Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty/06

Les amours du cousin.


J’avais déjà remarqué cette jeune fille, je l’avais même suivie sans me douter qui elle était. Un soir, me trouvant assez près d’elle, j’allais lui adresser la parole, lorsqu’elle m’invita à la suivre. Nous entrâmes dans une maison fort bien éclairée ; celle où nous nous sommes rencontrés.

Je montais derrière elle au premier étage. Là, je fus étonné de voir une grande salle, entièrement illuminée, avec de grandes glaces partout et une rangée de jolies femmes, à moitié nues. Dès qu’elles me virent, elles me firent des signes. Une me montrait sa langue, l’autre m’envoyait des baisers ; une autre soulevait ses tétons, et celle qui était le plus près de la porte releva la chemise pour me montrer sa fente. Au même instant j’entendis une voix qui disait : — Laissez donc, c’est pour la petite. — Et la petite m’entraîna dans sa chambre. Elle me demanda de suite pourquoi je l’avais suivie plusieurs fois. — Parce que vous me plaisez, lui dis-je. — Alors vous êtes content de vous trouver avec moi ? — Oh ! très content, mademoiselle — et je lui serrais les mains. — Puisque tu es si content, ajouta-t-elle, embrasse-moi, baise-moi bien… Elle me fit cette demande avec un air de tristesse. Elle posa ses lèvres elle-même sur les miennes. Je la pressai contre mon cœur en lui rendant ses baisers. Après un moment de silence ; elle me dit : veux-tu m’embrasser encore, c’est si bon ? Je la pressais de nouveau dans mes bras, mais avec plus de force, avec passion, alors, elle me fit sentir le bout de sa langue qui allait et venait dans ma bouche. En même temps, elle glissa sa main entre mes jambes, probablement pour s’assurer de l’effet que me produisaient ses caresses. Elle fut satisfaite, car elle me sourit en fixant ses yeux mouillés de larmes dans mes yeux et en me faisant entendre bien bas : — Si tu pouvais m’aimer un peu, je serais si heureuse ! —

Tout cela était un mystère pour moi, mais un mystère agréable. Je remarquais qu’il n’y avait rien de dépravé dans cette jeune fille, rien ressemblant à ces femmes dont les complaisances sont tarifées. Elle paraissait même heureuse de recevoir mes baisers, que je lui prodiguais avec plaisir.

Elle s’était suspendue à mon cou, ses petits bras me serraient, les miens l’avaient enlacé. Je sentais le tremblement de son corps, les battements de son cœur : ses yeux exprimaient le bonheur que je partageais bien sincèrement. Elle m’avoua que ce qu’elle éprouvait pour moi était nouveau pour elle. Que jamais les caresses d’un homme ne l’avaient remuée comme les miennes.

Je lui demandais pourquoi, dans la grande salle, ces femmes se tenaient presque nues.

— Pour le plaisir des hommes, me répondit-elle. Tu n’ignores pas que cette maison est un bordel, et que les femmes doivent être le moins habillées possible pour plaire aux hommes.

— Est-ce que les femmes d’un bordel, ne sont pas des putains ?… — Elle me fit un signe affirmatif. Alors toi, tu fais la putain ?…

Elle me fixa… puis se couvrant le visage et laissant échapper quelques sanglots, elle articula :

— Oui… pour ne pas mourir de faim. Craignant de l’avoir blessée, je lui demandai pardon de m’être si mal exprimé, et je l’embrassai pour diminuer le mauvais effet que mon interpellation avait pu lui produire.

Elle s’abandonna à mes caresses en me disant que je n’avais pas besoin de m’excuser. — Je ne suis qu’une malheureuse fille perdue pour toujours : si une âme bonne, généreuse ne vient à mon secours. Il faudrait si peu pour combler mes désirs !

— Que pourrais-je faire pour toi, dis ?…

— M’aimer un petit peu. Me donner un peu de ton cœur !… Moi, je t’aimerais comme une jeune fille peut aimer pour la première fois, et je suis sûre que tu me le rendras. Serais-tu fâché de me donner tout ton cœur en échange du mien, encore vierge ? Oui, vierge de tout amour !… Tu m’es sympathique, tu parais être si bon, si affectueux, que je me sens toute attirée vers toi ! je t’aime déjà !… Et toi, que sens-tu ?… Y a-t-il un peu d’affection dans ton cœur pour cette pauvre malheureuse qui t’implore ?… Tes yeux disent oui !… Est-ce bien vrai ?… Ami… mon bon chéri !… Tu me rends folle de joie !… Prends-moi, prends-moi, je suis toute à toi, à toi de tout cœur !… Tu seras le premier homme auquel je me serai donnée volontairement.

Je la pris sur mes genoux et, collant ma bouche sur la sienne, nous recommençâmes nos baisers, mais avec plus d’ardeur, plus de feu. J’étais si naïf, si craintif de lui déplaire, que je n’osais aller plus loin. Elle vint à mon secours.

— Touche-moi partout, me dit-elle, fais-moi sentir tes mains comme je sens tes lèvres.

