Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty/07

Orgies et conclusion.


Le repas était fini depuis longtemps.

Je tenais toujours les vits de mes compagnons ; ils bandaient raide. Bibi prétendait que si la main était bonne, le con était meilleur.

— J’aime bien quand tu me branles, Letty, mais je préfère quand je te fous. Après les détails de l’histoire du cousin, tu dois être en feu, tu dois bander ? Ça se voit à tes yeux cochons, à tes lèvres frémissantes, aux pointes menaçantes de tes tétons !… Vois, cousin, comme ils demandent nos baisers ?… Prends-en un, moi je mangerai l’autre.

Ces deux bouches lascives me suçaient, me léchaient, me tiraient les boutons, et leurs doigts s’égaraient entre mes cuisses, entre mes fesses ; tout était à leur disposition.

Ils voulaient avant le dîner, répéter la fouterie que nous avions faite ; devant et derrière, et j’en avais bien envie, mais j’eus assez de force, assez de volonté pour les arrêter.

— Écoutez, mes bons chéris ; nous avons commencé une bonne journée, je veux que nous la finissions encore mieux ; d’autant plus que nous devons un dédommagement à cette gentille petite putain, qui doit languir en ce moment de ne pas voir arriver son Mimi. Vous allez la chercher tous les deux. Toi, Bibi, tu payeras ce qu’elle doit, et vous l’amènerez ici, je me charge d’elle.

Marietta, qui avait tout vu, tout entendu, me prit à part et m’exprima ses craintes sur les conséquences qui pourraient s’en suivre par l’arrivée de cette petite, qui n’était en réalité, qu’une fille. Je la rassurai en lui promettant qu’avant peu elle serait la femme de Bibi.

— Bibi, vois-tu, ne connaît encore d’autre con que le mien et le tien, ce n’est pas assez. Tu m’as dit toi-même que pour devenir sérieux, un homme devait faire ses farces. Comme il ne nous a jamais quittées, qu’il est allé de moi à toi, et de toi à moi, il est juste qu’il goûte un peu d’un autre fruit. La petite favorisera mes projets. Nous la jetterons dans ses bras jusqu’à extinction. J’espère que Georges ne se fâchera pas, car il pourra l’enculer en même temps. Ce qui est plus certain, c’est qu’il me foutra pendant que sa belle savourera les coups de Bibi. Au milieu de nos folies orgiaques, de ce dévergondage effréné, où je veux paraître plus putain que la petite putain, tâche, toi, de ne pas trop t’abandonner à nos excès, de ne pas te laisser emporter par l’ardeur de ton tempérament, pour qu’à un moment donné tu sois toute belle, toute fraîche à satisfaire les fureurs lubriques de ton chéri. Comme je ne veux pas laisser refroidir les bonnes dispositions que nos deux hommes avaient en partant, et que la présence de la petite aiguillonnera davantage, dès qu’ils seront là, nous commencerons le branle. Tu vois que je suis en costume de combat ; fais-en autant et prépare-nous des réconfortants, des excitants pour que la fête soit complète.

Je m’allongeai sur un canapé, sans mettre rien sur moi et j’attendis.

Bibi arriva le premier. Il me dit que la petite était toute jeune et très jolie. Qu’elle avait des yeux polissons, des lèvres sensuelles et qu’elle devait aimer le plaisir.

— Nous l’avons surprise dans le même costume que toi, c’est ainsi qu’elle attendait notre cousin. Quand elle m’a vu, elle s’est cachée dans les bras de Georges comme pour voiler sa nudité, mais lorsqu’elle a entendu pourquoi nous étions venus, et que je lui ai dit que j’avais payé ce qu’elle devait à sa patronne, un éclat de joie s’est répandu sur son visage ; elle n’était plus la même ; le bonheur la transformait, elle m’a embrassé avec reconnaissance. Ne voulant pas qu’elle s’habille, le cousin l’apporte dans ses bras comme une poupée, simplement couverte d’une draperie. Je les ai précédés pour t’expliquer comment tout s’était passé.

— Maintenant Bibi, déshabille-toi pour les recevoir. Il ne faut pas que le moindre vêtement reste sur toi. As-tu remarqué si la petite était chaussée ?…

— Oui, j’ai vu !…, elle a les pieds nus !

— Tant mieux !… Pendant qu’elle sera avec moi, déshabille Georges et cachez vos effets. Aucun vestige d’habillement ne doit rester ici.

En entrant et en me voyant toute nue, la petite se débarrassa de son manteau et vint s’agenouiller à mes pieds pour me remercier de ce que j’avais fait pour elle. Georges lui avait tout dit.

Je lui répondis que c’était son ami qu’elle devait remercier avant tout pour tout le bien qu’il avait dit d’elle.

— Ce bon chéri, exclama-t-elle !… si vous saviez comme je l’aime, comme je l’adore !… Et vous aussi, Madame, je vous aimerai bien parce que vous êtes bonne, parce que vous avez contribué à me donner le seul bonheur que je désirais.

— Ce bonheur, comme tu le désires, ma chère petite, tu ne pourras en jouir que dans quelques jours, lorsque nous aurons passé ces journées de rage amoureuse qui vont nous enivrer ; lorsque nous aurons épuisé tout ce que l’imagination, la passion la plus pervertie peut inventer de jouissances charnelles, de voluptés lubriques… Es-tu disposée à me seconder, et à faire la garce, la gueuse, la putain comme moi ?

