L’Hermaphrodite (Le Nismois)/Tome 2/07

(alias Alphonse Momas)
[s.n.] (Tome 2p. 97-116).
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VII


La cérémonie religieuse se termina. Un abbé monta en chaire pour, en quelques mots, recommander le calme, le silence, le repos, pendant la journée qui commençait, le recueillement pour la semaine, la reprise de l’harmonie monastique.

Peu à peu on évacua la chapelle pour regagner les cellules, les chambres, les appartements, le justicier Dollemphe se chargea des deux coupables.

Lentement, l’abbesse, après s’être inclinée devant le maître-autel, sortit à son tour, suivie de Suzanne, Félicia, de plusieurs autres sœurs, et s’arrêta sur le seuil pour chercher Maillouchet.

Elle l’aperçut, pâle et tremblant, à l’entrée de la galerie qu’elle devait prendre pour revenir dans ses appartements, et lui fit signe d’approcher.

— Mes sœurs, dit-elle aux femmes qui l’entouraient, repos toute la journée ! Vous veillerez néanmoins sur votre mère, selon votre habitude, mais après avoir pris jusqu’à cet après-midi le sommeil dont vous avez besoin. J’ai à causer avec mon jeune sauveur.

Dans sa toilette rouge, seule en face du jeune homme vêtu de sa blouse, elle apparaissait la déesse, heureuse de faire le bonheur d’un pauvre mortel.

La fiction pouvait être dans la réalité ; toute femme n’est-elle point déesse quand elle le veut ! Souriant à Maillouchet, elle lui dit :

— Agenouille-toi devant la femme, mon doux amoureux, et révèle-lui tout ce qui est le fond de ton cœur, de ton âme.

Il tomba sur les deux genoux, enveloppé déjà de ce fluide subtil et extasiant qu’est le sourire de la femme aimée, prête à vous aimer ; vivant quelques secondes la profonde émotion qui le dominait, il ne sut que la regarder et non parler.

Elle plana sur cette adoration silencieuse, le laissant savourer le bonheur qu’il éprouvait, maîtresse-femme dans l’art des nuances délicates de la sentimentalité et de la volupté ; elle approcha les deux mains de ses lèvres, il les saisit dans les siennes pour les maintenir contre sa bouche, et enfin il balbutia :

— Est-il possible que parfois le ciel descende sur terre, est-il possible qu’on conserve le souffle lorsque tout vous pousse à mourir aux pieds de la femme trop bonne, trop belle, trop divine, pour qu’on ose espérer l’effleurer d’une caresse, et votre voix, ma mère, me commande le courage et l’audace ? Oui, je vous aime, je vous aime depuis longtemps, depuis toujours et pour toujours. Agenouillé devant votre surhumaine beauté, je doute d’atteindre une plus exquise ivresse. Votre personne, votre supériorité, me tiennent subjugué, anéanti, vous pouvez seule discerner ce qui est dans mon âme, dans mon cœur.

Il parlait et il couvrait de petits baisers les mains qu’elle ne retirait pas de ses lèvres ; elle savourait elle-même cette effervescence d’amour qui, malgré son expérience de femme aimée et capricieuse, la pénétrait d’un charme qu’elle ne connut jamais encore, elle se pencha pour parler à son oreille et murmura :

— Enfant, puisque tu aimes d’un amour surpassant la volupté celle qui est ta souveraine, ta mère, derrière les murs de ce Couvent, celle qui reconnaît te devoir les joies de la sensualité, pour te récompenser de la transformation que tu sus accomplir dans ton être, pour te remercier de ton dévouement, de ton sentiment d’exaltation, puisque tu aimes celle qui aspire à cette heure à vibrer de la même ardeur que la tienne et que tu ne peux définir, apprends d’elle le catéchisme d’amour des temps de demain, et jure d’être croyant, de le respecter.

