Charles Rozez (p. 22-31).


V. — Médecine populaire.


Voici un liste alphabétique des principales maladies que distingue le peuple avec l’indication de quelques remèdes populaires, presque tous purement superstitieus.


434.

Asthme (koûtrès’ d’alèn). — Infusion de baies de hous.

436-438.

Brûlures (broûleùr). — Laver la brûlure avec de la neige ramassée entre l’Épiphanie et la Chandeleur (Hock 176). — Le beurre fait le deuzième jour des Rogations. — Lard saupoudré de cerfeuil (Hock 323).

440.

Cancer au sein (chank-skir). — Appliquer sur le sein une écrevisse vivante dont on a lié les pinces (Hock 24).

443.

Choléra. — Beûr on potikè d’ krâch di tchin « boire un petit pot de graisse de chien » (Laroche).

445.

Chorée, danse de St-Guy. — Monter trois fois le « thier »[1] de la Chartreuse et le descendre trois fois en courant le plus vile possible. Prendre ensuite, par petites gorgées, un liquide composé de miel, gros comme une nois, et d’un jaune d’œuf mélangés à la bière contenue dans une tasse noire (Hock 309).

447.

Chute du rectum (sîtch). — Un morceau de flanelle rouge appliqué sur le mal (Liège).

449.

Clou, furoncle (klâ, bwègn’ klâ). — Réciter trois pater et trois ave et ajouter : Bondjoû, kló ! A rwér, kló ! (Nivelles). (Cp. 528).

450-452.

Coliques (mà d’vint’). — Invoquer saint-Fiacre (Dison). — Oraison pour guérir promptement la colique du Médecin des Pauvres[2] : “ Mettez le grand doigt de la main droite sur le nombril et dites : Marie qui êtes Marie ou colique, passion qui est entre mon foie et mon cœur, entre ma rate et mon poumon, arrête au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Dites trois pater et trois ave et nommez le nom de la personne en disant : Dieu t’a guérie. Amen. „ — Nois verte dans du genièvre.

454-455..

Convulsions des enfants. — On prent un jeune pigeon volant déjà, on lui plume le croupion et on applique le derrière du pigeon sur le derrière de l’enfant jusqu’à la mort du volatile. Le pigeon qui se débat doit être maintenu énergiquement et meurt d’autant plus vite ; sa mort est expliquée comme l’effet de la maladie qu’il a prise à l’enfant (Liège). Cp. 555. — Couper les pattes de devant à une taupe vivante, les coudre en crois dans une petite poche de flanelle et suspendre la pochette au cou de l’enfant de façon qu’elle vienne s’appliquer au creus de l’estomac.

458.

Cors aus pieds (aguès’). — Dire trois fois, sans reprendre haleine, en s’adressant à un mort que l’on porte en terre : Prin mè-z aguès’ è pwèt’ lè avou ti è ter. « Prens mes cors et porte-les avec toi en terre » (Liège). Cp. 568.

463-464.

Dents (maus de). — Des guérisseurs (sègneu « signeurs ») touchent la dent malade avec un clou, puis vous disent de ficher le clou dans un arbre. Le mal doit disparaître au fur et à mesure que le clou s’enfonce (Hesbaye). — On invoque sainte Apolline (sint’ Apoló-n) dans tout le sud de la Belgique.

467.

Engelures. — Se chauffer les pieds à une flambée de regain, puis les frictionner avec de la graisse de cheval mêlée avec la cendre du foin brûlé ; à Liège, les marchands de 586. viande de cheval vendent, exprès pour cet usage, sous le nom de « graisse de crinière » de la graisse de l’encolure du cheval, fondue dans des bouteilles.

470.

Entorse (pî twèrtchî). — Mettre le pied dans les intestins d’une vache qui vient d’être assommée (Hock 53).

472.

Épilepsie (gran mâ, mâ d’ sin Djâk). — Dans le nord de la province de Liège, on invoque sainte Cornélie ; à Cornesse, saint Corneille (sin Kwèrné).

474.

Érésipèle (róz). — Placer sur le mal un morceau de langue de renard arrachée à l’animal vivant et bénite en l’honneur de sainte Rose (Hock 183).

477.

Fièvre (lè fîv). — Cataplasmes de levain aus mains et aus pieds (Liège).

513.