Elle n’osa me répondre sans avoir l’assentiment du chéri, qui lui fit un signe affirmatif.

— Oui, je ferai tout ce que vous voulez, madame ; je ferai tout ce que je sais…

— Laisse donc ce cérémonial. Ici il n’y a pas de madame ! il n’y a que des filles aimant les plaisirs, les voluptés ; adorant le vit, le foutre. Ici, entends-tu, il n’y a que des putains !…

— La vrai putain, c’est moi !… N’est-ce pas, Mimi, que je suis ta petite putain chérie ?… Je serai aussi la putain de ton cousin, et puis encore la putain, la garce de cette belle créature qui est là, que je touche, que je sens !… — Que tu es belle, Letty !… Quelles belles cuisses tu as !… Et ce con touffu, ce con d’amour que je vais baiser, lécher, gamahucher !… Comme il baille à la vue de ma langue !… et comme sa petite languette frétille à l’approche de mes lèvres !… Que de bonnes choses il doit y avoir au fond de ce nid !… Quelle liqueur je vais boire ! et quel bon foutre tu vas me faire avaler !…

Elle m’écarta les jambes, les poils, les lèvres de ma fente, y colla sa bouche, et sa langue me pénétra.

Aux premiers coups, je sentis toute ma chair frissonner. — Ah ! petite garce, comme tu lèches bien !… Quelle langue délicieuse tu as !…

La jouissance était si douce, si suave, que je fermais les yeux pour mieux la goûter.

J’étais dans cet état de prostration amoureuse, transportée dans de célestes régions, quand je sentis deux bouches lascives me prendre les tétons, les brûler de baisers. L’effet fut si prompt, si décisif, le choc si puissant, que ma tête tomba à la renverse par trop d’émotion voluptueuse, sans avoir la force de proférer un mot pendant que je déchargeais.

De nouvelles caresses me firent reprendre les sens. C’était Bibi et Georges qui continuaient à me téter. Je les priai de s’arrêter.

En se retirant, je vis ma chère petite restée toujours entre mes cuisses, me montrant la langue toute blanche de ma liqueur. Elle me souriait. Elle me disait que mon foutre était bon, qu’elle l’aimait qu’elle aimait mon con, qu’elle voulait encore boire. Elle fourra tout son nez dedans, puis les bouts de ses tétons, les léchant ensuite… Qu’elle était jolie cette blondinette, une vraie gamine, ayant dans ses yeux rayonnants toutes les curiosités de l’inconnu ; dans sa bouche fraîche et pourprée l’attente radieuse de ce baume divin dont elle était friande, et dans sa cervelle tous les raffinements des plaisirs sensuels d’une putain consommée. Son éducation était complète, elle n’avait plus rien à apprendre.

— Ah ! petite garce, petite salope !… tu m’excites, tu m’énerves, tu me mets le diable au corps ! fous-moi encore… fous… suce… bois !… — et sa langue disparut de nouveau dans mon con.

Pour qu’elle ait une part dans les plaisirs qu’elle allait encore me faire éprouver, je fis signe à Bibi de la gamahucher. Il se coucha sur le dos en introduisant sa tête entre ses cuisses, exhibant un superbe vit bien bandant, raide comme un piquet, que Marietta s’enfonça jusqu’à la racine en se mettant à cheval sur lui.

Dans cette posture, elle avait sous les yeux les belles fesses de la petite avec son joli cul bien tentant, que le gamahuchage de Bibi faisait bailler par contrecoup. Elle les prit des deux mains et, ouvrant bien le trou, y mit la pointe de sa langue.

Georges compléta ce tableau libertin en enculant le derrière qui était devant lui ; il n’eut qu’à se baisser pour l’enfiler. Marietta fut ravie de cette double caresse. Comme moi, elle était friande de ce suprême bonheur : être foutue et enculée en même temps.

C’est elle qui poussa les premiers gémissements. Le vit de Georges l’inondait pendant qu’elle déchargeait.

Cela mit le feu à mon con et à celui de la petite, ils pleurèrent de suite des larmes de foutre.

Moi, je coulais dans la bouche de la mignonne, elle coulait dans celle de Bibi, et Georges coulait dans le cul qu’il foutait Chacun de nous eut sa part des plaisirs. Seulement Georges et moi n’avions rien bu, il nous fallait notre portion.

Alors, je fis placer la petite là où j’étais. Je me mis entre ses jambes en posant mes lèvres sur sa fente et en y poussant ma langue. J’allongeai bien ma croupe en écartant les cuisses, pour que Georges me gamahuche et que Bibi m’encule. Marietta se coucha à plat ventre et prit dans sa bouche le vit dur qui était à sa portée.

Dès que ce nouveau groupe fut formé, nos corps se mirent en mouvement, et en peu d’instants cul, con, bouche et vit, furent satisfaits.

Moi, j’eus la joie de boire le foutre de la mignonne pendant que je déchargeais dans la bouche de Georges et que Bibi m’inondait le cul. Ma bonne reçut également la bordée du membre qu’elle tétait.

Nous nous relevâmes tous enchantés, heureux des folies que nous venions de faire.

La petite ne savait comment me manifester son contentement. Elle n’avait jamais assisté, ni pris part à une fête pareille.

Elle m’accablait de questions, me demandant si elle resterait encore avec nous, si nous répéterions ces charmantes lubricités, si… si…

— Tu les aimes donc, petite coquine ?

