Traduction de Claude-Étienne Savary.
LE CORAN,

traduit de l’arabe, accompagné de notes, précédé d’un abrégé de la vie de Mahomet, tiré des écrivains orientaux les plus estimés.

Seconde partie.
Réédition de 1821 (première édition en 1782).

Publié à Paris et Amsterdam par G. Dufour, Libraire.
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CHAPITRE CVIII.
Le Kautser[1].

donné à La Mecque, composé de 3 versets.

Au nom de Dieu clément et miséricordieux.


Nous t’avons donné le Kautser.

2Adresse tes vœux au Seigneur, et immole des victimes.

3Celui qui te hait périra.


  1. Le Kautser est un des fleuves du Paradis. L’eau en est plus douce que le miel, plus blanche que le lait, plus fraîche que la neige, et plus moelleuse que la crème. Les bienheureux s’y désaltéreront dans des coupes d’argent. Ce fleuve roulera ses flots sur un lit formé de pierres précieuses. Les rives en seront parsemées. Beidawi.

    Ce mot signifie aussi, suivant l’opinion de plusieurs docteurs, les grâces dont Dieu avait comblé Mahomet en lui accordant le don de prophétie, le Coran, l’office d’intercesseur, etc. Gelaleddin.