Dans la solitude du vaste vestibule qui précédait la chapelle et d’où partaient des galeries desservant les divers bâtiments, avec le jour matinal croissant lentement, la vue de cette femme très belle, encore pâle des émotions ressenties durant sa claustration, somptueusement habillée dans sa toilette rouge, coupée de la croix d’or, de cette femme que l’amour idéal caressait de ses ailes, contenant les désirs charnels surexcités par les ingrédients mélangés à ses aliments, de cette femme debout devant ce jeune adolescent extasié de sa beauté et de sa grâce, le tableau revêtait une grandeur inconnue où se révélait tout un nouveau monde d’impressions et de sensations.

À sa douce voix, Maillouchet cessa de baiser les mains qu’il garda néanmoins dans les siennes et répondit :

— Parle, apprends-moi, fais de moi l’homme qu’il te faut pour demain, pour toujours.

— La femme, tu aimeras et serviras : tu la voudras toujours belle et amoureuse pour toi et pour tes frères, me comprends-tu ?

— Je te comprends. Je t’aimerai et te servirai toujours.

— La femme, ce n’est pas seulement l’abbesse Josépha ; c’est la femme en général, sans quoi, demain tu trahiras pour la violenter et l’empêcher de remplir sa mission d’éducatrice de civilisations. Tu aimeras la femme dans Josépha, mais tu l’aimeras aussi dans les sœurs de Josépha, et tu sauras respecter le bonheur de tes frères, si la femme, si Josépha, ne veut pas qu’ils souffrent du désir qu’elle leur inspirerait. Tu comprends ?

— Je sais ce qui est dans ce Couvent, et faible vermisseau, je n’en changerai point les lois.

— Ici et ailleurs, si je t’emmène au loin, m’entends-tu ?

— Ta volonté est et restera ma loi.

— Aimant et servant la femme, tu croiras en un Dieu d’amour et de paix, voulant les femmes belles et les hommes sains.

— Je croirai tout ce que tu m’ordonneras de croire.

Elle sourit et reprit :

— Moi aujourd’hui, hier Izaline, demain une autre.

— Toi, toujours toi, derrière les autres femmes.

— Tu nuances, mon amoureux, soit, j’accepte ta nuance. Croyant en un Dieu d’amour et de paix, tu suivras les prescriptions des initiés du temple, et tu subordonneras ta volonté à celle des supérieurs féminins et masculins qu’on te fera connaître.

— Je vivrai dans ce couvent sous ta loi, sous celle des sœurs et des frères, je pratiquerai la religion que vous m’enseignerez, j’obéirai aux ordres de mes chefs.

Elle était de plus en plus penchée sur lui ; il s’était à demi redressé sur les genoux, un de ses bras avait glissé sous sa taille, la chair reconquérait ses droits, les paroles sortaient plus brèves, elle sentit son souffle à sa ceinture, une chaleur voluptueuse l’envahit, elle murmura :

— Plus tard, plus tard, nous continuerons, viens, mon doux amoureux, viens, que tes désirs nous unissent, viens tâcher d’être et de demeurer l’élu, viens, je te prends pour demain, pour toujours.

Elle se laissa aller dans ses bras, ils se trouvèrent agenouillés l’un contre l’autre, elle lui tendit les lèvres, il y posa les siennes. Le baiser qu’ils échangèrent parut ne devoir jamais se terminer ; l’abbesse disparaissait derrière la femme ; elle sentit autour de sa taille ses mains qui tremblaient, la pressant avec plus de passion ; elle dégrafa la grande croix d’or qui fermait le corsage et le haut de la jupe, elle lui guida la main vers les seins ronds et fermes, elle lui dit :

— Je vis ton amour, tes désirs, mon amant, mon sauveur, nous sommes des insensés de nous attarder ici ; que ma chair t’inspire la patience nécessaire, tu es fort, tu es puissant, emporte-moi, ne restons pas davantage dans ce vestibule, je te le commande, tu as assez touché.

