L’Anti-Justine ou les délices de l’Amour (1864)/20

Vital Puissant ? (p. 60-65).

CHAPITRE XX.

Du : Ah ! comme elle fut foutue !

Dès que madame Poilsoyeux, qui affectait une ivresse aimable, parut dans l’état où Montencon la désirait, je la saisis, la première fois qu’elle se leva, par la taille d’une main, et de l’autre je lui pris le con (outre que je désirais vivement sa possession, je la voulais enhardir et préparer son bijou à l’admission d’un plus gros membre que le mien). Je la renversai en demandant un morceau de beurre frais qui restait sur la table ; je lui en mis gros comme une noix à l’orifice, et je poussai… « Laissez, laissez-moi donc », me disait-elle doucement ; cependant elle remuait admirablement de la charnière et le foutoir craquait sous nous ; je déchargeai en me récriant de plaisir… « À toi, bougre !… »

Montencon debout, son gros vit bandant à la main, nous admirait ; j’eus à peine déconné qu’il se précipita sur ma fille, dont le conin oscillait encore, et doublement favorisé par mon foutre et le beurre frais, il pénétra… Conquette fit un cri… je m’avançai alarmé, mais elle me sourit aussitôt « Enfonces-tu ? dis-je au fouteur. — Oui, sacre-bleu, et avec délices !… Elle me pince le vit ; mais quel conin… c’est un satin… ah !… ah !… ah ! je fous !… Remue du cul, céleste houri, remue, divine bougresse… con délicieux !… remue sous moi… saccade… je… pa…ars… je…, dé… char…ge !… ah !… ah !… » Le grisonnant se pâma sur les tétons de ma fille, qui elle-même nageait dans le foutre et la volupté ! J’avais craint qu’elle ne remuât pas assez avec un étranger, mais dès qu’elle fut limée elle se mit à remuer, à saccader, à osciller des reins, à décharger avec des soupirs et des cris… Montencon se remit à la fourgonner sans déconner, criant, hurlant de luxure et murmurant par intervalles : « Divine garce… fais-toi putain… et je réponds de ta fortune ! » Il recommença ainsi trois fois sans désarçonner, enfin il déconna.

« Voilà un coup qui en vaut dix et un con qui en vaut cent et mille comme ceux que je t’ai fait enconner, même ma petite hôtesse. On ne le quitte qu’à regret ; mais refous-la, mon ami : une femme vaut seize hommes au jeu couillard ; ne la laissons ni refroidir, ni chômer. » À ce mot, Conquette Ingénue, restée immobile et se contractant seulement comme si on la tenait encore bourrée d’un vit, sauta du foutoir et courut se laver.

Elle trouva de l’eau tiède préparée ; nous fûmes aussitôt à genoux devant notre divinité, et nous lui épongeâmes, l’un le cul, l’autre le con, les fesses et les cuisses, car elle était pleine de foutre et d’un peu de sang ; prenant garde de ne mouiller ni sa chemise ni ses bas, nous la faisions se tenir troussée jusqu’au-dessus des reins. Après une scrupuleuse ablution, nous l’avons admirée, car elle était ravissante à cul et à con découverts ; nous l’avons fait marcher ainsi, et nous avons vu la magie de son divin tour de cul. « Moi, disait le grison en la voyant venir à nous, ce qui me transporte, c’est ce con noir sur une peau de lys, ce poil soyeux et cette raie de corail qui le sépare en deux parties égales. » La belle se retourna et montra d’autres charmes. « Ah ! s’écria Montencon ravi, le beau cul !… il n’est pas inférieur à l’admirable conin. » Elle revenait. « Ah ! le beau con ! il est digne du divin cul… » Quand ma fille fut auprès de nous, il lui baisa le conin, puis se levant (car nous étions restés à genoux pour mieux faire), il l’emporta sur le foutoir en me demandant la permission de gamahucher tous ces charmes-là avant que je la refoutisse… Ah ! comme elle fut gamahuchée !… il lui chatouilla de sa langue la rosette à la faire tressaillir, puis il vint au con ; la belle chatouillée se trémoussa, puis, émettant, elle hennissait comme une jeune cavale dans la vulve de laquelle on insère pour la première fois l’engin terrible et perforant de l’étalon vigoureux. Les fesses potelées de la jument pucelle tremblottent ; elle frémit de tout son corps et répond par l’émission de son hippomanès aux flots de sperme que lui lance le dominateur des haras.

