Le Monastère/Chapitre XII

Traduction par Albert Montémont.
Ménard (Œuvres de Walter Scott, tome 13p. 161-170).
CHAPITRE XII.


la dame blanche.


Il y a quelque chose dans celle ancienne superstition qui, tout erronée qu’elle est, plaît à mon imagination. La source qui, avec ses mille bouillonnements purs comme le cristal, sort du sein de quelque rocher désert, dans une secrète solitude, peut bien être regardée comme la demeure d’un être pur, plus raffiné et plus puissant que nous.
Ancienne comédie.


Comme nous venons de le dire, le jeune Halbert Glendinning eut à peine prononcé les vers mystiques, qu’une apparition, sous la forme d’une belle femme vêtue de blanc, s’offrit à quelques pas de lui. Dans le moment, la terreur l’emporta sur son courage naturel, aussi bien que sur la résolution qu’il avait prise de ne pas se laisser effrayer une troisième fois par la figure qu’il avait déjà vue deux fois. Mais on dirait qu’il y a quelque chose de repoussant et de contraire à notre nature charnelle, dans la conscience de nous trouver en face d’un être, semblable à nous par les formes, mais si différent dans ses facultés et dans les conditions de son existence, que nous ne pouvons ni concevoir ses desseins, ni calculer par quels moyens il arrive à leur accomplissement.

Halbert gardait le silence et pouvait à peine respirer, ses cheveux se dressaient sur sa tête, sa bouche était ouverte ; ses yeux étaient fixes, et comme unique preuve qui restât de la ferme résolution dont il avait essayé de s’armer, son épée était dirigée vers l’apparition. À la fin, la Dame Blanche, car c’est par ce nom que nous désignerons cet être, chanta, ou plutôt psalmodia, avec une voix d’une douceur ineffable, les vers suivants :

Beau jeune homme aux yeux noirs, pourquoi m’appelles-tu ?
Ou pourquoi te trouvé-je indécis, abattu ?
Tout commerce avec nous veut des cœurs impassibles :

Et les puissances invisibles

Exigent moins d’audace ou bien plus de vertu.


Un nuage embaumé sur la brise attiédie
Doit me porter aux lieux où fleurit l’oranger ;
Puis on m’appelle aux bords de la riante Asie :

Le temps fuit : le temps est ma vie,

Et qui veut la ravir met la sienne en danger.

La résolution d’Halbert domina enfin son étonnement, et il retrouva assez de voix pour dire, d’un ton encore mal assuré : « Au nom de Dieu ! qui es-tu ? » La réponse fut faite sur une autre mélodie.

Mortel, tu ne peux connaître
Qui je suis ni d’où je viens.
Ton âme à peine pénètre
Un être comme ton être
Et des sens comme les tiens.

Comment pourrais-tu comprendre
Ce qui vit par d’autres lois,
Ce que nul mot ne peut rendre,
Ce que ne saurait l’apprendre
Aucune terrestre voix ?

Ce n’est ni le corps ni l’ombre,
Le ciel, ni l’antre infernal,
Ni le jour, ni la nuit sombre,
Ni l’incertaine pénombre,
Ni le bien, las ! ni le mal.

Mais de la nature entière
Il s’exhale à tous moments
Une essence, une poussière,
Psyché de toute matière,
Fleur de tous les éléments.

De toute riante chose
Je suis l’esprit et le sens ;
Je suis l’invisible cause
Du coloris de la rose
Et l’âme de son encens.

C’est moi qui dans la prairie,
Sur les bords des clairs ruisseaux
Où le peuple de féerie
Trace sa ronde chérie
Aux fraîches senteurs des eaux ;

Aux clairières des coudraies
Sur qui s’ouvre un ciel d’azur,
Dans les pâles oseraies,
Et sur les vertes orées
Des bois, où l’air est si pur ;

Doux murmure ou doux silence,
Parfum digne des autels,
C’est moi qui dors ou m’élance,
Moi qui fuis ou me balance,
Pour charmer tes sens mortels.