D’un bond, il fut debout, la prit dans ses bras comme si elle eût été une petite enfant, et courut à travers une longue galerie, atteignit rapidement avec son cher fardeau l’appartement abbétial.

Elle appuyait la tête sur son épaule, et à son tour lui couvrait le cou de petits baisers.

Ils arrivèrent ainsi dans sa chambre, où, dès qu’il l’eut posée à terre, elle s’élança vers un meuble-secrétaire où se trouvait un agenda ouvert, lut le nom du saint du jour et dit :

— C’est aujourd’hui la saint Hugues, je te nomme Hugues au lieu de Maillouchet, et je te ferai comte de Maillouchet d’ici cinq ans, je te le promets.

— Permets-moi de t’aimer, ô ma mère, de te le dire, de te le prouver.

— Je te le permets.

Bientôt elle fut toute nue devant ses yeux ravis, non qu’il ne l’eût déjà vue ainsi, mais parce que cette fois elle l’était pour lui tout seul ; et nue, encore plus magnifiquement belle que dans sa toilette d’abbesse, elle le contempla se roulant à ses pieds, la mangeant de caresses depuis le bout de ses ongles roses à la divine entrée du paradis terrestre que les femmes ont entre les cuisses, à ce conin, fruit exquis et dont on rêve, même quand on en médit.

Elle avait soif de la possession après ces secousses ; elle l’arracha à ses caresses pour l’entraîner sur le lit où, le serrant dans ses bras, elle se livra avec une fougue qu’elle n’eut jamais. Il palpitait d’allégresse et de volupté, elle le favorisait dans ses élans, et les éternels cris des amants, s’échappant de leurs lèvres, unirent cette femme de trente ans à ce garçon de dix-huit ans, cette femme de haute aristocratie à ce garçon de naissance douteuse, tiré des bas-fonds de la société.

L’équilibre s’établissait ; l’intelligence masculine percevait l’affinement féminin ; à quelque chose malheur est bon, l’acte d’Antioche et de Marthe remettait dans leurs aspirations naturelles les sens de l’abbesse Josépha.

Adorée par Maillouchet, Josépha, dans cette poussée d’amour délicat, où elle s’abandonnait avec toute l’ardeur de sa féminité, n’en étudiait pas moins les fines attaches du corps de son amant, trahissant un sang dévoyé plutôt qu’un sang perdu. Elle écoutait avec émotion les exclamations délirantes que lui provoquait son bonheur ; elle reconnaissait avec joie la réalité et la profondeur du culte qu’elle inspirait, et elle s’amollissait, s’amollissait, à mesure que le contact de plus en plus intime, non repu d’une station à Vénus, se renouvelait presque sans désemparer pour fondre les corps en un seul, reculant la séparation, obligeant les moindres mollécules charnelles à se coller dans une ivresse infinie.

Il restait entre ses cuisses, la queue dans son con, l’érection se prolongeait au-delà de la sensation, il ne cherchait pas à se retirer, elle n’avait nul besoin de le retenir en elle, leurs lèvres se poursuivaient de caresses, leurs mains ne se lassaient pas de pelotages. S’il glissait, c’était pour poser la bouche sur un de ses seins, où il suçait une nouvelle force qui les rejetait dans les spasmes. Elle l’attirait, l’attirait, et il se pâmait à noyer ses yeux sous le flux de ses regards au voluptueux velouté ; il implorait alors le dard de sa petite langue, se plaquant à ses lèvres pour pénétrer dans sa bouche, en ressortir, tandis qu’elle disait :

— Hugues, mon Hugues, tu seras ma création, Je ferai de toi un homme puissant, un grand seigneur.

— Ton amant, ton esclave.

— Mon amant, mon bien ! Quelle folie me poussa à penser à cette gamine de Marthe.

— Tu lui pardonneras.

— Le veux-tu ?

— Si tu m’autorises à vouloir.

— Je te l’autorise, mon petit amant.

