traduit de l’arabe, accompagné de notes, précédé d’un abrégé de la vie de Mahomet, tiré des écrivains orientaux les plus estimés.
Seconde partie.
Publié à Paris et Amsterdam par G. Dufour, Libraire.
CHAPITRE XCVI.
L’Union des Sexes.
1Lis au nom du Dieu créateur[1].
2Il forma l’homme en réunissant les sexes.
3Lis au nom du Dieu adorable.
4Il apprit à l’homme à se servir de la plume[2] ;
5Il mit dans son âme le rayon de la science.
6C’est une vérité, et il se révolte contre son bienfaiteur.
7Les richesses augmentent son ingratitude.
8Certainement le genre humain retournera à Dieu.
9Que penser de celui qui trouble
10Le serviteur de Dieu lorsqu’il prie,
11Lorsqu’il accomplit l’ordre du ciel,
12Lorsqu’il recommande la piété ?
13Que penser de l’infidèle et de l’apostat ?
14Ignorent-ils que Dieu voit ?
15S’ils abandonnent l’impiété, nous les traînerons par les cheveux,
16Par leurs cheveux coupables et menteurs.
17Qu’ils appellent leurs adhérens !
18Nous appellerons nos bourreaux[3].
19Ces paroles sont la vérité. N’obéis point à l’impie. Adore le Seigneur, et t’élève vers son trône.
- ↑ Les cinq versets qui commencent ce chapitre furent apportés à Mahomet sur le mont Hara ; ce sont les premiers qui lui aient été révélés. Gelaleddin. Jahia. Abul-Feda.
Abu-Becr, qui rassembla dans un volume les versets épars du Koran n’ayant eu aucun égard au temps où ils avaient été révélés, ceux-ci, qui devraient commencer le recueil, se trouve presque à la fin. Voyez ce que nous avons dit dans la préface.
- ↑ Les Arabes croient qu’Henoc est le premier qui se servit de la plume pour écrire.
- ↑ Les anges qui punissent les scélérats.