — Le devenir de Schelling et la durée pure de M. Bergson : intuition vivante et construction dialectique. — Critique de la création. — L’histoire est une théogonie. — La roue du devenir, et la hiérarchie des puissances. — La nature et Dieu. — Les germes de la nature, de l’esprit et de l’âme du monde. — La pénétration des puissances divines. — Le problème de l’existence ; l’ordre de l’existence ; caractères qualitativement différents du passé, du présent et de l’avenir. — La méthode : le devenir comparé à l’idée de progrès. — Le passé ; formation du monde des étoiles. — Le monde des esprits ; caractère incomplet, fragmentaire et exotérique de cette partie du système. — La préface du dialogue sur le monde des esprits et les leçons de Stuttgart 
 222-243
CHAPITRE IV
LA NOTION DU DEVENIR.
§ I. — Schelling à Munich et à Berlin. — Schelling professeur et orateur. — La nécessité du cours pour le développement de sa pensée. — Son influence morale et sa situation sociale à Munich. — Les discours solennels à l’Académie. — Il est nommé précepteur du prince royal. — Schelling réformateur religieux. — Il est appelé à Berlin pour rétablir l’union compromise entre la religion et la philosophie. — L’extrême gauche hégélienne 
 244-247
§ II. — La notion du devenir. — Impossibilité de suivre l’histoire des idées de Schelling. — Comment utiliser ses cours ? — Simplification du système ; diminution des influences mystiques ; influence nouvelle des philosophes classiques. — Portée du langage religieux de Schelling. — Les leçons d’Erlangen ; la philosophie orientée vers la connaissance du libre devenir. — L’Exposition de l’Empirisme ; le fait ultime est l’absolue liberté ; on l’atteint en surmontant le dualisme cartésien, le monisme idéaliste de Fichte, et la philosophie de la nature. — Le devenir créateur. — La Philosophie de la mythologie (leçons I à VI) : conciliation du monothéisme avec la doctrine du devenir ; critique des conceptions courantes ; le panthéisme ; interprétation du dogme de la Trinité. — Le passage de Dieu à l’existence ; sa condition est la réalisation d’un univers 
 247-262
CHAPITRE V
MYTHOLOGIE, RÉVÉLATION ET PHILOSOPHIE POSITIVE.
§ I. — LLe Devenir de la conscience ; la mythologie. — Études mythologiques de Schelling. — Les idées de Creuzer. — Les deux erreurs de Schelling sur les rapports de la mythologie et de la religion et sur l’unité de la mythologie. — Conscience sociale et conscience religieuse. — La mythologie, première phase de la conscience du retour vers Dieu. — Explication religieuse de la division de l’humanité en peuples. — Parallélisme du procès mythologique et du procès de la nature 
 263-270
§ II. — Le Devenir do la conscience ; la révélation et la religion philosophique. — Les divers intérêts de Schelling dans les problèmes religieux. — La préface aux œuvres posthumes de Steffens : apologie du protestantisme allemand. — Attaques contre les théologiens rationalistes — La théologie du cœur. — Critique des méthodes philologiques. — Le rapport entre mythologie, révélation et philosophie. — La révélation, victoire sur la mythologie : ses premières traces. — Nature et surnature. — Renaissance et réforme. — Avenir de la religion 
 270-276
§ III. — La critique de Hegel. — Les sources. — Ressemblance et divergence. — Opposition de leur notion du devenir. Objections de Schelling contre la logique. — Le moteur du devenir. — La préface de la Phénoménologie de l’Esprit, critique de l’intuitionnisme de Schelling. — Intuition et concept. — L’entendement. — Caractère purement logique de la philosophie hégélienne 
 276-282
§ IV. — La philosophie négative et la philosophie positive. — Condamnation définitive de l’idéalisme. — Contre l’empirisme. — Nécessité d’une philosophie rationnelle préalable. — L’existence. — Les notions rationnelles. — Critique des notions communes. — Ses principes. — Théorie des possibles. — Théorie des puissances. — La nature. — Schelling et Schopenhauer. — L’histoire. — La connaissance naturelle. — Le Droit. — L’État et ses limites. — Mysticisme, art et science contemplative. — Le fait primitif de l’existence. — La fm de Schelling 
 282-294
CONCLUSION.
Le progrès dans la philosophie de Schelling. — Les influences extérieures. — Caractère exclusivement spéculatif de sa pensée. — L’action serve. — L’irrationalisme de Schelling. — Le volontarisme : Schelling et Schopenhauer. — Le contingentisme. — L’historisme. — Combien l’irrationalisme est peu profond. — Pourquoi il n’est pas idéaliste. — L’intuitionnisme, point de vue persistant. — Signification historique du système : il n’a pu donner naissance à l’idéalisme hégélien ni au volontarisme pessimiste. — Rapport à l’empirisme. — Le système est un positivisme intuitionniste 
 295