La nouvelle administration de la Corée/Chapitre 2/08

VIII. — VOIES ET COMMUNICATIONS.

A. Construction et entretien des routes et des voies ferrées

Jadis, les moyens de transport coréens étaient plutôt rudimentaires ; on voyageait à pied, à cheval ou en palanquin ; aujourd’hui le Gouvernement général a réussi à augmenter d’une façon remarquable le nombre des voies de communication.

Le tableau suivant montre les progrès réalisés entre 1910 et 1919.

Fin de 1910.

Fin de 1919.

Grandes routes. 80 ri[1]. 31 cho. 474 ri[1]. 22 cho.
Routes. 119 ri. 6 cho. 1 073 ri. 11 cho.
Chemins. 7 ri. 3 cho. 1 961 ri. 10 cho.
(Fin de 1918)
Chemins de fer d’État. 1 085 km, 665 1 855 km, 908
Chemins de fer privés 40 km, 885 341 km, 247

En ce qui concerne les chemins de fer privés, l’ordonnance sur les chemins de fer privés de Corée, datée de juin 1920, limite la force motrice à utiliser et fixe l’écartement des voies à pieds 8 pouces 1/2. (1 m. 437.) Cette ordonnance réglemente en outre les conditions dans lesquelles les compagnies privées peuvent augmenter leur capital, émettre des emprunts ou fusionner entre elles. En avril 1921, une loi spéciale autorisa le Gouvernement à venir en aide aux chemins de fer privés de Corée.

B. Réorganisation du conseil des ingénieurs civils

Ce conseil avait jusqu’à présent comme seule mission d’étudier toutes les entreprises publiques projetées.

Il vient d’être décidé de réorganiser ce conseil de façon à pouvoir ajouter à la liste de ses membres certains hommes privés d’une compétence reconnue, capables de présenter au conseil l’opinion du public en général.

  1. a et b Le ri = 3 kilomètres 927 : c’est à peu près notre ancienne lieue.