Pourtant cette vie active
Qui va par mille chemins,
D’objets en objets captive,
Est encore moins fugitive
Que la vôtre, ô fiers humains

Hélas ! trop longue carrière
Qui nous use ; rien ne suit !
Notre incertaine lumière
Empruntée à la matière
Cède à l’éternelle nuit.

Mais pour l’homme, il ne consume
Jamais son être en entier :
À peine sa torche fume,
Qu’une autre en lui se rallume
Pour éclairer son entier.

La Dame Blanche cessa de parler, et parut attendre une réponse. Mais comme Halbert hésitait sur la manière d’arranger ses paroles, la vision sembla se décolorer graduellement et devenir de plus en plus vaporeuse. Pensant avec raison que c’était un signe qu’elle allait disparaître, Halbert eut encore la force de dire : « Dame Blanche, lorsque je vous vis dans le vallon, et que vous rapportâtes le livre noir de Marie Avenel, vous me dites que j’apprendrais un jour à le lire. »

La Dame Blanche répondit :

Oui ce fut là que je l’appris moi-même
À m’évoquer près des limpides flots ;
Mais tes limiers, ton arc, tes javelots.
Pour toi toujours ont un charme suprême.
Tu fuis, ingrat, et ne vins pas revoir
La Dame Blanche et le saint livre noir.

« Je ne veux plus faire cela, belle vierge, dit Halbert ; je désire apprendre, et tu m’as promis que quand j’aurais ce désir, tu me prêterais ton secours ; je ne suis plus effrayé de ta présence, et je réclame ta promesse. » Tandis qu’il parlait ainsi, la figure de la Dame Blanche devint peu à peu aussi distincte qu’elle l’avait été d’abord, et ce qui s’était presque réduit en une ombre sans forme et sans couleur reprit l’apparence d’une forme corporelle ; mais il semblait au jeune homme que les teintes étaient moins vives et l’ensemble moins distinct et moins prononcé que la figure d’un habitant de la terre. « Consens-tu à m’accorder ma demande, belle dame, dit-il, et à me confier le livre saint, dont Marie Avenel a si souvent pleuré la perte ? »

La Dame Blanche répondit :

Je t’ai, non sans raison, reproché ta frayeur ;
À bon droit j’ai blâmé ta coupable indolence.
Un astre qui brillait naguère en ta faveur
A, détournant son cours, perdu son influence :

Une opiniâtre valeur

Peut seule désormais te laisser une chance.

« J’ai été un indolent et un paresseux, belle dame, répondit le jeune Glendinning ; cette idée me donnera une double ardeur. Pendant ce peu de temps, d’autres pensées ont occupé mon esprit ; d’autres sentiments ont engagé mon cœur ; et, de par le ciel, d’autres occupations rempliront désormais mes heures. Ce jour-ci pour moi vaut plusieurs années. Je suis venu enfant, je veux m’en retourner homme, homme en état de converser, non seulement avec tous les autres hommes, mais avec les êtres qui peuvent devenir visibles par la permission de Dieu. Je veux étudier le contenu de ce volume mystérieux ; je veux savoir pourquoi la dame d’Avenel l’aimait tant ; pourquoi les prêtres le redoutaient et auraient voulu s’en emparer, et pourquoi tu l’as deux fois retiré de leurs mains. Quel mystère est renfermé dans ce livre ? Parle, je t’en conjure. » La Dame Blanche prit un air singulièrement triste et solennel ; penchant la tête, elle croisa les bras sur sa poitrine et répliqua :

Dans ce volume redoutable,
Des mystères pour les humains,
Gît le mystère impénétrable.
Heureux à qui dans ses desseins
Dieu permet de lire, de craindre,
D’espérer, de prier sans feindre.

Mais malheur au mortel qui dans ces saints écrits

Puise le doute ou le mépris.

