L’Heptaméron des nouvelles/Tome IV/21


HUITIÈME JOURNÉE

FOLIES DANS LESQUELLES ON NE DOIT PAS TOMBER.

Page 305, lignes 8-9. — D’ont chacun se peut adviser. Où (de unde) chacun peut devenir plus avisé, plus sage. — M.

Prologue, page 307, lignes 7-8. — Si leur pont s’advançoit fort. Le pont du Gave de Béarn dont le travail devait durer dix à douxe jours & dont il est question dans le Prologue général, I, p. 242-3. — M.

LXXI. — La femme d’un Sellier d’Amboise, malade à la mort, revient à la vie de colère en voyant son mari caresser leur chambrière.

Après 1527. A Amboise. — L.

Page 311, lignes 6-7. – « En la ville d’Amboise y avoit ung scellier nommé Brimbaudier. »

Cette Nouvelle a été imitée par Noël du Fail de La Hérissaye dans ses Contes d’Eutrapel (ch. v, de la Goutte). Il donne à son héros le nom de Glaume Esnaut de Tremeril. — L.

« … Comme l’on dit de la femme de Glaume Truant, de Tremerel, laquelle, sur le point de mourir, voiant le bonhomme Glaume monté à la bonne foy sur sa Chambrière, reprint ses esprits en disant : « Ha, meschant, je ne suis pas encore si bas comme tu pensois. Merci Dieu, madame la truande, vous irez dehors tout à ceste heure. » Éd. Guichard, p. 170 ; Éd. Assezat, I, 280. L’édition des Contes d’Eutrapel, de 1585, offre précisément le même nom : « A Rennes, pour Noël Glame, de Quimper-Corentin. » Il s’ensuivrait qu’il ne faudrait pas prendre Truant comme un nom propre. – M.

Page 247, ligne 7. — Éd. de 1558 : « nommé Bruribandier ». — L.

Page 312, lignes 11-3 & 17-22. — Ici le Ms. 7576a cherche à imiter le langage du mari en ces termes : « … Je pelz ma povle femme ; que fesai-ze, moi malhureux ?… M’amie, je me meuls ; je suis pis que tlépassé de voir ainsi mousir ta maitlesse. Je ne sçai que faize ne que dize… tien les clé que z’ay à mon coté, donne oldle à mon ménage, &c. » — L.

LXXII. — Triste histoire d’une Religieuse mise à mal par un Moine.

En 1525. À Lyon. Historique. L.

Cette Nouvelle manque dans l’édition publiée par Boistuau en 1558 ; elle a été imprimée l’année suivante par Cl. Gruget. – L.

Page 317, lignes 5-7. — « En une des meilleures villes de France aprés Paris y avoit ung Hospital richement fondé, &c. »

Il est impossible de déterminer de quel hôpital & de quelle ville de France Marguerite a voulu parler. Nous avons pensé qu’il s’agissait de l’hôpital Saint-Jean de Lyon, mais la suite du récit semble indiquer le contraire. Quant à l’église Saint-Jean, où se trouvait Marguerite quand elle entendit les plaintes de la Religieuse, nous renverrons aux notes de la lxve Nouvelle. — L.

Page 324, lignes 4-7. — Éd. de 1559, donnée par Gruget : « Cy finent les Comptes & Nouvelles de la feue Royne de Navarre, qui est ce que l’on en peut recouvrer. » — L.

PLUS VOUS QUE MOY.