II. Sainte-Énimie.


Restons un instant à la Tiaulas : au premier plan, entouré de verdure, est une jolie nappe d’eau formée par un barrage, puis un large pont du dix-septième siècle ; au-dessus, sur les pentes des deux rives, la petite ville de Sainte-Énimie. À gauche, un ravin couronné d’arbres, dans lequel grimpe la route de voitures du causse Méjan ; à droite, dominant le beau courant d’eau de la célèbre fontaine de Burle, se montre un grand bâtiment qui a remplacé l’antique monastère en partie détruit ; plus haut, plaqué contre une falaise rouge, le petit ermitage tout blanc de Sainte-Énimie, et, plus près, une partie du grand ravin du Bac, escaladé par la route de voitures du causse de Sauveterre ; entre les deux causses, au milieu de vergers, de bouquets d’arbres, de vignes, le Tarn qui brille au soleil ; au loin en aval les hauteurs qui font face à Pougnadoires ; en amont et tout près, les grandes roches façonnées en tours et en aiguilles de Prunet. Par le soleil, le site est charmant et magnifique ; par l’orage, il devient terrible.

Je me souviendrai toujours de ma première impression en 1879, lorsque, descendant les lacets du ravin du Bac au milieu des lavandes, des vergers en terrasses, des escarpements rocheux, je vis tout à coup sous mes pieds, au fond d’un abîme, les toits couverts d’ardoises de Sainte-Énimie au centre de toutes ces roches rouges qui semblaient flamboyer sous le soleil. J’avais grand soif ; ayant traversé le causse en plein midi, je voyais l’eau sous mes pieds, mais j’oubliai ma soif et je prolongeai la descente, tant c’était à la fois imprévu, beau et étrange, « J’ai vu une ville dans un puits », a dit un ancien visiteur[1]. C’est parfaitement juste : seulement il faut dire que le puits est fort large. En 1793 Sainte-Énimie fut nommée Puits-Roc : le nom, cette fois, était bien choisi.

Sur la hauteur de Sainte-Énimie. — Dessin de Vuillier, d’après nature.

L’arrivée par le causse Méjan est moins intéressante, et l’on fera bien, je crois, de se rendre à Sainte-Énimie soit par Ispagnac, soit par la route de Mende et le ravin du Bac, et non par Meyruis ou par Florac.


L’histoire de l’origine de la petite ville est curieuse et mérite d’être racontée :

« Le sang de l’illustre maison des rois très chrétiens de France coulait dans les veines de la bienheureuse vierge Énimie. Les lis avaient ombragé son berceau, car elle était la fille du roi Clotaire le Jeune. Elle brillait néanmoins davantage par l’éclat de ses éminentes vertus et la candide blancheur de son intacte virginité. Elle avait choisi Jésus-Christ pour son époux, lorsque les auteurs de ses jours la pressèrent vivement d’unir ses destinées à celles d’un époux terrestre. Quel admirable exemple de constance à son premier choix va donner aux générations futures cette jeune vierge ! Elle sollicite comme une faveur de son époux céleste la grâce de perdre les dons de la beauté, même aux dépens de sa vie. Ses vœux sont entendus : une lèpre affreuse souille le corps de la pieuse princesse. L’extrême laideur de son visage éteint les feux dont brûlait l’époux qui lui était destiné… Énimie se livre avec une ardeur nouvelle à la prière, et, pendant qu’elle épanche ainsi sa belle âme dans le cœur de son époux céleste, voici qu’un ange lui apparaît. Le messager du Seigneur l’engage à diriger ses pas vers les contrées du Gévaudan. Là elle devra se baigner dans les eaux limpides de la fontaine de Burle et s’y dépouiller de la hideuse lèpre dont tout son corps est couvert. Le roi, instruit de la miraculeuse vision de sa fille, le fait partir avec un cortège digne de la royale visiteuse. La fontaine que le ciel a désignée est découverte. La vierge se baigne dans ses ondes salutaires. Le Jourdain semble couler de la source de Burle et, par la puissante invocation du nom de Jésus, la lèpre disparaît. Énimie recouvre une santé florissante.