Fièvre de croissance des enfants [fîvlin-n[3] « fièvre lente » dans le français de Liège], — À Liège et dans les environs, on va à l’église de Grivegnée faire une neuvaine à sint’ Fîvlin-n, petite statuette à l’air triste et aus doigts rongés, ce que le peuple rapproche de l’habitude qu’ont les enfants malingres de mettre les doigts en bouche, Le premier et le neuvième jour de la neuvaine, le petit malade est porté à l’église. Le premier jour, on fait bénir un morceau de toile qu’on lui applique sur l’estomac ; le neuvième jour, le linge est brûlé. (Hock 137-138.) Plusieurs mères ont la coutume de tremper un morceau de pain d’épices dans l’eau bénite et de le faire manger à l’enfant dans l’église même. 514.— Certains guérisseurs vendent dans des canettes en terre glaise un onguent[4] ainsi composé : 1°) un œuf avec son écale ; 2°) du savon ; 3°) du sel ; 4°) du poivre ; 5°) de la levure ; 6°) de l’eau bénite. Cet onguent est placé dans des linges dont on entoure les poignets de l’enfant, ce qui s’appèle mèt’ lè pakè « mettre les paquets ». Le remède doit être répété trois jours de suite et pendant ces trois jours on fait une neuvaine spéciale qui consiste à dire : le premier jour, 9 pater le matin, 8 à midi et 7 le soir ; le deuzième jour, 6 pater le matin, 5 à midi et 4 le soir ; le troizième jour, 3 pater le matin, 2 à midi et 1 le soir. — Placer 515. sur la poitrine de l’enfant ou autour de ses poignets des linges n’ayant jamais servi et renfermant des cloportes. Les cloportes prennent la maladie. Leur nombre n’est pas indifférent : à Laroche, on en met neuf sur la poitrine.

481-482.

Gerçures (krèvas’). — Faire griller un morceau de pain et le placer tout chaud sur les lèvres (Hock 128). — Se laver les mains avec de l’urine d’enfant.

484-486.

Gorge (maus de). — Mettre des vers de terre dans une poche en toile et se l’appliquer sur la gorge. Les vers se décomposent très rapidement, ce qui produit une chaleur intense. — Poudre de langue de renard desséchée dans du genièvre. — S’enrouler un écheveau de soie rouge autour du cou. — Invoquer saint Blaise, ce qui se pratique 1684-5. partout, mais notamment à Verviers, où, le 3 février, jour de saint Blaise, on va à l’église Saint-Remacle se faire mettre deus chandelles allumées en crois sur la nuque pour être garanti des maus de gorge.

488.

Goutte (lè got’). — Thé de feuilles de chêne (Hock 130).

489-491..

Gravelle (pîr, grèval.) — Cendre de poil de lièvre mêlée avec du vin blanc (Hock 53). — On croit que l’on gagne cette maladie en mangeant du sel d’une manière immodérée.

493-494.

Hémorragies. — Pour arrêter le saignement de nez, enrouler un bout de fil autour du doigt (Verviers). — Toile d’araignée de cave.

496.

Hémorroïdes (brok). — Formule en usage dans les environs de Spa : “ Brok, retire-toi. Dieu te maudit. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Prendre de la salive avec le majeur de la main gauche et faire le signe de la croix sur les brok en disant les paroles ci-dessus et faire une neuvaine en reculant à l’honneur de saint Gangulfe. „ (Pour la « neuvaine en reculant », cp. 514.)

498-499.

Hoquet (hikèt’). — Boire neuf coups de suite. — Tenir un couteau au-dessus d’un verre à la hauteur du visage, la pointe dirigée vers la bouche (Liège).

517.

Hydrocéphalie (êw-è-l’tyès’). — Appliquer un pigeon fendu en deus par la face sur la tête du malade.

501-507.

Jaunisse (djènîs’). — Appliquer une tanche ou une carpe vivante comme un cataplasme sur la région du foie et l’y laisser jusqu’à putréfaction. Le poisson est censé prendre la maladie et en mourir. — Uriner sur un hareng (Herve). — Alé pihî so l’ramon ! « allez pisser sur le balai ! » dit-on aus enfants qui ont eu peur pour les garantir de la jaunisse (Liège).

508-509.

Luette descendue (sap à Liège et à Verviers ; skalansèy [= esquinancie] à Laroche) — On prent trois cheveus à la rosette de la tête et on les tire en croyant ainsi faire remonter la luette (po r’sètchî l’âlmwèt’).

510.

Lumbago (toûr di rin). — Un guérisseur de Spa guérit le lumbago de la manière suivante : il fait accroupir le malade déshabillé d’une manière suffisante, et debout, derrière lui, le pied droit déchaussé, il lui trace une crois sur le dos avec son orteil nu. Il a, de plus, soin de demander au malade depuis combien de temps il souffre. La douleur, dit-il, ne doit disparaître qu’après un espace de temps égal à celui qui s’est écoulé depuis son apparition. Si le malade répont qu’il souffre depuis sis heures, il lui dit qu’il ne sera guéri que sis heures après avoir été sègnî « signé » (Cp. 618).

520-521.

Névralgie. — Se tourner une corde en boyau de chat autourdu cou (Hock 127). — Lier une peau d’anguille autour du genou droit et placer un cercle de fer autour de la tête.

523.

