L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche/Première partie/Chapitre XIX

Traduction par Louis Viardot.
J.-J. Dubochet (tome 1p. 240-249).


CHAPITRE XIX.

Des ingénieux propos que Sancho tint à son maître, et de l’aventure arrivée à celui-ci avec un corps mort, ainsi que d’autres événements fameux.



« Il me semble, seigneur, que toutes ces mésaventures, qui nous sont arrivées depuis quelques jours, doivent être la peine du péché que votre grâce a commis contre l’ordre de sa chevalerie, en manquant d’accomplir le serment que vous aviez fait de ne pas manger pain sur nappe, ni badiner avec la reine, ni tout ce qui s’ensuit, et que vous savez mieux que moi, jusqu’à ce que vous ayez enlevé cet armet de Malandrin, ou comme s’appelle le More, car je ne me souviens pas très-bien de son nom. — Tu as vraiment raison, Sancho, répondit Don Quichotte ; mais, à vrai dire, cela m’était tout à fait sorti de la mémoire. Et tu peux bien être assuré de même que c’est pour la faute que tu as commise, en manquant de m’en faire ressouvenir à temps, que tu as attrapé l’aventure de la berne. Mais je vais réparer la mienne ; car il y a aussi, dans l’ordre de la chevalerie, des compositions sur toutes sortes de péchés. — Est-ce que, par hasard, j’ai juré quelque chose, moi ? reprit Sancho. — Peu importe que tu n’aies pas juré, répliqua Don Quichotte ; il suffit que tu ne sois pas très à l’abri du reproche de complicité ; ainsi, pour oui ou pour non, il vaut mieux nous pourvoir de dispenses. — Ma foi, s’il en est ainsi, reprit Sancho, que votre grâce prenne garde à ne pas oublier ce nouveau serment comme l’autre, car les fantômes pourraient bien reprendre l’envie de se divertir encore avec moi, et même avec votre grâce, s’ils la voient en rechute. »

Durant ces entretiens et d’autres semblables, la nuit les surprit au milieu du chemin, sans qu’ils sussent comment avoir, ni comment découvrir où se mettre à l’abri ; et le pis de l’affaire, c’est qu’ils mouraient de faim ; car avec le bissac s’était envolée toute la provision. Pour achever pleinement leur disgrâce, il leur arriva une aventure qui, cette fois et sans artifice, pouvait bien s’appeler ainsi. La nuit était venue, et fort obscure ; cependant ils cheminaient toujours, Sancho croyant que, de bon compte, on ne pouvait faire plus d’une à deux lieues sur la grande route sans rencontrer quelque hôtellerie. Or donc, tandis qu’ils marchaient ainsi par la nuit noire, l’écuyer mourant de faim, et le chevalier avec grand appétit, voilà qu’ils aperçurent venir, sur le chemin qu’ils suivaient, une grande multitude de lumières qui semblaient autant d’étoiles mouvantes. À cette vue, Sancho perdit la carte, et son maître sentit un peu la chair de poule. L’un tira son âne par le licou, l’autre son bidet par la bride, et tous deux se tinrent cois, regardant avec grande attention ce que ce pouvait être. Ils virent que les lumières venaient droit de leur côté, et que, plus elles s’approchaient, plus elles semblaient grandes.

