Les Poètes du terroir T I/Valentine de Saint-Point
VALENTINE DE SAINT-POINT
Née il y a quelque vingt ans », en Méditerranée, au retour d’un voyage effectué par les siens, Mme Valentine de Saint-Point est d’origine bourguignonne. Petite-nièce de Lamartine et petite-fille du marquis César-Emmanuel de Glands de Cessiat, elle éprouva tout enfant la vocation poétique. Elle avait quatorze ans à peine lorsque parurent, dans une revue familiale, ses premiers essais. Depuis, se consacrant entièrement aux lettres, elle a donné deux recueils : Poèmes de la mer et du soleil (Paris, Messein, 1905, in-18) ; Poèmes d’orgueil (Paris, édit. de « l’Abbaye », 1908, in-16), et deux romans : Un Amour (Paris, Messein, 1905, in-18) et Un Inceste (ibid., 1907, in-18). Dans les Poèmes de la mer et du soleil, Mme de Saint-Point a évoqué les rythmes de la Méditerranée et des pays de soleil (Corse, Maroc, Espagne, Italie…) ; dans Poèmes d’orgueil, elle se plaît à magnifier en vers amples et violents le sol natal et la race. Mme Valentine de Saint-Point a collaboré à La Plume, au Siècle, à l’Europe artiste, à la Rénovation esthétique, à la Grande Revue, à la Vita letteraria, de Rome, au Gil Blas, à l’Auto, etc. À la Nouvelle Revue, elle a donné des vers, entre autres les poèmes de Burgundia (recueillis depuis dans les Poèmes d’orgueil), une saisissante étude sur Lamartine et des lettres inédites du grand poète à sa sœur, Mme de Cessiat.
Biblioigraphie. Henri Duvernois, V. de Saint-Point ; « Femina », 15 juillet 1905. Henry Asselin, Une Nièce de Lamartine ; Intransigeant, 4 janvier 1906. — Ric. Canudo, V. de Saint-Point ; Il Campo, 2 juillet 1905.