« La royale vierge se disposait à repartir pour Paris et à rentrer dans la maison paternelle. Elle avait déjà remonté les âpres côtes du Tarn, lorsque la lèpre, pour la deuxième fois, vient souiller ce corps virginal. Énimie redescend à la fontaine de Burle. Elle invoque encore le nom de Jésus, et sa prière est exaucée. Les ondes salutaires la purifient de cette hideuse maladie. Énimie, revenue à la santé, rend d’abord de très humbles actions de grâces au Seigneur, et se dispose à remonter sur la plaine pour exécuter son premier projet de retour. Mais une troisième fois la lèpre vient ravager la beauté de son visage, et Énimie reconnaît alors que la volonté de Dieu est qu’elle reste là et se voue à son service. Elle vient pour la troisième fois se plonger dans la fontaine et trouve la guérison. Les rois Clotaire son père et Dagobert son frère, instruits des desseins de Dieu sur la princesse Énimie, lui envoient de grandes sommes d’argent. De vastes domaines sont acquis dans les environs, et un monastère de pieuses filles consacrées au Seigneur est élevé auprès de la fontaine par la royale vierge. Deux églises y sont construites, l’une en l’honneur de la mère de Dieu, l’autre en celui de saint Pierre. Le bienheureux Ilère, évêque de Mende, est appelé dans cet endroit. Il y consacre Énimie abbesse du nouveau monastère et reçoit les vœux des religieuses compagnes de la sainte princesse[2]… »

Sainte Énimie mourut, croit-on, après l’an 628, et fut ensevelie dans la grotte de l’ermitage, où elle aimait à se retirer avec sa filleule Énimie, — Sainte Énimie était-elle fille de Clotaire II, de Clovis Ier ou de Clovis II, ou de tel autre prince mérovingien ? je ne sais. Ce qu’il y a de certain, c’est que la petite ville qui porte son nom existe et que le monastère fut toujours considéré comme étant de fondation royale, ne dépendant ni de l’évêque comte de Gévaudan, ni du roi, héritier de la vicomté de Gévaudan. Le fait est constaté par l’enquête de 1306, dressée pour fixer les droits des deux seigneurs du pays. De cette indépendance vint sans doute le nom du village, du château et du causse de Sauveterre, qui appartenaient en grande partie au prieuré de Sainte-Énimie.

Le monastère fut, on ne sait à quelle époque, à peu près abandonné. Au dixième siècle Étienne, évêque de Mende, avec le consentement de son chapitre, et d’après l’avis des principaux seigneurs du pays, résolut de le rétablir. Dans ce but il s’adressa à Dalmace, abbé de la célèbre abbaye bénédictine de Saint-Chaffre en Velay, qui après avoir refusé, consentit à envoyer une colonie de ses moines, sous la condition expresse que le prieuré resterait toujours sous la dépendance de l’abbé de Saint-Chaffre. Cette condition étant acceptée, il partit pour Rome avec plusieurs seigneurs du Gévaudan pour solliciter l’approbation du pape Agapit, et en 951 le pape, en présence du sénateur Albéric, rétablit le monastère de Sainte-Énimie. Le monastère fut construit et il devint bientôt le plus renommé, le plus riche et le plus puissant du pays. Son prieur, le Dom de Sainte-Énimie, siégeait de droit aux états du Gévaudan, le premier entre tous les prieurs.

Aujourd’hui il ne reste qu’une partie de l’antique monastère, sécularisé en 1788. L’église, les cellules n’existent plus. La seule construction à peu près intacte est l’ancienne salle capitulaire (fin du onzième siècle), qui a dû servir de réfectoire ; à côté s’élèvent deux grosses tours rondes découronnées et quelques débris des bâtiments claustraux. Au-dessus de la voûte du Réfectou a été établie une terrasse bituminée bordée par une grande construction blanche. C’est une institution très florissante et très renommée dans le pays, dirigée par les Frères des écoles chrétiennes.