Pour le coup, Sancho se mit à trembler de tous ses membres, et les cheveux se dressèrent sur la tête de Don Quichotte, lequel, s’animant néanmoins un peu : « Voici sans doute, dit-il, une grande et périlleuse aventure, où il va falloir, Sancho, que je montre toute ma force et tout mon courage. — Malheureux que je suis ! répondit Sancho, si c’est encore une aventure de fantômes, comme elle m’en a tout l’air, où trouver des côtes pour y suffire ? — Tout fantômes qu’ils puissent être, s’écria Don Quichotte, je ne permettrai pas qu’ils te touchent seulement au poil du pourpoint. S’ils t’ont fait un mauvais tour l’autre fois, c’est que je n’ai pu sauter les murs de la basse-cour ; mais nous sommes maintenant en rase campagne, où je pourrai jouer de l’épée tout à mon aise. — Mais s’ils vous enchantent et vous engourdissent comme la fois passée, répliqua Sancho, que vous servira-t-il d’avoir ou non le champ libre ? — En tout cas, reprit Don Quichotte, je te supplie, Sancho, de reprendre courage ; l’expérience te fera voir quel est le mien. — Eh bien, oui, j’en aurai, s’il plaît à Dieu, répondit Sancho. » Et tous deux, se détournant un peu du chemin, se remirent à considérer attentivement ce que pouvaient être ces lumières qui marchaient.

Ils aperçurent bientôt un grand nombre d’hommes enchemisés dans des robes blanches[1], et cette effrayante vision acheva si bien d’abattre le courage de Sancho Panza qu’il commença à claquer des dents comme dans un accès de fièvre tierce ; mais la peur et le claquement augmentèrent encore quand ils virent enfin distinctement ce que c’était. Ils découvrirent une vingtaine au moins de ces gens en chemise, tous à cheval, tenant à la main des torches allumées, derrière lesquels venait une litière tendue en deuil, que suivaient six autres cavaliers habillés de noir jusqu’aux pieds de leurs mules, car on voyait bien, au calme de l’allure de ces bêtes, que ce n’étaient pas des chevaux. Ces fantômes blancs cheminaient en murmurant d’inintelligibles paroles d’une voix basse et plaintive.

Cette étrange apparition, à une telle heure et dans un lieu si désert, suffisait bien pour faire pénétrer l’effroi jusqu’au cœur de Sancho, et même jusqu’à celui de son maître. Néanmoins, tandis que toute la résolution de Sancho faisait naufrage, le contraire arriva pour Don Quichotte, auquel sa folle imagination représenta sur-le-champ que c’était une des aventures de ses livres. Il se figura que la litière était un brancard où l’on portait quelque chevalier mort ou grièvement blessé, dont la vengeance était réservée à lui seul. Sans plus de réflexion, il s’affermit bien sur la selle, met en arrêt sa pique de messier, et, d’une contenance assurée, va se planter au beau milieu du chemin où devaient forcément passer les gens aux blancs manteaux. Dès qu’il les vit s’approcher, il leur cria d’une voix terrible : « Halte là, chevaliers, qui que vous soyez, halte-là ; dites-moi qui vous êtes, d’où vous venez, où vous allez, et ce que vous menez sur ce brancard. Selon toutes les apparences, ou vous avez fait, ou l’on vous a fait quelque tort et grief ; il convient donc et il est nécessaire que j’en sois instruit, soit pour vous punir du mal que vous avez fait, soit pour vous venger de celui qu’on vous a fait. — Nous sommes pressés, et l’hôtellerie est loin, répondit un des hommes en chemise ; nous n’avons pas le temps de vous rendre tous les comptes que vous demandez ; » et, piquant sa mule, il voulut passer outre. Mais Don Quichotte s’était grandement irrité de cette réponse ; saisissant la mule par le mors : « Halte-là, vous dis-je, et soyez plus poli. Qu’on réponde à ce que j’ai demandé, ou sinon je vous déclare la guerre à tous, et vous livre bataille. » La mule était ombrageuse ; se sentant prise au mors, elle se cabra et se renversa par terre sur son cavalier. Un valet, qui marchait à pied, voyant tomber son maître, se mit à injurier Don Quichotte, lequel, déjà enflammé de colère, baisse sa lance, sans attendre davantage, et, fondant sur un des habillés de noir, l’envoie rouler sur la poussière, atteint d’un mauvais coup ; puis, se ruant à travers la troupe, c’était merveille de voir avec quelle promptitude il les attaquait et les culbutait l’un après l’autre ; l’on eût dit qu’il avait en cet instant poussé des ailes à Rossinante, tant il se montrait fier et léger.

