Le Zend-Avesta (trad. Darmesteter)/Volume I/Introduction/Chapitre VIII-3


 
Traduction de James Darmesteter

Édition : Musée Guimet. Publication : Ernest Leroux, Paris, 1892.
Annales du Musée Guimet, Tome 21.


INTRODUCTION
CHAPITRE VIII
LES MATÉRIAUX POUR LA TRADUCTION DU YASNA ET DU VISPÉRED
iii.
Les traductions indigènes du Vispéred (pehlvie et gujratie).


Pour le Vispéred, les secours directs sont au nombre de deux :
1o Traduction pehlvie. — M. Spiegel a publié la traduction pehlvie du Vispéred de Paris (ancien no 5 du Supplément d’Anquetil ; aujourd’hui, no 39 du Supplément persan). Ce manuscrit, copié de 1738 à 1760, est très imparfait[1]. Je me suis servi surtout d’un manuscrit datant de l’an 766 de Yazdgard (1397 de notre ère), qui fait partie de la collection Haug à Munich (M6) et dont M. West a bien voulu me prêter la collation.
2o Traduction gujratie. — Traduction faite sur l’original pehlvi par Frâmjì Aspandiârjì[2].



  1. Il semble remonter au vieux manuscrit K7a de Copenhague (voir Westergaard, Zendavesta, préface, p. 13).
  2. The Vispard of the Parsis, by the late Frâmji Aspandiârjî and other Dasturs : Bombay, 1843.