Paul Ollendorff, éditeur (p. 17-18).

IV


Ayons la tête d’équilibre,
Le jour et le soir et la nuit.
Plus un chagrin, plus un ennui.
La cause : notre cœur est libre.

Sortons la lyre d’or qui vibre
De son sempiternel étui,
Chantons à partir d’aujourd’hui,
Le nez en l’air, comme un félibre.


Communiquons la joie à ceux
Qui sont tristes et malchanceux,
Vivons dans les inconséquences !

Et que les rieurs à l’air fin
Apprennent pourquoi : c’est qu’enfin
Notre cher cœur est en vacances.