Tous ces manteaux blancs étaient des gens timides et sans armes ; dès les premiers coups, ils lâchèrent pied, et se mirent à courir à travers champs avec leurs torches allumées, si bien qu’on les aurait pris pour une des mascarades qui courent les nuits de carnaval. Quant aux manteaux noirs, ils étaient si empêtrés dans leurs longues jupes, qu’ils ne pouvaient remuer. Don Quichotte put donc les bâtonner et les chasser tous devant lui, restant à bon marché maître du champ de bataille ; car ils imaginaient tous que ce n’était pas un homme, mais bien le diable en personne qui était venu de l’enfer les attendre au passage, pour leur enlever le corps mort qu’ils menaient dans la litière. Sancho, cependant, regardait tout cela, admirant l’intrépidité de son seigneur, et il disait dans sa barbe : « Sans aucun doute, ce mien maître-là est aussi brave et vaillant qu’il le dit. »

Une torche était restée, brûlant par terre, auprès du premier qu’avait renversé la mule. Don Quichotte, l’apercevant à cette lueur, s’approcha de lui, et lui posant la pointe de sa lance sur la gorge, il lui cria de se rendre, ou sinon, qu’il le tuerait. « Je ne suis que trop rendu, répondit l’homme à terre, puisque je ne puis bouger, et que j’ai, je crois, la jambe cassée. Mais, si vous êtes gentilhomme et chrétien, je supplie votre grâce de ne pas me tuer ; elle commettrait un sacrilège, car je suis licencié et j’ai reçu les premiers ordres. — Et qui diable, étant homme d’église, vous a conduit ici ? s’écria Don Quichotte. — Qui, seigneur ? répondit l’autre ; mon malheur. — Eh bien ! répliqua Don Quichotte, un autre plus grand vous menace, si vous ne répondez sur-le-champ à toutes les questions que je vous ai faites. — Vous allez être aisément satisfait, reprit le licencié ; et d’abord, votre grâce saura que, bien que j’aie dit tout à l’heure que j’avais les licences, je ne suis encore que bachelier. Je m’appelle Alonzo Lopez et suis natif d’Alcovendas. Je viens de la ville de Baéza en compagnie d’onze autres prêtres, ceux qui fuyaient avec les torches ; nous allons à Ségovie, accompagnant un corps mort qui est dans cette litière ; ce corps mort est celui d’un gentilhomme qui mourut à Baéza, où il a été quelque temps déposé au cimetière ; mais, comme je vous ai dit, nous portons ses os à Ségovie, où est la sépulture de sa famille. — Et qui l’a tué ? demanda Don Quichotte. — Dieu, par le moyen d’une fièvre maligne qu’il lui a envoyée, répondit le bachelier. — En ce cas, reprit Don Quichotte, le Seigneur m’a dispensé de la peine que j’aurais prise de venger sa mort, si tout autre l’eût tué. Mais, étant frappé de telle main, je n’ai plus qu’à me taire et à plier les épaules, ce que je ferais s’il m’eût frappé moi-même. Mais je veux apprendre à votre révérence que je suis un chevalier de la Manche, appelé Don Quichotte, et que ma profession est d’aller par le monde redressant les torts et réparant les injustices. — Je ne sais trop, répondit le bachelier, comment vous entendez le redressement des torts, car, de droit que j’étais, vous m’avez fait tordu, me laissant avec une jambe cassée, qui ne se verra plus droite en tous les jours de sa vie ; et l’injustice que vous avez réparée en moi, ç’a été de m’en faire une irréparable, et nulle plus grande mésaventure ne pouvait m’arriver que de vous rencontrer cherchant des aventures. — Toutes les choses ne se passent point de la même façon, répliqua Don Quichotte ; le mal est venu, seigneur bachelier Alonzo Lopez, de ce que vous cheminiez la nuit, vêtus de surplis blancs, des torches à la main, marmottant entre vos lèvres, et couverts de deuil, tels enfin que vous ressembliez à des fantômes et à des gens de l’autre monde. Aussi je n’ai pu me dispenser de remplir mon devoir en vous attaquant, et je n’aurais pas manqué de le faire, quand bien même vous auriez été réellement, comme je n’ai cessé de le croire, une troupe de démons échappés de l’enfer. — Puisque ainsi l’a voulu ma mauvaise fortune, reprit le bachelier, je vous supplie, seigneur chevalier errant, qui m’empêcherez pour longtemps d’errer, de m’aider à me dégager de cette mule, sous laquelle ma jambe est prise entre la selle et l’étrier. — Vous parliez donc pour demain, à ce qu’il paraît ? répondit Don Quichotte. Et que diable attendiez-vous pour me conter votre souci ? »