— Si je les aime !… Y a-t-il quelque chose de meilleur ?… J’en voudrais encore !… j’en voudrais toujours et longtemps !…

— Sans t’inquiéter des infidélités que tu fais à ton chéri.

— Quant il est là, et qu’il permet, je ne suis point infidèle. Moi-même je ne trouve pas qu’il m’ait trompée en enculant Marietta et en te suçant le con. Je suis si charmée de le voir te caresser que si tu voulais nous ferions une jolie scène qui s’est passée au bordel, à laquelle j’étais présente.

— Dis-nous ça, petite chérie. Nous t’écouterons si c’est bien cochon.

— Oh ! c’est cochon tout plein !…

« C’était quelques jours avant d’avoir rencontré mimi chéri, nous étions déjà dans la salle d’attente, lorsqu’une dame, avec deux messieurs, entra. L’un était son mari et l’autre son amant.

» Elle choisit trois filles, (j’étais une des trois) et nous nous retirâmes dans la grande chambre déjà toute éclairée. La dame nous fit mettre toutes nues. Elle se déshabilla elle-même et déshabilla ses deux hommes. Le mari s’étendit sur le lit et la dame lui prit le vit qu’elle agitait avec force.

» Une des filles fut placée de l’autre côté du lit en lui recommandant de sucer ce membre pendant qu’elle le branlerait. L’autre fille se mit à genoux entre les jambes de la dame prête à la gamahucher, et l’amant qui se trouvait derrière sa maîtresse, enfila ce beau cul qui lui était destiné.

» Quant à moi, la dame me pria d’engueuler son mari aux premiers signes de jouissance qu’il éprouverait.

» Tout se passa comme la dame l’avait prévu.

» Après la décharge, l’amant prit la place du mari et fut traité de même.

» Pour nous reposer on nous servit des liqueurs.

» Ensuite la dame voulut être foutue et enculée en même temps, et pour terminer elle se fit gamahucher par une fille que le mari foutait en levrette tandis que lui-même était enculé par l’amant. »

— Ma chère petite mignonne, ce dernier trait est de trop, je ne le permettrais jamais devant moi. Quant aux autres, ils sont dans nos goûts, nous pouvons les réaliser de suite.

Bibi fut couché, la petite le suça pendant que je le branlais, et Georges m’encula.

La petite paraissait si avide de goûter du foutre, qu’elle activait ses mouvements des lèvres, de la langue pour arriver plus vite au moment désiré : Elle but avec ivresse.

Ensuite, ce fut mon tour de boire au vit, de Georges pendant que la petite savourait dans son cul les coups de Bibi.

Enfin, dans cette mémorable soirée et une partie de la nuit, nous fûmes tous plongés dans les délices du plus grand bonheur.

Nous nous couchâmes tous pêle-mêle, ivres de jouissances, mais non rassasiés. Oh ! non, aucun de nous n’était rassassié de plaisir. Nous pensions déjà au moment de reprendre nos fouteries, nous comptions même les heures qui nous séparaient encore de ces extases divines que nous savions si bien nous prodiguer.

Le sommeil réparateur nous envahit et ne nous lâcha qu’à une heure très avancée de la journée.

Marietta, moins fatiguée que nous, nous avait préparé de quoi nous restaurer, mais elle ne put nous réveiller. La lassitude nous avait paralysés.

C’est la petite, la première, qui donna signe de vie. Elle se détendait les bras, les membres, avec un long bâillement, et encore à moitié assoupie, passait ses mains sur son corps, sur ses petits tétons en exclamant. Que je suis heureuse !… que c’est bon de faire l’amour !… N’est-ce-pas, mon Mimi, que c’est bon de faire l’amour ?…

Ses bras cherchaient en vain à étreindre le corps de son Mimi que, dans son imagination, elle croyait tenir. Elle se dépitait — Tu n’es donc pas là ?… Pourquoi n’es tu pas là ?… Ne suis-je plus ta petite putain chérie ?… Viens vite que je te prouve que je la suis encore !… Viens… viens…

Ces appels amoureux me réveillèrent en sursaut. Je me relevai brusquement en rejetant les couvertures et en découvrant ces corps nus à mes côtés, dont deux étaient toujours plongés dans la plus profonde torpeur.

J’admirai la petite mignonne, sa belle nudité lascive dans la plus voluptueuse posture. La bouche souriante tendue aux baisers de son chéri, et ses petits doigts polissons ouvrant les lèvres de son conin pour recevoir le vit qu’elle appelait.

Je ne pus résister à la démangeaison sensuelle que cette vue me provoqua, je me couchai sur elle en lui faisant sentir mes mains entre ses cuisses et ma langue dans sa bouche, et je la branlai, je la baisai frénétiquement en lui frôlant la chair avec ma chair, en frottant ma gorge sur sa gorge. Elle poussa des soupirs étouffés dans ma bouche et perdit connaissance sans se rendre compte si c’était une femme ou un homme qui la faisait décharger.

Quand elle rouvrit les yeux, elle fut surprise de se trouver toute seule : elle ne savait où elle était.

En effet, Bibi et Georges s’étaient réveillés affamés, et je l’étais aussi, nous nous attablâmes devant le déjeûner, que la bonne nous avait servi, que nous dévorions à pleines dents lorsque nous entendîmes ce petit cri :

— Où suis je ?…

C’était la mignonne qui, ne voyant personne, ne reconnaissant pas la chambre dans laquelle elle était, s’impatientait. Georges alla la prendre dans ses bras, l’assit sur ses genoux, et lui donna à manger et à boire avec la bouche dans sa bouche.

