Les Femmes célèbres contemporaines françaises/Dupin

, Alfred de Montferrand, Lesguillon
(p. 357-390).
Mme H. Dupin.
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Je puis être heureuse : n’ai-je pas la vivacité de l’émotion, et de loin en loin, la grâce du désir… de la jeunesse encore ? L’espérance ne fleurirait-elle qu’une fois ?… Souvenirs, que me voulez-vous ?… On ne fait pas revivre ce qui a vécu. Le cèdre frappé de la foudre ne reverdit pas sous le soleil d’un autre printemps. Oh ! qu’elle est regrettable cette saison charmante de la vie dont l’auteur de Volupté a dit avec sa manière attachante, mélancolique et vraie : On oublie, on s’exhale, on se renouvelle, on a véritablement en soi plusieurs jeunesses.

À vous, mes enfants, le labeur, les dernières tendresses de cette vie ; à vous, mes amis, les nobles battements de cœur ; à toi, monde inconnu, le soupir infini ![1]

A. Dupin.
  1. Qu’ai-je publié ? Bien peu. Et encore ferais-je d’une bonne partie de ce peu une critique sévère et méritée. D’abord, deux livres d’éducation : la Mythologie dramatique et la France illustrée par ses femmes, 1832 ; le premier, malgré un anachronisme voulu, a été adopté par la Maison royale de Saint-Denis. Un roman, Cynodie, 2 vol. in-8º, 1833 ; un autre roman, Marguerite, 2 vol. in-8°, 1836. J’ai pour ce dernier quelque peu de tendresse ; il a reçu plus d’un souvenir. Pendant deux ans, j’ai dépensé ma vie en Nouvelles, en Études littéraires et en Eludes de mours, semées dans divers journaux. Parmi les Nouvelles, je préfère David Rizzio, la Vieille rue du Temple, le Chevalier de Bois-Bourdon, Catherine Parr, Sal- vator Rosa, Torquato Tasso, Olgiati. Parmi les Études littéraires, je distingue M. de Chateaubriand, M. de Sénancour, Alexandre Dumas et Alfieri. Tout cela fait avec conscience, avec progrès dans la forme et dans les idées ; mais entaché de nombreux défauts.