« Donne-moi le volume, belle dame, dit le jeune Glendinning, On dit que je suis paresseux et stupide ; mais dans cette étude l’amour du travail ne me manquera pas, ni l’intelligence, avec l’aide de Dieu. Donne-moi le volume. »

L’apparition répliqua de nouveau :

Dans une sombre profondeur,

Ami, j’ai déposé ce livre de prière.
De feux aériens l’éternelle chaleur
L’entoure incessamment d’une ardente barrière.
Tout sait le respecter dans la nature entière,
Excepté l’homme à qui les cieux l’avaient donné.
Prends ma main pour ne suivre, et tu verras des choses
Dont la raison en en vain voudrait scruter les causes,
Et qu’un esprit voit seul sans en être étonné.

Halbert Glendinning tendit hardiment la main à la Dame Blanche.

« Crains-tu de venir avec moi ? » dit-elle, sentant que cette main tremblait dans la sienne, qui était douce, mais glacée.

Craindrais-tu de me suivre ? il en est encor temps :
Retourne sur tes pas, dédaigne mes présents ;
Vis dans l’obscurité comme dans l’ignorance,
Mais fuis de ce vallon, ou bien crains ma vengeance !

« Si ce que tu dis est vrai, » répondit l’intrépide jeune homme, « j’ai une plus haute destinée que la tienne. Il n’y a ni fantaisie ni forêt que je n’ose visiter. La crainte de quelque objet naturel ou surnaturel, n’arrêtera point mon passage dans le sein de ma vallée natale. »

À peine avait-il prononcé ces paroles qu’ils descendirent tous deux en traversant la terre, avec une rapidité qui coupa la respiration à Halbert, et le priva de tout autre sentiment que celui de la vélocité prodigieuse avec laquelle on l’entraînait. La course se termina par un choc si subit, que ce voyageur mortel dans ces régions inconnues aurait été renversé avec violence, s’il n’eût été soutenu par sa compagne surnaturelle.

Ce ne fut que plus d’une minute après, que, jetant ses regards autour de lui, il vit une grotte, ou caverne naturelle, tapissée de spath et de cristaux resplendissants, qui réfléchissaient, sous toutes les nuances prismatiques, la lumière d’une flamme éclatante, s’élevant du milieu d’un autel d’albâtre. La grotte était de forme ronde, et le cintre très-élevé ressemblait, sous quelques rapports, au dôme d’une cathédrale ; l’autel dont nous avons parlé en occupait le point central. Quatre longues galeries ou arcades partaient de la grotte centrale dans la direction des quatre points cardinaux : elles étaient construites des mêmes matériaux que le dôme lui-même, et leurs extrémités se perdaient dans les ténèbres.

L’imagination ne saurait concevoir, les paroles ne pourraient décrire l’éclat magnifique produit par la flamme la plus vive, et réfléchi par des milliers de facettes sur les colonnes de spath. Le feu n’était pas toujours également ardent et immobile ; il s’élevait quelquefois en une pyramide de flammes jusqu’au sommet de la voûte immense ; puis il prenait une teinte plus douce et plus rosée et planait au-dessus de l’autel, comme afin d’y puiser des forces pour une autre émission. On ne voyait aucun aliment destiné à l’entretenir, et il n’en sortait ni fumée ni vapeur d’aucune espèce.

Ce qu’il y avait de plus remarquable, c’était que le livre noir reposait non seulement sans être consumé, mais encore sans en être atteint le moins du monde, au milieu d’un feu capable de fondre le diamant.

La Dame Blanche, après avoir laissé au jeune Glendinning le temps de contempler les objets qui l’entouraient, lui adressa les vers suivants :

Le livre noir que ton courage
Avec tant d’ardeur a cherché,

Vois-le ; quand tu l’auras touché,

Qu’il soit de ton audace et le prix et le gage.