Alors, je pressai ses épaules, ses bras, ses jambes, ses cuisses. Son teint s’anima, son regard devint plus vif. Puis ses yeux se fermèrent avec des battements pleins de langueur.

À travers la guimpe, je voyais ses petits nénés se gonfler, se soulever aux mouvements de sa respiration, avec des frémissements qui lui parcouraient tout le corps. Oppressée, haletante, elle laissa tomber sa tête sur mon épaule en articulant ces mots : — Je t’aime, je suis heureuse.

Dans cet engourdissement passionné elle était belle de lasciveté à damner un saint. Son sourire exprimait la béatitude la plus voluptueuse et ses lèvres entrouvertes quêtaient des baisers sans fin.

Je pris sa jolie tête entre mes mains et je collai ma bouche sur la sienne en lui enfonçant toute ma langue. C’était mon premier acte de libertinage. Mais je ne m’arrêtai pas là. Je m’emparai de ses tétons qui palpitaient sous la pression de mes doigts ; je les pressai, je pinçai les boutons ; je voulus les baiser, les sucer, les mordre ; j’étais comme fou ! je les mis à nu et je me jetai dessus avec toute l’ardeur qui avait envahi mes sens.

Enivrée, étourdie par ma hardiesse amoureuse, elle se laissa faire, s’abandonnant toute entière à mon étreinte passionnée et savourant avec délices les grisantes caresses que je lui prodiguais.

— N’est-ce pas que tu m’aimes un peu et que tu n’es pas trop mécontent de moi, de t’avoir attirée dans cette maison ?

— Non, ma chérie, je ne suis pas mécontent du tout, au contraire je suis heureux de t’avoir suivie, de te connaître, de te sentir sur moi.

— Tu m’as appelée, ta chérie !… N’as-tu pas honte de donner ce nom affectueux à une malheureuse fille, à une putain ?… Car je le serai toujours, tant que je resterai ici.

— Mais ne pourrais-tu pas t’arranger pour ne voir que moi ?

Son regard s’illumina de suite d’un vif éclat.

— Ne voir que toi, dis-tu ?… (Puis baissant les yeux. Est-ce que je m’appartiens ?… Puis-je faire ce que je veux ? Ne suis-je pas au contraire à la disposition de celui qui me donne à manger ?… Ou alors il faudrait que tu me retiennes tous les jours. Veux-tu faire cela ?… Et si tu le pouvais, ça ne changerait rien à ma position, je serais toujours…

— Oui ! ma putain à moi tout seul !…

Que dis-tu ?… Tu voudrais que je sois ta p… ?

— Tu crains de prononcer le mot putain.

— C’est si vilain, si dégradant de l’entendre !…

— Alors, si je te disais d’être ma gentille petite putain, la putain chérie de mon cœur, tu refuserais ?…

— Non, mon adoré, mon amour !… Je veux l’être ta putain !… la putain chérie de ton cœur, je le suis, je le serai tant que tu voudras. Viens, je te prouverai que je le suis de cœur et d’âme. Déshabille-moi, enlève tout, je ne veux rien avoir sur moi qui puisse gêner tes yeux, ni tes mains. Un à un tous les vêtements disparurent et elle m’apparut dans la plus grande nudité.

— J’allais l’enlacer, lorsqu’elle m’arrêta.

— Attends, mon chéri, je ne suis pas encore assez belle.

Elle enleva ses chaussures, ses bas, jusqu’à son peigne et le ruban qui retenait sa chevelure. Ses cheveux tombèrent sur les épaules, lui couvrant tout le dos.

— Me voici toute prête pour recevoir mon amant. Comment me trouves-tu ?… Suis-je assez bien pour mériter le titre de petite putain chérie de ton cœur ? Que vas-tu lui donner à cette petite putain ?… Tu sais qu’elle est bien gourmande, qu’il lui faut beaucoup de bonnes choses ?… D’abord un petit homme bien gentil, bien aimable, bien complaisant. Puis, un… un…

— Quoi, un !… lui dis-je ?

— Faut-il le nommer, je n’ose ? Si tu trouvais que c’est trop sale ?…

— Est-ce que nous ne sommes pas dans un endroit où l’on peut tout dire ? où je puis tout entendre de ma chère petite putain ?… à moins que tu ne veuilles plus l’être ?

Si, mon cher amour, je veux l’être ! Je le suis déjà de nom pour toi, je le serai de fait. Je ne déguiserai rien, tout sera nu comme mon costume. Si tu me trouves un peu dévergondée, dépravée même, ce sera ta faute.

D’un tour de main, elle me déshabilla bien plus vite que je ne l’aurais fait moi-même et, s’emparant de mon membre, elle me dit.

— Ce qu’il faut à ta petite putain, c’est un bon vit, bien dur, comme celui que je tiens ; de jolies couilles remplies de ce foutre qu’il doit verser dans mon con ; dans ce con chaud, tout désireux de le recevoir. Le con de ta putain qui soupire après l’instant d’être foutue. Viens, mon cher amant, que je meure dans tes bras, et te fasse mourir dans les miens !…

J’étais déjà sur elle ; ses mains tenaient mon vit qu’elle allait plonger dans son con, lorsqu’elle s’arrêta brusquement, me fixant bien en face, elle me demanda si je n’avais pas une bonne amie, une maîtresse.

