Le Koran (Traduction de Kazimirski)/111

Traduction par Traduction d’Albin de Kazimirski Biberstein.
Librairie Charpentier (p. 521-522).

CHAPITRE CXI.

ABOU-LAHAB[1].


Donné à La Mecque. — 5 versets.


Au nom du Dieu clément et miséricordieux


  1. Que les deux mains d’ABOU-LAHAB périssent, et qu’il périsse lui-même[2] !
  2. Ses richesses et ses œuvres ne loi serviront de rien.
  3. Il sera brûlé au feu flamboyant,
  4. Ainsi que sa femme, porteuse de bois[3],
  5. À son cou sera attachée une corde de filaments de palmier.

  1. Ce chapitre est proprement intitulé Tabbat (périsse), du premier mot du premier verset.
  2. Abou-Lahab était oncle de Mahomet et en même temps un de ses ennemis les plus acharnés. Les commentateurs font observer que par les mots les deux mains, on doit entendre le biens, la fortune.
  3. La femme d’Abou-Lahab, nommée Omm Djemil, excitait son mari contre Mahomet ; on dit même qu’elle jetait des épines sur le chemin où Mahomet devait passer : c’est pourquoi il l’appelle porteuse de bois. Elle descendra dans l’enfer chargée d’une ramée.