Au-dessous des anciens remparts du monastère sort la célèbre fontaine de Burle, aux eaux couleur d’aigue-marine. Plus bas, au raz du Tarn, sourd la font de Coussac, presque aussi forte que celle de Burle. L’afflux de ces deux issues d’un même réservoir double le débit du Tarn et le rend navigable en toute saison.

Un habitant de Sainte-Énimie. — Croquis de Vuillier, d’après nature.
Une dame de Sainte-Énimie. — Croquis de Vuillier, d’après nature.

Sainte-Énimie avait 1 040 habitants en 1734, 1 063 en 1882 ; l’accroissement est peu considérable ; pourtant ses habitants sont très industrieux. D’après l’enquête de 1734 il n’y avait alors ni commerce ni industrie ; « les productions se bornaient à un peu de froment, seigle, orge et quelques légumes ; il y a aussi du vin et très peu de foin. » — Aujourd’hui, grâce au travail persévérant des habitants, partout où cela n’a pas été impossible, le rocher a été taillé ou aménagé en terrasses, la terre a été apportée souvent à dos d’hommes, des amandiers d’espèces choisies ont été plantés, et la conque de Sainte-Énimie rapporte plus de 1 000 hectolitres d’amandes ; des vignes ont été créées, de tous côtés sont de petits jardins, et, lorsque au printemps les amandiers et les pêchers sont en fleur, toute cette conque rocheuse semble une immense corbeille de fleurs, Sainte-Énimie est la capitale du cagnon et d’une grande partie des deux Causses ; aussi, lorsque, le dimanche, les Caussenards arrivent et que toute la population est en fête, il se produit dans la petite ville un mouvement, une gaieté que ne connaît pas plus d’une grande ville. C’est surtout au moment des vendanges ou à la foire d’automne qu’il faut voir la petite ville. Pour une journée c’est réellement amusant.

Foire de Sainte-Énimie. — Dessin de Vuillier, d’après nature.
Un Caussenard à la foire de Sainte-Énimie. — Croquis de Vuillier, d’après nature.
Un Caussenard à la foire de Sainte-Énimie. — Croquis de Vuillier, d’après nature.


Si vous le voulez bien, avant de remonter le Tarn jusqu’à Castelbouc nous irons voir un peu le causse Méjan, le causse du Milieu. Séparé des monts du Bougès à l’est et de l’Aigoual au sud parle Tarnon, du causse Noir au sud par le Jonte, du causse de Sauveterre au nord par le Tarn, le causse Méjan est une immense table de calcaire jurassique d’une superficie d’environ 45 000 hectares, sans eau, sans arbres, ayant une altitude moyenne de plus de 1 000 mètres et des couronnes ou mamelons qui atteignent jusqu’à 1 278 mètres dans la partie orientale. Grand îlot, rattaché seulement à la terre ferme par l’isthme large de 1 000 mètres du col de Perjuret qui l’unit au massif de l’Aigoual, le causse Méjan, sauf sur ce point, présente un front de falaises verticales de 120 kilomètres de circonférence, et ses falaises tombent de ressaut en ressaut de 500 à 700 mètres de hauteur absolue sur l’immense fossé de 160 kilomètres de développement au fond duquel coulent, dans une suite de cagnons, le Tarn, la Jonte, le ruisseau de Frayssinet et le Tarnon.

Dix coups de mine, coupant les routes tracées à grand’peine le long de ses murailles, rendraient à peu près inaccessible ce désert de pierre. Par suite de quelles circonstances des hommes se sont-ils acclimatés sur ce grand plateau sans eau, sauf celle des citernes et des lavognes (abreuvoirs de bestiaux, rendus étanches au moyen d’une couche d’argile) ? Battu par tous les vents, torride par le soleil, glacial à la moindre pluie, terrible en toute saison, livré aux chasse-neige en hiver, comment se fait-il que ce causse et les causses voisins, qui maintenant se dépeuplent d’année en année, aient été habités de toute antiquité, comme le prouvent les nombreux dolmens qui les couvrent, les nombreux foyers de leurs cavernes, et plus tard les nombreuses traces laissées par l’occupation romaine ?