Familiarisé en quelque façon avec les merveilles, et fortement animé du désir de prouver le courage dont il s’était vanté, Halbert, sans la moindre hésitation, plongea sa main dans la flamme, comptant sur la rapidité de son mouvement pour saisir le volume avant que le feu eût pu faire impression sur lui. Mais son espoir fut bien trompé. La flamme s’attacha aussitôt à sa manche, et bien qu’il retirât promptement la main, son bras fut néanmoins si cruellement atteint par le feu qu’il fut au moment de pousser un cri. Il réprima cependant l’expression naturelle de la douleur, et une légère altération de ses traits, un soupir à moitié étouffé, firent seuls connaître ce qu’il souffrait. La Dame Blanche passa sa main glacée sur le bras d’Halbert, et avant qu’elle eût fini de chanter les vers suivants, la douleur avait entièrement cessé, et il ne restait plus la moindre trace de brûlure.

Téméraire mortel qui n’es pur que par l’âme,
Osais-tu donc livrer à l’immortelle flamme
Ces haillons, comme toi d’un vil limon formés !
Quitte ces vêtements à demi consumés.

Obéissant au sens des paroles de celle qui dirigeait ses mouvements, Halbert découvrit son bras jusqu’à l’épaule, et jeta loin de lui les lambeaux de sa manche ; ils n’eurent pas plus tôt touché le sol, qu’ils se réunirent, se grésillèrent, et furent en un instant, et sans apparence visible de feu, réduits en une substance légère que le moindre souffle aurait dispersée dans les airs. La Dame Blanche, remarquant surprise du jeune homme, lui dit :

Nœud mortel ni mortelle trame
Ici n’ont jamais résisté ;
Ce que l’art des humains proclame
Un miracle d’habileté,
Chez nous au néant s’assimile ;
L’or à ce feu devient argile :

Il épargne la foi, l’amour, la vérité.

Enhardi par ces paroles, Halbert Glendinning fit une nouvelle tentative, et plongeant son bras nu dans la flamme, il en retira le livre sacré, sans avoir senti de chaleur ni éprouvé d’obstacle d’aucune espèce. Étonné et presque épouvanté de son succès, il vit la flamme se resserrer et s’élancer en un long et interminable jet, qui semblait vouloir percer la voûte de la caverne, puis retomber aussi subitement et s’éteindre de la manière la plus complète. Halbert se trouva dans l’obscurité la plus profonde ; mais il n’eut pas le temps de réfléchir à sa situation, car la Dame Blanche l’avait déjà pris par la main, et tous deux remontèrent avec la même rapidité qu’ils étaient descendus.

Lorsqu’ils sortirent des entrailles de la terre, ils se trouvèrent auprès de la fontaine de Corrie-nan-Shian ; mais en promenant ses regards autour de lui, le jeune homme remarqua avec surprise que les ombres s’allongeaient du côté de l’est et que le jour touchait à sa fin. Il regarda sa conductrice comme pour lui demander une explication, mais la figure commençait à s’évanouir : ses joues devinrent plus pâles, ses traits moins distincts ; sa forme n’était bientôt plus qu’une ombre et se confondait avec le brouillard qui s’élevait du fond du ravin. Ce qui avait auparavant la symétrie du corps, les traits et les couleurs délicates mais animées de la beauté, ne ressemblait plus qu’à l’ombre pâle et vaporeuse d’une douce fille morte d’amour, apparaissant confusément et à la clarté indécise de la lune aux yeux de son infidèle amant.

« Arrête, esprit, s’écria le jeune homme, devenu presque téméraire par le succès, ta bonté ne doit pas m’abandonner, embarrassé, comme je le suis, d’une arme dont je ne sais point me servir. Il faut que tu m’instruises dans l’art de lire et de comprendre ce volume ; car autrement à quoi me sert d’en être possesseur ? »

Mais la figure de la Dame Blanche continua de disparaître devant lui et ne fut bientôt plus qu’une image légère et indécise comme celle de la lune lorsque la matinée d’hiver est déjà avancée ; et elle était entièrement invisible avant qu’elle chantât ces paroles :

Notre pouvoir ne s’étend pas

Jusques à déchiffrer ces divins caractères :

Nous ne partageons point, hélas !