— Non, ma belle, tu es la première femme que je vois, que je touche, je dirais même que j’aime, car, vraiment, j’ai de l’affection pour toi. Tu m’as inspiré un sentiment qui est tout nouveau pour moi, que ni ta sale position, ni l’ignoble endroit que tu habites n’ont point diminué.

— C’est donc bien vrai, mon bien-aimé, que tu n’as encore eu aucune femme, que tu as ton pucelage, ta virginité que tu veux me donner ?… Mais tu me rends folle de bonheur !… Tu ne me fais pas regretter ma position, car si je n’avais pas été putain je ne t’aurais point connu. Que tu vas me faire aimer ce titre, ce nom que j’entendais avec horreur !… Tu me le donneras toujours ? tu m’appelleras continuellement ta petite putain chérie. Dis, que je le suis, dis !…

— Oui, tu es ma belle petite putain chérie, la jolie putain de mon vit qui t’aime.

— Si ton vit m’aime, moi je l’adore, je l’idolâtre, je veux en faire mon roi, mon trésor, mon bijou, mon idole !…

Quelle était belle en ce moment !… Elle respirait toutes les voluptés de l’amour, de la passion !… Je voyais dans tout son être un enthousiasme, une joie qui la transformaient !… Elle avait trouvé une caresse qu’elle n’avait jamais faite avec un autre, qu’elle voulait me donner avec tout son cœur, toute son âme, ses sens, ses lèvres frémissantes.

Elle me fit étendre sur le lit. Prenant le vit, le décalottant elle le baisa à plusieurs reprises en passant la langue dessus, dans tous les sens, suçant amoureusement la tête vermeille.

— Que fais-tu, ma chérie ?…

— J’aspire ton pucelage. Je le confonds avec le mien, mes lèvres n’ayant jamais baisé d’autre vit que le tien. Comme j’aime cette jolie tête, cette petite bouche mignonne, lascive !… Elle sent si bon !… Mais ce qui sera meilleur encore, c’est cette précieuse liqueur de tes couilles que tu me donneras à boire !… C’est ce foutre divin qui coulera dans ma bouche, qui pénétrera dans mon corps, qui me rendra ta petite garce avant d’être tout à fait ta putain chérie !…

J’étais en extase devant les félicités que me donnait cette belle créature, adorable de grâce, de jeunesse, de nudité voluptueuse ; dominée par le feu des désirs qui s’infiltraient dans son sang, dans ses veines ; jouissant d’avance des plaisirs qu’elle allait me faire goûter ! Elle avait le ciel dans son regard, la joie dans ses baisers et le bonheur dans son cœur.

Elle me suça avec une avidité fiévreuse mais sans me branler avec les mains ; l’une d’elles me tenait les couilles et l’autre, passée sous mes fesses, me chatouillait le cul. Elle voulut me faire jouir rien qu’avec la bouche. Au bout de quelques secondes seulement je lui lâchais ma décharge dont l’écoulement fut long, me procurant les sensations les plus sublimes. Je soupirais, je sanglotais, je criais, je me pâmais, et je m’évanouis de plaisir.

Toute heureuse d’avoir bu la crême de mon sang, ma petite coquine me ménageait une surprise.

Elle attendit mon réveil pour m’offrir un nouveau tableau. En effet, quand je rouvris les yeux, je vis mon membre entre ses deux jeunes tétons, blancs, fermes, fiers d’encadrer un si beau bouton.

Il s’agitait, il s’allongeait, il grossissait ce bouton, au contact de cette chair chaude satinée, palpitante sous le frottement de ce vit bandant, encore tout humide des caresses qu’il avait reçues.

— Qui est-ce qui t’a appris à faire cela ?

— Une fille de bordel doit tout savoir.

— Tu l’as donc déjà fait, petite sale ?…

— Oui ! avec toi, maintenant pour la première fois. Sauf le con, mon cher amour, aucune autre partie de mon corps n’a été souillée. Tu as eu le pucelage de ma bouche, celui de mes tétons, tu auras celui de mon cul. Je veux que celui que j’aime ait tout, et tu auras tout ; les oreilles, les yeux. Sous le menton, sous les aisselles, entre les cuisses, tu me foutras dans les quarante postures de l’Arétin.

Les pointes rosées de ses tétons étaient si provoquantes que je voulus les baiser, les sucer.

— Tu me fais du bien, mon trésor !… tu me fais désirer des caresses plus aiguës !… Si tu me branlais, je te donnerais ma vie !…

Elle plaça elle-même ma main entre ses cuisses, mon doigt dans son con, m’indiquant le mouvement que je devais faire. Elle tomba bientôt dans un état de suprême bonheur.

Je continuai le frottement de ma main et mes baisers sur sa gorge, et au bout de peu d’instants elle déchargea de nouveau, avec des soupirs précipités, des voluptés inassouvies.

