L’Anti-Justine ou les délices de l’Amour (1864)/28

CHAPITRE XXVIII.

De l’enculo-connillerie.

Ma réponse fit sourire Trait-d’Amour, qui sans doute n’y ajouta aucune foi. « Eh bien ! reprit-il, je vais vous donner un plaisir que vous n’avez jamais eu, ni ces bougres-là non plus. Je tiens cette pratique de l’abbé Chonauche, ancien genovéfin, qui m’a souvent enculé avant que j’eusse de la barbe au menton et du poil au vit. Un jour, voyant que je m’ennuyais de son culetage, il me dit d’aller lui chercher la petite Culfraisé, la cadette, jolie comme un amour et non encore vendue à un lord. Il envoyait douze francs à la mère ; la fille devait en recevoir autant. L’abbé la fit appuyer un coude sur la commode, il se mit derrière elle et l’encula ; j’étais devant et je l’enconnais ; nous limions, nos deux vits se sentaient ou la garce tortillait du cul de façon que nous croyions le sentir. Chonauche la laissait pousser tantôt du con sur moi, et alors son vit déculant à moitié, il avait l’agrément de la réenculer ; quand elle foutait du cul, je déconnais presque alors, puis je réenconnais ; ce joli jeu dura tant que Chonauche put retenir son foutre, car il ne déchargeait pas, il se réservait pour mon cul. En conséquence, il fit mettre la jolie Culfraisé sur le dos, je l’enconnai ; l’abbé m’encula et nous déchargeâmes tous trois. Nous ne prendrons pas la manière du genovéfin, elle est trop fatigante pour foutre, mais il payait la jolie bougresse… Payez-vous madame ?… Non, certes, c’est une honnête femme, je m’en suis aperçu à sa fouterie : une putain ne fout pas comme madame. En ce cas, je vais vous donner une expérience physique sur une de ces deux fillettes… Allons, Minonne, allons, Connette, laquelle des deux veut être enculée et enconnée tout à la fois en même temps ? Qu’elle se trousse ! »

Durant cet entretien, qui la laissait tranquille, Conquette s’était couvert le con et les tétons, les deux filles étaient assises à côté d’elle dététonnées ; elle leur baisa le boutonnet et leur couvrit la gorge de sang-froid avec leurs fichus. (Madame Poilsoyeux redevenait toujours modeste dès qu’on ne la foutait plus.) Les deux filles répondirent ensemble : « Moi !… moi !… — L’une après l’autre, dit Trait-d’Amour ; vous avez ici de la pommade ou du beurre frais ? — Oui, répondit en rougissant la belle Con-Satiné ; tenez, ma pommade est là, et voici du beurre. — Gardons ce beurre frais pour vous, belle dame, aussi belle au cul et au con qu’au visage », reprit Trait-d’Amour. Minonne se pommadait la rosette. « C’est donc toi qui passes la première, ma sœur ? — Oui, c’est toi qui me dépucelleras le cul. — J’y suis pucelle aussi, s’écria Connette. — Ce ne sera pas moi qui aurai ton pucelage d’arrière, répondit Trait-d’Amour ; mon vit est aujourd’hui entièrement réservé à madame, et quoique le culetage m’ait toujours fait peur, agent ou patient, le cul satiné de madame me tente autant que l’étroit fourreau de son con qui se réempucelle en une semaine, ou seulement en faisant bidet à l’eau froide ; je suis sûr que madame n’a jamais été enculée (à genoux, il lui regarda le cul) et que c’est aussi un pucelage. » Conquette rougissait.

Les deux camarades de Trait-d’Amour tirèrent au premier roi à qui dépucellerait le cul de Minonne, car tous deux le voulaient avoir ; ce fut Cordaboyau (un bellot à vit moyen) que le sort favorisa ; il se pommada le vit jusqu’à la racine. Trait-d’Amour fit coucher Minonne sur le côté. Il mit Cordaboyau devant son cul et Brisemotte (un beau gros vit) devant son con. Les jeunes gens se poussaient l’un sur l’autre à qui mieux mieux, ce qui donnait un tel plaisir à Minonne qu’elle se récria : « Dieux ! que j’ai de délices !… c’est une fouterie de princesse !… On dit que la reine foutait entre d’Artois et Vaudreuil… ce dernier a le cul… — Allons, disait Trait-d’Amour, tâchez de décharger tous trois en même temps. » Cordaboyau retint la garce par les hanches pour enfoncer plus avant ; Brisemotte en fit autant, de sorte que, rendue immobile, elle s’agitait néanmoins en tous sens. « Examinez bien, dis-je à Conquette Ingénue, pour faire la même chose à votre tour, car il faut que vous expérimentiez tous les genres de fouterie. » Elle considéra le jeu à travers les bâtons de son éventail. Minonne haletait… Connette, ébahie, restait immobile à la contempler. « Que fais-tu là, bougresse ? lui dit Trait-d’Amour, notre grand-maître des cérémonies ; patine-nous madame, suce-lui le bout des tétons, gamahuche-la ; elle a le con propre comme un visage de mariée. » Ces mots énergiquement prononcés, survient en danse la reine de la fête, ce que je vais décrire.

