La Civilisation et les grands fleuves historiques/Table


TABLE DES MATIÈRES


Préface, par Elisée Reclus v

Chapitre I. — Le Progrès.
Notions générales sur la civilisation et le progrès. — Philosophie de l’histoire. — La définition scientifique du progrès applicable à l’histoire. — La masse, le critérium mécanique ou quantitatif du progrès dans la nature inorganique, n’a pas de valeur en biologie. — La différenciation, le critérium biologique du progrès, n’a pas de valeur en sociologie. — L’individu et la société, en botanique et en zoologie. — Le progrès du lien social chez les plantes et les animaux.
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Chapitre II. — Le Progrès dans l’histoire.
Analogie des groupements organiques et des groupements historiques. — L’histoire représente l’évolution sociologique abstraite subordonnée à l’action cosmique du milieu. — Despotisme et anarchie. — Esclavage, servage, salariat. — Les trois périodes du lien social.
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Chapitre III. — Synthèse géographique de l’histoire.
Objet et méthodes de la géographie comparée. — Influences du milieu sur l’homme et les sociétés : astronomiques ; physiques ; végétales et anthropologiques. — Histoire et civilisation. — Distribution inégale de la civilisation sur le globe. — Conquêtes rapides de l’européanisme. — De minimis non curat prætor : l’histoire ne se préoccupe pas des peuples « nature ».
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Chapitre IV. — Les Races.
Races réprouvées et races élues. — Insuffisance absolue des diverses classifications anthropologiques et ethnologiques tentées jusqu’à ce jour. — Adaptation et hérédité. — La race n’est pas une cause, mais un résultat : le milieu est plus puissant qu’elle.
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Chapitre V. — Le Milieu.
Variations physiques de l’épiderme terrestre. — Discussion de l’hypothèse d’Adolphe d’Assier sur les rapports entre la naissance de la civilisation et la période glaciaire. — Précession des équinoxes. — Importance exagérée attribuée aux influences thermiques. — Valeur changeante des milieux
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Chapitre VI. — Les grandes divisions de l’histoire.
La loi des trois milieux : milieu fluvial. — Origine de la civilisation sur le bas des grands fleuves, en Égypte, en Chaldée, dans l’Inde, en Chine. — Milieu méditerranéen. — Milieu océanique ou, pour mieux dire, universel
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Chapitre VII. — Territoire des civilisations fluviales.
Conditions thermiques des premières civilisations connues. — L’ascendant de l’Occident sur l’Orient depuis l’antiquité s’explique par des avantages géographiques naturels. — La zone des mers desséchées, han-haï. — Le territoire des civilisations anciennes ne pouvait être habité que par des multitudes solidaires, rigoureusement disciplinées, la nature particulière de ses fleuves ayant, dès le début et sous peine d’extermination, imposé à ses habitants le joug du despotisme
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Chapitre VIII. — Le Nil.
Caput Nili. — L’axe congo-nilotique et zone méditerranéenne. — Le fleuve de l’histoire et le fleuve de la barbarie. — Les sedd. — Le régime des inondations. — Le despotisme pharaonique. — Le progrès en Égypte
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Chapitre IX. — Le Tigre et L’Euphrate.
Le bassin du Tigre et de l’Euphrate et l’Asie antérieure. — Les rois astrologues de la Chaldée et les pharaons thébains. — La période mésopotamienne. — La civilisation égyptienne comparée aux civilisations de l’Assyro-Babylonie
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Chapitre X. — L’Indus et le Gange.
L’histoire dans l’Inde et l’Inde dans l’histoire. — Régime des castes. — Épuisement précoce de la sève indienne. — Aryas et Dacyous. — Temps idylliques. — Anarchie communaliste des Védas. — Le Pandjab et l’Aryavarta oriental. — Magadha, Fritsou et Bharata. — Rois et prêtres. — La limite extrême des civilisations fluviales
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Chapitre XI. — Le Hoang-ho et le Yangtse-kiang.
La littérature historique de la Chine. — Confucius et les « dix mille cérémonies ». — Originalité de la Chine. — Le parallélisme des fleuves chinois. — Le « Fléau des Fils de Han » et les vallées transversales du Yangtse-kiang. — Les Terres jaunes. — Les Cent Familles. — Le monosyllabisme du langage ; l’unité politique et la domination des lettrés. — Yu le Grand. — La conception chinoise du gouvernement
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