Page:Bréhier - Schelling, 1912.djvu/324

Cette page n’a pas encore été corrigée

de Schelling dans l’interprétation du spinozisme ; ce qu’il en ignore — Le Platonisme : le Bruno ; le Platon de la Renaissance ; signification et portée de la théorie des idées. — Rupture avec Fichte : l’objection de Fichte contre l’absolu : ce que Fichte redoute surtout, c’est une philosophie delà nature indépendante du moi. — Le malentendu entre Fichte et Schelling. — Caractère foncièrement spéculatif du système de Schelling ; pour lui, Fichte est un idéaliste subjectif. — Appréciation de Hegel sur leur différend. — Rheinhold 98-108

§ IV. — La philosophie de la nature. — La cosmogonie (déduction des lois de Kepler) et la physique : l’ambiguïté de leur rapport. Construction des forces naturelles. — L’espace. — Expansion et attraction. — Diverses théories sur la matière : cohésion ; pesanteur ; états de la matière. — La lumière ; magnétisme, électricité, chimisme. — Identité de la lumière et de la pesanteur ; organisme 
 108-118
§ V. — Philosophie de l’esprit. — La science, la morale, l’art. — Sensation, conscience et évidence. — Concept, jugement, raisonnement. — Espace, temps, éternité. — L’absence d’un système développé de l’esprit ; sa raison dans le point de vue spéculatif de l’auteur. — La méthode des études académiques ; le libéralisme de Schelling dans les questions pratiques 
 118-123
CHAPITRE V
LA PHILOSOPHIE DE l’ART. — L’ART COMME TOTALITÉ INDIVISÉE.
§ I. — Les influences. — L’expérience artistique de Schelling : son étroitesse et ses lacunes. — L’influence de la critique des Schlegel. — Winckelmann et l’art grec ; sa conception de la beauté ; opposition du paganisme et du christianisme ; l’allégorie. — L’idée de l’univers poétique chez les Schlegel ; le rôle et la portée de la mythologie. — L’art et la personnalité ; la manière et le style. — L’art et la nature : leur indépendance et leur correspondance 
 125-135
§ II. — Le système. — Place de l’art dans l’esprit. — Le monde mythologique correspondant au monde des Idées ; influence de Moritz ; le système mythologique chez Homère. — Image et concept. — Mythologie et christianisme ; caractères du christianisme ; l’individualisme. — Mythologie et philosophie de la nature. — L’art et sa matière : leur identité. — L’unité de l’art : le génie. — Les arts plastiques : la musique ; la peinture : dessin, clair-obscur, coloris ; le symbolisme ; le choix des sujets ; étroitesse du goût de Schelling. — La plastique : architecture : le temple grec et l’église gothique ; le bas-relief ; la sculpture. — La poésie ; la définition du genre littéraire ; le problème historique de la succession des genres ; l’antiquité et l’époque moderne. — La poésie lyrique.— L’épopée ; le destin chez Homère ; le roman chez Cervantès et Gœthe. — La Divine Comédie. — Le drame ; influence de Schiller ; la comédie ; Calderon et Shakespeare 
 135-163