Le Mahâbhârata (traduction Ballin)/Volume 2/1-LDEAPLS-N-1

Traduction par Ballin, L..
Paris E. Leroux (2p. 105-106).

NOTES RELATIVES


AU LIVRE DES ÉVÈNEMENTS QUI EURENT LIEU PENDANT LE SOMMEIL




1. Çl. 288. Le texte porte Karnikârâçca. On ne trouve dans Bôhtlingk le mot karnikâra qu’avec des significations qui ne conviennent pas ici. Sous le n° 3, il donne ce mot comme adjectif, en renvoyant à ce passage, mais avec un point d’interrogation. Il n’en indique au reste pas la traduction. Le traducteur anglais dit : « ayant des anneaux aux oreilles », et j’ai suivi son exemple.

2. Çl. 361. Il semble qu’il y ait ici une répétition et que le glaive et l’épée du fils de Drona soient une seule et même chose. Mais le texte présente deux mots différents : nistrimça et asi. J’ai voulu les rendre tous les deux. Peut-être l’auteur a-t-il voulu faire allusion au glaive que Mahâdeva avait donné à Açvatthâman, et à l’épée qui devait faire partie de son armement primitif.

3. Çl. 381. Le texte porte sabhadrakais. J’ai traduit comme s’il y avait prabhadrakais, le traducteur anglais a fait de même.

4. Çl. 499. Au second demi çloka 499, je suppose une légère anacoluthe. Je supplée le mot tvâm, et je traduits comme si les accusatifs balinam, kritinam, nityam, étaient des nominatifs.

5. CI. 539. Le traducteur anglais dit : « Après avoir entendu les lamentations du fils de Drona, plein de chagrin, je me dirigeai vers la ville. » Les mots çokârttâs et prâdravan sont au pluriel et ne peuvent se rapporter qu’aux trois Dhritarâshtrides. Cependant l’idée requise justifie la traduction anglaise. En fait, c’est bien Sañjaya qui se dirige vers la ville et va trouver Dhritarâshtra. Quant aux trois Dhritarâshtrides, (au moins Açvatthâman), ils vont d’un tout autre côté.