À chaque morceau qu’elle prenait entre les lèvres, elle priait son Mimi de le lui pousser avec la langue et ainsi, elle avalait en suçant.

Elle était à croquer cette gamine avec sa perversité et sa jolie dépravation ! Tout était beau et petit en elle, mais avec des proportions d’une régularité parfaite.

— Sais-tu, petite coquine, que tu as des yeux bien cochons ?…

— Pas plus cochons que les tiens, Letty !… Tu as été foutue et enculée autant que moi. Tu as sucé et bu ce bon foutre comme moi ; Tu n’as donc rien à m’envier.

— Tu oublies ce que je t’ai fait ce matin, petite garce !…

— Comment Letty, c’est toi qui m’as fait jouir ?…

— Oui, c’est moi qui ai remplacé ton amant pendant qu’il dormait.

— Je croyais que c’était Mimi qui m’avait fait pâmer, et c’est toi, Letty, qui as été mon fouteur !… et quel joli fouteur !… Si toutes les femmes étaient comme toi, tu me les ferais aimer !… Et toi, as-tu eu du plaisir à caresser cette petite putain qui t’aime ?… Veux-tu que je la sois encore, ta putain ?… Vois, comme mon con est joli !… Il n’est pas encore touffu comme le tien, il est tout nu, mais il est chaud, il désire ta main, il bande, il demande ton doigt.

Et comme le matin, le doigt et la langue la firent décharger.

Le reste de la journée fut assez gai, pas trop libertin, nous nous réservions pour le soir et la nuit. La petite, seule, nous amusa tout le temps en nous racontant des scènes de filles qui se passaient dans le bordel. Les bals qu’on y donnait, où elles dansaient toutes nues. Puis les soupers qui s’en suivaient, à cheval sur leur cavalier. Les jeux innocents où les vits jouaient le principal rôle. Enfin, les nuits d’orgies où les femmes se foutaient les goulots des bouteilles dans le con, pendant qu’elles étaient enculées.

Après le dîner, elle nous récita les vers que son premier amant avait composé sur ses tétons.

Les tétons de ma pucelle,
De bonheur me rendent fou,
Je les aime, ô mon Adèle,
Comme j’aime ton bijou.

Ils sont blancs comme l’ivoire,
Ils sont beaux comme le jour,
Ils augmentent, tu peux croire,
Les transports de mon amour.

Ils éveillent dans mon être
La passion, la volupté,
Et je sens un grand bien-être,
À la vue de leur beauté

J’aime bien, quand je les touche,
À presser leur doux bouton,
À les prendre dans ma bouche,
Les branler… ils sont si bons.

Ô tétons de ma vie !
Tétons de mon bonheur !
Tétons dont j’ai envie
Pour calmer mon ardeur !


Ensuite, elle nous chanta la romance des baisers :

En m’éveillant dans tes bras
Douze baisers je te donne ;
Un sur ta bouche mignonne,
Un autre beaucoup plus bas,
Deux bien doux sur les tétons,
Quatre sur les deux boutons.
Un long, ma langue caressante,
Sur ta langue brûlante,
Le dépose en la suçant,
La branlant, la mordillant.
Quant aux trois restant encore,
Mon Vit dur veut les donner
Au petit con qu’il adore,
Qu’il voudrait bien enfiler.

Puis elle nous dit une ronde que nous chantâmes tous en chœur. C’était la chanson favorite du bordel où elle était.

Ronde.

Je suis putain pour le plaisir des hommes,
Je fous toujours pour les faire jouir.
Mon cul, mon con reçoit le divin baume
De ces gros vits que je fais tous mourir.
Chœur — Fous mon cul, fous mon con,
Fous ma belle bouche,
Fous mon cul, fous mon con,
Fous mes gros tétons.

Ces histoires, ces contes, ces chansons, joints aux liqueurs que nous buvions à pleins verres, nous mirent le diable au corps.

La petite, à moitié soûle, se lança dans un débordement de saletés digne d’une femme n’ayant vécu que dans le vice. Il est vrai qu’elle sortait du bordel ; mais elle était si jeune que ses expressions, ses gestes dépravés surprenaient.

À chaque rasade, à chaque verre qu’elle vidait, son libertinage s’accentuait davantage ; en l’entendant, on aurait cru qu’elle était prostituée jusqu’à la moelle des os. Elle allait de l’un à l’autre, frottant ses membres, sa peau, sa chair contre Bibi, contre son Mimi, s’emparant de leur vit, des couilles ; les patinant, les branlant, et les appelant cochons, fouteurs, enculeurs.

Ensuite elle vint à moi me prodiguer les mêmes caresses. Elle me suça les tétons et voulut me branler le con.

— N’est-ce pas, Letty, que je suis une bonne putain ?… Toi aussi, tu es une belle putain !… Je t’ai vue le soir où tu es venue te faire foutre au bordel. J’aurais voulu être là, avec toi, pour te gamahucher.

Elle était si animée, si excitée, que je la serrais dans mes bras en lui enfonçant un doigt dans le con et ma langue dans la bouche.

Dans l’état d’ivresse où elle se trouvait, mes caresses eurent le pouvoir de la calmer tout en la plongeant dans une béatitude immense. Elle se serra contre mon corps plus étroitement qu’elle ne l’était déjà. Je sentais le frissonnement de bien-être qui l’envahissait.

