L’Anti-Justine ou les délices de l’Amour (1864)/25

Vital Puissant ? (p. 78-82).

CHAPITRE XXV.

Du bon père qui fait foutre sa fille.

Allons au but et bravons le reste, c’est un con qu’il s’agit d’élargir… il faut donc qu’il soit foutu !

On sait que j’avais à moi un certain Trait-d’Amour, mon secrétaire, frère de Minonne et amant de Connette, qu’il m’avait fait dépuceler, l’ayant trop gros. C’était un vigoureux garçon de vingt ans ; il demeurait à deux pas, je l’allai chercher. « Veux-tu foutre quatre ou cinq bons coups avec une femme charmante que je veux régaler et à laquelle je veux donner une haute opinion de moi ? Aussi, tu ne l’auras pas de jour, mais tu l’auras vue avant de la foutre, pour la mieux servir. — Bon, bon, il y a quinze jours que je ne l’ai mis à Connette ni à ma sœur, et je n’en fous pas d’autres… » Nous arrivâmes.

Je lui fis voir par ma portière Conquette, qu’il ne connaissait pas… « Oh ! qu’elle est provoquante, foutative !… »

J’entrai seul : « Dététonne-toi, trousse-toi toi-même, dis-je à madame Poilsoyeux ; tu es vue par un jeune homme de vingt ans, beau comme l’amour. — Mon fat ?… — Ton fat… il se nomme Trait-d’Amour ; ainsi montre ton con en abluant ; je retourne auprès de lui. »

De retour auprès de mon étalon, je lui dis : « Regarde-la bien, elle va s’abluer le con et le cul… » L’âme de mon gendre momentané passa dans ses yeux… Conquette se découvrit les tétons, épongea légèrement les bouts d’eau de rose ; ensuite elle se troussa au-dessus des reins, se parfuma le cul et le con avec une autre fine éponge, tendit le col, se traça bien le con, puis elle se renversa sur le foutoir avant de fermer les rideaux. Je les allai tirer en disant à Trait-d’Amour de me suivre dans un instant. Je me jetai sur la délicieuse Poilsoyeux, et l’enconnai ; Trait-d’Amour me chatouilla les couilles ; j’émis avec fureur ; ma fouteuse se récria de volupté, je me hâtai de déconner. Trait-d’Amour attendait, tout déculotté ; il se précipita sur ma fille, et je dis en me penchant sur la tête de l’enconneur : « Allons, allons, ma belle, les reins souples, j’ai repris une vigueur nouvelle » Trait-d’Amour cependant enfonçait à peine son beau vit dans cet étroit bijou, encore que mon foutre y servît de pommade ; Conquette, de nouveau dépucelée, criottait en soupirottant, et néanmoins remua du cul vivement et à chaque dardement de vit. Je rebandais, mais Trait-d’Amour foutit trois coups et fit trois copieuses éjaculations avant de déconner. Je le tirai pour le forcer à reprendre haleine. « Je vais pendant ce temps, lui dis-je très bas, faire une partie de trois. — Je vais, me dit-il, faire de même ; vous ne bandez plus assez raide, et je suis votre boute-en-train Mais elle a le con plein de foutre. » Ma fille se lavait, je raidissais de plus en plus à la vue des cuisses de neige, de la jambe fine, du pied parfait, du cul, du con, du ventre d’ivoire, du nombril bien fait, des tétons de ma fouteuse. Je dis tout haut à Trait-d’Amour : « Beau fouteur, montre-toi, que ma déesse voie le superbe vit dont je l’ai régalée. »

Trait-d’Amour parut, son trait à la main ; ce n’était pas le fat, mais il était plus beau, ma fille sourit, puis, baissant la vue sur ce vit majeur, la belle dit en soupirant et en le prenant de sa main blanche et potelée : « C’est donc toi qui m’as fait tant de mal et tant de plaisir. » Trait-d’Amour me la renversa, lui fit écarter les cuisses, me coucha sur elle et me mit l’engin dans la bouche en disant : « Votre belle a la main trop douce ; elle pourrait vous mettre en nage, et il faut enconner raide ; poussez, mon maître, piquez des deux, la cavale est belle. Allons, déesse enconnée, hausse le con, remue du cul ; c’est un homme d’esprit qui va t’humecter la matrice de son foutre honorable !… » Cette harangue fit sourire la fouteuse, qui, pour en déguiser la cause, s’écria : « Ah ! monsieur Vitnègre, que de cornes vous voilà ! — Allons, déesse, reprit Trait-d’Amour, songez qu’il faut que vous fassiez les trois quarts de l’ouvrage… du mouvement… bon… ah ! ça va d’amitié, et vous remuez du cul comme une princesse. Allons, les reins, les reins souples !… Avec votre con satiné, vous mettez votre fouteur aux anges !… Raide, mon maître… aidez-vous… votre jolie monture va comme une jument barbe… Ah ! quels soubresauts !… ma foi ! elle décharge… piquez des deux ! comme elle trémousse des fesses, la céleste petite amie… comme elle en donne !… Que je vous chatouille les couilles pour y faire correspondre… vous partez… quel coup de cul !… quels soupirs !… elle décharge !… »