Dans l’enthousiasme des ivresses qu’elle ressentait, et sous l’influence des désirs affolants qui l’animaient, elle s’écria : — Si ton doigt m’a donné tant de plaisir, ton vit doit me rendre folle, fais-moi goûter ses folies célestes que j’ignore encore ! Donne-moi cet amour que je t’ai inspiré, que je partage, qui doit me faire mourir et ressusciter dans tes bras !…

Ces derniers mots expiraient à peine sur ses lèvres, qu’elle se sentit saisie par la taille. Je la serrais contre ma poitrine, lui écrasant la gorge, lui pétrissant la chair. Nos visages se rencontrèrent, nos lèvres s’unirent et, bouche contre bouche, nos langues nous lièrent dans un baiser ardent, lascif, passionné.

En même temps, elle s’empara du vit, qui lui frôlait les cuisses, et elle se l’enfonça jusqu’à la garde.

Ce furent alors des ivresses sans fin, communiquées au cœur, à l’âme par ces caresses qui ont le don d’ouvrir les portes du ciel ; par ces regards langoureux qui se noient dans ceux de l’être adoré.

— Tu es tout en moi !… je te sens, je suis à toi, je suis ta femme, ta maîtresse, ta… je suis tout ce que tu veux que je sois !… Et toi, es-tu mon amant, mon maître, mon Roi ?… Tes yeux me disent que tu es heureux de foutre ta petite putain chérie, ta petite garce qui a bu et avalé le jus de tes couilles. Maintenant, c’est le con qui va boire, n’est-ce pas ? tu vas le remplir de ce bon loutre brûlant !… tu m’en donneras beaucoup… beaucoup !… Pousse fort, ne crains pas de me faire mal, au contraire plus tu enfonces, plus c’est bon !… Oui, c’est bon !… Tes coups sont divins !… tu fous comme un Dieu !… Vas plus vite… haïe !… haïe !… le plaisir est là, je vais décharger !… ta bouche… ta bouche… que je la foute !… Serre-moi, presse-moi… à toi… à toi et ses membres tombèrent de toutes parts : Elle jouissait, elle se pâmait.

Je la suivis de près.

Elle lâchait encore les dernières gouttes, lorsque je l’inondai d’une copieuse libation. Notre foutre se mêla.

Que je trouvais cette jouissance grande, sublime ! Tout mon corps frissonnait de bonheur. Je ressentais dans mon être ce je ne sais quoi d’infiniment voluptueux qui met au cœur des chatouillements inexplicables et au vit, les suprêmes ivresses des plaisirs infinis.

Après un moment de repos, elle reprit le mouvement de ses reins, de ses fesses, de sa langue, et au milieu des ondulations de son corps, le frémissement de ses lèvres, le soulèvement de ses petits tétons provoquants, l’éclat de sa belle nudité, tout exprimait les enchantements passionnés du bonheur le plus complet, le plus parfait.

C’est ainsi, pour la première fois, que j’éprouvais l’ineffable joie de l’amour, ses mystérieuses profondeurs, ses insondables extases, ses voluptueux raffinements. Merci, ma chérie, mon adorée, ma bien-aimée, de m’avoir, initié à ces félicités célestes.

Mon membre était resté dans la source des plaisirs que je venais de goûter, nous étions toujours liés. Il barbottait dans cette mare de liqueur comme s’il voulait la faire pénétrer, encore plus profondément, et ma chère petite putain savourait ce flot d’amour avec une fiévreuse ardeur.

Pour elle, c’était une vie nouvelle qui commençait qui lui faisait oublier le triste métier auquel elle était soumise. Elle se sentait aimée, elle jouissait des étreintes de son amant de cœur… que lui manquait-il dans ce moment ?…

Je la contemplais, je dévorais ses charmes avides de baisers, animés de désirs non encore assouvis, et je la trouvais adorable de jeunesse, vibrante de lascivité sous mes caresses.

Me grisant déjà des nouveaux plaisirs que ce beau corps de jeune fille allait me donner, de mes doigts nerveux je pressais cette belle chair nue, créée par la nature pour les jouissances sensuelles. Je patinais ces jolis petits tétons de marbre, faits pour les plaisirs de l’amour. Et puis, je passais mes mains sur son ventre satiné, sur ses cuisses potelées, ses fesses grosses, dodues, et son cul chaud qu’elle voulait me donner : tout était à moi, je n’avais qu’à prendre, et je prenais ; je la foutais.

Elle me souriait : elle était heureuse de me voir heureux. — Tu es mon seul bonheur, mon cher trésor ! toi seul me fais aimer ce que je détestais…

Ses lèvres de corail sur lesquelles se promenait le bout de sa langue ; ses mouvements lascifs qui augmentaient à mesure que je poussais plus fort, indiquaient que le moment suprême approchait. Nous allâmes au devant de lui à coups précipités, et dans des spasmes surhumains, nous nous oubliâmes jusqu’à l’évanouissement.

Nous restâmes assez longtemps anéantis, fatigués, épuisés par le trop de jouissances ; il fallut nous reposer pour que je puisse rentrer.

Quand elle me vit habillé, et que j’allais la quitter, elle me sauta au cou, m’embrassa, me priant de ne pas la laisser.

— Ton départ me rendrait plus malheureuse que je ne l’ai jamais été, il me ferait regretter ces tristes moments où j’ignorais encore les délices que j’ai éprouvées dans tes bras. Oh ! non, mon bien-aimé, tu ne peux pas me quitter ainsi !… Tu m’aimes, tu me l’as dit, je te crois ; prouve-le moi ! reste !… Moi, je te prouverai que je n’ai d’autres pensées, d’autres désirs que d’être à toi, à toi tout seul. Je te prouverai qu’une putain aime aussi bien qu’une honnête femme, et peut-être même avec plus de dévouement.

Elle était si belle, si séduisante, si désirable !… elle me regardait avec une flamme étrange dans ses prunelles, la bouche entrouverte dans un sourire voluptueux, mettant dans mon cœur, dans mon sang des désirs qui me brûlaient.

Je tendis les bras vers elle, je saisis son corps d’une étreinte passionnée et, bouche contre bouche, les yeux dans les yeux, l’haleine embrasée comme une gueule de fournaise je la renversai et la foutis.

Elle se tordait, se pâmait et déchargeait en criant :

— Tu m’aimes, je le sens, je suis heureuse !…

Moi aussi j’étais heureux d’être aimé par cette belle enfant, déjà femme, qui se donnait à moi avec toute la sincérité de son âme, comme elle se serait donnée encore vierge.

Ses baisers, les tendres caresses de ses lèvres, de sa langue sur mes joues, mes yeux, ma bouche, me firent reprendre les sens.

Elle me tenait encore embrassé, serré sur son corps, mon vit dans son con, ses jambes croisées sur ma croupe, ses pieds entrelacés sur mes fesses et ses bras passés autour de mon cou.

— Eh bien ! mon Roi, je te tiens maintenant !… Auras-tu le courage de quitter ta petite Reine, ta petite putain chérie ?… Pourras-tu te séparer de ce petit con qui aime tant ton cher vit ?

— Non, ma chérie, je ne veux ni quitter ma belle putain, ni me séparer de ce cher conin qui sait me donner toutes les joies du paradis.

Je me déshabillai entièrement et nous nous couchâmes presque l’un sur l’autre.

Un bon sommeil de plusieurs heures nous remit en force et nous disposa plus que jamais à reprendre nos délicieuses fouteries.

Ma petite coquine de compagne n’avait pas perdu son plan. En ouvrant les yeux, elle s’était emparée de mon vit ; elle l’avait branlé et, se mettant à cheval sur moi, se l’était enfoncé dans le con. Puis, se penchant sur mon corps, elle me couvrit de baisers fous.

Je me réveillai sous cette grêle de caresses, et l’action de cette polissonne de langue qui ne demandait qu’à disparaître dans ma bouche.

— Mon chéri, bien-aimé, je te tiens encore !… tu es sous moi, je te fous !… Es-tu fâché que je sois ta fouteuse ?” Si tu savais comme ton cher vit me fait du bien !… comme je jouis !… Prends les tétons, branle-les vite… vite… le plaisir est là… le foutre va couler !… à toi… je meurs… je…

Je la fis revenir en lui pressant les fesses et lui chatouillant le cul.

— Tu es bien fatiguée, ma petite femme ; repose-toi.

— Me reposer, dis-tu ?… Est-ce qu’une putain doit se reposer ? surtout quand elle sent dans son con le vit dur, bandant, de son adoré ? Ô non, mon trésor ! ta petite putain chérie, mourra toujours en foutant, et ressuscitera pour que tu la foutes encore, et toujours. Maintenant c’est à moi à te foutre encore ; je veux que nous déchargions en même temps.

— Mais, ma chère petite, tu t’épuises !… Tu te rendras malade, j’en serai la cause, et serai privé de te voir. Si tu savais comme tes yeux sont cerclés ! ils sont tout noirs !…

— Pas encore assez, mon cher fouteur ; il faut qu’ils le soient davantage pour que mon stratagème réussisse. Si la patronne voit que je n’en puis plus, que je suis éreintée, elle me laissera tranquille pendant deux jours au moins. Alors je me soignerai, je resterai couchée en pensant à toi, au bonheur de te revoir, et quand tu viendras, tu me trouveras toute fraîche, toute préparée aux plaisirs que nous goûterons encore. Toi, tu seras bien sage… loin de moi… tu ne verras aucune autre femme, tu me le promets, et tu m’apporteras un bon vit, bien brillant, bien menaçant, avec de jolies couilles bien pleines, que tu videras dans le corps de ta petite putain chérie, qui t’aime de tout son cœur.

Cette bonne petite créature m’expliquait sa pensée tout en continuant à me foutre ; et, comme elle l’avait dit, nous déchargeâmes en même temps.

Le matin, je la foutis encore sur le lit, puis en levrette devant la glace. Elle aurait voulu que je l’encule, mais maître vit demandait grâce ; il fallut me résigner… et elle aussi.

— Ce sera pour demain, mon Mimi chéri. Tu commenceras par là et tu finiras de même, si tu y prends goût. Moi, je crois que j’aimerai ça. On dit que les hommes le font entre eux. Avec une femme ça doit être bien meilleur, car nous avons les fesses bien plus blanches, la peau plus douce et le trou plus étroit. Veux-tu le voir ce trou ?… N’est-ce pas qu’il est petit ?… mais tu entreras tout de même, ton vit l’agrandira. À demain, mon Mimi chéri, mon cher fouteur. Pense à ta petite putain !…

Nous échangeâmes toutes les caresses imaginables. et je sortis de la chambre en la tenant toute nue dans mes bras ; heureusement qu’il n’y avait personne.

Sur le palier, elle voulut absolument me baiser le vit, et lorsque je fus en bas, elle me rappela.

Elle descendit à la hâte et, levant une jambe sur la rampe, elle me demanda un baiser sur son con, puis sur ses tétons, sur sa bouche !… Sans un petit bruit qui se fit entendre, je crois que je serais remonté…

— Dis donc, cousin ?… Il me semble que c’est une adoration que cette fille-là pour toi ?… Si elle est si jeune, si jolie, si gentille que tu le dis, tu ne peux la laisser plus longtemps dans cette maison.

— Ce que dit Bibi est bien vrai, Georges. Il faudrait la retirer cette enfant. Tu ferais une bonne action et tu trouverais probablement en elle, une charmante petite femme, bien aimante, bien dévouée ! Mais ton histoire n’est pas finie. Tu n’en es encore qu’à la première nuit. Raconte-nous les autres, il doit y avoir une suite.

— Le lendemain, je fus exact. Je trouvai ma belle toute préparée comme une épouse… moins la couronne de fleurs d’oranger. Elle me sauta au cou, m’embrassa, me caressa avec amour. Ses yeux polissons, sa bouche provoquante, ses lèvres sensuelles et ses mouvements lascifs, me firent comprendre qu’elle bandait, qu’elle désirait. Je le lui dis : — Oui, mon Mimi chéri, j’ai bandé en entendant tes pas, mais maintenant que tu es là, je brûle de désirs. J’ai besoin d’être liée à toi, de te sentir à moi, tout à moi, en moi, là, tout au fond, et puis encore là, et puis partout où tu voudras.

Je la renversai sur le lit, je relevai les jupes de sa jolie toilette ; et je la fis pâmer. Comme elle savourait mes coups de vit !… et comme elle était heureuse de recevoir mon foutre en me donnant le sien !…

Avant de nous coucher, nous recommençâmes avec plus d’ardeur, plus de passion, et je l’arrosai copieusement. Elle-même déchargea plusieurs fois de suite : son con était une fontaine.

— Tu sais, mon chéri, que tu ne m’as pas encore donné mon petit nom !… Celui que j’aime tant, que je veux conserver pour toi ?…

— Tu veux donc être toujours ma petite putain chérie ?

— Toujours… toujours !… Y as-tu pensé à ta petite putain ?… et ce gros polisson s’est-il relevé ?… On dirait qu’il est plus gros, plus long !… Vois comme il me remplit la main !… Quelle jolie tête il a !… Et cette petite bouche mignonne qui s’ouvre à la pression de mes doigts !… Il demande un baiser !… il veut la caresse de sa petite Garce !…

Elle se mit à genoux entre mes jambes, et, découvrant sa gorge, elle frotta ce membre sur ses tétons, puis elle le mit dans sa bouche, le suça, le lécha, le téta, le branla, but et avala toute la liqueur que je lui lâchai.

— Que c’est bon, mon Mimi !… je l’aime ce jus ! j’en voudrais tous les jours pour me fortifier, devenir plus belle, avoir des poils, de gros tétons. Alors tu m’aimerais peut-être davantage ?… Tu sais que je n’ai encore que douze ans !… Avant-hier, quand tu es venu, c’était le dernier jour de mes premières règles. Il y a à peine un an que j’ai été violée par un sale individu qui voulait à toute force me faire un enfant. Pendant six mois, il s’est vautré sur moi comme une bête fauve, et quand il a eu la certitude que je n’étais pas enceinte, il m’a abandonnée dans un état de dépérissement inquiétant. C’est grâce au bon cœur de la patronne que je vis encore. Elle m’a prise, m’a soignée comme sa fille, avec des attentions, des égards de mère affectueuse.