Autrefois, dit M. Louis de Malafosse, qui a poussé un cri d’alarme au Congrès de Géographie de Toulouse (août 1884), on comptait quatorze châtellenies sur le causse Méjan ; aujourd’hui (1884) c’est à peine si la population du causse atteint le chiffre de 1 500. (En 1876 il y avait 2 000 habitants.) C’est au desséchement du sol causé par les déboisements que M. de Malafosse attribue cette dépopulation. Le sol ne produisant plus rien, la population s’en va.

Laissons de côté ces tristesses et ne voyons que le côté pittoresque. Celui-là est grand ; ce désert, sans arbre, sans eau, est terrible. En 1879 j’avais traversé le causse de Meyrueis à Florac, plus tard je l’avais traversé du Truel à la Malène, et de la Malène à Sainte-Énimie, mais chaque fois par un magnifique soleil ; j’avais été brûlé et enchanté. En 1883, le 2 septembre, le lendemain d’une soirée d’orage, je le franchis de Sainte-Énimie à Hures et à Meyrueis. Le ciel était couvert, des nuages noirs ou d’un blanc froid couraient vers l’est, poussés par le vent, qui soufflait en foudre ; il faisait froid, la terre semblait livide. C’était une scène absolument terrible. C’est un aspect de ce genre qui a été si bien vu par M. Vuillier, mais le crayon n’a pu rendre le sentiment profond d’isolement éprouvé, dans ces conditions, au milieu de ce désert qui, tour à tour, au gré du soleil et des nuages, est un Sahara ou une steppe du nord.

Le causse Méjan. — Dessin de Vuillier, d’après nature.

Si vous désirez avoir l’impression grande et simple produite par la vue des causses, allez les voir à la fin de l’été ou en automne ; au printemps, leur léger manteau de verdure vous tromperait : c’est leur beauté du diable, qui ne dure qu’un instant.


Avant de descendre du causse, disons un mot du Mas Saint-Chély, dont les environs sont riches en dolmens, en tumulus, en débris de constructions romaines. C’est près de là, sur la crête de Rivalte, qu’à la suite d’une véritable trombe d’eau, tombée sur le causse le 29 juillet 1874, fut découvert un petit trésor d’objets de bronze admirablement conservés et qui figurent maintenant dans les vitrines du musée de Mende. Les archéologues pourront voir dans la petite église du Mas une cloche portant la date de 1862 ; elle provient de l’antique chapelle de Saint-Côme[3].

Redescendons maintenant à Saints-Énimie : la vue est fort belle sans doute, mais elle n’égale pas en beauté la vue que l’on a du ravin du Bac, dont nous avons parlé plus haut.

Avant de nous embarquer pour la Malène et le Rozier, nous ferons une fort belle excursion en remontant le Tarn en bateau jusqu’à Prades et à Castelbouc.

Le jour où j’avais été par les bords du causse Méjan au Frayssinet de Poujols, j’avais arrêté avec Bernard que nous remonterions le Tarn. En effet, le 12 juillet 1884, je m’embarque avec lui et Paradan, un brave garçon qui plusieurs fois m’a servi de guide sur les deux causses. Saint Jean l’hôtelier m’avait donné sa barque, mais il fallut faire franchir au bateau le barrage de Sainte-Énimie, et, la besogne étant assez rude, nous ne partons qu’à sept heures un quart du matin.