Nos deux hommes étaient là, avec leur vit dur, tout palpitants de désirs. Je fis signe à Bibi d’enculer cette belle croupe et j’offris la mienne à Georges, qui l’enfila aussi rapidement qu’il le put. Nous tombâmes presque en même temps dans un délire suprême. Les soupirs se confondaient ; les exclamations de bonheur s’exhalaient de bouche en bouche : aucun ne savait exprimer les délicieuses sensations qu’il goûtait.

À peine revenus, nous recommençâmes les groupes de la veille avec toutes les lascivetés lubriques qu’il nous fut possible d’inventer, et jusqu’à extinction de force morale et physique, nous fûmes, collés, liés, unis du haut en bas, devant et derrière ; déchargeant, répandant à flot la liqueur divine. La bouche, le con le cul, tout jaillissait de foutre.

Nos deux chéris étaient morts de plaisir, ils étaient étendus débandant, éreintés ; nous les avions épuisés.

Mais nous, plus enragées que jamais, pas encore soûles de cette précieuse liqueur de couilles que nous avions pompée, nous nous élançâmes l’une sur l’autre comme deux furies qui veulent épuiser tous les raffinements de la dégradation, et, bouche en con, nous n’interrompîmes nos coups que pour nous lâcher des saletés excitantes — Donne, putain… donne, garce !… Lâche donc ton foutre sacrée gueuse !… Pisse salope, pisse !… Tiens, bois, sacrée garce, cochonne. Tiens, salope… putain, avale !…

Marietta, qui assistait à ce débordement de luxure et d’ordures, dès qu’elle vit s’éteindre nos derniers efforts, emporta Bibi dans son lit, le coucha, la tête sur sa gorge et s’endormit en le tenant par le vit.

Le lendemain, il ne fut question ni de sortir, ni même de se lever. Nous étions contusionnés, les membres étaient meurtris, les articulations ankylosées, et nos sources voluptueuses sèches et sèches pour plusieurs jours, il fallait nous résigner.

En reprenant ses forces, la petite me confia qu’elle croyait, être enceinte, me jurant, si elle ne se trompait pas, que l’enfant était de Georges, n’ayant plus jamais vu aucun homme depuis le jour où elle avait couché avec lui ; cela me fit réfléchir.

J’avais déjà décidé que Bibi épouserait Marietta, il convenait que j’unisse également cette chère petite à son amant. Elle était pervertie, dépravée, c’est vrai, mais dans ce petit corps, il y avait du cœur, de l’amour, et Georges l’aimait. Je n’avais pas à hésiter.

Dès lors, je ne pouvais plus habiter avec ce double ménage sans troubler leur affection. Je résolus de me séparer d’eux, tout en contribuant à faire leur bonheur.

Je sortis avec l’espoir que le grand air me suggérerait quelques bonnes idées. Mais à peine sur le seuil de la porte, une vieille femme une maquerelle, m’accosta et sans préambule me dit : — « Je vous connais, belle dame, depuis que vous demeurez ici. Je sais que vous vivez avec des hommes et des femmes, ce qui veut dire, que vous aimez les plaisirs de l’amour. Mais, sans interrompre vos passe-temps amoureux, je pourrais, si vous le vouliez, vous faire faire une liaison qui est enviée par toutes les plus grandes dames : princesses, duchesses, comtesses, marquises, etc. elles en raffolent toutes. Vous êtes si belle, si jolie, si désirable, et vous devez avoir une nature si ardente, que, d’un mot, vous pouvez les éclipser toutes. »

Tout en causant, nous arrivâmes où la vieille voulait me conduire, devant une maison d’une très belle apparence. Elle me pria de monter, désirant me faire voir son appartement. D’une pièce à l’autre, somptueusement meublées, elle me fit entrer dans une magnifique chambre tapissée de grandes glaces et de nudités, mais des nudités érotiques, obscènes, prises sur le vif et admirablement peintes.

Au fond de l’alcôve, il y avait un lit de toute beauté qui faisait venir l’envie de s’y coucher. Une glace inclinée était placée au pied pour reproduire ce que les acteurs y faisaient dessus. Une autre glace, aussi large que le lit était long, se trouvait au fond, où l’on voyait la reproduction de presque toutes les obscénités des murs ; et au dessus, en guise de baldaquin, était également placé un grand tableau représentant les plaisirs de l’amour dans toutes les positions.

Je m’extasiais devant ce luxe lubrique. Je m’imaginais toutes les voluptés qu’on devait éprouver sur ce trône entouré de ces belles lascivetés, plus excitantes les unes que les autres. Mes yeux dévoraient ces peintures, mon teint s’animait, mes traits se contractaient ; je sentais des démangeaisons partout, je bandais, j’avais envie de me branler.

La vieille sorcière s’aperçut de mon état. Elle me dit en souriant : — « J’ai parlé de votre beauté et de votre jeunesse au Prince Régent. Je lui ai vanté vos grâces, vos charmes, toutes les séductions qui entourent votre belle personne, et j’ai enflammé ses sens, des désirs les plus ardents… »

Elle finissait de prononcer ces mots, lorsque son Altesse entra. La vieille se retira en fermant la porte.

Vous rappelez-vous, Prince, quelle fut notre conversation ?… Elle commença sur le canapé, mais elle finit sur le lit ; vous, bien peu habillé, et moi, pas du tout. Vous fûtes enchanté des beautés de mon corps, de la chaleur de mon con et de mon gentil libertinage, et moi, je fus ravie d’avoir été foutue par ce vit royal, qui coula plusieurs fois en moi.