Hier, après ton départ, elle est montée s’informer comment j’étais. Elle m’a trouvée bien fatiguée, mais à mon œil vif, mon air content, elle m’a dit : Tu as bien joui, n’est-ce pas ? — Oui, mère, beaucoup, jamais comme ça !… — Est-ce qu’il reviendra te voir ? — Oui, mère, il me l’a promis, j’y compte… je l’attends demain !… Quel enthousiasme tu as, ma fille, pour cet inconnu !… C’est donc bien bon ce qu’il t’a fait ?… — J’ai été heureuse, ma mère, plus que je ne puis l’exprimer !… Allons, mon enfant ne te laisse pas emballer, sois raisonnable. Le plaisir tue plus vite que les peines. — Je préfère mourir de plaisir que vivre accablée de tristesse, de douleur !…

Devant cette résolution, elle me laissa, me recommandant de bien me reposer. J’ai suivi son excellent conseil et tu vois que je m’en trouve bien. Si bien, si contente, si joyeuse, que je voudrais faire la… tu sais !… Dis le mot, si tu veux que je le fasse…

— La putain, n’est-ce pas ? Eh ! bien, oui, fais-la, fais-la pour moi.

Elle se déshabilla toute nue et m’aida à en faire autant. Je croyais que c’était pour nous coucher que nous le faisions mais non ! Elle me saisit le vit, le lécha, le mouilla de salive ; elle mouilla avec le doigt l’entrée de son cul, et, se plaçant à genoux sur une chaise, m’offrit son beau derrière.

— Te rappelles-tu, mimi, ce qui a été convenu ?… Viens dépuceler ce trou. Mets-le bien doucement, ne pousse pas trop fort pour ne pas me faire crier. Tu es si gros et il est si petit que si tu forçais un peu brusquement, tu m’écorcherais. Et je pense que tu ne veux pas faire du mal à ta putain chérie, à la petite putain de ton cœur ?…

J’étais en extase devant ces deux globes blancs, dodus, satinés ; ces belles fesses potelées qui donnaient envie de mordre dedans, encadrant ce joli cul de jeune fille, placé juste au milieu du vallon amoureux allant rejoindre cette bouche vermeille dont les lèvres baillaient de désirs.

— Que tu es belle ma chérie ! Tout ce que tu as est parfait ! Jamais je ne me serais imaginé un si ravissant tableau ; tes fesses, ton cul, ton con dans un si petit cadre !…

— Regarde dans la glace, Mimi, et tu verras aussi mes tétons et ma langue. Cette langue de ta petite garce qui sait si bien te lécher… Moi aussi, je vois ce superbe vit qui va entrer dans mon corps ; qui va dépuceler ce petit cochon de trou ! Ah ! mon ange adoré, je sens que tu entres… il y est déjà à moitié et je ne souffre pas, au contraire le frottement est doux, il me fait du bien, je l’aime… Et toi, aimes-tu me le mettre là ?… Pousse un peu plus fort… Assez… Il y est, il est tout dedans… arrête !…

Elle retourna la tête pour voir l’impression que me produisait cette sale lubricité. Elle fut inquiète devant mon attitude un peu froide qui pouvait lui faire supposer que j’avais horreur de l’action qu’elle me faisait faire, et elle voulut le savoir.

— Dis, mon chéri bien-aimé, ça te dégoûte, n’est-ce pas ? Je t’ai demandé cette caresse pour te prouver combien j’étais heureuse de t’offrir ce que j’avais refusé aux autres ; mais si tu…

Je ne la laissais pas achever. Je me penchai sur son dos, je passai mes bras autour de son corps en l’attirant vers moi, et, collant mes lèvres sur sa bouche, dans un long soupir d’amour, je lui dis :

— Je t’aime… je t’aime partout, devant, derrière où tout est toi !…

Mes paroles l’électrisèrent. Ses lèvres, sa gorge, ses cuisses, tout son être tremblait Elle se pâmait à la pensée que je l’enculais avec plaisir.

Alors, c’est donc bien vrai que tu aimes aussi mon derrière,… que tu veux que je sois ta petite gueuse ?… Que de titres je vais avoir, mon Mimi ?… Je les aurai tous gagnés à la pointe de ce cher vit qui est entre mes fesses, qui m’a si bien empalée ! Si tu en avais un autre de ces chéris, m’empalerais tu aussi par devant ?…

Cette exclamation me donna l’idée de la branler. Je glissai un doigt dans son con, de l’autre main je lui chatouillai le clitoris, et en même temps je commençai le va-et-vient dans son cul.

Soit par l’effet de l’imagination déjà excitée, soit par l’ardent désir de m’avoir livré son dernier pucelage, dès qu’elle sentit les premiers mouvements des doigts, les premiers coups du vit, elle ne put plus modérer ses transports, ses cris, ses soupirs de bonheur. Ses sens s’embrasèrent ; son âme délirait, son corps se tordait, se crispait : elle était comme folle.

Moi-même, je jouissais du délire que je lui faisais éprouver. J’étais heureux de presser cette belle chair nue, palpitante sous l’étreinte de mes membres ; de baiser cette bouche amoureuse qui m’avait fait goûter les délices du ciel ; de branler ce con qui avait reçu le premier foutre de mon vit.

Et plus mes caresses, mes coups étaient précipités, plus elle s’exaltait, elle sentait l’approche de cet instant sublime où on s’anéantit mutuellement dans un enlacement voluptueux.