Les barques de pêche sont à fond plat avec un arrière carré et très haut ; l’avant, moins large, est protégé sur les deux faces par une forte bande de fer. Une planche posée sur les deux bords sert de siège ; on m’avait bien promis d’attacher à cette planche un coussin, fût-il bourré de paille, mais il paraît que cette promesse n’a pas encore été réalisée. La navigation se fait à la gaffe, munie d’une sorte de douille de fer, et à la perche ; nulle part on ne se sert de la rame. Souvent à la montée un des bateliers est obligé de se mettre à l’eau et de tirer le bateau soit à la ligne, soit à la chaîne, tandis que l’autre batelier manœuvre avec la gaffe. Cela n’arrive d’ailleurs que lorsqu’il faut franchir les rapides, appelés ici ratch ou rayols ; les plaines d’eau ou planiols sont généralement trop profondes pour que les hommes puissent se mettre à l’eau.

À sept heures quinze minutes nous partons, la matinée est magnifique et nous filons assez vite entre les saules et les peupliers ; des bois, des rochers bordent la rivière et se reflètent sur le miroir de ses belles eaux ; les planiols sont nombreux, et aucun rapide n’interrompt notre marche. Une moitié de la rivière est dans l’ombre, l’autre partie est déjà effleurée par le soleil, et dans ces eaux claires des myriades de poissons s’enfuient de tous côtés. Çà et là une truite file comme une flèche. Voici la grande roche rouge de la Tiaulas qui plonge sous les eaux, puis des nids de verdure ; à droite se montre la grande paroi des Écoutaz qui semble monter jusqu’au fronton du causse Méjan. Fort belle, vue de la route, elle est superbe vue d’ici avec sa ceinture de taillis et son encadrement de grands peupliers et de vernes. Au delà des Écoutaz, les rapides commencent ; à chacun de ces ratch, Bernard se met à l’eau et tire le bateau à la corde. Nous sortons de la partie boisée, et je vois à droite les falaises, les tours, les aiguilles du causse Méjan ; à gauche, les promontoires du causse de Sauveterre masquent la vue ; des talus d’éboulements trop dénudés ne me laissant voir que la muraille du faîte. À neuf heures quarante minutes nous sommes au barrage du moulin de Prades. Bernard attache la barque et obtient du meunier qu’il nous prête son bateau. Nous repartons, traversant une belle plaine d’eau. Devant nous se dresse le château de Prades, dont les murailles, roussies par Le soleil, tranchent sur la couleur grise des roches supérieures. Sur la rive gauche se montrent Castelbouc, son cirque, ses rochers, ses maisons perchées sur le rocher, les ruines de son vieux château ; plusieurs sources grosses ou petites précèdent la grande fontaine ; c’est singulier au possible et charmant. Plus loin est le cirque de Charbonnière ; c’est fort beau, et je crois que l’on ne connaît pas bien cette partie des gorges lorsqu’on l’a vue seulement de la route. Une merveille signalée par le père Louvrelœil m’a complètement échappé : « Le long de la rivière du Tarn, dit-il, on trouve un grand et gros arbre qui a les racines en haut, le tronc, les branches et les feuilles en bas ; parce qu’il sort d’une crevasse du plafond d’une grotte fort haute[4] ». C’est pourtant, il semble, entre Castelbouc et Sainte-Énimie que devrait se trouver ce phénomène. Au delà de Castelbouc nous laissons la barque, et à onze heures nous déjeunons à Blajoux.

Dans l’après-midi, après avoir été flâner dans le ravin de Montbrun, nous repartons à trois heures ; en vingt minutes nous sommes au moulin de Prades, nous changeons de barque, et à cinq heures du soir je suis de retour à Sainte-Énimie, ravi de ma belle promenade[5].

  1. On a appliqué à Sainte-Énimie ce mot de Sidoine Apollinaire, lors de son voyage de Clermont à Saint-Laurent de Trèves.
  2. Acta Sanctorum des Bolandistes, t. III, éd. de 1770, traduction de l’abbé Pascal, citée par M. André. Histoire du monastère et prieuré de Sainte-Énimie.
  3. Mémoires historiques, etc., p. 66.
  4. P. 66, ouv. cité.
  5. Prix du trajet : 15 fr.