Le lendemain, je me rendis de nouveau à l’invitation de son Altesse. Elle me déshabilla elle-même et me couvrit de baisers. Puis, ses mains se promenèrent sur toutes les parties de mon corps, pressant, patinant, baisant mes bras, ma gorge, mes jambes, mes cuisses, mes fesses ; ensuite il m’enfonça son membre et déchargea quatre fois sans s’arrêter.

Pendant qu’il me foutait, il me branlait les tétons, et se pâmait de plaisir ; et moi, je mourais de bonheur.

Avant de me rhabiller, je voulus embrasser son membre devenu bien humble. L’action de ma langue et la pression de mes lèvres le firent fièrement se redresser, si bien, qu’il me cracha une bordée de foutre brûlant que j’avalai d’un trait. Son Altesse me combla d’éloges et me dit qu’il y avait longtemps qu’il n’avait autant joui. Il me quitta après m’avoir fait promettre d’aller passer une journée entière avec lui, chez lui, à Calton-house.

La vieille maquerelle, qui guettait ma sortie pour avoir la pièce, me complimenta et me dit que le Prince était fou de moi. La maîtresse de la maison, Miss Rosy, qui se tenait derrière la vieille, m’adressa aussi ses félicitations, et me fit part de la surprise qu’elle préparait à son Altesse.

— Je pense, Madame, que vous feriez une chose bien agréable à votre royal amant, si vous vouliez vous joindre aux jeunes et jolies belles qui ont déjà accepté le rôle que je leur ai proposé ; c’est le seul moyen de le retenir parmi vous. Le Prince vous aime, vous adore, comme il m’a aimé, m’a adoré tant que j’ai pu flatter ses désirs, enivrer ses sens, varier les plaisirs que je savais lui procurer, mais après, il lui a fallu autre chose…

Maintenant, c’est vous qui avez toutes ses faveurs ; c’est vous qui savez le rendre heureux !… Pour conserver longtemps son affection, n’épuisez pas vos ressources de séductions, ménagez votre pouvoir, ou bien alors donnez-lui tout à la fois, sans ménagement, sans la moindre retenue, et venez vous inscrire ensuite pour faire partie du Sérail que j’organise pour lui.

Cette invitation était un port de salut pour moi, qui voulais laisser Bibi et Georges entièrement à leurs femmes, et me retirer. Où aurais-je été mieux que là ?

La description de l’endroit et ce qu’on y ferait étant dans mes goûts, je priai Miss Rosy de me compter au nombre des favorites et je rentrai satisfaite de ma résolution, que je communiquai à mes chéris.

Ils se récrièrent tous avec énergie, ne voulant pas entendre parler de séparation. Bibi me sauta au cou, m’enlaça, me mangea de baisers en me disant que j’étais à lui, que je lui avais donné tous mes pucelages, qu’il m’avait donné le sien, que je ne pouvais le quitter. Marietta, la petite, Georges en firent autant, mais devant ma ferme volonté bien arrêtée, ils durent s’incliner. Toutefois, je leur déclarai que je ne partirais que lorsqu’ils seraient mariés.

Je pris toutes les dispositions nécessaires pour leur assurer une certaine aisance, j’étais assez riche pour le faire, et je chargeai Marietta des préparatifs.

Le changement d’existence qui s’opérait en moi, m’absorbait tellement, que j’oubliais la promesse que j’avais faite au Prince d’aller le voir à Calton house, mais lui ne l’oublia pas. Il m’envoya sa voiture avec le petit billet parfumé suivant : « J’attends, ma belle Letty, dans le costume de l’amour, pour lui prodiguer les plus brûlantes caresses. Georges. »

Je me mis toute nue, ne me couvrant que d’un manteau bien fermé, et mettant des bottes pour que mes jambes ne trahissent point ma nudité, je me rendis ainsi chez mon royal fouteur.

Je fus reçue avec joie ; mais quand je quittai le manteau, un déluge de compliments ininterrompus sortirent de cette bouche princière, dont les lèvres me donnaient l’accolade amoureuse sur les miennes et sur les tétons, pendant que ses mains libertines et ses doigts, plus libertins encore, s’introduisaient devant et derrière : il me perfora les deux trous et sa langue m’engueula.

Cette façon lubrique de me recevoir me donna l’entière liberté de mettre de côté toute considération de sang, pour n’agir que comme une fille, comme une putain, ce que le costume que j’avais mis autorisait un peu. Je m’emparai de son membre déjà tout prêt, tout fier d’entrer en fonction, et je le branlai en attendant de faire mieux. Ce fut le signe du départ, d’une débauche sans frein, d’une dépravation sans fin.

L’ardeur de notre tempérament et la violence du feu qui brûlait dans nos veines, nous rendaient dignes de nous mesurer ; lui, avec son superbe vit long, dur, pointu, menaçant, en arrêt, et moi avec mon con chaud, mon cul brûlant, prête à le recevoir.

Je crois que pendant toutes nos fouteries nous n’eûmes rien à nous reprocher ; je soutins ses quatorze coups, avec le même plaisir qu’il éprouva à me les donner.

Avant et après chaque repas, nous foutions, et nous foutions encore dans les intervalles, car dès que ce cher vit manifestait la moindre raideur, je l’enfourchais.