Le moment était là, nous le prolongions en le savourant avec ivresse, mais il nous atteint ; les flots d’amour s’échappèrent dans des extases inouïes…

Les murs n’entendirent plus que les soupirs de deux bouches délirantes, articulant à peine : — tiens… prends… donne… reçois… amour… bonheur ! — et le bruit de deux corps liés, unis, roulant sur le tapis. Nous tombâmes ivres-morts en déchargeant.

Nous ne trouvâmes pas, en reprenant les sens, des expressions pour dépeindre les délices que nous avions goûtées.

Nous nous couchâmes avec le frissonnement de bonheur qui nous parcourait encore les veines.

La nuit fut calme, et pour cause ; mais le matin le fut moins. Ma chérie trouvait que ses yeux n’étaient pas assez cernés, pas assez cochons. Je l’enconnais et la fit décharger deux fois en l’enculant. Elle fut satisfaite ; elle avait la dose qu’il lui fallait tous les deux jours.

J’avais terminé ma toilette du corps, j’allais passer la chemise, lorsqu’elle m’arrêta.

— Attends, Mimi, j’ai quelque chose à te demander, mais pour cela il faut que mon cher vit soit bien dur, bien vivant.

Elle se mit à genoux devant moi et, avec les mains, les doigts, la bouche, la langue, son cher vit releva la tête. Puis, me faisant asseoir, se mettant à cheval sur moi, elle s’enfonça mon dard, et après m’avoir léché les yeux, les lèvres, elle me dit :

— Tu sais que je t’adore, que toutes mes pensées, tous mes désirs sont pour toi. Je sens aussi que tu m’aimes, non pas seulement pour le plaisir de jouir de mon corps, mais parce que je te suis sympathique, que je te plais, que j’ai touché ton cœur. N’est-ce pas, Mimi chéri, que j’ai touché ce bon petit cœur qui était encore vierge ?… tu me l’as donné, il est à moi. Eh bien ! cher trésor, puisque nous sommes si heureux ensemble pourquoi ne me prendrais-tu pas avec toi ?…

Le matin, je serai ta bonne, ta domestique ; nous déjeûnerions comme deux vrais amoureux, moi sur tes genoux, habillée ou toute nue, comme tu voudrais. Quand nous sortirions je deviendrais ta maîtresse de cœur, ou, si tu le préfères, ta sœur, à cause de mon âge. Une petite sœur que tu aurais trouvée dans un bordel, qui t’auras dépucelé ! Qu’en dis-tu ? À la maison, la maîtresse et la sœur feront place à la petite putain chérie, toute parée de sa nudité pour recevoir les caresses du cher amant fouteur, en con, en cul, en bouche, en tétons, selon son goût.

Je l’embrassai affectueusement et lui promis de faire le possible pour combler son désir qui était le mien.

Comme je ne suis pas en position de la prendre et la racheter, elle doit à sa patronne, je ne pense pas de longtemps me payer cette satisfaction désirée, et je le regrette, car elle est bonne, gentille, aimante et jolie à croquer.

Tous les deux jours je vais passer la nuit avec elle, et j’avoue que j’ai toujours plus de plaisir à sentir le frôlement de sa peau, de sa chair nue qu’elle me donne avec tout son cœur, toute son âme.

Ce soir, elle m’attend. Elle va être désolée de ne pas me voir, mais je ne veux pas vous quitter. Demain, j’irai m’excuser.

Voilà, mes chers amis, toute l’histoire de mon premier amour. Vous voyez que je n’ai pas trop mal débuté.

— Elle est très amusante ton aventure, cousin, et surtout très intéressante ! Tomber pour la première fois dans les bras d’une jeune putain de douze ans, et dans un bordel, est un fait assez rare, mais bien plus rare encore est-ce, de trouver une fille publique s’amourachant d’un jeune puceau. Celle-là est à noter.

Je demandai à Georges combien de temps il y avait qu’il voyait cette fille.

— Bientôt quatre mois, me répondit-il, et il me semble qu’il n’y a qu’une semaine. Il est vrai que les plaisirs que nous nous prodiguons nous font tout oublier. C’est si bon d’oublier ainsi les heures, les jours !

Elle est si amoureuse que c’est toujours nouveau. Aussi, l’attachement que nous éprouvons l’un pour l’autre, se resserrant tous les jours de plus en plus, nous fait désirer la réunion de nos deux êtres, persuadés, convaincus comme nous le sommes, que nos cœurs seront constamment unis à nos folies sensuelles, même les plus lubriques. Quant à moi, je suis certain qu’à côté de la maîtresse aimable, je trouverai l’amie dévouée.

— Je me sens bien coupable envers cette pauvre petite, mon cher Georges ! et toi tu l’es plus encore, car tu savais et moi j’ignorais ta liaison. Tout de même nous lui avons mis une belle paire de cornes à cette jolie tête, et c’est mal !… Comment réparer le tort dont je suis cause !… C’est vrai qu’entre putains cela ne doit pas avoir d’importance ; mais c’est égal !… je veux faire quelque chose pour elle, et pour mon enculeur aussi !… Tu souris, polisson ! tu voudrais encore !… et moi donc !…