Elle était, ma voluptueuse fille, seulement gamahuchée !… Montencon déboucha, et moi, me précipitant sur ma fouterie cambrée, tenant son cul à trois doigts du foutoir, je plongeai brutalement ; elle ne faisait que doucement osciller, ce qui ne s’accordait pas avec ma ribaude impatience ; je dis à Montencon : « Arrache-lui sa chaussure et chatouille-la-moi sous les pieds !… » Il le fit, mais le coyon s’amusait à les flairer en disant : « C’est Cypris, et le dedans de ses chaussures sent l’ambroisie. — Chatouille donc, jean-foutre !… » Il chatouilla, et au deuxième soubresaut je déchargeai copieusement !… Dans mon extase de plaisir, je remerciai le sort de m’avoir donné une fille si parfaite, dont le conin trémoussant me procurait de si vives jouissances. « Je redécharge encore… balbutia Conquette ; le cri de mon père a fait entrer son vit plus avant. — Oh ! quel digne père, quelle pieuse fille ! » s’écria Montencon… Je déconnai. « Mais d’où vient, me demanda le vigoureux grison, en se remettant sur ma fille et l’enconnant sans laver, que tu m’as fait chatouiller le dessous des pieds de ta céleste fouteuse ?… — Je tiens cette recette d’un imprimeur foutant la femme de son confrère, de l’aveu du cocu : « Que lui avez-vous donc fait, disait-il, qu’elle m’a donné tant de plaisir à la fin… — Vous avez vu qu’elle était déchaussée ; or, j’ai ouï dire que les fils de mesdames Quillenpoche et Radball, âgés de huit ans, étant entrés dans la chambre où un avocat et un procureur vitœuvraient mesdames leurs mères, les petits bambins, ne voulant pas les déranger, leur ôtèrent à chacune une mule délicate et leur chatouillèrent le dessous des pieds, ce qui fit faire aux dames des soubresauts qui leur procurèrent autant de plaisir qu’elles en donnaient à leurs opérateurs ; aussi depuis se firent-elles chatouiller les pieds en pareille circonstance. — Tu vas me rendre la pareille. » Il saccadait. « Allons, le foutre de ton père, ce foutre dont tu es faite, amalgamé au tien dans ton sacré conin de poupée, doit te le pommader… et j’ai de la peine ! » Je vis à la rougeur de ma fille qu’elle souffrait. « Déconne, bougre, dis-je à l’enfonceur, ton vit d’âne, ton vit de mulet donne des bouchées trop grosses à ce conichonnet. » Il déconna, et je mis une boulette de beurre frais à l’orifice du bijou de ma fille. « Ah ! ça me le rafraîchit. » dit l’aimable enfant… Montencon réenconna avec fureur, il entra même[ws 1] et toucha le fond. Conquette ayant saqué du cul : « Ah ! je te sens, petit joli chien de pinçoir ; allons ! vitnégrette encore ton jean-foutre de Vitnègre, pince et remue du cul, garce !… Ces mots grossiers me mirent en fureur érotique, je chatouillai sans pitié les pieds de ma fille en lui disant : « Fous, déesse, donne-nous ton joli foutre… et toi, bougre, inonde-la ; as-tu jamais percé con ou conin qui vaille le conin, le conichet de ma céleste, de cette divine putain ? » Conquette saccadait à désarçonner son enconneur (comme faisait mademoiselle Timon sous le grand homme Mirabeau), mais Montencon se tenait ferme ; cependant elle eut une décharge si convulsive, qu’il fut presque déconné, mais en retombant, le frottement serré du conin velouté le fit décharger avec ravissement.

Il lima quatre fois sans déconner, et à la quatrième, lui ayant chatouillé les couilles, il émit aussi copieusement qu’à la première, mais il fut épuisé. « Ah ! comme Vitnègre est cocu, disait-il en déchargeant, car sa fouteuse de femme a déchargé le triple de moi. » Conquette sourit. « Combien ? lui demandai-je… — Oh !… dans les neuf, trois fois neuf !… » Je la baisai sur le front et elle alla au bidet. Je vis par là qu’elle aurait un vigoureux tempérament, aussi je résolus de la faire un peu blaser avant de la livrer à son gros vit.

Madame Vitnègre, voulant se rafraîchir quelque temps le con dans sa cuvette à bidet, nous pria, avec une modeste rougeur, de la laisser libre. Nous la saluâmes aussi respectueusement qu’une déesse bienfaisante et nous sortîmes.

Montencon me dit : « Je vous rends grâce ; je serais plus glorieux d’être son père que celui de la reine Marie-Antoinette. Elle est autant au-dessus des fouteries ordinaires que mademoiselle Contat ou mademoiselle Lange sont au-dessus d’une putain des pauvres qui branle les vits derrière les charrettes sur le quai du Louvre !… »

Nous nous séparâmes à ces mots. « Ah ! disait Montencon en s’éloignant, comme elle a été foutue ! »




  1. Note de wikisource : dans l’édition originale (1798), on lit : il entra mieux