Dans les instants de repos forcé, nous regardions et admirions les gravures obscènes qui étaient éparpillées sur la table, et que je dévorais des yeux. Dieu quelles charmantes saletés !… Quelle belle perversité dans les attitudes de ces groupes !… Ils faisaient venir l’envie de les imiter, de les copier !… Le soir et la nuit nous copiâmes tout, nous imitâmes tout avec assaisonnement d’expressions de bordel.

Le matin, au moment de partir, et dans un mouvement d’enthousiasme, il me dit que j’étais la Reine des putains. Je lui répondis, qu’avec ses belles couilles inépuisables, lui, était le Roi des fouteurs.

En rentrant, je me couchai ; j’étais littéralement, brisée, rendue ; j’avais les yeux dans un tel état d’abattement polisson, qu’en me voyant, Bibi s’écria : Ah ! sacrée garce, tu dédaignes nos vits pour aller faire la putain ailleurs !… (il dégagea son membre). Vois, cochonne, s’il n’est pas aussi beau, aussi dur que celui qui t’a foutue ?…

Il était si brillant, si raide, son vit, si désirable que, malgré la lassitude que je ressentais dans mes membres, je le pris, je voulus le baiser. Je penchai ma tête hors du lit en me couchant en travers, pour l’atteindre avec lèvres, le sucer et le faire décharger.

— Ah ! ma belle salope, exclama-t-il ! tu veux encore mon foutre ?… Tiens, bois-le !…

Et je bus jusqu’à la dernière larme.

Je dormis tout le reste de la journée jusqu’au lendemain, mais à mon réveil j’éprouvai une fatigue très grande ; je sentais mes articulations comme disloquées, et une gêne très sensible dans mes mouvements, de sorte que je dus forcément rester au lit.

À chaque instant, Bibi venait m’embrasser, me donner de petits coups de langue sur les lèvres, sur les tétons, me demander comment j’étais, et avec qui j’avais fait la putain pour être rentrée épuisée. Ils furent surpris d’apprendre que c’était avec le Prince Georges. Dès lors, ils cessèrent de me questionner.

Après plusieurs jours de repos, de calme, de soins affectueux, car mes bons chéris m’entouraient de toutes les attentions les plus délicates, cherchant à me distraire en m’amusant, à ranimer mon tempérament, je me remis tout à fait pour assister à leur mariage, à leur bonheur, que je partageais de bien bon cœur, sans me douter que leurs premières caresses seraient pour moi.

Le matin même, avant d’aller accomplir leur acte, Marietta et la petite, assistées de leurs futurs époux, me renversèrent et voulurent me gamahucher et me faire décharger. Ils me laissèrent à moitié évanouie, couvant le plaisir que j’avais goûté, et réveillant de nouveaux désirs sensuels qui furent satisfaits.

En effet, à peine rentrés de la cérémonie, je vis s’avancer les deux couples ; les femmes me présentant, m’offrant le vit de leur mari qu’elles tenaient, qu’elles branlaient, et les hommes en manifestant le désir de vider en moi leurs couilles pleines.

Confuse de tant de prévenance et de la préférence qu’ils voulaient me donner, je protestai, quoique avec regret, devant ces deux belles pines remplies de promesses, mais ils ne me laissèrent pas le temps de m’expliquer ils s’emparèrent de moi, comme d’un joujou, et avec leurs mains, leurs doigts, leurs bouches, je fus déshabillée, baisée patinée, branlée et foutue. Après Bibi, ce fut Georges, en même temps que la petite et Marietta me mangeaient les tétons, me tripotaient les fesses.

Nous quittâmes cet agréable exercice pour nous mettre à table.

J’étais restée toute nue et j’exigeais que les hommes et les femmes conservassent leur toilette de mariés, mais avec gorge découverte et vit en l’air.

Les deux maris étaient à mes côtés ; je les tenais par leur membre et les caressais. En face, j’avais quatre jolis tétons pointant leurs boutons raides, menaçants, formant un ravissant tableau, propre à exciter les sens les plus endormis. Nous ne parlions que de fouteries, d’enculades en nous servant de tous les termes avec lesquels nous étions si familiers.

Je voulus savoir comment ils arrangeraient leur ménage. Nous avions vécu tous pêle-mêle, il serait bien difficile de se réduire à deux par deux. Après bien des avis, il décidèrent de vivre comme par le passé, ne formant qu’un seul ménage à quatre et à cinq, lorsque je leur ferais le plaisir d’aller partager leur table et leur lit. À ce propos, la petite eut un bon mot : On dit que le mariage tue l’amour ! avec nous, ce sera l’inverse : l’amour tuera le mariage. Nous aurons tellement du plaisir à nous baiser, à nous gamahucher, à nous foutre, en un mot, nous serons si putains avec nos deux chéris, que l’amour vaincra. Moi, je veux coucher avec Bibi et Marietta couchera avec Georges, ou bien nous coucherons tous ensemble, ce qui sera mieux pour nous voir, nous sentir nous frôler plus à l’aise. Nous nous tromperons souvent de vit, nous prendrons l’un pour l’autre, et ces chers vits se tromperont aussi de con, de cul et de bouche. Nous sommes déjà habituées à ces douceurs, nous les continuerons.