— Oui, je voudrais que tu pardonnasses ! C’est une enfant. Je l’étais quand on m’amena dans ce couvent. Le ciel s’y est dessiné à mes yeux.

— Elle sera pardonnée, grâce à toi. Demande-moi ce qui te plaira, je te l’accorderai. T’ennuies-tu dans notre maison ? Désires-tu mener la vie d’un jeune homme riche dehors, jeter l’argent par les fenêtres, tu le peux. J’ordonnerai qu’on te loue un appartement, tu auras autant d’argent qu’il t’en faudra.

— Non, non ! Vivre pour toi, près de toi ! Travailler pour mériter mon bonheur, te sentir toujours disposée à m’aimer, le rêve devient la réalité.

— Tu ne parles pas là en enfant, mon chéri, tu parles en homme et tu me rends fière de ton amour. Tu m’aimeras donc toujours ?

— Toujours ! N’est-ce point dans le catéchisme d’amour ?

— La femme en général, pas Josépha.

— La femme est dans celle qui, par ses regards, nous apporte la joie de vivre, l’espérance du bonheur.

— Je suis vieille par rapport à toi.

Il eut un sursaut d’indignation, s’agenouilla sur le lit entre ses cuisses, et murmura :

— Vieille, avec tant de merveilles !

— Vite, vite, veux-tu reprendre ta place, petit fuyard.

La vue, la seule vue de tant de beautés, après déjà deux joutes consécutives, n’en finissant plus, le fit rebander, et il réenfila le conin de sa queue, entrant toute droite, pour la fêter de ses plus tendres tressaillements.

Leurs lèvres se ressaisirent. Ivresse des ivresses, ils parlèrent la bouche sur la bouche, leur salive se mélangeant, il dit :

— Ce n’est pas moi qui te prends, Josépha, c’est toi, toi qui m’attires tout en toi.

— Tu m’as appelée Josépha, jamais cela ne retentit aussi doucement à mon oreille. Répète, répète mon nom.

— Josépha, l’ange du Seigneur ! Josépha, l’idole du temple d’amour ! Josépha, ma Josépha, en cette céleste minute !

— Ta Josépha ! Josépha à toi, à toi, délice des délices !

Elle jouissait et elle se tordait dans des convulsions de volupté qui auréolaient son visage d’une joliesse inoubliable, qui donnait à ses chairs un satiné encore plus attrayant ; ils parurent bien mourir dans une succession de baisages ininterrompus ; une cloche sonna qui les arrêta au milieu d’une pamoison plus vigoureuse, sans que cependant leurs bras se détachassent, leur bouche se séparât. Elle murmura :

— Cette cloche m’annonce une visite importante. C’est extraordinaire. Il est vrai qu’au dehors on ignore ce qui s’est passé dans ce couvent, sauf Dollemphe et les renforts qu’il a menés. Passe dans la ruelle et attendons.

On frappa à la porte de la chambre, l’abbesse cria d’entrer, sachant que c’était la sœur Eulalie, seule autorisée à la prévenir de ce qui survenait.

Eulalie apparut en effet, s’approcha du lit, n’éprouva aucun étonnement en apercevant Maillouchet dans la ruelle et dit :

— Je te demande pardon, ma mère, de te déranger en aussi agréable moment ; mais on vient du ministère. Il y a urgence à ce que tu prennes connaissance d’un pli qui doit t’être remis en mains propres.

— As-tu dit que je dormais, que j’étais indisposée ?

— Les ordres sont précis. Je l’ai dit.

— Bon, passe-moi ma robe de retraite. Je recevrai ici, ce ne sera pas long.

Elle se tourna vers Maillouchet, le baisa sur le front en disant :

— Ne remue pas trop, je serai vite de nouveau à ton côté.

Sautant à bas du lit, elle laissa retomber les tentures qui le dérobaient, chaussa des mules et endossa rapidement sur une chemise une longue robe noire qu’elle noua à la ceinture d’une cordelette en or.