Il cria aussitôt à Sancho de venir ; mais celui-ci n’avait garde de se presser, parce qu’il s’occupait à dévaliser un mulet de bât que ces bons prêtres menaient chargé d’excellentes provisions de bouche. Sancho fit de son manteau une manière de havresac, et l’ayant farci de tout ce qu’il put y faire entrer, il en chargea son âne, puis il accourut aux cris de son maître, auquel il prêta la main pour tirer le seigneur bachelier de dessous sa mule. Ils parvinrent à le remettre en selle, lui rendirent sa torche, et Don Quichotte lui dit de suivre le chemin qu’avaient pris ses compagnons, en le chargeant de leur demander de sa part pardon de l’offense qu’il n’avait pu s’empêcher de leur faire. Sancho lui dit encore : « Si par hasard ces messieurs veulent savoir quel est le brave qui les a mis en déroute, vous n’avez qu’à leur dire que c’est le fameux Don Quichotte de la Manche, autrement appelé le chevalier de la Triste Figure. »

Le bachelier s’éloigna sans demander son reste, et Don Quichotte alors s’informa de Sancho pour quel motif il l’avait appelé le chevalier de la Triste Figure, plutôt à cette heure qu’à toute autre. « Je vais vous le dire, répondit Sancho ; c’est que je vous ai un moment considéré à la lueur de cette torche que porte ce pauvre boiteux, et véritablement votre grâce a bien la plus mauvaise mine que j’aie vue depuis longues années ; ce qui doit venir, sans doute, ou des fatigues de ce combat, ou de la perte de vos dents. — Ce n’est pas cela, répondit Don Quichotte ; mais le sage auquel est confié le soin d’écrire un jour l’histoire de mes prouesses aura trouvé bon que je prenne quelque surnom significatif, comme en prenaient tous les chevaliers du temps passé. L’un s’appelait le chevalier de l’Ardente-Épée, l’autre, de la Licorne, celui-ci, des Damoiselles, celui-là, du Phénix, cet autre, du Griffon, et cet autre, de la Mort ; et c’est par ces surnoms et par ces insignes qu’ils étaient connus sur toute la surface de la terre. Ainsi donc, dis-je, le sage dont je viens de parler t’aura mis dans la pensée et sur la langue ce nom de chevalier de la Triste Figure[2], que je pense bien porter désormais ; et pour que ce nom m’aille mieux encore, je veux faire peindre sur mon écu, dès que j’en trouverai l’occasion, une triste et horrible figure. — Par ma foi, seigneur, reprit Sancho, il est bien inutile de dépenser du temps et de l’argent à faire peindre cette figure-là. Votre grâce n’a qu’à montrer la sienne, et à regarder en face ceux qui la regarderont, et je vous réponds que, sans autre image et sans nul écu, ils vous appelleront tout de suite le chevalier de la Triste Figure. Et croyez bien que je vous dis vrai ; car je vous assure, soit dit en badinage, que la faim et le manque de dents vous donnent une si piteuse mine, qu’on peut, comme je l’ai dit, très-aisément épargner la peinture. »