Noyés. — Pour retrouver un noyé, on fait flotter un pain bénit sur l’eau et quand il passe au-dessus du cadavre, celui-ci l’arrête avec le bras (Slavelot).

526.

Oreilles (maus d’). — Saint Georges, à Oneux (près de Theux), guérit les maus d’oreilles. Le malade doit faire trois fois le tour de l’église en portant sur la tête une couronne en fer très lourde et garnie de pointes (Hock 166).

528.

Orgelet (oryou, konpér Loryo). — Pendant trois jours de suite dire trois fois le matin à jeun :
Bo-n nut’, oryou !
Va-r-z-è kom t’a vnou.
« Bonne nuit, orgelet !
Va-t-en comme tu es venu »
et trois fois le soir en se couchant :
Bon djoû, oryou !
Va-r-z-è kom t’a vnou.
« Bonjour, orgelet !
Va-t-en, etc. ».
En disant ces formulettes, il faut faire sur l’orgelet humecté de salive un signe de crois, soit avec un anneau de mariage, soit avec l’ourlet de la chemise tourné à l’envers (Liège et Verviers).

531-532.

Phtisie pulmonaire. — Manger de la graisse de chien (Hock 378). — Prendre chaque jour deus cuillerées d’eau dans laquelle on a mêlé de la poussière de charbons provenant du feu de la St-Jean.

534.

Pied endormi (pi èdwèrmou). — On mouille l’index ou le pouce et l’on fait une crois sur le pied endormi, même sans se déchausser (Liège).

537.

Pleurésie. — Introduire dans une pomme un morceau d’encens gros comme une noisette, la cuire et la faire manger au malade (Hock 48).

540.

Pyrosis (mirin-n’). — Répéter trois fois sans s’arrêter :
Sint’ Madlin-n,
Dj’ê l’ mirin-n ;
Dj’ol dirè treu kó
Sin r’print’ alin-n.
(Laroche.)
« Sainte Madeleine,
J’ai la « mirêne » (migraine ?) ;
Je le dirai trois coups
Sans reprendre haleine ».

543-545.

Rhumatismes. — On croit se préserver des rhumatismes en conservant dans une poche du pantalon un marron sauvage. — Porter suspendu au cou un petit sac contenant cinq clous de cercueil (Theux). — Élever des cochons de montagne dans la chambre à coucher du malade (Verviers). — Se frotter avec de la « graisse de crinière » ; cp. 457.

552.

Rogne. — Prière pour la teigne du Médecin des Pauvres[5] : “ Paul qui est assis sur la pierre de marbre, Notre Seigneur passant par là, lui dit : Paul, que fais-tu là ? Je suis ici pour guérir le mal de mon chef. — Paul, lève-toi et va trouver sainte Anne ; qu’elle te donne telle huile quelconque ; tu t’en graisseras légèrement à jeun, une fois le jour et pendant un an et un jour. Celui qui le fera n’aura ni rogne, ni gale, ni teigne, ni rage. Il faut répéter cette oraison tous les matins à jeun pendant un an et un jour. Au bout de ce temps, vous serez radicalement exempt de ces maux pour la vie. „

548-549.

Rousseur (tâches de) [tètch di solo (Liège), stron d’Juda (Nivelles), tatch di Djuda (Laroche)]. — Les laver avec la rosée de mai ou avec du lait.

556.

Transpiration (souweûr). — Pour ne pas transpirer des mains, tenir dans chacune d’elles un crapaud vivant jusqu’à ce qu’il meure ; cp. 221.

558.

Transpiration de la tête chez les enfants (rondê). — Jadis on allait de Liège à Herstal invoquer un petit saint appelé Saint-Oremus (Hock 202).

563.

Vers intestinaus (vyèr). — Manger des carottes crues (Hock 25).

564-568.

Verrues (porê, pwèrê). — Faire autant de nœuds dans un cordon qu’on a de verrues, puis jeter le cordon derrière soi sans se retourner. Celui qui le ramasse gagne les verrues (Pepinster). — Frotter les verrues avec une couenne de lard, enterrer cette couenne sous une gouttière, rentrer chez soi sans se retourner et dire trois pater et trois ave. À mesure que le lard pourrit, les verrues disparaissent (prov. de Liège). — Couper en deus un oignon, en frotter les verrues, enterrer les deus morceaus et dire cinq pater et cinq ave (Gosselies). — Tremper la main dans un ruisseau pendant que les cloches « sonnent à mort » et souhaiter ses verrues au défunt (Moha).

582.

Yeus (maus d’). — On invoque Sainte Odile à Liège et à Andrimont. — Les guérisseurs (sègneu « signeurs ») croient faire disparaître plusieurs570. maladies des yeus en touchant l’œil avec un trident (sègnî avou n’ fotchroûl). — La taie cornéenne571. (petite tache blanche sur la cornée) s’appelle li fleur è l’ dragon « la fleur et le dragon ». — 573. Si les petits enfants ont les yeus enflammés le matin au réveil, les mères font jaillir un peu de lait de leur mamelle sur le mal (Liège).