Eulalie introduisit un monsieur très bien mis et très distingué, d’une quarantaine d’années, qui salua et dit :

— Je vous présente mes hommages, ma mère, mais ma venue vous révèle déjà l’importance de ma visite.

— Vous, comte !

Elle fit signe à Eulalie de sortir, et seule en apparence en présence de l’importun qui la troublait dans ses amours, elle lui tendit néanmoins la main et demanda :

— Qu’y a-t-il, parlez ?

— Voici une lettre du ministre, je dois transmettre votre réponse.

— C’est si pressé ?

— Très, très.

Elle décacheta le pli, le lut avec un froncement du front et murmura :

— Cela se présente mal à propos, mon cher comte.

— Pourquoi cela ?

— Êtes-vous au courant de ce qu’on me demande ?

— Oui, un voyage à Berne pour vous y rencontrer avec le grand duc.

— Je suis dans de tristes dispositions pour une telle conquête.

— Vous retrouverez votre liberté d’esprit en route ; d’autant plus que vous nous devez bien cette corvée. On a signalé un mouvement inaccoutumé dans votre couvent et ses dépendances ; on soupçonne qu’un événement important s’y est accompli ; on ferme les yeux, vous pouvez seule assurer le succès de nos démarches.

— Je partirai.

— J’en étais assuré. Avez-vous besoin d’un coup de main de l’Administration pour quelque difficulté… de discipline ?

— Nullement. On s’est réuni plus qu’à l’habitude. Le calme règne dans le couvent. On ne me fixe pas de jour pour mon départ ?

— On le laisse à votre convenance.

— D’ici trois à quatre jours, cela suffira-t-il ?

— Tout à fait. Le ministre vous attendra la veille du jour que vous aurez choisi pour ce voyage.

— Je me rendrai à son cabinet. Qu’il m’envoie la lettre d’audience nécessaire.

Le comte s’inclina, et Josépha ayant sonné, Eulalie se présenta pour le prendre et le reconduire.

L’abbesse demeura pensive et rêveuse, debout au milieu de la chambre, relisant la lettre suivante :

« Ma mère, nous négocions avec la Finlande un traité commercial très important. Ce traité dépend beaucoup de la bonne volonté du grand duc de Vlosbourg, qui se montre rétif à nos ouvertures. Il est enragé coureur de femmes, de femmes… dans votre genre. Il réside à Berne pour quelques jours. Cette conquête s’offre à vos hauts talents de femme et de diplomate. Nous vous serions très reconnaissants de votre aide, et j’y compte personnellement. Bien à vous. »

« Le comte de Pontoillet vous remettra cette lettre et rapportera votre réponse. »

— Encore, encore l’engrenage ! murmura-t-elle. Cela m’eût amusée il y a huit jours, cela me pèse aujourd’hui, pourquoi ?

Elle poussa un soupir, se tourna du côté du lit, aperçut la tête de Maillouchet qui apparaissait entre les plis du milieu, lui sourit, et d’un signe de tête l’appela.

Il se précipita à ses genoux.

— Mon chéri, déshabille-moi vite et reporte-moi sur le lit. Je vois que tu n’as pas fini tes dévotions amoureuses, il faut les hâter et puis dormir. Il fait grand jour. Je te nomme mon secrétaire et tu m’accompagneras en voyage.

La robe et la chemise gisaient sur le sol, elle riait comme une enfant aux baisers qui lui couraient sur le corps, elle murmura :

— Petit cochon, ce que nous devons sentir l’amour ! Mais bast, c’est odeur sainte quand on aime, et je crois que je t’aimerai comme tu m’aimes !

Les amants, vraiment amants, ne font pas les dégoûtés ; ils s’adorent dans les mille inconvénients de l’amour glouton et vorace, ne permettant pas le plus léger répit aux actes de la chair ; Josépha et Maillouchet se retrouvèrent sur le lit, tête bêche, avant de repartir pour un nouvel assaut.