Don Quichotte se mit à rire de la saillie de son écuyer, mais pourtant n’en résolut pas moins de prendre ce surnom, en faisant peindre son bouclier comme il l’entendait. « Sais-tu bien, Sancho, lui dit-il ensuite, que me voilà excommunié pour avoir violemment porté les mains sur une chose sainte, suivant ce texte : Si quis, suadente diabolo, etc.[3] ; et cependant, à vrai dire, je n’ai pas porté les mains, mais cette pique ; et d’ailleurs je ne pensais guère offenser des prêtres et des choses de l’église, que je respecte et que j’adore comme fidèle chrétien catholique que je suis, mais au contraire des fantômes et des spectres de l’autre monde. Et quand il en serait ainsi, je n’ai pas oublié ce qui arriva au Cid Ruy-Diaz quand il brisa la chaise de l’ambassadeur d’un certain roi devant sa sainteté le pape, qui l’excommunia pour ce fait ; ce qui n’empêcha pas que le bon Rodrigo de Vivar n’eût agi ce jour-là en loyal et vaillant chevalier[4]. »

Le bachelier s’étant éloigné sur ces entrefaites, Don Quichotte avait envie de voir si le corps qui venait dans la litière était de chair ou d’os ; mais Sancho ne voulut jamais y consentir. « Seigneur, lui dit-il, votre grâce a mis fin à cette aventure à moins de frais que toutes celles que j’ai vues jusqu’à présent. Il ne faut pas tenter le diable. Ces gens, quoique vaincus et mis en déroute, pourraient bien cependant s’apercevoir qu’une seule personne les a battus ; la honte et le dépit pourraient bien les ramener sur nous prendre leur revanche, et ils nous donneraient du fil à retordre. Croyez-moi, l’âne est pourvu, la montagne est près, la faim nous talonne ; il n’y a rien de mieux à faire que de nous en aller bravement les pieds l’un devant l’autre ; et, comme on dit, que le mort aille à la sépulture et le vivant à la pâture. » Là-dessus, prenant son âne par le licou, il pria son maître de le suivre, lequel obéit, voyant que Sancho avait la raison de son côté.

Après avoir cheminé quelque temps entre deux coteaux, ils arrivèrent dans un large et frais vallon, où ils mirent pied à terre. Sancho soulagea bien vite son âne ; puis, maître et valet, étendus sur l’herbe verte, ayant toute la sauce de leur appétit, déjeunèrent, dînèrent, goûtèrent et soupèrent tout à la fois, pêchant dans plus d’un panier de viandes froides que messieurs les prêtres du défunt, gens qui rarement oublient les soins d’ici-bas, avaient eu l’attention de charger sur les épaules du mulet. Mais il leur arriva une autre disgrâce, que Sancho trouva la pire de toutes : c’est qu’ils n’avaient pas de vin à boire, pas même une goutte d’eau pour se rafraîchir la bouche. La soif à son tour les tourmentait, et Sancho, voyant que le pré sur lequel ils étaient assis avait beaucoup d’herbe fraîche et menue, dit à son maître ce qu’on verra dans le chapitre suivant.


  1. Le texte dit simplement encamisados, nom qui conviendrait parfaitement aux soldats employés dans une de ces attaques nocturnes où les assaillants mettaient leurs chemises par-dessus leurs armes, pour se reconnaître dans les ténèbres, et que, par cette raison, on appelait camisades (en espagnol encamisadas). J’ai cru pouvoir, à la faveur de ce vieux mot, forger celui d’enchemisé.
  2. Don Bélianis de Grèce s’était appelé le chevalier de la Riche-Figure. (Lib. 1. cap. 13.)
  3. Concile de Trente (chap. 56).
  4. Cette prétendue aventure du Cid est racontée avec une naïveté charmante dans le vingt-unième romance de son Romancero.