Connette, tandis que Minonne travaillait et qu’elle était travaillée, découvrit les tétons de madame Poilsoyeux et les siens, elle en suça les bouts, elle se les fit sucer ; ces chatouillements de la bouche de Conquette, aussi satinée que son con, mirent la jeune Connette en fureur amoureuse ; elle trousse madame Poilsoyeux, lui insère la langue dans le con, lui chatouille le haut de la motte ; la belle émoustillée regardait cependant Minonne ; celle-ci avertit ses deux fouteurs qu’elle était prête à décharger ; ils redoublent de fourgonnage, elle s’écrie : « Vit divin !… » et elle se pâme… L’enculeur et l’enconneur l’inondaient de foutre ; il ruisselait des deux côtés. Ma fille, vivement gamahuchée par Connette, est hors d’elle-même, et cette modeste beauté dit à la jeune fille : « Ôte-toi, garce ! un fouteur !… un fouteur !… deux cents fouteurs !… » Trait-d’Amour l’entend, il dérange Connette acharnée, en la tirant par la jolie crinière de son con blanc. Il emplit le trou du cul de madame Vitnègre de beurre frais, s’en frotte le vit décalotté, se met le bas-ventre sur les fesses, enfile la rosette sans écouter les petits cris de l’enculée, l’étreint vigoureusement, se retourne en se mettant sur le dos, le vit dans le cul de la belle jusqu’à la garde ; son con bien en face, il crie à son maître : « À ce con beau qui vous supplie, enconnez raide. Piquez des deux, la garce est enculée et je vais vous donner le mouvement. Pardon, déesse, je ne me connais plus… Connette, boulonne, boulonne les couilles de ton maître… » Cependant, j’enconnai ma délicieuse fille en sentant le vit de Trait-d’Amour qui m’étrécissais le passage encore et qui donnait au conin des oscillations que jamais con n’a eues. Je délirai en m’écriant : « Chien de Vitnègre, cocu tout à fait du con et du cul !… » Cette idée m’enflamma et sa brutalité m’empêcha de décharger trop tôt. Je parvins au charmant pinçoir au fond du conin ; il me suça le vit, et Trait-d’Amour me communiquait tous ses mouvements et en faisait faire d’insolites à mon adorable fouteuse, déjà préparée par la langue de Connette… Elle s’écria : « Ah !… lime… oh !… je… dé…charge… foutre !… — En voilà du foutre plein votre con, reine des vits et des dieux ! » s’écria Trait-d’Amour ; et je sentais les oscillations de son gros vit qui éjaculait. Enfin, je déchargeai moi-même. Ma fille, inondée de foutre, trémoussait rapidement. « Con satiné de mon vit, m’écriai-je, que tu es délicieux !… » Madame Vitnègre émettait encore quand Trait-d’Amour décula. Ce mouvement le fit redécharger… Conquette, dans le con de laquelle je laissais osciller mon vit après décharge, gigottait, trémoussait, tremblait sous moi ; Connette m’avait quitté les couilles ; Trait-d’Amour, toujours bandant, était revenu vers nous. « Fous-la-moi tout chaud, lui dis-je, elle décharge encore… Et toi, dis-je à Connette, boulonne-lui la bouteille à miel du bourdon d’amour. » Elle m’obéit, mais Minonne, déculée, déconnée, lavée, était libre ; elle vint remplacer Connette en me demandant si cela n’était pas impertinent de chatouiller les couilles de son frère pendant qu’il foutait ma maîtresse !

Cordaboyau, cependant, et Brisemotte happèrent Connette, le premier cette fois enconnant tandis que l’autre enculait, pour donner une perspective encourageante à ma fille. Mais tout finit. Madame Vitnègre cessa de décharger, on la déconna. Trait-d’Amour la mit au bidet. Elle se couvrit modestement le con et les tétons, puis elle dit aux fillettes : « Mes bonnes amies, allons aider mon hôtesse pour le souper. » Elles y coururent. « Si vous n’avez préparé, dit ma fille, que pour notre souper ordinaire, je vous avertis qu’il faut le double. — Je n’ai pas assez donc, reprit madame Brideconin. — Vite au rôtisseur de vis-à-vis, reprit la belle Vitnègre, et de bon vin ou je ne boirai que de l’eau : un bon mariage paiera tout cela. » On alla chez le rôtisseur, le successeur d’Ellie, qui promit un copieux souper pour dans une heure. Conquette rentra auprès de nous avec les deux jolies filles.

« Rebandez-vous ? me dit Trait-d’Amour ; il ne faut pas laisser languir nos cons avec l’expectative d’un bon souper. — Je brûle à la vue du tour de cul et du pied de ma déesse, mais je ne suis pas raide, lui répondis-je. — Je roule dans ma tête une idée qui vous raidira. »