Des heureux fils d’Adam les droits héréditaires.

Mais un ami te guidera :

Sois patient, travaille, et le ciel t’aidera.

La Dame Blanche était invisible avant de commencer ce dernier chant, et maintenant la voix elle-même s’affaiblissait en cadence mélancolique, comme si l’être qui parlait s’éloignait lentement de l’endroit où il avait commencé sa mélodie.

Ce fut en ce moment qu’Halbert sentit toute la terreur que jusqu’alors il avait eu le courage de réprimer. La nécessité même de tenter un effort lui avait donné la puissance de le faire, et la présence de l’être mystérieux, tout en étant un sujet de frayeur, lui donnait le sentiment d’une sorte de protection. Mais lorsqu’il put réfléchir de sang froid sur ce qui venait de se passer, un tremblement universel s’empara de son corps, ses cheveux se dressèrent sur sa tête et il craignit de regarder autour de lui, ne sachant s’il ne se présenterait pas à lui quelque chose de plus effrayant que la première vision. Un vent léger qui s’éleva en ce moment réalisa la bizarre, mais belle pensée de celui de nos poètes modernes dont l’imagination est la plus brillante[1].

Ce zéphyr caressant sa joue
Soulevait ses cheveux flottants,
Ainsi que l’on voit au printemps
La molle brise qui se joue
Sur l’herbe nouvelle des champs.
Ce souffle éveillait sa crainte,
Et lui semblait en même temps
Exhaler une douce plainte
Après l’orage de ses sens

Le jeune homme resta muet et saisi d’étonnement pendant quelques minutes. Il lui semblait que l’être extraordinaire qui lui était apparu, qui l’avait terrifié, qui l’avait protégé, était porté sur chaque souffle de vent et allait encore une fois se rendre visible. « Parle, » disait le jeune aventurier en agitant ses bras, « montre-toi de nouveau devant moi, inimitable vision. Trois fois j’ai joui de ta vue ; et cependant l’idée que tu es, même invisiblement, présente ici, à côté de moi, fait palpiter mon cœur avec plus de violence que si la terre s’entrouvrait et vomissait un démon. » Mais ni chant, ni apparition n’indiqua que la Dame Blanche fût auprès de lui, et il n’aperçut et n’entendit autour de lui rien de surnaturel. Cependant les efforts qu’Halbert avait faits pour inviter de nouveau l’être mystérieux à se présenter lui rendirent toute l’audace de son caractère. Il jeta encore une fois ses regards autour de lui, et reprit le sentier solitaire du vallon.

Rien ne pouvait offrir un contraste plus frappant que l’impétueuse colère qui l’avait entraîné à travers les buissons et les rochers, pour se précipiter dans le Corrie-nan-Shian, et le calme qu’il éprouvait en s’acheminant vers la tour, il cherchait alors soigneusement les chemins les plus praticables, non par le désir d’éviter le danger, mais afin que la fatigue ne pût distraire son attention de la scène extraordinaire dont il était témoin et acteur. À son départ il avait cherché, en s’exposant aux dangers, en se livrant à des mouvements extraordinaires, à exciter la violence de sa passion, et surtout à bannir de son esprit la cause de cette violence. Maintenant il évitait avec la plus grande attention tout ce qui pouvait interrompre sa marche contemplative, tout ce qui, dans la route, pouvait troubler ses profondes et sérieuses réflexions. Ce fut ainsi qu’après une route lente et tranquille faite de l’air d’un pèlerin plutôt que de celui d’un chasseur de daims, Halbert, vers la chute du jour, regagna la demeure paternelle.



  1. Coleridge, un des poètes de l’école des lacs. a. m.