Les doctrines pédagogiques des Grecs/05

Les doctrines pédagogiques des Grecs
Revue pédagogique, premier semestre 18793 (p. 541-559).

plutarque. — doctrines pédagogiques dans les traités de « l’éducation des enfants » et « de la manière d’écouter ».
(suite.)

Quand le choix du gouverneur est fait, la véritable éducation commence pour le corps, le caractère et l’intelligence. Les leçons pédagogiques de Plutarque sont loin de former un ensemble complet, et son traité n’est qu’une rapide esquisse ; mais presque tous ses conseils sont justes, d’un bon sens parfait et d’une application constante. Il ne s’arrête pas longtemps à la gymnastique. « Que les jeunes gens, dit-il, aillent aux gymnases, et qu’ils s’y exercent assez longtemps pour acquérir la force et l’élégance du corps. Une jeunesse saine peut seule procurer une longue vieillesse. Dans la bonne saison il convient de préparer des provisions pour l’hiver ; de même dans le jeune âge on doit par une vie sage et tempérante se ménager une vieillesse heureuse. Mais les exercices gymnastiques doivent être pris avec modération, pour ne pas mettre les jeunes gens hors d’état de s’appliquer à l’étude des lettres. Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/543 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/544 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/545 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/546 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/547 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/548 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/549 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/550 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/551 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/552 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/553 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/554 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/555 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/556 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/557 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/558 Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1879.djvu/559 les jette sur une terre trop dure, L’enseignement de la philosophie, par lequel Plutarque termine l’éducation, sera donc stérile, malgré le talent et la vertu des maîtres, si l’esprit et le cœur n’ont été préparés à le recevoir dès le commencement de la vie par une habile méthode. Nous aurions voulu que Plutarque insistât plus longuement sur les débuts, ou, en d’autres termes, que son traité : Sur l’Éducation des enfants, fût une étude longue et détaillée des procédés pédagogiques, au lieu d’être une simple esquisse. Cependant l’opuscule : Sur la lecture des poëtes, peut nous servir encore à combler quelques lacunes dans cette doctrine si incomplète.