574-575.

Zôna [lè sink (Laroche), koron (Spa)]. — Boire le sang d’un coq noir mêlé au lait d’une femme qui allaite un premier garçon (Laroche).
Les guérisseurs.

616. Les hommes du peuple qui font plus ou moins profession de guérisseurs portent le nom de r’bouteu « rebouteur » ou de sègneu « signeur ».

617. Pour posséder le pouvoir de guérir, il faut être né après la mort de son père et avoir été baptisé entre deus messes ; porter le nom de Louis et être le septième fils de la famille sont aussi deus prédispositions très grandes.

619. Les guérisseurs et les guérisseuses disent des prières au profit de leurs malades. Ainsi, un habitant de Vottem guérit tous les maus au moyen de neuvaines pendant lesquelles il prie agenouillé entre deus mannes de pommes de terre. (Cp. 1245).

618. Le sègneu, c’est de là que vient son nom, pratique d’ordinaire l’exorcisme par le signe de crois : en général, il crache sur la partie malade, fait un signe de crois en étendant la salive avec le doigt, fait un second signe de crois en forme de bénédiction et marmotte une prière ; cp. 510.

580. Beaucoup pratiquent le massage (r’ pougnèdj). Le massage se fait avec des prières trois jours de suite et une ou trois fois chacun de ces jours. Être né après la mort de son père est ici tout à fait indispensable. Dans certains villages, l’usage de masser les gens a disparu : mais on fait toujours masser les chevaus par des gens qui n’ont pas connu leur père, la personne se trouvant dans la condition traditionnelle fût-elle même une fillette.

615. Les remèdes de la médecine populaire ne sont efficaces que s’ils ont été confectionnés au moyen de matières données po l’amour di Dyu « pour l’amour de Dieu ». Si une matière doit absolument être achetée, il faut mendier l’argent nécessaire.

620.

Quand on montre du doigt le mal d’une autre personne, il faut ajouter : Ki l’ bon Dyu wâd’ l’aksègneûr ! « Que le bon Dieu garde (de) l’indication ! » c’est-à-dire : qu’il préserve des effets de ce geste. Sinon, on gagnerait ce mal. De même, si l’on indique un point de son propre corps où l’on a eu mal, il faut dire cette formule, pour éviter le retour de la souffrance.
Croyances diverses concernant certaines parties du corps humain.

623. On croit que la personne dont les sourcils se rejoignent, mourra de mort violente (La Louvière) ; signe de jalousie (Liège).

624. On dit de la personne qui a les dents séparées, qu’elle a des dents de bonheur (Verviers).

625. D’une personne qui est de mauvaise humeur, on dit qu’elle a « le nombril décousu » l’botroûl difâfilèy ; ou qu’elle « n’a pas vu son nombril » n’a nin vèyou s’bolroûl.

627. Le tintement de l’oreille gauche vous annonce que l’on dit du mal de vous. Mettez à l’instant le bout du petit doigt entre les dents et votre ennemi se mordra la langue. Si c’est l’oreille droite qui chante, on dit du bien de vous.

628. C’est dans l’idée que cela garantit de toute maladie des yeus que les femmes, et parfois encore les hommes du peuple, portent des anneaus dans les oreilles.

634. Les hommes qui ont les pieds plats ont le corps rempli d’humeurs et sont voleurs et avares (Stavelot).

635. Les taches blanches sur les ongles sont considérées comme autant de péchés ou de mensonges.



  1. Forte montée de la grand’route de Liège à Aix-la-Chapelle.
  2. Le Médecin des Pauvres est un petit recueil de formulettes en français, dernières transformations d’incantations païennes légèrement christianisées au commencement du moyen âge. Il a été édité très souvent dans ce siècle ; nous en connaissons une édition de Huy et deus de Nivelles, dont l’une sous le titre ordinaire, l’autre sous celui de Les heureux secrets, trésor des ménages (12 pages sans date ni nom d’imprimeur). Beaucoup de copies manuscrites circulent dans les campagnes. C’est d’après une d’elles que M. Hock Croyances et remèdes, passim, en a reproduit quelques-unes. Pour le n° 451, nous donnons le texte de l’édition de Huy ; celui de Hock 478 et celui des Heureux Secrets sont un peu différents.
  3. Le peuple donne le nom de fîvlin-n’ à toute maladie consomptive de l’enfant.
  4. Cet onguent s’appelle aussi li rmèd di sèt’ sór « le remède de sept sortes ». Pour arriver à ce chiffre, on compte comme 1° « un petit pot de terre neuf ».
  5. Texte de Hock 44 ; v. page 23, note 1.