— N’est-ce pas, Marietta, que tu veux que nous vivions ainsi ?… Tes yeux disent oui !… Baise-moi, frotte tes gros tétons contre les miens !… Ah cochonne !… je sens ton doigt se glisser en moi… tu entres !… Attends que je te foute le mien !… tu le sens… tu l’aimes !… Pousse… enfonce tout… branle… fais comme moi !…

— Attendez, petites putains !… je veux que vos maris prennent part à vos plaisirs.

Je les fis relever, mais sans se désunir. Je les troussai par derrière jusqu’à la taille en appuyant les robes sur leur tête, et, mouillant leur cul et les vits, que j’avais branlés, je conduisis moi-même les deux pines dans ces réduits qui bâillaient d’impatience, et j’eus la satisfaction et le plaisir de voir ces deux superbes vits se perdre entre ces belles fesses blanches, grosses, potelées que j’avais exposées au jour, que des mains polissonnes mouvaient, pelotaient.

Je voyais aussi deux langues lascives se darder avec ivresse et des doigts polissons faisant dans le con le même office que les vits faisaient dans le cul. Puis ces mouvements de va-et-vient qui provoquaient des soupirs conduisant au souverain bonheur…

Je dévorais des yeux, avec une ardente concupiscence, ce tableau lubrique, me brûlant jusqu’au fond de la matrice, et j’entendais ces expressions de délire sensuel me jetant dans une excitation frénétique à ne pouvoir plus me modérer. Je me laissai tomber à la renverse sur le canapé en me branlant et je m’évanouis en déchargeant.

Pendant mon assoupissement ils m’enlevèrent et me mirent à cheval sur Bibi, son membre dans le con et celui de Georges dans le cul. Je rouvris les yeux ainsi, empalée devant et derrière, et ayant à mes côtés, Marietta et la petite mignonne entièrement nues, m’offrant leur bouche et leur langue que je suçais à tour de rôle, et puis je voulus les avoir toutes les deux ensemble.

Dans ce moment, je ne voyais rien, mais je sentais les délices du paradis ; j’éprouvais les joies célestes ; j’étais plongée dans une extase qui me pénétrait jusqu’au fond de l’âme, jusqu’au fond des entrailles en me faisant répandre des flots de foutre. Quatre fois de suite, sans interruption, je lâchai cette divine liqueur que les deux vits me pompaient.

Mes chers fouteurs, tant soit peu exténués de fatigue, se retirèrent tout humblement, mais les femmes, voyant que j’étais toute disposée à recommencer, les déshabillèrent d’abord et à force de les branler, de les sucer, elles ranimèrent si bien leur vigueur, que mon con et mon cul eurent la joie de se réjouir encore de l’emprisonnement dans lequel ils se trouvaient de nouveau. Je fus foutue et enculée aussi bien qu’une Messaline, aussi bien que la plus belle des putains aurait pu le désirer.

Le lendemain, c’était le dernier jour que je devais passer avec eux. Dès le matin, ils furent tous auprès de moi dans la plus grande nudité, me touchant, m’embrassant, me patinant tout le corps, pour m’exciter les sens, pour me faire bander.

Ils me placèrent sur le bord du lit. La mignonne se glissa entre mes cuisses en les appuyant sur ses épaules, en appliquant ses lèvres sur les lèvres de mon con tout ouvert par l’écartement des cuisses, et en m’enfonçant sa langue qu’elle faisait manœuvrer avec une dextérité surprenante. Je sentais déjà les effets sensuels de cette caresse lascive, lorsque Marietta et Georges me soulevèrent les jambes et, les tenant par les chevilles, ils me léchèrent la plante des pieds. Dieu, quelle sensation !… Quel frisson !… C’était comme un fluide électrique me parcourant les veines, me surexcitant les nerfs, m’agitant voluptueusement. Je criai : — C’est trop… trop fort… assez… assez… arrêtez… je n’en puis plus !… mais ils continuaient toujours en m’excitant de plus en plus jusqu’à la folie ; mon sang bouillait mon cœur était en feu. Je sentais approcher le moment suprême, il était là. J’allais l’atteindre !…

Bibi m’arrêta, bandant comme un carme, jouissant de me voir jouir, il monta sur le lit, se mit à cheval sur mon con en sens inverse, et, en penchant son corps sur ma tête, le gland de son vit me frôla les lèvres. Je les ouvris pour recevoir ce cher membre jusqu’au fond du gosier, et je bus la liqueur divine sans lui permettre de se retirer ; chaque flot coula intérieurement, sans toucher ni la langue ni le palais. Bibi était heureux et moi j’étais aux anges, non seulement d’avoir avalé ce bon nectar, mais d’avoir donné à boire à ma petite mignonne dont chaque coup de langue me faisait tressaillir.

Bibi n’avait pas changé ; son vit était resté dans ma bouche ; je le pressais de mes lèvres, je le suçais, le tétais, l’aspirais avec amour. Celui de Georges avait remplacé la langue de la petite ; il m’enconnait, me foutait ; et mes pieds étaient de nouveau léchés et chatouillés. Je déchargeai ainsi deux fois en même temps que Georges et Bibi me vida ses couilles. Ce fut le dernier acte de nos folies, c’est-à-dire de mes folies avec mes chéris que j’avais aimés et que j’aime encore. Qui sait si à un moment donné je ne reviendrai pas à mes premières amours !… Cela ne serait pas impossible !… Mais pour y revenir, il fallait m’en éloigner.

Je les quittai donc pour entrer au service de miss Rosy, juste la veille de l’inauguration du Sérail Royal.

FIN DE LETTY.