Ma modeste fille ne jurait jamais que très émue et dans le délire de la volupté ; aussi en cette occasion elle s’y capa en s’écriant : « Bougre… fous-moi… mon con… a… toute… mon âme… je fonds… je fonds en foutre… je décharge !… que n’ai-je deux vits dans mon sacré con !… — Il est trop étroit, ma belle, lui dit Trait-d’Amour, sans quoi l’on s’arrangerait à vous donner ce plaisir-là… Mais on pourra quelque jour vous enculer pendant que votre fouteur vous enconnera. » Après une délicieuse décharge, je m’épuisai. Je déconnai sur-le-champ ; ma fille trémoussait encore ; Trait-d’Amour sauta sur son con, et en le réenconnant, il me dit : « Vous avez foutu ma petite sœur, je l’ai foutue aussi après vous ; vous m’avez dépucelé Connette, ma future : dites-moi si leurs cons valaient celui que votre bonté me fait enfiler. C’est un satin, mais à en juger par le soyeux du poil, j’augure que l’intérieur du con de ma jolie chapelière de la rue Bordet en approchera… Ma reine, vous fais-je mal ?… — Et plaisir… va… va… va donc ! je fous… — Ah ! ah ! ah ! quel satin, quels délices, j’enconne ! je fous ! je décharge ! remue, divine, sacrée, céleste enconnée !… oh ! l’aimable petite pincette qu’elle a au fond du conin… pince… serre, sacrée petite convulsionnaire… fais-moi convulsiver dans ton joli con… tu veux foutre, déesse ?… quatre décharges de suite vont t’inonder le conin… conichon… conichonne… Voilà ma deuxième ! — Fous, saccade, murmurait ma fille… ne me quitte pas, cher vit d’amour ! — Ne la quitte pas qu’après avoir déchargé, dis-je à mon ancien secrétaire, qu’elle sente les dernières oscillations de ton gros vit !… Quelle est jolie en fouteuse, disais-je à Trait-d’Amour… Je bande !… Elle a l’air d’une déesse, laisse-la achever !… farfouille… lime… lime-la… elle gigotte encore… Bon, bon ! elle se pâme !… Ah ! qu’elle est jolie pâmée !… Elle n’émet plus… — Elle a émis quatre fois dans le con sans être désenconnée, quatre et trois font sept, disait Trait-d’Amour en me la lavant. Vous allez la refoutre… Ça me reposera, j’irai à mes douze. — Vous vous ferez mal, lui dit Conquette, voilà sept fois que vous m’enconnez aujourd’hui ; le reste de vos douze me suffira, cela me fera mes seize. » Pour toute réponse, je me la fis renverser, elle me darda sa langue et je la foutis raide. Trait-d’Amour la prit ensuite et ne la quitta plus, quoiqu’elle l’en priât, qu’il n’eût arrosé de foutre cinq nouvelle fois ce beau con.

Elle se leva aussitôt qu’elle fut déconnée, en me disant : « Emmenez-moi cet impitoyable jeune homme et me laissez libre ; j’ai besoin de me rafraîchir sur le bidet plus d’une demi-heure : mon pauvre bijou est martyrisé !… »

Nous la laissâmes ; j’allai prendre et faire prendre à Trait-d’Amour un bouillon chez madame Brideconin, que je priai d’en faire tenir un prêt pour madame Poilsoyeux, ce qui la surprit.

Conquette, rafraîchie, arriva et parut aussi décente, aussi modeste que si elle n’avait pas foutu. Trait-d’Amour partit sans être instruit, madame Brideconin étant prévenue de ne jamais découvrir mes relations avec ma fille.


FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE